00:00:00:23 – 00:00:24:17
Ëlodie
Bonjour à tous, J’espère que vous allez bien. Bienvenue dans un nouvel épisode d’illustration de podcast. Cette semaine, j’ai l’honneur d’accueillir à mon micro l’illustratrice Sabrina Kaufmann qui est spécialisée dans le dessin manga. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi le manga j’y connais rien. C’est vraiment un secteur que je ne connais absolument pas. J’ai personne autour de moi qui qui travaille dans ce secteur et.
00:00:24:21 – 00:00:51:22
Ëlodie
Et pourtant je sais que c’est assez populaire le dessin manga parmi les artistes et je vous avoue que comme j’y connais rien, j’ai décidé de prêter mon micro à Sabrina puisque Sabrina c’est une spécialiste du manga. Elle en a vraiment fait son métier, elle en vit très bien et elle va nous expliquer comment dans cet épisode, notamment son business model est particulièrement intéressant puisque elle va vous expliquer mieux que moi.
00:00:51:22 – 00:01:16:03
Ëlodie
Mais elle ne vit pas de commandes mais de conventions. Alors je vais pas vous spoiler, mais ça aussi c’est quelque chose que je ne connaissais pas personnellement et que je trouve particulièrement intéressant. Encore une fois, cet épisode et cette rencontre me permet de prendre encore plus conscience de la diversité de ce métier, de la variété de business model justement qu’on peut avoir quand on est artiste et qu’on aime dessiner.
00:01:16:06 – 00:01:25:19
Ëlodie
Donc j’espère que cet épisode vous inspirera, vous ouvrira encore de nouveaux horizons et pour l’heure, je vous souhaite une bonne écoute. Coucou Sabrina, Comment ça va ?
00:01:25:22 – 00:01:26:12
Sabrina Kaufmann
Ça va et toi ?
00:01:26:12 – 00:01:52:20
Ëlodie
Merci bien, ça va bien. Je suis contente de t’avoir dans le podcast aujourd’hui, surtout que tu as un profil que qui m’intrigue puisque tu fais du manga, on en parler et pas moi. Je ne connais pas du tout cet univers là donc c’est vraiment bien. Ça peut être intéressant de l’inviter dans le podcast parce que je pense que tu pourrais apporter un autre, un autre sujet, un autre univers que j’ai jamais abordé dans le podcast.
00:01:52:20 – 00:01:54:29
Ëlodie
Donc merci à toi d’avoir accepté l’invitation.
00:01:55:00 – 00:01:57:28
Sabrina Kaufmann
Je vais faire de mon mieux.
00:01:58:00 – 00:02:06:25
Ëlodie
Alors, est ce que tu. Pour commencer, tu pourrais nous nous dire un petit peu qui tu es, te présenter de la manière dont tu le souhaites ?
00:02:06:27 – 00:02:22:23
Sabrina Kaufmann
Alors je m’appelle Sabrina Kaufmann. Je suis du tout petit pays du Luxembourg et du coup effectivement, quand j’ai commencé, bah à l’époque on avait. Je connaissais pas forcément beaucoup d’illustrateurs parce que déjà le Luxembourg est très petit.
00:02:22:26 – 00:02:25:09
Ëlodie
Et tu viens commencer en quelle année ?
00:02:25:11 – 00:02:37:09
Sabrina Kaufmann
Euh J’ai publié mon premier livre quand j’avais quatorze ans, donc oui, Waouh ! Et donc effectivement, moi c’était toujours mon rêve de devenir écrivain parce que j’avais lu un Harry Potter à l’époque.
00:02:37:12 – 00:02:41:22
Ëlodie
Mais je ne sais du tout. C’était de l’écriture, alors à ce moment là.
00:02:41:24 – 00:03:02:27
Sabrina Kaufmann
C’était pas je ne savais pas encore. Je dessinais déjà depuis toute petite mes propres histoires, mais en fait, c’est un fichier. J’aimais bien dessiner, j’aimais bien écrire et du coup je savais pas trop. Mais c’est effectivement quand j’ai découvert les mangas que je me suis dit ah tiens, on peut combiner les deux en fait. Et c’est ça qui m’a motivé pour toujours continuer jusqu’à ce que j’aie publié mon premier livre, Poster un roman illustré.
