
Créer une marque poétique et rentable grâce à l’univers de l’enfance
Si vous cherchez une manière originale de vous démarquer avec votre boutique en ligne, cet épisode devrait vous inspirer. Cette semaine, je reçois Solange Pilote, illustratrice québécoise au style délicat et à l’univers empreint de nostalgie, qui a su créer une marque forte autour de ses créations textiles pour enfants.
Taies d’oreiller illustrées, housses de coussin douces et poétiques… Peu d’illustratrices francophones se sont lancées sur ce créneau, et pourtant le marché de la décoration et de l’univers de l’enfance est florissant. Dans cet épisode, Solange partage son parcours, ses choix de produits, et son modèle économique basé à la fois sur sa boutique en ligne et un solide réseau de revendeurs à l’international.
Personnellement, j’aime beaucoup son approche, elle m’a fait réfléchir à sortir de ma zone de confort en terme d’offre de produits sur ma boutique, et c’est exactement ce que je vous souhaite à l’écoute de cet épisode.
PS : Solange m’a confié qu’elle s’inquiétait de son accent québécois. J’espère que vous serez indulgent·e, de mon côté, je trouve que ça fait tout son charme. Et je suis sûre que vous serez sensibles, comme moi, à la richesse de son univers.
✨ Écoutez cet épisode pour découvrir :
- Comment Solange a construit sa marque autour d’un univers fort
- Pourquoi l’univers de l’enfance est une piste sérieuse à explorer
- Ce qui rend ses créations uniques et rentables dans le temps
Et quelques surprises en bonus, comme toujours 🌿
✨Dans cet épisode, j’ai parlé de :
Transcription générée avec l’intelligence artificielle (elle peut être incomplète par rapport à l’épisode).
00:00:00:01 – 00:00:35:07
Intervenant 1
En fait, ce qui est arrivé, c’est que moi, comme toi, j’ai fait l’analyse de tout ça et j’ai réalisé que la plupart des illustratrice faisaient seulement des collections papeterie. Alors j’essayais de trouver une façon de me différencier et de se démarquer. Et ma clientèle cible étant les familles des enfants. C’est là que j’ai décidé de vraiment partir des produits textiles et sur le coup, j’ai commencé avec avec seulement un modèle de couverture pour enfant et je produisais à petite échelle.
00:00:35:10 – 00:00:55:10
Intervenant 1
Et ensuite j’ai pu analyser les ventes et tout ce que ça m’a apporté. Puis j’ai réalisé que le bénéfice était vraiment meilleur que de l’investissement sur de la papeterie. De mon côté, et parce que ma clientèle cible répondait pas vraiment à de la papeterie.
00:00:55:13 – 00:01:18:11
Intervenant 2
Bonjour à tous et bienvenue sur l’illustration de podcast, un podcast dédié à tous les artistes passionnés qui rêvent de faire leur place dans le monde de l’illustration. Donc c’est mon cas. Bienvenue à toi. Je m’appelle Élodie, je suis illustratrice éducatrice et je vis avec mon chien Léna. Entre Paris et l’Ile d’Oléron. Je me suis lancée en 2010 en ultrason et après avoir travaillé dans l’univers de la mode, de la beauté de l’édition et j’en passe.
00:01:18:13 – 00:01:40:07
Intervenant 2
En 2017, je me suis donné pour mission d’être un peu comme votre grande sœur, pour vous transmettre un petit peu ce que j’avais appris sur le terrain, notamment grâce à mes agents. Pour vous donner les clés, les outils, la confiance qui vous permettra de gagner en visibilité et faire votre place dans le milieu d’illustration. Dans ce podcast, je partage des minis plans d’actions applicables immédiatement pour t’aider à développer ton activité et générer rapidement des revenus de tes créations.
00:01:40:09 – 00:01:55:06
Intervenant 2
Mais je partage aussi de la motivation, du soutien et des clés pour t’aider à te sentir plus légitime dans ton travail. Parce que je sais qu’on en a terriblement besoin quand on est artiste. Ma devise On apprend mieux quand le contenu est méthodique et quand le format est beau. Un petit peu quand même avec les cahiers de vacances.
00:01:55:13 – 00:02:15:11
Intervenant 2
Et c’est la promesse que je te fais à travers tous mes contenus. Alors si tu es créative et que tu as de grands rêves. Tu es au bon endroit. C’est parti ! Bonjour, J’espère que vous allez bien. Bienvenue dans l’illustration de podcast. Aujourd’hui, je voulais vous raconter une petite anecdote de moi quand j’étais en primaire. A l’époque, j’aimais déjà beaucoup le dessin.
00:02:15:13 – 00:02:43:15
Intervenant 2
Je crois que j’ai toujours dessiné aussi loin que je me souvienne. Et. Et en fait, dans mon environnement, jusqu’à mes 17 ans, j’étais la seule qui dessinait beaucoup. J’étais un peu l’artiste autour de moi, autour de mes copines. Il n’y avait pas beaucoup. Mes copines dessiner sont plus. Mais moi c’était vraiment mon truc à moi quoi. Et en fait en CP et arrivée au milieu de CP arrivait ma copine Marie qui en fait Marie elle était.
00:02:43:15 – 00:03:08:14
Intervenant 2
C’était un personnage parce qu’elle avait tout pour elle et notamment elle était hyper créative et je me souviens très bien qu’en fait elle a commencé à. A me challenger en fait sur ma façon de dessiner. Puisque vous savez, quand on est, quand on est petit, on dessine les. Les arbres verts, les troncs marrons, les bras, c’est des c’est des traits, des yeux.
00:03:08:14 – 00:03:29:22
Intervenant 2
C’est parce que c’est d’ailleurs des points. Enfin bref. Et on fait tous un peu près la même chose. Il n’y a pas vraiment de différence de niveau de dessin d’un enfant à un autre. Mais Marielle, elle est arrivée en fait déjà avec. Elle a commencé à dessiner déjà de façon un peu plus figuratif que nous, c’est à dire en dessinant les yeux en amande, en mettant des cils, etc.
00:03:29:24 – 00:03:56:21
Intervenant 2
Et du coup, moi ça, enfin, j’étais un peu jalouse quoi, Vous voyez, Je veux dire, je dessine bien et tout, et en fait tout le monde la copier, tout le monde copier sa façon de dessiner. Mais moi ce que je retiens en fait de cet de ce moment là, oui, c’est pour ça que ça m’a marqué, c’est que c’est le moment où je me suis dit mais il faut faire mieux quand il faut ce challenge, il ne faut pas rester dans sa zone de confort, il faut essayer de, voilà, de faire preuve de créativité et de ne peut pas suivre le troupeau quoi en fait ?
00:03:56:23 – 00:04:19:03
Intervenant 2
Et mon mari était tout différemment et s’habillait différemment parce que je crois qu’elle avait une mère qui était très créative aussi, qui avait mis à la mode, qui aime bien la déco quand on allait chez elle, c’était trop beau et tout et. Et moi personnellement, je crois que ça m’a. Je me suis dit c’est ça que je veux en fait, je veux être créative, je veux faire les choses différemment, je veux, je veux sortir du troupeau d’une certaine façon.
00:04:19:06 – 00:04:40:28
Intervenant 2
Et Marie, c’est devenu ma super copine. Et en fait, on était très doués toutes les deux, des femmes pour notre âge. On a on avait un bon niveau on va dire. Et dans l’île d’Oléron, puisque j’habitais sur l’île d’Oléron à l’époque, on gagnait chacune son tour des concours de dessin, donc c’était chouette. Et ça, en fait, c’était vraiment une petite compétition saine quoi, si vous voulez.
00:04:41:03 – 00:05:00:27
Intervenant 2
Alors je sais pas si j’étais saine parce que je crois que j’avais vraiment les boules quand c’était Marie qui gagnait en vrai. Mais moi en tout cas, ça m’a fait ça ma challenge et je crois que ça m’a poussée en fait à dessiner mieux. J’ai peut être fait de plus grands progrès parce que voilà, j’avais une petite compétition et et voilà, J’essaye toujours de me pousser vers l’avant pour faire mieux quoi.
00:05:01:04 – 00:05:20:14
Intervenant 2
Et d’ailleurs, on en parle des cadeaux ? Des des concours de dessin ? Je me souviens que pour un concours de dessin, j’avais eu le premier prix de l’île d’Oléron, donc de ma catégorie quand j’avais sept ou neuf ans, je sais plus et j’avais une lampe de bureau. Voilà, c’est la langue qu’on clipse sur le bureau là, c’est super ! Franchement, il y a.
00:05:20:16 – 00:05:44:29
Intervenant 2
Vous n’auriez pas pu penser à un truc un peu plus sympa pour une jeune fille de neuf ans ? Bref, ça c’était pour l’anecdote. Moi je vous parle de ça aujourd’hui. Tout simplement parce que quand on est artiste, je pense que c’est important de se challenger à faire les choses différemment. Mon invité d’aujourd’hui, c’est Solange Pilote, une illustratrice québécoise qui vend ses créations poétiques via sa boutique en ligne et via un réseau de revendeurs à travers le monde.
00:05:45:01 – 00:06:11:10
Intervenant 2
Parmi ses créations, il y a notamment du linge de lit pour les chambres d’enfants qui est vraiment son cœur de cible. Elle vend des t d’oreiller, des housses de coussins, etc. Et à ma connaissance, peu d’illustratrice francophone propose aujourd’hui ce genre de produits dans leur boutique. Et pourtant, quand on sait que le marché de la décoration et l’univers de l’enfant se porte plutôt bien, on se dit qu’il y a vraiment une piste à explorer pour les artistes qui cherchent justement à se démarquer et à mettre un pied dans l’univers de la décoration.
