#156 – Comment créer une offre de dessin personnalisé structurée et rentable

• Ce qui rend une offre de dessin personnalisé irrésistible
• Comment la concevoir de façon claire et fluide pour votre client
• Les premières étapes pour la rendre scalable et préserver votre temps

DANS CET ÉPISODE, J’AI PARLÉ DE

• Aurélie Baudry Palmer
• Claire Bois
• Georgia draws a house
• Derya (aquarelle surprise)
• code « mailto »  à copier sur ton bouton d’appel à l’action :

  <a href= »mailto:bonjour@exemple.com?subject=Demande%20de%20renseignement »>
  Écris-moi
  </a> 

Bonjour à tous et à toutes, j’espère que vous allez bien. Bienvenue dans un nouvel épisode d’Illustration de podcast. Moi, c’est Élodie. Aujourd’hui, je vais vous parler d’offres personnalisées en illustration. Je vais vous expliquer comment mettre ça en place pour la première fois.

Mais avant de commencer, je voulais juste vous rappeler que les portes de mon membership Éclairé — un membership pour les illustrateurs et les illustratrices — ferment demain soir. Donc si vous en avez marre d’avancer seul et que vous avez envie de continuer à progresser dans votre parcours d’illustrateur ou d’illustratrice, si vous avez envie d’avancer, d’arrêter d’être bloqué, de cesser de vous poser mille questions, de ne plus vous sentir seul à tâtons dans le noir… Éclairé est une plateforme sur laquelle je crée régulièrement du contenu chaque semaine.

Chaque semaine, vous avez accès à un nouveau contenu. Il y a déjà près de 200 contenus qui vous attendent sur la plateforme dès votre inscription. C’est un programme dans lequel je vous accompagne mois après mois pour développer votre pratique, votre style et votre activité. On y parle à la fois de stratégie, de créativité, de mindset : comment prendre confiance en soi, comment développer son portfolio, comment développer sa newsletter pour se passer un peu des réseaux sociaux.

En gros, on passe en revue tout ce qu’il faut pour construire une carrière artistique solide et alignée. Je vous rappelle que les portes ferment demain soir jusqu’à l’année prochaine, et je ne sais pas encore quand elles rouvriront. Si vous sentez que c’est le bon moment pour vous — notamment si vous avez envie de proposer quelque chose pour Noël ou si vous avez d’autres projets liés à l’illustration et que vous n’avez pas envie d’attendre l’année prochaine — ne laissez pas passer cette occasion de rejoindre les Éclairés en 2025.

En rejoignant Éclairé, vous rejoignez aussi une communauté : la communauté des Éclairés. Si le sentiment d’isolement vous pèse, si l’absence de réponses au quotidien vous pèse, le fait d’être entouré de personnes qui parlent la même langue que vous, qui sont des artistes comme vous, avec les mêmes problématiques, peut vraiment vous aider. Évidemment, la communauté est optionnelle : je sais que certaines personnes préfèrent travailler dans leur coin, et c’est totalement OK. Ce n’est pas une obligation, mais pour beaucoup, c’est très important. N’hésitez donc pas à rejoindre la communauté avant que les portes se ferment.

Demain soir, donc jeudi 16 octobre à 22 h. Et si vous écoutez cet épisode à un autre moment de l’année, sachez que le membership ouvre ses portes régulièrement ; je suis à peu près à deux ouvertures par an. Pour en savoir plus et pour vous inscrire, rendez-vous sur elodie-tiret-illustration, avec un slash « yes » ! Et si vous écoutez cet épisode à un autre moment et que vous tombez sur la page d’attente, inscrivez-vous pour être tenu au courant lors de la prochaine ouverture.

Généralement, il y a deux périodes d’ouverture par an, donc rejoignez la liste d’attente : vous recevrez directement un email dès que les portes sont de nouveau ouvertes.

OK, revenons à nos moutons. Aujourd’hui, on va parler d’offres personnalisées de dessin. J’ai vraiment fait en sorte que cet épisode soit un plan très pratique que vous allez pouvoir implémenter immédiatement après l’écoute. Si vous avez en tête l’idée de mettre en place une offre de dessin personnalisé, cet épisode est pour vous. Mais si vous me connaissez un peu, vous savez peut-être que je vous mets souvent en garde contre ce modèle économique, parce qu’il a ses limites. En effet, quand on crée des illustrations personnalisées, on peut avoir l’impression d’avancer puisqu’on arrive à trouver des clients assez facilement. Mais le problème avec ce modèle, c’est qu’on atteint vite un plafond de verre : une offre personnalisée n’est pas quelque chose que vous allez pouvoir multiplier à l’infini. Et quand ça marche bien, on peut vite se retrouver à dessiner à la chaîne, ce qui n’est non seulement pas viable, mais surtout le raccourci parfait vers le burn-out.