00:03:02:28 – 00:03:35:11
Sabrina Kaufmann
Et c’est effectivement en auto édition. A l’époque, je savais pas du tout comment ça fonctionnait, j’avais juste tapé dans Google, comment publier son livre et du coup j’ai pris les trucs totalement au hasard, genre la bougresse qu’elle était et le livre et dans votre cas de tomber en miettes. Maintenant passer c’est pas du montré mais bon après si c’est vraiment le premier pas qui m’a permis de démarrer dans l’industrie et en fait avec le premier livre, j’ai été le présenter à mes profs pour leur demander s’ils voulaient l’acheter et c’est comme ça que ça a commencé avec ce livre.
00:03:35:11 – 00:03:54:00
Sabrina Kaufmann
Du coup, je n’étais plus que papa, maman et la famille qui disait Oui, oui, c’est bien ce que j’ai fait et ça m’a permis d’avoir du premier feedback externe et du coup ça m’a pas mal motivé pour continuer à créer d’autres livres. Donc à partir de là, j’en avais pondu un par an pendant toute ma famille. En fait, j’étais à partir.
00:03:54:00 – 00:03:59:03
Ëlodie
De quatorze ans et quatorze quinze seize alors je sais pas comment.
00:03:59:05 – 00:04:18:28
Sabrina Kaufmann
Et du coup avec ça, on avait un magasin de BD local en fait, où j’avais demandé de faire une séance de dédicace. Et du coup c’est là où j’ai rencontré mes premières aux petites lectrices à l’époque des petites filles de 8 à 10 ans et avec elles, vu qu’elles étaient aussi dans leur trip Ouah, assez mangaka, c’est trop cool, On veut faire comme elles !
00:04:19:00 – 00:04:31:15
Sabrina Kaufmann
C’est là où du coup, j’ai demandé au magasin de beaux arts si je pouvais donner des cours de dessin manga. Donc à seize ans, j’ai commencé à faire des pour et à trouver mes premiers clients. Et en fait c’est comme ça que ça a commencé.
00:04:31:17 – 00:04:37:00
Ëlodie
Mais alors juste pour qu’on se rende compte, est ce que je peux te demander ton âge parce que t’as commencé très jeune ?
00:04:37:03 – 00:04:38:01
Sabrina Kaufmann
29.
00:04:38:03 – 00:04:54:03
Ëlodie
Ok, ben franchement bravo parce que ouais, tu es lancée, mais t’as en fait déjà atteint, exploré plusieurs choses, mais à un âge en fait tout ou en général on a d’autres préoccupations. Quoi ? Tu vas dans la vie ? Et toi t’étais déjà une mini entrepreneuse quoi ?
00:04:54:10 – 00:05:16:12
Sabrina Kaufmann
Fou, C’est toi ? Voilà. Après c’est le truc aussi où je me dis d’un côté ça m’a vraiment permis d’avancer parce que je regardais pas du tout la concurrence à l’époque, j’avais même pas internet ou je crois que c’était vraiment juste là où internet commençait. Je pensais à quatorze quinze ans quand j’ai commencé à découvrir un skyblog à l’époque, comme.
00:05:16:15 – 00:05:25:23
Sabrina Kaufmann
Donc en fait j’étais vraiment tellement dans mon monde qu’il y avait rien autour. Et donc je produisais, je produisais et puis j’étais dans ma bulle et j’étais content quoi.
00:05:25:25 – 00:05:44:28
Ëlodie
C’est vrai que d’avoir évolué sur les réseaux sociaux à cette fin, c’est sans plus quoi parce qu’il n’y avait pas la concurrence. Mais en même temps, les réseaux sociaux n’apportent pas que du négative. On va juste poser des questions par rapport à ça. Je pense. Mais oui, c’est vrai que c’était un auteur à notre monde quoi. Et du coup, comment ça s’est passé après donc.