00:06:11:11 – 00:06:31:11
Intervenant 2
Quand j’ai demandé de participer à un podcast, l’on s’est inquiété de son accent québécois. Il m’a demandé si ça pourrait poser problème. Alors j’espère que vous serez indulgents et indulgentes. Pour ma part, je trouve que Solange a un profil tellement unique que je me devais de le partager avec vous dans ce podcast. Et d’ailleurs je sais qu’elle a fait des efforts pour franciser son accent, donc normalement vous devriez comprendre sans souci.
00:06:31:13 – 00:06:52:06
Intervenant 2
Pour ma part, je dois dire que son univers nostalgique, ses illustrations, les photos de sa marque et son modèle économique me font rêver. Et ça m’a aussi fait prendre conscience que je restais un peu trop dans ma zone de confort en terme de produits que je peux proposer dans ma boutique. Et comme je vous disais, c’est important de parfois faire quelque chose de différent, de sortir de sa zone de confort.
00:06:52:12 – 00:07:19:19
Intervenant 2
C’est important de ne pas toujours faire même ce qui fonctionne. C’est important de toujours essayer de faire les choses différemment pour voir ce qu’il en ressort. Et c’est, je pense, toujours une bonne idée de ce challenge. Et c’est pour cette raison que j’ai invité Solange aujourd’hui. Elle m’a donné de nouvelles perspectives. Elle m’a fait réfléchir aussi à de nouvelles catégories de produits que je pourrais proposer dans le futur, sur la boutique, à la trajectoire que je pourrais avoir envie d’explorer, etc.
00:07:19:22 – 00:07:32:26
Intervenant 2
Et elle m’a permis aussi, comme Marie, mon amie d’enfance, de voir des choses différemment. Et je pense que c’est important donc de ne pas vous faire attendre plus longtemps. Et je vous prie d’accueillir Solange Pilote. Bonne écoute. Coucou Solange, comment vas tu ?
00:07:32:29 – 00:07:34:16
Intervenant 1
Ça va super bien Et toi ?
00:07:34:18 – 00:07:52:29
Intervenant 2
Ben très très bien ! Je suis ravie de t’accueillir. En tout cas, je pense que tu as plein de choses à nous apprendre aujourd’hui. Et pour commencer, pour les personnes qui ne te connaissent pas, est ce que tu peux commencer par te présenter, nous dire un petit peu nous parler de ton business, enfin ton business model, ton modèle économique, nous dire ce que tu vends, comment ton arrivée là, etc etc.
00:07:53:02 – 00:08:20:21
Intervenant 1
Oui, ça va me faire plaisir. Alors je me présente, moi je m’appelle Solange Pilote. Écoutez moi, j’ai 29 ans, je suis une jeune illustratrice du Québec et du Canada en fait. Donc voilà, moi j’ai toujours été une passionnée par parler par le dessin et depuis toute petite, je dessine par passion. Et puis, il y a quelques années, j’ai décidé de me lancer dans les illustrations pour les maisons, ce sera Lucie.
00:08:20:22 – 00:08:48:06
Intervenant 1
Au Québec. Puis je me suis vraiment découvert une passion, surtout pour les chambres d’enfants et aussi le côté, etc. Donc avec ça, j’ai réussi à faire carrière puis à travailler avec des entreprises clé, ici au Québec, mais aussi à travers le monde. Et j’ai lancé récemment des produits textiles illustrés par moi même, qui font d’ailleurs fureur à travers le monde.
00:08:48:08 – 00:08:49:23
Intervenant 1
Wow !
00:08:49:25 – 00:08:55:21
Intervenant 2
Alors ça a commencé comment ? Tu parlais de faire des illustrations pour des maisons ancestrales ?
00:08:55:23 – 00:08:56:09
Intervenant 1
Oui.
00:08:56:12 – 00:08:58:14
Intervenant 2
Sans en parler davantage.
00:08:58:16 – 00:09:23:05
Intervenant 1
Donc c’est ça ? Moi en fait, quand j’ai débuté, on commence toutes je crois là, avec un style qui nous correspond pas trop. Puis après ça, on finit par regarder un peu ce qui se déroule ici, autour et sur les réseaux sociaux, sur Instagram et tout à se comparer puis à développer nos goûts, mais aussi le style qui nous convient.
00:09:23:07 – 00:09:51:23
Intervenant 1
Donc avec les années exactement et j’ai décidé de y aller dans cette branche là, dans les maisons ancestrales, ici au Québec, parce que j’adore le décor des maisons ancestrales, puis la vie à la campagne. Et il y a quatre ans environ, j’ai déménagé dans ma propre maison ancestrale qui fait que je suis alors entourée de mon univers au grand complet, ici au Québec.
00:09:51:26 – 00:10:17:14
Intervenant 2
Ou bien le rêve de beaucoup de personnes je pense la vie dans un an dans un style cottage. Je pense que ça fait rêver beaucoup de personnes. Oui et alors ? Du coup, tu tu dessinés des maisons ancestrales ou comme tu. Quel était ton ton rapport vraiment gérant qui nous explique que le genre de commande que tu pouvais avoir, le genre de travail que tu veux à toute à tes débuts.
00:10:17:16 – 00:10:28:29
Intervenant 2
Parce que moi j’étais vraiment je connais pas. En plus, je t’ai découvert il y a quelques mois. Je sais que tu fais du textile et c’est ça que je vois de l’extérieur, mais je ne sais pas comment ça a été vraiment tes débuts et je trouve que ça pourrait être intéressant pour les personnes qui nous écoutent.
00:10:29:02 – 00:11:03:03
Intervenant 1
Oui, en fait, j’ai commencé par faire beaucoup de motifs plus au style vintage. Le donc que ça allait attirer une certaine clientèle ici au Québec, qui recherchait mon style en particulier. Donc j’ai commencé à faire des des motifs qui se sont retrouvés beaucoup sur des produits textiles, comme des couvertures pour enfants et j’ai aussi des porte bébé. Et il y a aussi des ensembles de lutherie qu’avec une entreprise connue ici au Québec qui fait fureur.
00:11:03:05 – 00:11:33:23
Intervenant 1
J’ai travaillé avec plusieurs entreprises qui recherchaient ce style là. Donc c’est comme ça que j’ai débuté vraiment. Après, ça s’en est venu que j’ai créé des collections d’affiches pour les chambres d’enfants, aussi pour les jeunes adultes. En fait. Donc ce qui fait que quand que posant mes clients et acheter des affiches dans ma boutique, mais aussi pouvaient se procurer des produits textiles partout au Québec, ici avec mon nom écrit sur la sur la collection, là.
00:11:34:00 – 00:11:42:02
Intervenant 1
Donc ça pouvait être intéressant pour les clients à ce moment là de créer une chambre vraiment au style vintage, mais signée Solange aussi.
00:11:42:04 – 00:11:56:15
Intervenant 2
Ah mais trop bien ! Mais du coup, c’est ça qui m’intéressait, c’est de savoir est ce que t’étais venue aux affiches avant ou après en fait ? Du coup, tu as commencé par des motifs qui se sont déclinés et que tu as pu licencier. C’est ça a des marques. Et après tu as décidé de créer ta marque.
00:11:56:17 – 00:12:27:03
Intervenant 1
En fait, j’ai vraiment commencé avec des affiches, mais je crois vraiment que ce qui a fait que je me suis démarquée, c’est vraiment avec les motifs de cette façon là. Et je me suis fait connaître par beaucoup de Québécois ici en travaillant avec des entreprises québécoises. Mais eux autres, ils partageaient ce que je créais. Et de cette façon là, ça a créé des liens avec ma clientèle et tout pour ensuite, eux, découvrir mon site internet et acheter mes affiches directement sur mon site web.
00:12:27:06 – 00:12:38:09
Intervenant 2
Voilà, donc t’as une grosse communauté québécoise, j’ai l’impression, mais aussi à travers le monde puisque comme tu disais, tes produits se retrouvent aussi ailleurs qu’au Québec.
00:12:38:12 – 00:13:04:24
Intervenant 1
Oui, exactement. Bien, en fait, mon style, il répond vraiment à la clientèle. Beaucoup aux États-Unis, beaucoup au Royaume-Uni, évidemment. Il y a beaucoup en Europe aussi, en France et beaucoup, beaucoup, beaucoup en Australie. Donc voilà. Ouais, je suis quand même très fière de ça. Tu peux travailler avec des entreprises à l’international, donc je suis très fière de ces collaborations là.
00:13:04:24 – 00:13:05:16
Intervenant 1
Oui.
00:13:05:19 – 00:13:28:00
Intervenant 2
C’est trop chouette. Bien moi comme je te disais, je trouve que tu as un style très américain. Alors oui, voilà. Et un business modèle, un modèle économique aussi très américain dans le sens où tu vois, quand je suis tombée sur ton compte Instagram il y a quelques mois, je me suis dit ah tiens, c’est intéressant. L’illustratrice qui fait du textile, qui fait des motifs, etc.
00:13:28:02 – 00:13:49:10
Intervenant 2
Je pense qu’on est nombreux à vouloir faire ce genre de produits, mais peu finalement le font vraiment, tu vois. Généralement en France en tout cas, passe ce que je vois autour de moi, les illustratrice font de la papeterie tu vois, et vont développer certains produits de papeterie. Mais ça va rarement au textile parce que enfin peut être ça fait peur tu vois, en termes de budget etc.