C’est pourquoi, dans cet épisode, je vais non seulement partager un plan pour créer et structurer votre offre de dessin personnalisé, mais aussi vous donner des conseils pour passer à la vitesse supérieure en automatisant votre offre et en la rendant scalable, c’est-à-dire en faisant en sorte qu’elle vous permette de générer de l’argent même quand vous êtes en vacances. Oui, je vais vous montrer comment penser votre offre de dessin personnalisé pour qu’elle puisse générer des revenus même quand vous dormez, même quand vous êtes en vacances. Oui, c’est possible ; on va voir comment. J’espère vous avoir bien tenu en haleine avec cette introduction.

Maintenant, j’ai envie de vous dire que Noël approche. Je vous en parle souvent à cette période de l’année parce que je sais que, chaque année, des artistes se retrouvent en novembre ou en décembre à se dire : « Ah mince, j’aimerais bien faire une offre de Noël ! » On voit à cette époque toutes les offres fleurir, ça nous met dans le mood de Noël et ça nous donne, à notre tour, des idées et l’envie de créer des offres. Sauf qu’au moment où on commence à en avoir envie, c’est déjà trop tard. Noël, pour nous les artistes, est une vraie opportunité de générer des revenus, car même en temps de crise, les gens continuent à gâter leurs proches : ça fait partie de leurs dépenses prioritaires. Mais aujourd’hui, au moment où je mets en ligne cet épisode, on est déjà mi-octobre. Autrement dit, les offres de Noël vont commencer à fleurir dès la fin du mois, juste après Halloween. D’ailleurs, ça a déjà commencé pour certains business qui misent beaucoup de leur chiffre d’affaires sur Noël.

Donc, aujourd’hui, c’est trop tard pour proposer des choses très élaborées qui demandent beaucoup de logistique : impression, packaging, stockage, etc. Ce que je vous propose, c’est de garder cette idée pour l’année prochaine ; gardez-la au chaud, mettez-vous un rappel cet été pour commencer à travailler dessus. En revanche, je vais vous aider à mettre en place une offre de dessin personnalisé que vous allez pouvoir déployer tout de suite pour obtenir des commandes durant la période de Noël.

Pour vous donner un peu de contexte : les offres de dessin personnalisé fonctionnent à fond, surtout à Noël, parce que c’est vraiment le cadeau parfait. Par exemple : un portrait pour la naissance d’un bébé, un dessin d’un chien, d’une maison, de la famille au complet, d’une voiture, ou même d’un souvenir à immortaliser en une belle illustration. Ce sont des cadeaux parfaits à offrir ou à s’offrir. Quel que soit votre style, le dessin personnalisé, c’est un peu votre ticket gagnant pour renflouer les caisses avant la fin de l’année.

Dans cet épisode, je vais d’abord vous aider à définir avec qui vous avez envie de travailler et ce que vous avez envie de dessiner. Ensuite, je vous donnerai tous mes conseils pour créer et structurer votre offre. Enfin, on verra comment automatiser et scaler votre offre. C’est parti !

La première chose pour créer votre offre de dessin personnalisé, c’est de définir votre cible et ce que vous avez envie de dessiner. Les deux sont importants : définir sa cible détermine les personnes avec qui vous allez être en contact, avec qui vous allez communiquer ; autant vous sentir un minimum proche de cette cible. Savoir ce que vous avez envie de dessiner vous permet aussi de vous épanouir : le but n’est pas de faire du dessin personnalisé uniquement pour la rentabilité. L’idée, c’est que cela vous fasse plaisir et que vous passiez du bon temps à réaliser ces dessins. Et pourquoi pas — si vous faites de l’illustration commerciale et que ça rentre dans votre domaine de prédilection — vous servir de ces dessins personnalisés pour votre portfolio. C’est tout à fait légal : quelles que soient les illustrations que vous réalisez, même pour des clients particuliers, vous pouvez en faire votre promotion. Donc, si c’est cohérent, n’hésitez pas à vous en servir ainsi.