00:05:45:00 – 00:05:55:05
Ëlodie
Parce que ton activité aujourd’hui, en quoi elle consiste ? Qu’est ce que tu fais ? Quelles sont tes différentes activités que tu proposes aujourd’hui ?
00:05:55:07 – 00:06:20:21
Sabrina Kaufmann
Bah du coup je encore sur la création de manga. Sauf que là, maintenant, on est passé d’un livre parents à livre tous les trois quatre ans. Parce que forcément, quand t’es entrepreneur, machine peut pas créer de livres et il faut bien faire autre chose. Donc j’ai gardé les cours de dessin entre temps. Effectivement, avec la découverte des réseaux sociaux d’internet, je donne aussi des cours en ligne.
00:06:20:24 – 00:06:37:02
Sabrina Kaufmann
Euh. J’ai aussi ma boutique de vêtements donc euh. Bon après effectivement, le gros de mon activité c’était toujours les conventions et le présentiel et. Et donc là, la boutique, j’ai essayé de la faire découler mais en en essayant.
00:06:37:05 – 00:06:47:02
Ëlodie
Ok alors faut que que les gens comprennent bien parce que moi c’était je ne connaissais pas cet univers des conventions. Est ce que tu peux expliquer un petit peu en quoi ça consiste ?
00:06:47:04 – 00:07:08:21
Sabrina Kaufmann
Alors en gros, c’est vraiment des foires, des salons en fait, où tu as plein de créateurs et ça peut être vraiment thématique. On peut avoir des conventions manga, on peut avoir des foires du livre, des salons, de la bédé. Et donc en gros, on va avoir des professionnels, pas des amateurs qui vont avoir des stands et là tu peux vraiment prendre tout tes produits et donc tu vas les vendre.
00:07:08:29 – 00:07:28:05
Sabrina Kaufmann
Je suis tombé dedans totalement par hasard. En fait, c’était vraiment vers ma dernière année d’études où en fait c’était vraiment le moment où il y a tout le monde qui est moi. Tu dois trouver l’Université est une angoissée à ton avenir et tout. Et moi qui avait toujours été tellement dans le dessin à l’époque, en soi, je me voyais pas d’avenir.
00:07:28:07 – 00:07:47:07
Sabrina Kaufmann
Parce que du coup, vu qu’au Luxembourg on n’avait pas forcément de modèle en fait, ce qui était vraiment latent aussi. Ben en fait, à ce moment là, je me disais je vais totalement laisser tomber le dessin parce qu’il n’y a pas de débouchés, sauf faire les beaux arts et devenir prof. Donc chez nous, grosso modo c’est ça quoi, hein ?
00:07:47:10 – 00:08:08:12
Sabrina Kaufmann
Et du coup, c’est quand j’avais tout lâché que il y a quelqu’un de mon entourage qui avait fait un livre de cuisine et du coup y participer à notre salon du livre au National où ils m’ont proposé de venir squatter en fait sur un petit bout de table. Mon premier salon était vraiment avec un livre que j’avais dessiné à l’arrache pendant six mois passé.
00:08:08:12 – 00:08:40:29
Sabrina Kaufmann
Du coup, les anciens, bah ils étaient vieux, ils étaient moches donc je voulais plus les revendre. Et effectivement, j’avais même pas de nappe, je savais pas du tout dans quoi je m’engageais. Je me suis et on m’a juste dit y’aura une table, tu te mets avec nous du projet numérique. Et du coup, pas bête pour aller vendre. Et c’est là en fait où j’ai découvert, bah il y avait énormément d’éditeurs, il y avait des autres auteurs et y’a aussi, et c’est là que j’ai rencontré les organisateurs de la Licorne dans notre festival national de science fiction, de manga, de fantastique et tout.
00:08:41:02 – 00:08:53:22
Sabrina Kaufmann
Et c’est avec ça en fait que le bouche à oreille a commencé où j’ai été invité là bas. Et puis j’ai découvert de plus en plus bas effectivement, qui avait d’autres artistes qui vivaient. Et c’est grâce à ça c’est passé.