00:13:49:13 – 00:14:02:22
Intervenant 2
Et donc pour toi, pour le coup, toi t’as vraiment ce modèle économique. Du coup on retrouve plus souvent chez les américains. Je sais pas si tu avais vu, tu sais ce comparatif là. De ton côté, si tu trouves qu’il y a une.
00:14:02:24 – 00:14:39:11
Intervenant 1
Ouais en fait en fait ce qui est arrivé, c’est que moi comme toi, j’ai fait l’analyse de tout ça et j’ai réalisé que la plupart des illustratrice faisaient seulement des collections papeterie. Alors j’essayais de trouver une façon de me différencier et de me démarquer. Et ma clientèle cible étant des familles, des enfants, c’est là que j’ai décidé de vraiment partir des produits textiles et sur le coup, j’ai commencé avec avec seulement un modèle de couverture pour enfant et je produisais à petite échelle.
00:14:39:13 – 00:14:59:14
Intervenant 1
Et ensuite j’ai pu analyser les ventes et tout ce que ça m’a apporté. Puis j’ai réalisé que le bénéfice était vraiment meilleur que de l’investissement sur de la papeterie. De mon côté, et parce que ma clientèle, ça répondait pas vraiment à de la papeterie.
00:14:59:16 – 00:15:18:00
Intervenant 2
Ouais, je comprends, mais c’est hyper intéressant. Mais du coup, c’est vrai que finalement, j’imagine qu’en termes de budget, investir au départ ça doit être plus important parce que ce n’est pas quelque chose qu’on peut faire produire n’importe où, faut trouver le bon fournisseur, etc. J’imagine, mais après toi, t’as vu le retour sur investissement quoi ?
00:15:18:02 – 00:15:52:29
Intervenant 1
Effectivement, Mais en fait moi j’ai eu la chance, mes produits sont produits en Chine, mais j’ai eu la chance de pouvoir produire à petite échelle. C’est à dire ? Supposons que je j’achetais 50 mousselines personnalisées avec mon illustration dessus et ça faisait pas un trop gros investissement. On parlait de 1000 ou 2 000 $ canadiens, donc c’était pas un trop gros investissement, mais ça permettait aussi de pouvoir faire l’analyse de ça et ensuite investir plus grand dans d’autres variétés de produits.
00:15:53:02 – 00:16:18:04
Intervenant 1
Aujourd’hui, je. J’ai deux ensembles de literie pour les chambres d’enfants et j’ai des mousselines et ces épaisseurs, je sais pas si vous connaissez. C’est comme si scotch d’épaisseur de mousseline, donc c’est une mousseline six épaisseurs, donc c’est six épaisseurs de de couverture de mousseline de coton. Et puis ça crée une couverture assez épaisse pour les enfants.
00:16:18:05 – 00:16:35:12
Intervenant 2
Là oui, je vois très bien sont. J’ai pas le nom parce que je suis pas hyper calée en tissu mais je vois très bien. C’est ça fait un peu, un peu du tissu, un peu, enfin c’est un peu ça donne cet effet de tissu un peu ancien, enfin c’est ce qu’on voit beaucoup dans les tissus pour pour les chambres d’enfants, etc.
00:16:35:12 – 00:16:37:07
Intervenant 2
Aujourd’hui c’est très popularisé.
00:16:37:09 – 00:16:40:25
Intervenant 1
Même brusquement. Mais je sais que parfois ils appellent ça du gaz.
00:16:41:03 – 00:16:59:07
Intervenant 2
Oui oui oui, bon, il doit y’a plusieurs mots je pense pour dire ça, mais je pense que je leur mettrais en description parce que là j’ai pas le j’ai pas le nom non plus, mais du coup c’est intéressant. Ouais, c’était un parti me dire ouais, à date ajoute on a fait le pari de tester sur un produit et.
00:16:59:09 – 00:17:19:03
Intervenant 2
Et du coup. Et du coup ça tu as trouvé ça convaincant et après t’as pu lancer à plus grande échelle. Donc tu as commencé en fait. Hum, tu dirais que tu as commencé à proposer tes produits en priorité, Donc c’est ce que tu disais, t’as commencé à proposer tes produits avant de collaborer avec des marques ou après ?
00:17:19:06 – 00:17:46:09
Intervenant 1
En fait, je collaborais déjà des des marques. Il y a quelques marques qui faisaient des produits de literie pour enfants. Et donc quand j’ai sorti mes mousselines et illustré Solange tellement ça a créé un intérêt auprès d’autres marques. Et c’est là que j’ai commencé à avoir des demandes pour collaborer avec certaines marques dans le dans le domaine de la décoration textile ici au Québec.
00:17:46:12 – 00:17:52:17
Intervenant 1
Donc, je dirais que ça m’a apporté ça aussi au niveau de mon entreprise.
00:17:52:19 – 00:18:10:02
Intervenant 2
Mais c’est vrai que le fait de voir des tes dessins, notamment des motifs sur des produits, c’est vachement plus parlant pour les marques en fait, elles arrivent plus à se projeter et se dire c’est super ça ! Au delà de ça, toi t’as tout un univers. Justement, je voulais te parler de ça moi, c’est vraiment quelque chose qui me touche.
00:18:10:02 – 00:18:36:20
Intervenant 2
Beaucoup ont parlé des maisons ancestrales, etc. Il y a vraiment quelque chose d’intemporel dans ton univers que moi j’adore et ça me parle beaucoup et je pense que ça fait aussi partie de tout un Une clé de ton succès aussi. Enfin moi j’adore ton travail et ça vient aussi de là puisque ok, t’as tes illustrations, ta tes produits, mais aussi tout l’univers visuel, les photos, les vidéos, etc.
00:18:36:22 – 00:18:50:18
Intervenant 2
Avec des couleurs un petit peu surannées. Derrière toi on voit qu’il y a des vieux meubles, etc. Est ce que c’est toi qui fait toutes ces photos, tous ces visuels toi même ou est ce que tu peux faire appel à des personnes extérieures ?
00:18:50:21 – 00:19:22:21
Intervenant 1
Non, en fait, j’ai. J’ai suivi un cours il y a quelques années en lancement d’entreprise, puis on a ici au Québec. On a très bien fait comprendre que je ne peux pas porter tous les chapeaux. Donc voilà, j’engage une merveilleuse photographe ici au Québec, qui s’appelle Véronique St-Germain, une photographe qui est très talentueuse. Et je lance Je l’engage pour créer avec moi des univers et qui qui parle beaucoup au niveau des années et tout.
00:19:22:24 – 00:20:06:25
Intervenant 1
Donc on crée ensemble vraiment des décors, on crée ensemble des des photos et je demande souvent aussi à des créatrices de contenu ou à des personnes qui qui voudraient bien me prêter leurs enfants. C’est bon de faire une drôle de façon de faire, mais en fait je demande vraiment. Je propose souvent de faire des photos avec des jeunes enfants pour créer un décor autour de tout ça et je mets mes affiches, un fond de photo et après ça je mets mes produits textiles et tout et je pense que ça rend vraiment la chose intéressante parce que c’est souvent on m’en parle souvent en fait de ces séances photo là, parce que ça fait très professionnel,
00:20:06:27 – 00:20:20:13
Intervenant 1
mais aussi c’est très vendeur de voir tous les mêmes produits, toutes les produits, l’esprit Solange dans une même pièce, ça crée un univers et ça donne envie aux clients mais aussi aux autres de faire pareil.
00:20:20:15 – 00:20:47:27
Intervenant 2
Mais carrément, C’est un des trucs que je dont je parle dans ma formation parce que je sais pas si tu connais Monoprix, l’enseigne Monoprix, mais c’est c’est en France donc je sais pas si tu connais. En fait y’a des compagnies, ils font des c’est une marque de comment dire. Sinon c’est eux, c’est des magasins quoi. Mais en fait ils font des collaborations avec des artistes régulièrement, ils vont leur faire faire des assiettes tu vois, genre des vêtements, des choses pour la maison, des coussins, etc.
00:20:48:00 – 00:21:09:13
Intervenant 2
Et du coup après ils vont faire des corners dans les magasins avec tout l’ensemble illustré dans un même thème quoi. Et en fait tu arrives dans le magasin dans le tout acheté parce que c’est l’effet collection justement. C’est un petit peu ce que tu viens d’expliquer et ça c’est vrai que c’est hyper fort pour vendre quoi ? Parce que en plus de ça, ça donne envie d’acheter, pas juste un produit, ça donne envie d’avoir l’ensemble, Il faut avoir une vitrine.
00:21:09:16 – 00:21:30:01
Intervenant 1
Oui, effectivement, c’est ça, ça donne envie de créer le même, le même décor et tout. Puis ce qui est encore plus fabuleux, c’est que j’ai la chance de travailler avec des entreprises qui font aussi du papier peint. Donc il y a une entreprise ici au Québec qui s’appelle Arca Co, puis ils se sont vraiment spécialisés dans les décors de maison Teenage Cottage Ancestral.
00:21:30:03 – 00:21:53:17
Intervenant 1
Donc, je dirais que je fais très fureur aussi là bas. Et mes papiers peints, ils sont très populaires aussi, donc ça crée vraiment comme un ensemble tout ça. Puis ça, c’est parfait. J’ai récemment aussi une nouvelle boutique qui qui distribue mes papiers peints, ça s’appelle Bison Bison Boutique petit bison en boutique qui est en France. En fait, moi.