Par rapport aux cibles que vous allez pouvoir viser, je vais vous en donner quelques-unes (liste non exhaustive, au fur et à mesure on découvre d’autres opportunités) :

1. Les jeunes parents ou les grands-parents : vous pouvez proposer des portraits d’enfants, de bébés, des portraits de famille — par exemple, c’est quelque chose que fait l’illustratrice Claire Bois.
   
   
2. Les couples : pour des portraits à deux. J’en ai beaucoup fait à mes débuts — si vous écoutez régulièrement le podcast, vous le savez ; si vous arrivez, sachez que je suis illustratrice et que j’ai commencé en faisant des portraits personnalisés, notamment de couples.
   
   
3. Les propriétaires de maisons : pour des portraits de maison. C’est très en vogue. L’illustratrice Aurélie Baudry-Palmer s’était notamment spécialisée dans la création de portraits de maison ; je crois qu’elle continue à en faire, et ça fonctionne plutôt bien. L’illustratrice australienne Georgia Draw House (Georgia House) est aussi spécialisée là-dedans. Je vous mettrai le lien dans la description pour que vous puissiez voir leur travail.
   
   
4. Les propriétaires d’animaux : chats, chiens, etc. Ils sont souvent très gagas (je sais de quoi je parle !) et peuvent être intéressés par le portrait de leur compagnon (chat, chien, oiseau…).
   
   
5. Les entreprises : vous pouvez proposer des dessins muraux pour décorer leurs locaux, ou animer un événement (quelque chose de ponctuel). Une de mes anciennes étudiantes, qui travaillait dans le milieu médical, avait la possibilité d’assister à des opérations et s’était spécialisée dans l’illustration de chirurgiens en train d’opérer. On peut vraiment aller loin dans les cibles. À vous de réfléchir à ce qui vous parle le plus.
   
   

Il existe plein de possibilités, et pas seulement les portraits. Regardez ce qui se fait dans d’autres domaines que le dessin/illustration, ce qui fonctionne déjà, et que vous pourriez adapter pour créer une offre originale. Par exemple, Georgia Draw House s’est appuyée sur la vague des cahiers de coloriage : elle s’est spécialisée dans la création de coloriages géants sur mur, réalisés au marqueur noir pour des événements, que les enfants (et les grands enfants) colorient ensuite. C’est devenu sa spécialité : elle a transposé un format qui marchait — le cahier de coloriage — sur des murs pour des événements. Concept très intéressant.

Deuxième axe : n’hésitez pas à miser sur l’émotion. Quand on achète un dessin, on n’achète pas un produit : on achète une émotion. Par exemple, l’illustratrice Derya a commencé avec son concept d’« aquarelle surprise » qui consiste à illustrer des souvenirs. Les gens lui envoient un souvenir avec plein de détails pour qu’elle le transcrive en aquarelle, puis elle l’envoie à la personne concernée (ou au destinataire du cadeau). Souvent, la personne qui offre filme la réaction : ça fait du contenu très intéressant à partager sur les réseaux sociaux. Et c’est émouvant — on lâche souvent une petite larme — parce que ces souvenirs sont très humains et résonnent chez d’autres. Ça crée du lien.

Passons à la création de votre offre. Première chose : la clarté. Faites une petite session de brainstorming pour clarifier. L’idée n’est pas d’avoir 36 offres de dessins personnalisés, mais une seule, parfaitement claire pour votre audience. Rappelez-vous : un client confus est un client perdu. Commencez par clarifier votre offre dans votre esprit pour ensuite la formuler clairement pour vos clients. Prenez papier et crayon (pour éviter la distraction des écrans) et écrivez :

1. Ce que vous offrez, en une phrase. Si c’est plus long, c’est que ce n’est pas clair.
   
   
2. À qui cette offre s’adresse. Choisissez une cible précise.
   
   
3. Votre processus de travail : comment allez-vous obtenir les informations nécessaires pour commencer ? À cette étape, ne négligez rien : ces étapes sont d’abord pour vous, pour dérouler votre processus, puis vous les partagerez à votre client. Il doit comprendre le déroulé, savoir ce que vous attendez de lui, etc.
   
   

Exemple de processus dont vous pouvez vous inspirer :
• Étape 1 : le client choisit un thème et un format et paie un acompte de 30 %.
• Étape 2 : vous créez un premier croquis pour validation.
• Étape 3 : une fois le croquis validé, vous passez à la couleur.
• Étape 4 : vous livrez le fichier numérique dans un dossier Google Drive dédié.
• Étape 5 : vous envoyez la facture du solde au client.