00:08:53:24 – 00:09:14:03
Ëlodie
Mais c’est super et du coup c’était pas forcément un salon par rapport au manga si je comprends bien ce premier salon, mais je trouve ça génial parce que le principe c’est de moi. Je dis toujours vaut mieux fait que parfait mais. Et après ? Bah du coup c’est un peu ce qui s’est passé, qui a été un petit peu comme ça et finalement ça t’a permis de voir un petit peu les coulisses, comment ça se passe.
00:09:14:03 – 00:09:39:12
Ëlodie
Et puis de fil en aiguille, j’imagine, bah améliorer ton stand etc. Mais aujourd’hui ça fait vraiment ce que tu disais, ça fait vraiment partie de tes activités principales en termes de revenus. Est ce que tu peux nous expliquer un petit peu comment ça, comment on trouve ces conventions, comment on s’organise au niveau du stand justement, c’était des conseils pour ceux qui voudraient se lancer.
00:09:39:15 – 00:10:02:04
Sabrina Kaufmann
Ou alors, ce que je conseille effectivement, c’est toujours de commencer local parce que forcément, on va avoir pas mal de frais. En fait pour situer un peu mieux que le Luxembourg, il est tellement petit et comme séjour, même pas la taille de Paris quoi. Pour tout le pays on avait genre assemblée à Salon du livre et assez loin du fantastique et c’était étroit ce on avait dans tout le pays quoi.
00:10:02:06 – 00:10:27:19
Sabrina Kaufmann
Donc pour moi j’avais vraiment commencé par cela parce que en plus il était gratuit aussi. Très très peu cher et du coup ça évitait aussi d’avoir après bas les hôtels, les frais de déplacement, les péages, etc. Donc pour moi, je me suis dit l’idéal c’est effectivement de commencer par tâter le terrain avec une audience locale où tu n’as pas beaucoup de frais et du coup tu vois déjà qu’est ce qui fonctionne.
00:10:27:19 – 00:10:45:12
Sabrina Kaufmann
Tu peux aussi par exemple tester avec les produits pour voir s’il y en a certains qui fonctionnent mieux. Est ce que par exemple, les gens venaient un instant et disait ah tiens, un des livres audio qui démarre pages vu qu’on est dans un livre. Donc ça permet vraiment d’avoir en fait un feedback général et petit à petit en fait d’améliorer.
00:10:45:15 – 00:11:04:09
Sabrina Kaufmann
Et c’est vraiment après, au fur et à mesure des salons que j’ai commencé à développer mes stocks et tout. Donc ouais, je propose vraiment le plus simple c’est de commencer petit et c’est de minimiser ses frais. Et après tu vois au fur et à mesure et surtout tu rencontreras d’autres artistes qui pourront aussi t’aiguiller.
00:11:04:11 – 00:11:13:18
Ëlodie
Super ! Est ce que t’as l’impression d’avoir développé une audience que tu n’aurais pas pu développer si tu n’avais pas fait ces conventions ?
00:11:13:20 – 00:11:34:17
Sabrina Kaufmann
Et pour moi, en fait, j’ai vraiment l’impression qu’il y a un truc qui a été lancé en fait, grâce aux conventions, justement parce que c’est vraiment là où j’ai rencontré mon premier éditeur. Donc vraiment navré du tort et pas de l’auto édition. J’ai rencontré d’autres artistes qui m’ont proposé justement d’autres aux salons. Euh. C’est de là aussi où j’avais la plupart des clients.
00:11:34:18 – 00:11:58:14
Sabrina Kaufmann
Effectivement, c’est ma boutique en ligne et vu que je travaille beaucoup avec les clients locaux, j’ai commencé à trouver vraiment de plus grandes constructions pour des commerçants et je donné aussi des cours de manga, donc dans des bibliothèques, dans des lycées et tout dans les alentours. Donc voilà, en fait il y a vraiment des conventions qui ont tout centralisé pour que j’aie vraiment le public, qui viennent à moi, et du coup je n’ai effectivement pas forcément eu besoin de démarcher pour bien.