00:21:53:17 – 00:21:54:11
Intervenant 2
Ça me dit quelque chose.
00:21:54:11 – 00:22:03:18
Intervenant 1
Ouais ouais. Et c’est ça. Donc avec eux, on a créé aussi des collections signées Solange qui se vendent aussi à Paris, si je me trompe pas trop bien.
00:22:03:18 – 00:22:12:18
Intervenant 2
Ah ouais, non, t’es même implantée à Paris quoi, C’est trop chouette ! Oui, ça fait longtemps que tu es implantée à Paris. Fin du coup, que t’a fait cette collaboration ?
00:22:12:20 – 00:22:39:17
Intervenant 1
Je dirais, ça fait à peu près six mois que ça a été confirmé et que ça a été lancé et tout. Et ça va super bien. Je suis très contente. Je cherche vraiment à développer ma clientèle et les boutiques ailleurs dans le monde qu’au Canada. Évidemment, parce que ça correspond aussi beaucoup à l’Europe. Évidemment. Mon style. J’ai beaucoup de clients, la France aussi qui achètent sur mon site internet.
00:22:39:19 – 00:22:57:27
Intervenant 2
Mais je te cache pas que moi, il y a un drapier qui me fait de l’oeil, va voir si c’est la bonne taille. Mais bon. Bref, je vais peut être craquer bientôt, surtout que je suis en train de refaire, enfin de refaire la déco justement de mon appart un peu à un mode pas cottage mais un petit peu ancien, donc ça me parle beaucoup.
00:22:57:27 – 00:22:58:18
Intervenant 2
Évidemment.
00:22:58:21 – 00:23:01:23
Intervenant 1
J’attends. Merci beaucoup.
00:23:01:25 – 00:23:08:20
Intervenant 2
Plus. Je sais pas si tu connais. Bonne Christine.
00:23:08:22 – 00:23:09:18
Intervenant 1
Oui oui oui, je.
00:23:09:18 – 00:23:29:11
Intervenant 2
Connais une bonne Christine parce que en fait, toujours pour parler de motifs, moi je trouve qu’il y a un. On a vu arriver en masse chez les créatrices, chez les illustratrices en France, la mode des motifs. Tu as l’envie de faire des motifs. Et parce que je pense que des personnes comme Bonnie, Christine et d’autres ont vachement popularisé ça.
00:23:29:11 – 00:23:50:29
Intervenant 2
Aujourd’hui en France, il y a Pauline Arnaud qui a une formation pour créer des motifs aussi et. Et je pense que du coup ça a donné énormément envie aux artistes et aux créateurs de pas de faire des motifs parce qu’ils ont pu se projeter, se rendre compte. C’est souvent ça je trouve aussi chez les artistes, c’est la possibilité de se projeter, de se rendre compte de ce qu’il est possible de faire.
00:23:51:01 – 00:24:03:19
Intervenant 2
Et du coup, ça arrive tout juste en France alors qu’on en a aux Etats-Unis, ça fait déjà un petit peu plus longtemps. Et la question que j’aurais envie de te poser, c’est est ce que toi, tu t’es formée pour apprendre à faire des motifs ou est ce que t’es autodidacte ?
00:24:03:21 – 00:24:28:28
Intervenant 1
En fait, je suis très autodidacte et j’ai appris à faire les motifs par moi même. Au début, j’ai commencé à faire des motifs vraiment sur iPad, numériquement et après j’ai décidé de retomber dans l’amour de la peinture et du fait à la main. Puis ça correspondait encore plus avec mon monde, ma vie en fait, mon choix. Oui, exactement.
00:24:28:28 – 00:24:30:03
Intervenant 1
Tu sais, la maison ancestrale est.
00:24:30:03 – 00:24:33:01
Intervenant 2
Toujours tout doucement traditionnelle.
00:24:33:03 – 00:25:03:04
Intervenant 1
Exactement. Donc voilà de fait un Américain. Oui, c’est ça. En regardant sur YouTube, j’ai vraiment comme découvert comment faire des motifs et tout et je me suis auto formée. Et ensuite j’ai toujours vécu comme avec l’inquiétude de pas de pas connaître tout sur la conception de motifs. Donc j’ai décidé un an de suivre une formation sur le design graphique ici au Québec.
00:25:03:07 – 00:25:20:18
Intervenant 1
Et évidemment, j’ai eu mon diplôme cet été et l’été dernier et en fait, je pourrais pas dire que ça m’a apporté tellement. Je pourrais vraiment pas dire que ça m’a tant apporté que ça. Honnêtement, dessus ce cours là, on a appris à faire des motifs et tout, mais c’est l’affaire.
00:25:20:18 – 00:25:22:04
Intervenant 2
Du coup.
00:25:22:06 – 00:25:30:26
Intervenant 1
Je savais déjà tout faire et j’ai terminé avec une moyenne très élevée. Et là donc je peux pas dire que.
00:25:30:27 – 00:25:37:17
Intervenant 2
Après ça peut être jouer sur ton syndrome de l’imposteur, sur ta validation, te dire bah en fait c’est bon, je peux enfin.
00:25:37:19 – 00:26:09:03
Intervenant 1
Non, je sais pas en fait je pense que ce que ça m’a apporté ce cours là, c’est vraiment au niveau de mon site internet puis mon site web. Ça m’a vraiment aidé à créer un univers un peu plus professionnel au niveau de mon site internet, mais puis aussi au niveau de l’identité visuelle de mon entreprise. Mais au niveau des motifs, je crois sincèrement que c’est on a des auditeurs aujourd’hui qui qui se demandent comment apprendre à faire un motif sur YouTube.
00:26:09:06 – 00:26:13:23
Intervenant 1
Très bonne grande variété de vidéos qui vous montre comment créer sur.
00:26:13:25 – 00:26:33:03
Intervenant 2
Ouais, c’est vrai, il y a aussi des petites des petites formations domicile car je sais pas si vous avez domestica aussi. Des fois il y a des bonnes femmes. Moi j’étais tombé sur une bonne formation aussi sur les motifs parce que c’est quelque chose qui évolue notamment dans les outils. Enfin moi je l’ai fait sur Photoshop et il y a des outils qui existaient pas avant.
00:26:33:09 – 00:26:36:28
Intervenant 2
Voilà. Et donc maintenant, pour faire des motifs, il y a plein de choses quoi.
00:26:37:00 – 00:26:59:21
Intervenant 1
Donc concrètement, moi je travaille beaucoup, je retouche beaucoup mes illustrations sur Photoshop, mais ensuite je vais aller créer vraiment le motif d’illustrateur, même si mon motif est vraiment et pas vectoriel en fait. Et je vais quand même prendre mon image. Je n’aime pas. Je vais créer un illustrateur parce que j’aime mieux la façon de faire les motifs dans.
00:26:59:23 – 00:27:16:28
Intervenant 2
Mais c’est pour ça que je te demandais si tu connaissais Bonnie Kristine parce qu’en fait elle le fait ça aussi. En fait, c’est elle enseigne à faire des motifs dans illustrateur. Mais j’étais tombée sur un de tes post qui montrait vite fait comment utiliser donc je savais déjà que tu avais cette manip là, donc c’est très bien. Chacun sa petite tambouille.
00:27:16:28 – 00:27:31:00
Intervenant 2
Après je pense qu’effectivement c’est plus avantageux d’avoir un motif illustrateur parce qu’après tu peux l’agrandir à l’infini. Et puis même pour les clients, je pense qu’ils préfèrent avoir quelque chose qui peuvent, voilà, qui peuvent manipuler comme ils veulent quoi ?
00:27:31:02 – 00:28:01:02
Intervenant 1
Ouais, exactement. Puis ensuite, tu peux évidemment créer les couleurs Pantone qui vont aller dans le nuancier directement dans Illustrateur. Donc les couleurs Pantone souvent sont demandées et lorsqu’on fait de l’impression sur textile pour s’assurer que la couleur qui est à l’écran soit exactement sur le dessus, pareil. Donc c’est intéressant de pouvoir mettre ces couleurs dans le nuancier, d’aller vraiment chercher la couleur sur ton motif et de pouvoir les mettre dans le nuancier.
00:28:01:05 – 00:28:25:24
Intervenant 2
Oui carrément, c’est sur. J’avais envie de te parler un peu de création de contenu parce que tu es comme nous toutes, tu es sur les réseaux, tu crées du contenu. Je veux savoir un petit peu quel est ton rapport avec la création de contenu. Est ce que c’est quelque chose que tu apprécies ? Tu nous as déjà dit que tu déléguer du coup la partie photo et vidéo, mais j’imagine que tu t’en fais quand même un petit peu pour parfois ou pas du tout, où tout est délégué.
00:28:25:25 – 00:28:46:02
Intervenant 1
Ce que je fais là, pour être franche, je fais tout ce qui est création de contenu. En fait, les photos c’est ma photographe qui les fait pour les photos et les séances photos professionnelles en fait, où est ce que je veux vraiment créer une collection de literies et tout ? Mais de ce qui est de tous les jours de création de contenu tous les jours quand même.
00:28:46:06 – 00:29:08:14
Intervenant 1
Sinon on est en train de peinturer, de prendre des photos de mes nouvelles illustrations et tout. C’est moi qui vais tout faire ça. Donc évidemment, c’est pas quelque chose que je que j’aime énormément faire, mais je crois que c’est un essentiel quand on est illustratrice, si on veut se faire connaître vraiment et élargir notre clientèle à l’international, surtout.