Adaptez ce processus selon votre offre : si vous décidez d’offrir l’original plutôt qu’un fichier numérique, vous demanderez l’adresse du client et expédierez le dessin, etc. Faites en sorte de détailler un maximum, pour anticiper les problèmes. Une fois votre processus clair, déterminez la logistique : organisation, structure des dossiers, nomenclature des fichiers, etc. Même si vous n’avez pas encore de clients, cela vous permettra de bien vous y retrouver ensuite entre différentes commandes. Par exemple : un dossier Google Drive où le client vous fournit documents et photos ; un dossier où vous lui fournissez les fichiers ; éventuellement un formulaire à remplir pour répondre à certaines questions.

Je vous recommande d’avoir un formulaire à remplir : cela freine les demandes non sérieuses. Tout le monde a envie d’un dessin personnalisé, mais tout le monde ne comprend pas que c’est payant ; un formulaire filtre et vous amène les demandes les plus sérieuses.

Quatrième point : trouvez un nom sympa et accrocheur pour votre offre. Par exemple, pour Derya, « aquarelle surprise » fonctionne super bien : on comprend tout de suite et c’est désirable. Essayez de trouver un nom propre à votre concept (pas volé à quelqu’un d’autre), qui vous appartient. Le wording en marketing compte énormément : il aide à la mémorisation de votre offre et à vous démarquer. Pendant votre brainstorming, cherchez un nom simple et accrocheur que vous pourrez répéter à outrance pour qu’il s’imprime dans les esprits.

Ensuite, créez une landing page, une page de demande de renseignements (plus qu’une page de vente). Elle comportera plusieurs parties :
• Le « quoi » : expliquer votre concept.
• Des preuves sociales (si vous en avez) : témoignages, etc.
• Le « pourquoi » : votre argumentaire (en quoi l’offre est intéressante/différente).
• Le « comment » : le déroulé.
• Des études de cas : exemples concrets (brief de départ, votre interprétation, résultat final).
• Des boutons d’appel à l’action (CTA) à plusieurs endroits.

Reprenons pas à pas. Dans la partie « quoi », mettez votre titre + texte d’accroche et déjà un CTA (remplir le formulaire, passer commande, vous envoyer un mail, etc.). Ensuite, si vous en avez (et ça viendra vite dès vos premières commandes), mettez des preuves sociales : captures d’écran de témoignages. Ce type de témoignage, c’est de l’or en barre : prenez l’habitude de faire des captures et de les stocker dans un dossier dédié pour alimenter votre page — cela fait sauter les freins et accélère le passage à l’action.

Puis, la partie « pourquoi » : votre argumentaire. Pourquoi cette offre ? Qu’a-t-elle de particulier ? En quoi est-elle différente ? Quel est l’intérêt pour votre client ? Soyez inventif dans votre discours, et remettez un CTA. D’ailleurs, vous pouvez créer un lien spécial « mailto » à placer sur un bouton ou un mot cliquable : quand une personne clique, ça ouvre sa messagerie avec votre adresse déjà remplie, et vous pouvez même ajouter un objet ou un message pré-écrit. Je vous mettrai ça dans les notes de l’épisode pour que vous puissiez copier-coller le code à mettre sur votre bouton.

Ensuite, ajoutez des études de cas : exemples concrets avec le brief de départ, la manière dont vous l’avez interprété, et le résultat final. Quand vous créez votre offre, vous n’avez peut-être pas d’études de cas ; je vous conseille d’en faire une à trois pour des proches dans les jours qui viennent, et de leur demander un témoignage (à insérer aussi dans la partie preuves sociales). Cela vous permettra de montrer ce que vous faites — c’est indispensable pour aider le client à se projeter. Au fur et à mesure des commandes, vous alimenterez cette section avec de vrais cas clients. Enfin, à la fin de votre page, remettez un CTA. Il en faut plusieurs, surtout si la page est longue (ce que je recommande pour dérouler l’argumentaire, les preuves sociales, l’intérêt client, etc.).

Maintenant que vous avez les étapes pour créer et mettre en place votre offre de dessin personnalisé, comme promis, voici des conseils pour l’automatiser et la rendre scalable afin de générer des revenus même quand vous êtes en vacances. Quand on est à son compte, le temps est une denrée rare et précieuse. Avec une offre personnalisée, on atteint très vite un plateau. Ce que je vous propose : une fois que votre offre tourne (vous avez pas mal de commandes, voire une liste d’attente — ce que je vous souhaite), il sera temps de la rendre scalable, c’est-à-dire de la faire tourner sans vous.