00:11:58:21 – 00:12:02:19
Ëlodie
Mais alors aujourd’hui tu te conventions, c’est surtout du manga ou pas forcément.
00:12:02:22 – 00:12:04:28
Sabrina Kaufmann
Euh principalement les mangas.
00:12:05:01 – 00:12:12:00
Ëlodie
Ouais, c’est amis entre guillemets, c’est ton style le manga donc, mais c’est assez populaire quand même en France.
00:12:12:01 – 00:12:30:22
Sabrina Kaufmann
Le manga aussi par exploser là ces derniers temps quand je compare au début. Après effectivement, au début je ne faisais qu’au Luxembourg, Lorraine et Wallonie. En fait je n’en voyais, je ne voyais pas forcément les gros et c’était plutôt des petits salons. Mais j’ai vraiment l’impression que ça a énormément explosé au fil des dernières années quoi.
00:12:30:25 – 00:12:45:19
Ëlodie
Mais du coup, c’est intéressant parce que tu vois, il y a quelques années, moi avec ma formation, il y avait des personnes qui faisaient du manga, qui me disaient qu’est ce que je peux faire avec mes dessins ? Et c’est vrai que c’est aussi pour ça que j’ai été invité que moi quand on me pose ce genre de question, je ne vois pas quoi.
00:12:45:26 – 00:13:02:00
Ëlodie
Limite des jeux vidéos où t’as du caractère design. Mais à part ça, c’est vrai que que je voyais pas trop les débouchés. Mais du coup toi, qu’est ce que. Quel est ton avis ? Maintenant, comme tu le disais, t’as l’impression que ça explose Donc est ce que tu penses qu’on peut vivre du manga aujourd’hui en 2024 ?
00:13:02:03 – 00:13:27:22
Sabrina Kaufmann
Bah je dirais vu que j’ai envie ou ils font mais après je pense que pour toute carrière entrepreneuriale c’est un peu personnel selon ce que tu veux faire. En soi, tu peux faire énormément, tu peux faire un dragon, tu peux avoir un patron et faire en sorte que ça, ça fonctionne. Avec des récompenses que tu mets là, tu peux faire des cours de dessin, tu peux faire des conventions, tu peux avoir ta boutique en ligne, tu peux faire des conventions, tu peux travailler avec des éditeurs.
00:13:27:24 – 00:13:43:00
Sabrina Kaufmann
Donc en soit, il y a vraiment énormément de débouchés, mais après ce sera vraiment là bas. Aux gens en fait, de voir qu’est ce qui leur plaît le mieux. Par exemple, pour moi, je sais que je déteste être sur des écrans, donc au final, je me dis il n’était pas forcément une coïncidence, mais pour moi l’événementiel a fonctionné.
00:13:43:03 – 00:13:46:24
Sabrina Kaufmann
Mais que tout ce qui est réseaux sociaux et tout ça.
00:13:46:29 – 00:13:59:21
Ëlodie
C’est drôle que tu dises ça parce que justement moi j’étais je suis tombé sur un terril en fait où justement tu prépares été convention. Une expo est vachement marrante et je me suis dit elle a l’air de s’amuser à faire série, elle en fait.
00:13:59:23 – 00:14:26:19
Sabrina Kaufmann
Rire, J’aime bien faire et en fait c’est surtout depuis que j’ai la chaîne YouTube que j’avais commencé en 2000 2000 22 021. En fait que. Bah en fait c’est vraiment le format que j’aime bien poster parce que j’ai toujours aussi un petit côté éducatif. En fait, j’aime bien tout ce que j’apprends, je me documente et après je suis tellement hype dans des rouages, euh des résultats qu’en fait j’ai envie de le repartager avec les autres pour faciliter.
00:14:26:19 – 00:14:33:17
Sabrina Kaufmann
Je m’accroche mais bon après si c’est effectivement moi je suis sur des écrans et bien je me porte bien.