00:29:08:16 – 00:29:37:07
Intervenant 1
Donc moi je sais, j’écris beaucoup de contenu en anglais puis en français afin de répondre vraiment à tout mes abonnés sur les réseaux sociaux. Donc c’est comme ça que je procède. Je me suis créé un calendrier de création de contenu, donc ça m’aide beaucoup de faire ça. J’essaie de nouvelles stratégies actuellement, c’est vraiment de créer beaucoup de réel et beaucoup de publications en caroussel.
00:29:37:09 – 00:30:08:13
Intervenant 1
L’impression que mon contenu mis de l’avant quand je fais ça. J’essaie aussi d’utiliser des audios qui sont populaires aussi. Donc c’est ma façon à moi de procéder. Pour le moment, je pense que ça fonctionne bien. J’avoue que parfois je triche un peu et que j’utilise Twitter, l’intelligence artificielle pour me créer des petits textes pour accompagner mes publications, parce que c’est quelque chose que je déteste faire bien.
00:30:08:15 – 00:30:17:18
Intervenant 1
En fait, souvent, c’est trouver l’inspiration pour créer une nouvelle illustration et après ça, trouver l’inspi, le texte moyen.
00:30:17:21 – 00:30:18:27
Intervenant 2
Oui, je suis d’accord.
00:30:19:02 – 00:30:27:18
Intervenant 1
Exactement. C’est le que moi je bloque toujours. Puis j’avoue que j’utilise l’intelligence artificielle pour m’aider un petit peu à ce niveau là.
00:30:27:20 – 00:30:44:02
Intervenant 2
Mais pour le coup, moi c’est vrai que j’écris plus longtemps parce que j’ai un blog et que j’écris une newsletter toutes les semaines et que j’écris des scripts et tout. Mais c’est vrai que il y a des jours où ça va à coule de source et alors des jours où il n’y a rien qui veut. Et pourtant il faut faire.
00:30:44:04 – 00:30:55:25
Intervenant 2
Ben moi je sais que depuis quelques temps, là j’ai pris le parti de faire des réseaux effectivement, mais avec des voix off et je me dis attends quand j’ai une voix off que j’ai déjà réfléchi à ce que j’allais dire, je vais pas non plus écrire.
00:30:55:25 – 00:30:57:08
Intervenant 1
Un.
00:30:57:10 – 00:31:22:29
Intervenant 2
Truc à écouter et puis voilà quoi. Après bon ben j’écris. Tu vois le titre, je mets des hashtags, je me dis ça fait déjà pas mal de boulot quoi. Mais c’est vrai que par contre, moi j’ai l’impression quand même que contiennent les gens. En tout cas sur Instagram, bah ça marche. Les gens connectent plus tu vois, Et il va y avoir plus de commentaires parce qu’ils vont peut être pas forcément écouter la voix off, mais par contre ils vont lire le peut être, en tout cas en diagonale le texte et si ça leur parle, ils ont peut être commenté.
00:31:23:06 – 00:31:36:00
Intervenant 2
Enfin, c’est l’impression que j’ai, mais c’est vrai que je me dis attends, si je fais ça, je peux pas voir un vidéo montage musique cas, ça fait un boulot de dingue pour au final une minute de contenu qui va disparaître un ou deux jours quoi.
00:31:36:00 – 00:32:07:15
Intervenant 1
Enfin ouais, exactement, je suis totalement d’accord avec toi, c’est vraiment une énorme charge de travail que souvent les gens sous estiment en fait. Et un autre peut être une autre petite astuce que je pourrais donner ce que j’ai, ce que je fais souvent. Mais en fait ce que je fais à peu près une fois par année, je m’assois à mon bureau, puis je vais en fait, parce que je vais réaliser que beaucoup d’illustrateurs, il y a des illustrateurs qui vont réussir à monter au niveau des abonnés comme ça, du jour au lendemain.
00:32:07:17 – 00:32:30:06
Intervenant 1
Alors, je mets. Je m’assois à mon bureau et je me demande comment ils ont fait. J’analyse leurs réseaux sociaux, je regarde combien de temps, combien de fois ils passent par jour, par semaine, qu’est ce qu’ils vont, qu’est ce qu’ils vont partager. Et de cette façon là, je vais me créer une stratégie, des réseaux sociaux qui va ressembler un peu à la leur, mais qui va être personnalisée à mon contenu, à moi.
00:32:30:09 – 00:32:46:03
Intervenant 2
Mais je pense que c’est important de faire ça. Moi aussi, je le fais de temps en temps, au moins une fois par an, parce que les stratégies, ça évolue, tu vois. Tu parlais du carrousel, les carrousel, c’était un peu hasbeen, c’était terminé. Puis là ça revient en force depuis quelque temps et toutes les créatrices que j’ai reçues dans le podcast en ont parlé, tu vois.
00:32:46:03 – 00:33:05:12
Intervenant 2
Donc on est tous d’accord là dessus et tout le monde le dit Bruxelles, ça y est, ça remarche à fond et c’est beaucoup plus simple à créer, donc il ne faut pas s’en priver. Les reels, ça a percé quand c’est arrivé. Et puis là maintenant, ça y est, ça commence un peu à stagner. Ce qui est sûr, c’est que les images fixes toute seule, je pense que ça s’est bien bel et bien terminé.
00:33:05:12 – 00:33:07:01
Intervenant 2
Malheureusement.
00:33:07:04 – 00:33:08:25
Intervenant 1
Effectivement, effectivement.
00:33:08:25 – 00:33:36:07
Intervenant 2
C’était il y a longtemps, on pouvait poster juste une belle image et avec un beau texte. Et puis ça faisait la blague quoi. Mais maintenant, aujourd’hui c’est maintenant, c’est trop peu. Et moi ça m’arrive des fois d’avoir envie de poster quelque chose, tu vois, de partager quelque chose avec ma communauté, me dire mince, j’ai pas fait de vidéo ou j’ai pas de beau visuel ou j’en ai qu’un tu vas dire Bon bah en fait non, j’ai pas la matière, j’ai le texte, l’envie de partager mais du coup du coup je partage beaucoup plus en streaming, ça fait que voilà.
00:33:36:09 – 00:33:45:01
Intervenant 2
Donc ouais, alors qu’avant on partageait plus spontanément dans le feed, mais maintenant faut que tout soit parfait. Moi j’ai avancé que tout doit être parfait.
00:33:45:03 – 00:33:46:18
Intervenant 1
Ben oui non.
00:33:46:20 – 00:33:50:23
Intervenant 2
Sauf quand t’as beaucoup d’abonnés et que du coup tu dis je sais qu’il va y avoir un bon retour.
00:33:50:28 – 00:33:51:16
Intervenant 1
Je.
00:33:51:18 – 00:33:52:01
Intervenant 2
Ne sais pas mais.
00:33:52:01 – 00:34:23:15
Intervenant 1
Ca marche pas. Met la pression qui vient avec tout ça tu sais, de devoir toujours créer quelque chose de nouveau et pas pas seulement de créer une nouvelle illustration, mais aussi de créer toujours du contenu original. Voilà exactement ce qui se démarque de tout. Oui, effectivement, les stories, c’est quelque chose qui qui aide beaucoup aussi. En fait, ça a été prouvé que c’est quand tu t’engages beaucoup à faire des stories, ça aide beaucoup à échanger avec tes abonnés.
00:34:23:15 – 00:34:30:01
Intervenant 1
Puis en fait, si quelqu’un Instagram recherche vraiment, c’est l’échange entre toi et tes abonnés.
00:34:30:03 – 00:34:52:02
Intervenant 2
Ouais, c’est vrai que ben moi personnellement je pense que c’est ce qu’il y a de plus facile puisque justement tu peux mettre une image au lieu de toute une vidéo et tout. Et quelque part je sais que c’est les personnes qui sont les plus engagées avec ton contenu qui vont regarder tes story, ce qui sont abonnés, juste comme ça au final ils vont parler des histoires, ça les intéresse pas, mais ceux qui ont vraiment envie d’aller plus loin avec toi, ils vont regarder tes stories et donc ils vont commenter et donc ça va faire un échange.
00:34:52:02 – 00:35:14:06
Intervenant 2
Et ça, ça va envoyer un bon message à Instagram pour l’algorithme, etc. Mais c’est tout un tout, un truc. Hier, j’écoutais un épisode de podcast. Je voulais t’en parler parce que ça avait résonné en moi. C’est un épisode de podcast de My Porte Field alors je sais pas si tu connais cette américaine, Moi je l’adore en fait, pour en avoir avec l’illustration, elle l’enseigne aux créateurs de formation à faire des formations.
00:35:14:06 – 00:35:37:24
Intervenant 2
Voilà donc ça, ça me parle. Et en fait elle a interviewé une personne dans son podcast qui disait Mais elle, elle parlait du métier de créateur de formation. Mais moi je trouve que ça peut s’appliquer à aux métiers d’illustration où elle s’est invitée. Elle expliquait que finalement, quand on quand on parlait de, quand on donnait envie aux gens de créer une formation en leur disant tu verras, tu iras, c’est ça, ça va te permettre de gagner de l’argent, etc.
00:35:37:24 – 00:35:55:16
Intervenant 2
Ça va être chouette pour ton business. En fait, il y avait un petit mensonge derrière qui était en fait tu penses que tu as juste créé une formation, mais tu vas aussi surtout devenir créateur de contenu ? Oui, et ça en fait de ce c’est un peu ce que tu disais, c’est ce que je disais, ça s’applique aussi aux illustrateurs, aux illustrateurs.