Concrètement : embaucher d’autres artistes pour faire les dessins à votre place. Oui, dit comme ça, ça paraît fou ; ça ne m’aurait jamais traversé l’esprit si je n’avais pas vu d’autres artistes le faire. Pour cela, vous avez deux options :
• Option 1 : si vous avez un style minimaliste, vous pouvez apprendre à quelqu’un d’autre à dessiner dans votre style. C’est ce que fait, par exemple, l’illustratrice australienne Georgia Draw House avec ses maisons dessinées au Posca : un style simplifié, minimaliste, en traits noirs, un peu naïf — donc reproductible.
• Option 2 : si votre style est plus complexe, vous pouvez faire un appel à artistes sur les réseaux et demander à des illustrateurs/illustratrices dont le style est proche du vôtre. Souvent, des personnes de votre audience sont fans de votre travail, influencées par ce que vous faites, et ont développé une veine similaire. D’où l’intérêt d’un appel à candidatures. Par exemple, dans le cas de Derya et de ses aquarelles surprise, elle a fait un appel à candidatures pour trouver des illustrateurs à l’aquarelle, style cosy, couleurs chaleureuses. Elle a passé en revue les portfolios et choisi les profils correspondant à ce qu’elle recherchait. Ensuite, il faut faire faire des tests : voir si la personne sait répondre à une commande réelle, avec le niveau d’exigence et la qualité attendus, dans les délais impartis.

Voilà comment vous pouvez scaler votre offre de dessin personnalisé. C’est une approche qui demande de revoir sa façon de penser et de mettre un peu l’ego de côté, puisqu’il s’agit d’apprendre à quelqu’un à faire « comme vous ». Cette manière de travailler fait que vous restez la tête pensante et créative de votre entreprise, mais vous transformez ce pan de votre activité en un artisanat reproductible. C’est indispensable si, à un moment, vous voulez scaler ce modèle. Je sais que, parmi vous, certaines personnes ont ce modèle de dessin personnalisé dans leur business et se sentent un peu prises à la gorge : au départ, c’était une aubaine qui a généré des revenus et développé votre notoriété ; aujourd’hui, c’est devenu un fil à la patte qui vous empêche de développer d’autres aspects plus créatifs. Repenser les choses de cette façon ne vous enlèvera rien : vous resterez l’artiste, mais vous déléguerez la partie qui fonctionne, plutôt que d’arrêter. Moi, à l’époque, j’avais arrêté parce que j’avais trop de demandes. Si j’avais su que je pouvais déléguer… Mais je n’en étais pas là quand je me suis lancée : je n’avais pas l’aspect entrepreneurial en tête.

Bref, pensons « scalabilité » et « rentabilité », les amis. Ça peut sembler bizarre quand on parle d’art, mais c’est aussi important de penser comme une entrepreneuse créative. Et avant que je vous voie lever les yeux au ciel : penser comme une entrepreneuse créative, c’est la clé pour vous libérer du surmenage et être plus libre dans votre emploi du temps et dans vos choix. Cela implique aussi de lâcher prise : on voit davantage nos dessins comme des produits plutôt que comme des œuvres. À ce stade, il faut se détacher émotionnellement de nos créations. C’est justement ce qui vous libérera du temps pour développer d’autres modèles économiques, pour créer autre chose, ou simplement vous reposer et profiter davantage de vos proches.

Voilà, c’est tout pour cet épisode. Vous avez maintenant tout le plan d’action pour créer et développer de façon durable et pérenne une offre de dessin personnalisé. Si vous voulez apprendre à promouvoir votre offre et vendre vos créations, je vous invite à rejoindre mon membership Éclairé, ouvert jusqu’à demain soir seulement — jeudi 16 octobre à 22 h.

Merci d’avoir écouté cet épisode, j’espère qu’il vous a plu. N’hésitez pas à le partager à quelqu’un qui pourrait le trouver utile. Je vous souhaite une très belle journée, une très belle soirée. Je vous embrasse et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode d’Illustration de podcast. La semaine prochaine, ce sera une interview avec ma chère Derya, dont je viens de vous parler. À très vite, prenez soin de vous. Bye-bye !