00:14:33:17 – 00:14:54:06
Ëlodie
C’est marrant ça. Mais du coup ouais, tu dessines à la main. J’ai regardé de tes dernières vidéos là où tu disais que certes destinés à la main, ça, ça induit des problèmes en plus, surtout au niveau de son dessin, mais qu’en même temps il y en a. C’est un plaisir aussi quand on dessine à la main, qui est différent d’une par exemple.
00:14:54:09 – 00:15:08:10
Ëlodie
Alors pour résumer, pour faire un petit peu le résumer en gros aujourd’hui donc tu fais des conventions, tu fais aussi des cours de manga, c’est ça ? Oui alors surtout en physique, en présentiel.
00:15:08:17 – 00:15:35:08
Sabrina Kaufmann
Euh, à un moment aussi beaucoup beaucoup en présentiel maintenant, c’est surtout que selon les conventions, parfois je dois voyager à l’étranger et après je suis trop fatigué et il y a encore énormément d’autres trucs à gérer l’administratif, les préparatifs pour le prochain salon. Donc en fait, ce matin, si j’ai fait ce que j’ai vraiment réduit à certaines périodes où je fais totalement que des conventions bien codées pour effectivement en présentiel.
00:15:35:11 – 00:15:48:23
Sabrina Kaufmann
Mais il y a aussi pas mal de cours tous les premiers mardis du mois que je fais maintenant sur Patriot justement qui sont des cours en ligne justement parce que comme ça j’ai la liberté de rester à la maison, même.
00:15:48:26 – 00:16:08:11
Ëlodie
Mais justement, j’allais en parler, c’était à la troisième. Alors attendre je sais pas si j’ai bien compté. Conventions, boutique en ligne, cours Patreon on va dire. C’est différent. Et ouais, j’ai tout dit. J’ai du coup Ah, c’était la dernière chose dedans, des activités dont je voulais te parler et je voulais voulais justement que toi tu nous en parles.
00:16:08:11 – 00:16:22:24
Ëlodie
Que si tu peux nous dire un petit peu comment, comment t’est venue l’idée d’ouvrir un patrimoine, qu’est ce que tu y partages ? Si tu trouves que c’est un bon moyen de partager ? Je trouve ça intéressant de manière générale. Et si t’as des conseils aussi à donner.
00:16:22:26 – 00:16:42:01
Sabrina Kaufmann
Alors en fait, Patrimoine, c’était une de mes toutes premières plateformes que j’ai lancé avec ma deuxième convention en 2015. Donc c’est pour ça que j’ai le petit attachement ou même si ça progresse pas forcément, c’est la plateforme où j’ai envie de rester et j’ai effectivement encore mon tout premier patron maintenant qui va être là depuis presque dix ans du coup, Waouh !
00:16:42:03 – 00:17:09:14
Sabrina Kaufmann
Et puis donc en fait, à l’époque, ce que je faisais c’était beaucoup de les Moi je mettais des récompenses en place, donc je dessinais une nouvelle illustration, je mettais des stats postales, je donnais des explications sur le processus, etc. J’avais aussi commencé effectivement les cours en ligne déjà à l’époque, mais après par manque de temps et surtout quand j’ai commencé à me professionnaliser, ça me prenait énormément de stress de produire tous les mois, donc j’avais un peu arrêté.
00:17:09:14 – 00:17:33:14
Sabrina Kaufmann
Et là maintenant, effectivement depuis cette année je bien relancé avec les cours de manga justement parce qu’il y en a beaucoup qui me demandaient et surtout quand je fais des cours en présentiel, c’est souvent en fait au nom des écoles qu’ils ont juste le budget pour faire un seul cours d’introduction. Mais après du coup on en a vu des bases dessiner visage le corps et puis après c’est fini et donc c’est effectivement pas mal de l’avoir si on a envie après de continuer.
00:17:33:17 – 00:17:36:29
Sabrina Kaufmann
Donc on soit Patreon. Après avec les cours ça serait vraiment la continuation.