00:35:55:18 – 00:36:14:20
Intervenant 2
C’est un peu pareil. On te vend un truc deux en deux ans, tu te dis je veux dessiner, je veux que mes illustrations apparaissent dans tel magazine, sur tel produit, etc. Mais en fait, on pense qu’il faut que tu comprennes, c’est qu’il faut aussi devenir créateur de contenu d’une certaine façon, et apprendre à prendre du plaisir là dedans.
00:36:14:22 – 00:36:23:00
Intervenant 2
Parce que sinon, c’est l’enfer quoi. C’est à dire faire faire des vidéos, partager son univers etc etc.
00:36:23:03 – 00:36:50:04
Intervenant 1
Oui, et ça c’est seulement la surface en fait. Parce que en fait, on réalise pas aussi que beaucoup de comment dire et apprendre à gérer ton propre site internet. Et comme toi tu fais envoyer une newsletter et gérer les courriels, la comptabilité. On porte plusieurs chapeaux que souvent on entre pas vraiment à l’extérieur.
00:36:50:06 – 00:37:09:10
Intervenant 2
Donc je n’avais pas pensé. Alors du coup, il y a la création de contenu et pour moi c’est tellement un gros pôle. Je pense que ça fait vraiment beaucoup de temps dans la semaine. Et après oui, c’est vrai que t’as l’administratif à répondre aux mails, la compta, oui oui, effectivement, j’ai investi tous ces trucs là. Bon oui, ça fait beaucoup de casquettes et c’est vrai que c’est bien de le savoir.
00:37:09:10 – 00:37:13:19
Intervenant 2
Enfin, avant de se lancer, c’est bien de savoir que tout va bien aussi.
00:37:13:22 – 00:37:31:09
Intervenant 1
Oui effectivement, Mais je pense sincèrement que au bout du compte, quand tu regardes tout ce que tu accomplis dans une année, puis tous les projets que tu as créé, avec qui tu as travaillé, c’est tellement satisfaisant que c’est ça qui est important, c’est d’aimer ton travail.
00:37:31:12 – 00:37:48:26
Intervenant 2
Oui, te dire que oui, au bout du compte, on aime ce qu’on fait, ce qu’on produit, ce qu’on propose, etc etc. Je voulais revenir sur cette notion de création de contenu parce que je pense que c’est un gros pôle chez les illustrateurs et.
00:37:48:28 – 00:38:09:27
Intervenant 2
Il y a quelque temps en fait, je discutais ou alors c’est un commentaire sous entendu une interview d’une personne qui disait ouais je vois, c’était tout l’intérêt d’Hector, C’est une personne qui ça ? J’ai bien aimé cette interview. Pourtant je ne suis pas influenceuse et en fait, moi ça m’a fait tiquer parce que je me suis dit mais moi je suis vraiment une différence entre influenceuse et création créatrice de contenu, tu vois ?
00:38:09:27 – 00:38:36:11
Intervenant 2
Parce que du coup je me suis posée la question en quoi c’est différent ? Et moi je trouve qu’en fait quand tu crées du contenu, tu crées de la valeur ajoutée. Tu vois, ça peut être de l’inspiration de faire des beaux visuels, ça apporte quelque chose vraiment aux gens. Là où une influenceuse peut avoir une certaine notoriété pour la télé ou pour plein d’autres raisons, et du coup ne pas forcément avoir besoin d’apporter de la valeur, mais juste avoir un échange et vendre des produits.
00:38:36:14 – 00:38:37:12
Intervenant 1
Ouais voilà.
00:38:37:15 – 00:38:58:02
Intervenant 2
Là où la créatrice de contenu vraiment propose créer quelque chose quoi. Et c’est pas pour rien qu’on parle de création de contenu. Et je trouve que dans le dans la création de contenu. Tu sais, des fois on dit ah mais c’est des personnes égocentriques, tu sais, il y a, il y a ce truc là, les influenceuses, c’est un truc hyper égocentrique, hyper narcissique.
00:38:58:05 – 00:39:16:18
Intervenant 2
Moi je trouve que justement la création de contenu, c’est tout sauf égocentrique. Parce que quand tu postes quelque chose sur Instagram ou sur YouTube ou sur ailleurs, en fait hyper vulnérable je trouve, parce que tu te tu te soumets à toutes les critiques possibles et imaginables, tu mets quand même du tien, tu mets ton cœur du meilleur partout.
00:39:16:20 – 00:39:23:05
Intervenant 2
Parfois on partage des trucs plus ou moins intimes parce qu’il faut aussi connecter avec les gens. Qu’est ce que tu penses de tout ça ?
00:39:23:07 – 00:39:41:24
Intervenant 1
En fait, je suis en total accord avec toi et je crois que la différence entre une influenceuse et une créatrice de contenu, c’est vraiment que influenceuse est là pour influencer et la créatrice de contenu a créé quelque chose. Donc comment je pourrais dire Et donc ça c’est les deux aussi.
00:39:41:26 – 00:39:50:07
Intervenant 2
On peut être les deux, C’est à dire une créatrice de contenu peut avoir une énorme influence. Donc c’est pour ça que je pense qu’elle a la notion parfois un peu floue. La différence pour certaines personnes.
00:39:50:10 – 00:40:28:21
Intervenant 1
Oui, exactement. Puis en fait c’est qu’aujourd’hui si on crée pas de contenu, c’est très difficile de se faire connaître. Avant et avant, on avait d’autres façons de se faire connaître, mais aujourd’hui, c’est très difficile de se faire connaître autrement que par faire, par créer du contenu. Et je vais dire comme toi que quand on partage quelque chose, c’est c’est personnel, mais, mais c’est une partie de nous, puis d’une certaine façon, notre clientèle, puis nos abonnés, ce qu’ils veulent, c’est si nous connaître nous, puis ils veulent aussi nous voir nous, derrière chaque vidéo et à la création et tout ça.
00:40:28:24 – 00:40:39:20
Intervenant 1
Donc si on si on se cache derrière chaque illustration, chaque peinture, ça aura toujours moins d’impact que si on se met un peu plus à l’avant.
00:40:39:22 – 00:40:52:15
Intervenant 2
Ouais, ça c’est sûr. C’est aussi ce qui nous démarque, c’est le fait de pouvoir se projeter encore une fois, de pouvoir voir la personne, pouvoir créer un lien avec les personnes franchisées.
00:40:52:17 – 00:40:58:03
Intervenant 1
Oui, exactement. Dans le fond, c’est ça qui est important de créer un lien.
00:40:58:06 – 00:41:15:07
Intervenant 2
Qu’est ce que je veux dire ? Je pense qu’il y a beaucoup de personnes en t’écoutant qui vont avoir des paillettes plein les yeux, parce que ce que tu nous a expliqué, le faire le fait de faire des illustrations, des motifs pour du textile, notamment pour des chambres d’enfants. Moi je sais que dans ma communauté, il y a plein de personnes qui aimeraient faire ça.
00:41:15:09 – 00:41:45:07
Intervenant 2
Quels conseils tu pourrais donner à quelqu’un qui souhaiterait justement développer une collection de textile mais qui n’a pas la communauté actuellement pour pour acheter éventuellement un futur produit qu’elle pourrait créer ? Et Et aussi dans le sens où c’est un gros investissement monter un petit peu, expliquer que toi du coup, tu as pris le pari de le faire, mais pour quelqu’un qui démarrerait et qui n’aurait pas la communauté aujourd’hui pour faire ça et qui voudrait faire ça, qu’est ce que tu pourrais lui conseiller en fait ?
00:41:45:09 – 00:42:17:09
Intervenant 1
Un de mes petits secrets de quand j’ai débuté puis qui a fait que j’ai réussi à créer des séparations avec avec ma communauté pour le secteur de l’enfance et tout. Je me suis beaucoup mise à acheter des produits pour enfants par ci par là et je me suis amusée à les illustrer en identifiant certaines entreprises. Puis de cette façon là, je me suis faite peut par petit peu créer une communauté dans le domaine de l’enfance et je crois que ça, ça le fait partie de mon succès.
00:42:17:09 – 00:42:48:04
Intervenant 1
En fait, c’est vraiment une clé qui a fait en sorte que et que je me suis fait connaître. Je me souviens, il y a quelques années, j’avais fait un concours avec un avec des entreprises dans le domaine de l’enfance, puis dans le fond pour l’affiche, pour faire et le concours, c’est moi qui l’avais lustrée. J’avais illustré chaque produit pour enfant gratuitement pour le concours, pour Après que tout ça soit partagé et que les abonnés puissent profiter du prix.
00:42:48:07 – 00:43:17:28
Intervenant 1
Donc ça, ça avait, ça avait beaucoup aidé et puis je crois que de se lancer, c’est probablement un conseil que je pourrais donner de se faire confiance, c’est de commencer par créer ton propre style et ensuite vraiment te lancer vers cette cette belle aventure. Et je me souviens aussi qu’au début j’avais beaucoup acheté de maquettes des mockup. Je sais pas si ça ne.
00:43:17:28 – 00:43:18:16
Intervenant 2
Manquait pas.
00:43:18:16 – 00:43:31:25
Intervenant 1
Mais ouais c’est ça. Donc des mockup j’en avais acheté beaucoup. Il mockup des couvertures pour les chambres d’enfants et tout et ça aidait beaucoup à visualiser l’univers que je voulais créer.