00:17:36:29 – 00:17:54:04
Ëlodie
Ouais, donc c’est vraiment la continuité en fait des cours que tu as pu donner à l’école. Et donc tu te dis tiens, pourquoi pas, continue sur Patreon. Non mais du coup, c’est là encore, t’es vachement un précurseur Parce que 2015, enfin je veux dire, c’était les débuts de Patreon, j’imagine. Où ?
00:17:54:07 – 00:17:56:05
Sabrina Kaufmann
Oui, je crois que c’était en cours tout au début.
00:17:56:05 – 00:18:27:02
Ëlodie
Oui, mais ouais, c’est fou parce qu’aujourd’hui, tu sais, les abonnements en ligne, ça, ça devient vachement populaire et. Et pour une raison que je comprends, c’est à dire que ça permet d’avoir un revenu régulier et ça c’est vachement intéressant. Et en ce moment ça explose. Mais toi tu étais déjà dans le coup en 2015 quoi. Donc franchement, entre toi et tes mangas, tes livres illustrés, les cours, etc, t’as vraiment été précurseur dans plein de domaines, donc bravo !
00:18:27:02 – 00:18:39:23
Ëlodie
Franchement, c’est chouette. Justement, j’en ai parlé avec toi de l’importance de diversifier ses revenus. Est ce que c’est quelque chose qui est arrivé un peu par hasard dans ta vie ou est ce que c’est quelque chose dont tu avais conscience ?
00:18:39:23 – 00:19:12:27
Sabrina Kaufmann
Parce que dès le début, en fait, c’était surtout que, en fait, quand j’ai commencé, je pensais vraiment devenir une écrivain célèbre et avoir des bouquins en anglais. Mais en fait, après je me suis vraiment rendu compte. Résultat quand j’ai commencé et qu’on sent que ce n’était pas forcément réaliste. Et donc effectivement, au début, j’ai commencé le grand soir, j’ai aussi vu que d’autres faisaient des print, donc j’ai automatiquement commencé à diversifier plus avec les illustrations et je pensais après c’est venu automatiquement que quand j’étais en salon.
00:19:12:27 – 00:19:37:01
Sabrina Kaufmann
En fait y’en a qui m’ont demandé pour des cours de manga parce qu’on n’avait pas ça. Et il y en a aussi qui m’ont demandé pour des pour des soumissions d’illustrations. Donc là je me rappelle, bah effectivement, en 2015, à ma deuxième convention, c’est là où j’ai rencontré mon éditeur et en même temps un autre auteur de science fiction pour qui m’a demandé effectivement mes premières commencements pour illustrer ses romans.
00:19:37:04 – 00:19:56:29
Sabrina Kaufmann
Donc je pense vraiment que je n’aime pas forcément penser à diversifier de façon vraiment conséquente en fait, mais ça m’est tombé dessus et à l’époque j’étais vraiment dans un truc que si je voulais que ça marche, je vais simplement prendre tout son temps dessus. Je vais simplement essayer et après on verra si je garde, si je garde pas, je développe.
00:19:57:01 – 00:20:06:06
Sabrina Kaufmann
Donc en fait, j’étais toujours vraiment un peu en audiologie. Je étais et je sais bien à quoi.
00:20:06:09 – 00:20:13:23
Ëlodie
Un homme était ouvert d’esprit. En même temps, tu qui curieuse de voir ce que ça pouvait donner et aujourd’hui. Mais en gros, tu as tout gardé finalement.
00:20:13:25 – 00:20:15:22
Sabrina Kaufmann
J’ai viré les conventions.
00:20:15:25 – 00:20:23:05
Ëlodie
Ah oui, t’as viré les comme. Alors les missions du coup, c’était quoi ? Si c’était des particuliers qui te demandais des illustrations ou des commandes pro ou comment ça se passait ?
00:20:23:07 – 00:20:50:18
Sabrina Kaufmann
Euh bah au début j’avais beaucoup de particuliers justement qui m’ont rencontré en conversant. Donc si tu reçois des auteurs qui voulaient illustrer leur livre, soit faire le portrait du chien et pis les petits cadeaux pour la famille et tout. Donc effectivement, commencer plus avec des particuliers. Après j’ai eu l’opportunité effectivement vu qu’il y avait quasiment pas de dessinateurs professionnel et pas beaucoup de manga.