00:43:31:27 – 00:43:51:16
Intervenant 2
Donc alors juste pour qu’on explique pour ceux qui savent pas, j’en parle beaucoup, mais il y a peut être encore des personnes qui savent pas. En gros c’est des photos avec un trou à la place de l’illustration que tu vas mettre. Et toi en fait tu avais ton illustration et ça va faire comme si t’avais un drap lustré ou une affiche dans un cadre, ce genre de chose.
00:43:51:18 – 00:44:11:27
Intervenant 1
Exactement. Donc c’est vraiment, c’est comme un fichier sur Photoshop que tu vas, que tu achètes en fait. Puis tu vas venir déposer en ton motif, puis cette motif là, il va se superposer, serait ce posant comme tu dis, un drap ou une couverture, ou ça peut même être dans un cadre, une affiche. Et de cette façon là, ça aide à visualiser.
00:44:12:00 – 00:44:36:26
Intervenant 1
Parfois c’est tellement réaliste. Les gens pensent que c’est vraiment réel, mais c’est une belle façon de pouvoir visualiser tout ça et même de pouvoir faire l’approche avec d’autres entreprises qui souhaiteraient créer des collections dans les textiles. Donc c’est une bonne façon de créer comme un portfolio, puis de présenter tout ça à une entreprise.
00:44:36:28 – 00:44:52:27
Intervenant 2
Moi je trouve que le seul bémol avec les les mockup, c’est qu’il faut que ce soit dans ton style tu vois ? Parce que en fait si par exemple toi t’as un style très boisé etc. Moi je trouve que c’est compliqué de trouver des jolis mockup qui ne soient pas hyper, c’est hyper lumineux.
00:44:52:29 – 00:44:56:00
Intervenant 1
Hyper moderne, moderne, etc.
00:44:56:02 – 00:45:15:00
Intervenant 2
Je trouve que c’est en fait qu’il faut faire attention encore une fois à tous les visuels qu’on partage ou c’est un truc sur lequel je suis vraiment. Je je mets un point d’honneur et je trouve que les mots qu’on choisit, ça joue un rôle aussi. Si ça n’a rien à voir avec l’univers que tu partages, ça va casser l’image que tu veux renvoyer et il faut faire attention à ça.
00:45:15:00 – 00:45:15:19
Intervenant 2
Je trouve.
00:45:15:21 – 00:45:25:08
Intervenant 1
Aussi. Totalement d’accord, mais heureusement, ils commencent tranquillement vers une transition vers des Imoca un peu plus côté.
00:45:25:10 – 00:45:27:19
Intervenant 2
Donc toi t’as vraiment trouvé ça intéressant ?
00:45:27:21 – 00:45:39:06
Intervenant 1
J’ai trouvé en trouver quelques uns intéressants sur Etsy, il y en a même une grosse variété, C’est ça que parfois je m’en vais serait créative. Market je sais pas si vous connaissez.
00:45:39:09 – 00:45:45:19
Intervenant 2
C’est un peu les deux rêves que j’avais que Creative Market et Etsy. C’est les deux ref que je donne souvent. Pour les mockup.
00:45:45:21 – 00:46:01:21
Intervenant 1
Exacts, donc c’est là dessus que je vais chercher mes mockup, mais j’avoue que j’en utilise pas tant que ça parce que j’aime beaucoup mieux présenter une photo avec un rendu réel que présenter aux gens une maquette ou un mot yeux à mes abonnés.
00:46:01:24 – 00:46:14:15
Intervenant 2
Par contre, sur un catalogue, ça peut être intéressant quand tu as un catalogue que tu veux envoyer, je sais pas pour une marque, pour produire des des choses, je pense que là ça peut être intéressant et qu’il y a moins besoin d’un truc léché.
00:46:14:18 – 00:46:37:18
Intervenant 1
Oui, effectivement. Donc supposons que tu as envie de travailler avec une entreprise qui qui vend des chaussures, bien, tu peux très bien trouver une maquette, un mockup de une chaussure, puis créer un rendu intéressant pour rendre la collaboration de l’illustrateur avec l’entreprise plus intéressante. Là effectivement.
00:46:37:20 – 00:46:47:06
Intervenant 2
Non mais c’est chouette façon C’est vrai que les mockup il y en avait pas tant que ça il y a quelques années. La ça se démocratise de plus en plus. C’est vrai que ça peut changer après si on peut faire des vraies photos, des vraies vidéos c’est encore mieux.
00:46:47:06 – 00:47:13:02
Intervenant 1
Mais fond de naître effectivement, mais avec l’intelligence artificielle qui a rentré dans photoshop puis dans illustrateur, c’est l’impression que ils vont encore plus être bluffant et bim bam ! Donc non non, c’est vrai qu’il y en a des pas pires, mais actuellement je dirais que j’utilise des mockup seulement pour représenter mes mes illustrations, mes affiches, mon rêve, mon site web.
00:47:13:02 – 00:47:23:00
Intervenant 1
Le. Ça m’arrive souvent que mes clients me demandent où est ce que j’ai acheté mon code. Mais en tout cas, il n’existe pas.
00:47:23:03 – 00:47:44:15
Intervenant 2
Ah mais c’est très bien, pour le coup, ça ne se voit pas. Tu attends, c’est ça ? C’est dans ton univers. Donc vraiment, on s’en rend même pas compte parce que c’est ça reste dans le même, dans l’univers justement. Est ce que tu travailles aussi avec des sites internet ? Tu sais, pour trouver des revendeurs ou pas du tout ?
00:47:44:17 – 00:47:46:02
Intervenant 1
Est ce que tu parles comme ça ?
00:47:46:05 – 00:47:47:24
Intervenant 2
Oui, comme faire par exemple.
00:47:47:27 – 00:48:10:24
Intervenant 1
Ouais, fait, c’est tout. C’est tout récent. Ça fait à peu près une semaine que je sais que je suis sur ferme. Je l’ai pas encore et je l’ai pas encore affiché mais oui, je viens tout juste de rentrer sur faire puis je trouve ça quand même intéressant. J’ai quand même déjà deux deux contacts qui ont rentré une semaine, donc je suis je suis très satisfait.
00:48:10:26 – 00:48:13:29
Intervenant 2
Et donc tu as fait quoi ? T’as fait une espèce de portfolio dessus ?
00:48:14:02 – 00:48:41:07
Intervenant 1
Comment fais tu ? Tu peux, tu peux linker directement ta boutique et même site internet il sur Shopify, donc tu peux directement linké tes produits sur fait dans tous tes produits vont se déposer directement sur Facebook. Après ça tu tu décides supposons de de mettre une limite d’achat pour les boutiques, puis après ça, eux autres ils vont magasiner tes produits.
00:48:41:10 – 00:48:43:10
Intervenant 1
Comme si magasiner sur un site internet.
00:48:43:10 – 00:48:50:19
Intervenant 2
Supposons et. Mais par contre au niveau des prix, j’imagine que c’est ils ont pas les mêmes prix. Enfin c’est des prix en fait.
00:48:50:20 – 00:49:17:13
Intervenant 1
Et de gros une cote hein, Ils prennent un pour centage sur chaque vente, donc les prix sont réduits et avec le pour centage, un peu comme quand tu travailles avec une boutique qui veut en fait des boutiques. J’ai compris fonctionne comme ça là les de ceux qui achètent des produits pas passés les revendent mais quand ils achètent des produits, tu réduis un certain pour centage.
00:49:17:15 – 00:49:43:13
Intervenant 1
Ici au Québec, je dirais que ce qui est la norme, c’est vraiment 50 40, 40 à 50 % de réduction sur chaque produit. Donc moins que ça. C’est plutôt rare. Et plus que ça, c’est encore plus rare. C’est sûr que quand ça dépasse 50 %, c’est peut être pas avantageux pour l’illustrateur. Elle, Mais voilà, moi c’est comme ce qu’est ton travail.
00:49:43:15 – 00:49:53:26
Intervenant 2
Et donc depuis ton depuis faire. En fait, j’imagine que du coup les prix affichés sur ton site et les prix affichés sur faire ne sont pas les mêmes.
00:49:53:29 – 00:50:03:28
Intervenant 1
Non, Exactement. Donc la réduction est appliquée sur fait en quelque. Et oui, c’est ce que les clients achètent et voient les prix réduits. Ok.
00:50:04:00 – 00:50:24:10
Intervenant 2
Ouais, c’était ça que ok, bon trop bien. Je voulais te poser aussi une question qui n’a rien à voir avec tout ça, mais qui peut intéresser aussi les personnes qui nous écoutent. C’est ta vie de maman, Comment tu gères tout ça ? Tu commences à vivre ta vie d’illustratrice et ta vie de maman. T’as trois enfants si je me trompe pas.
00:50:24:12 – 00:50:45:16
Intervenant 1
Oui, exactement. En fait, j’ai une vie assez hors du commun parce que moi je suis devenue maman à l’âge de seulement 19 ans. Donc oui, j’ai eu ma. En fait, mon conjoint, je l’ai rencontré lorsque j’étais à l’école et au secondaire, j’avais quinze ans donc on est ensemble depuis qu’on a quinze ans. On s’est jamais lâché. C’est mon premier amour.
00:50:45:16 – 00:51:13:09
Intervenant 1
Puis si je suis une de ces rares personnes chanceuses qui trouvent l’amour est la première fois. Puis en fait, exactement, j’ai ma fille, alors j’ai 19 ans. En fait, j’ai mon deuxième garçon pis là j’ai mon troisième garde mode, mon deuxième garçon, mon troisième enfant qui a trois ans actuellement. Donc la semaine, ils vont à l’école et à la garderie.
00:51:13:12 – 00:51:17:04
Intervenant 1
Je crois que vous appelez ça la crèche en France, Je ne sais pas, ça fait ouais, la.
00:51:17:04 – 00:51:18:23
Intervenant 2
Crèche c’est pour les petits, ouais.
00:51:18:26 – 00:51:41:20
Intervenant 1
Ok, parfait. Donc j’ai le petit dernier qui a trois ans, il va à la crèche, puis mes deux grands, ils vont à l’école. Donc la semaine j’ai un horaire comme de bureau. Là je travaille de 8 h à 15 h, à 17 h l’après 12 h, le jusqu’à temps que tout le monde revienne à la maison. Et puis c’est comme ça que je gère mon horaire.
00:51:41:27 – 00:52:04:03
Intervenant 1
J’essaie d’être un petit peu active la fin de semaine sur les réseaux sociaux, mais c’est sûr que je me permet de prendre une pause aussi. Et c’est sûr que parfois ils tombent malades, ils ont des journées de congé et il faut que souvent j’essaie de faire en sorte que ces journées là parce qu’en fait, moi, j’imprime mes illustrations, les affiches ici à la maison avec mon imprimante photo.
00:52:04:06 – 00:52:35:26
Intervenant 1
Donc je décide d’envoyer mes de faire mes envois, mes courriers, ses journées, le. Donc c’est comme ça que je rends la chose un peu plus intéressant pour tout le monde. Parce que sinon, créer une illustration ou quoi que ce soit pendant que j’ai mes enfants à côté, là c’est moins évident. C’est sûr que ma grande fille elle va avoir dix ans, elle est capable de s’occuper toute seule, mais mes deux petits garçons étaient peut être un peu moins, mais j’ai vraiment des bons enfants.
00:52:35:28 – 00:52:38:01
Intervenant 1
Je suis très chanceux dans son sens.
00:52:38:03 – 00:52:56:14
Intervenant 2
Bon bah c’est chouette. Est ce que tu pourrais nous parler d’un dans tes futurs projets ou en tout cas un projet que tu rêverais de réaliser ? Est ce qu’il y a quelque chose que t’as pas encore fait qui vraiment te tient à cœur ? Tu parles de manifester un petit peu.
00:52:56:16 – 00:53:29:22
Intervenant 1
Eh bien en fait, je rêverais vraiment de travailler avec une entreprise et soit pour la conception, une collection de robes, des robes vintage comme des robes était comme des petites robes de campagne. Et donc j’aimerais vraiment créer une collection de type, là, parce que je trouverais que ça t’irait parfaitement avec mon univers. Et puis j’aimerais vraiment beaucoup aussi travailler avec une entreprise assez connue pour porter des vêtements pour enfants.
00:53:29:22 – 00:53:59:06
Intervenant 1
En fait, et vraiment pour créer une collection comme les pyjamas ou des des petits etwinning maman enfant et qui pourrait vraiment être intéressant. Le fait que c’est des futurs projets qui m’intéressent vraiment. Du coup, j’ai des projets qui s’en viennent mais que je peux pas parler vraiment parce que c’est encore confidentiel. Mais j’ai. Je viens de signer contre le cahier qui va faire une très belle, une très belle collaboration pour le printemps 2026.
00:53:59:06 – 00:54:01:00
Intervenant 1
J’ai très hâte d’en parler trop bien.
00:54:01:03 – 00:54:05:10
Intervenant 2
Et ce sera pour le Québec ou en Europe où on aura l’occasion de voir.
00:54:05:12 – 00:54:09:18
Intervenant 1
Demain pour le Québec. Donc oui, c’est ça qu’on.
00:54:09:18 – 00:54:15:18
Intervenant 2
A retenu, qu’on pouvait trouver ton travail dans le magasin. Un petit bisou, disons.
00:54:15:18 – 00:54:30:16
Intervenant 1
Oui, elle fait des petits billets en boutique, c’est une boutique qui vend des papiers peints, donc c’est à Paris. Je sais pas s’il y a une boutique physique, mais je pense qu’ils ont un site internet que personnellement j’ai trouvé sur internet.
00:54:30:18 – 00:54:59:00
Intervenant 2
Trop chouette, c’est trop bien. On a parlé de plein de choses et puis encore une fois, t’as un profil que j’avais jamais interviewé donc c’est trop intéressant. En plus on peut voir vraiment que t’as ton univers et en t’écoutant parler je me dis mais c’est tellement cohérent tout ça est tellement cohérent, ça c’est tellement logique. C’est un tout, tout coule de source, il y a rien qui détonne et c’est hyper rare je trouve chez les artistes parce que souvent on peut avoir plein d’influences différentes en inspirations différentes, mais je trouve qu’on retrouve rarement quelque chose d’aussi cohérent.
00:54:59:06 – 00:55:14:21
Intervenant 2
Voilà, donc c’est super intéressant aussi de t’entendre parler de tout ça. Pour terminer, est ce qu’il y aurait quelque chose qu’on n’aurait pas abordé que tu aurais envie de rajouter ?
00:55:14:24 – 00:55:39:07
Intervenant 1
Hmmm. En fait, je pense que je pourrais donner un conseil, ça serait de. Souvent, les gens ont peur de montrer leurs talents sur les réseaux sociaux et en parlent, de montrer comme accent. Je pense que souvent mon univers pourrait les gens un peu. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais ils pensent que c’est inaccessible alors que c’est beaucoup plus accessible.
00:55:39:07 – 00:56:03:04
Intervenant 1
Qu’est ce qu’ils pensent ? Et je je crois que le conseil que j’aurais à donner, c’est de pas hésiter à se lancer puis à vraiment pas hésiter à montrer vos talents sur les réseaux sociaux et à parler de ce que vous êtes capable de faire. Parce qu’en vrai, ça fait tellement du bien de pouvoir partager ce qu’on aime dans la vie d’affaires.
00:56:03:07 – 00:56:25:18
Intervenant 2
Et aussi, je trouve que c’est quand on commence à avoir une communauté. Mine de rien, c’est quand même du soutien. Moi je trouve que c’est vachement important d’avoir ce soutien là et et mine de rien, une certaine validation même si bon, il ne faut pas compter non plus que là dessus pour pour pouvoir avancer, mais ça fait quand même chaud au cœur quand on a une communauté qui qu’elle a quoi, qui nous a exactement ?
00:56:25:19 – 00:56:45:03
Intervenant 1
Et je pense que souvent les gens ils ont peur de comment qui vont être perçus et mon soi, ils vont penser qu’ils vont se faire juger par rapport à justement la création de contenu qu’on parlait tout à l’heure, de lavage des égoïstes ou quoi que ce soit, alors que c’est non pas du tout. La communauté sur Instagram est tellement gentille.
00:56:45:06 – 00:57:04:25
Intervenant 1
En tout cas, moi j’ai eu plus de gentillesse que de maladresse ou quoi que ce soit. Moi ça m’apporte que du bien et je pense sincèrement que si tu as le temps de le talent et d’en partager ce que tu crées. Et ça va tellement t’apporter de pouvoir partager ça sur les réseaux sociaux et de le faire.
00:57:04:28 – 00:57:13:17
Intervenant 2
Ouais, après c’est vrai qu’il ne faut pas se comparer. Je pense que être sur son sur ses rails, faire son truc, je pense que c’est la meilleure façon de faire.
00:57:13:19 – 00:57:23:26
Intervenant 1
Oui, exactement, parce qu’en fait il va toujours avoir le meilleur. Mais si tu sais que tu peux faire mieux, puis tu peux te pousser puis tout ça, tu continuer à persévérer. Je pense que c’est ça qui est important.
00:57:23:29 – 00:57:37:12
Intervenant 2
Bien d’accord. Bon bah trop chouette ! Merci Solange pour toutes tes réponses. Oui ou non, est ce que tu peux nous donner ton site internet ou ton compte Instagram ? On peut te retrouver et retrouver tes produits plus facilement ?
00:57:37:15 – 00:57:53:24
Intervenant 1
Oui, exactement. Donc c’est très plat w Point. Solange pilote com pour mon site internet et pour Instagram, on pouvait me suivre sur Solange Pilote, parents beaux arts au pluriel et sur les réseaux sociaux sur Instagram.
00:57:53:27 – 00:57:56:05
Intervenant 2
D’ailleurs, j’ai vu que tu avais deux comptes Instagram.
00:57:56:07 – 00:58:25:26
Intervenant 1
Ouais, en fait, des comptes personnels à moi parce que j’ai commencé à avoir beaucoup de demandes pour de la création de contenu avec des entreprises. En fait, des danseuses. Donc j’ai commencé à créer comme à faire des collaborations avec des comme influenceuse en fait sur notamment ma petite page Instagram personnelle, mais autrement, vraiment, ma page d’artiste là, c’est vraiment celle ci que je vous ai donné un peu plus tôt.
00:58:25:28 – 00:58:38:01
Intervenant 2
Ok, super. Bon bah très bien. Bon, je pense que tout le monde ira voir ce que tu fais. C’est de belles illustrations, ton bel univers et merci à toi pour cette interview. Et puis je te dis à très bientôt sur les réseaux.
00:58:38:03 – 00:58:40:28
Intervenant 1
Oui, merci à toi. Bye bye bye !
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