00:20:50:18 – 00:21:33:02
Sabrina Kaufmann
En fait ton livre environ du coup forcément des compilation quand même. Et du coup j’ai effectivement eu la chance de travailler avec des ministères, avec l’UNESCO et des entreprises. Donc ouais, j’avais des projets qui étaient bien sympa, mais après c’est surtout entre les conventions qui étaient vraiment ce que j’avais envie de faire et mes propres manga. Euh quand je dessinais tout le temps pour les crayons et que j’étais aussi quasi tous les jours en route à faire des déplacements pour aller dans des écoles, pour faire des cours, Au bout d’un moment, je n’arrivais plus tout faire et j’ai commencé à être énormément frustré de ne pas avoir bah de ne pas pouvoir avancer sur ce
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Sabrina Kaufmann
qui était vraiment important pour moi. Et à un moment, j’étais vraiment dans une mentalité où j’étais beaucoup dans le manque parce que en fait il faut avoir ses connaissances, donc on est supposé attraper riche. Donc en fait on a trop. J’ai grandi dans l’optique que si je n’ai pas 1 million, je ne pourrai pas m’acheter de maison parce que l’immobilier est tellement horrible.
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Sabrina Kaufmann
Le monsieur au Luxembourg et du coup c’était vraiment en bas. À partir du moment où j’ai commencé à monétiser ma création, j’étais vraiment dans un truc que je dois gagner de l’argent, Je dois gagner de l’argent et tout. Et donc en fait, j’ai accepté aussi énormément de choses, juste pour me faire connaître, pour avoir de l’argent de côté et pour pouvoir survivre au passage.
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Sabrina Kaufmann
J’étais beaucoup sur moi et survivre et c’est ça qui a fait que après je suis aussi tombé en burn out parce que j’avais simplement fait trop parler. Et c’est là que je me suis calmé et que je me suis un peu à. J’ai posé les bases à plat et je me suis dit ok, ça je garde l’argent limite et on va réarranger.
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Ëlodie
C’est bien que tu parles de ça parce que c’est vrai qu’on parle de diversification, Tu parles de diversification de revenus, ça ne veut pas forcément dire faire tout et n’importe quoi, juste voilà, c’est bien de diversifier ses revenus. Moi je pense toujours que c’est bien d’avoir un pôle principal et après, en fonction de comment ça se passe, essayer de, voilà d’essayer autre chose et aimer mais pas trop en faire au risque de me brûler les ailes.
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Ëlodie
Quoi que.
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Sabrina Kaufmann
L’on entend. Donc je pense qu’au début, ce qui est bien c’est un peu de toucher à tout, parce qu’aussi on voit vraiment ce qui existe dans l’industrie, mais après au bout d’un moment c’est vraiment important de faire un choix et de regarder la question plus que sympa et moi qu’est ce que je garde pour le plaisir ? Qu’est ce qui me permet d’avoir un revenu stable, donc avoir fait pour arranger une méthode ?
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Ëlodie
Du coup tu as toute ta touche à tout depuis le plus jeune âge, donc tu sais maintenant ce qui te plait le plus. Si au niveau des cours ça te la transmission tout ça c’est quelque chose qui est que que tu dois faire pendant longtemps, c’est un truc qui te plaît ou.
00:23:33:13 – 00:23:51:02
Sabrina Kaufmann
Oui bah c’est aussi pour ça que à l’époque, j’avais commencé ma chaîne YouTube parce que c’était vraiment après le burn out justement, où en fait pour moi c’était tellement grave que je ne pouvais plus tenir un crayon et c’était vraiment un moment. J’étais en train de terminer la convention qui avait été signé et je tremblais devant la feuille.
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Sabrina Kaufmann
En fait, littéralement, j’avais treize ans et j’étais en train de trembler et j’avais encore des convulsions de dégoût et zou, parce que justement, je m’étais pas respecté et c’est pour ça. Après, je m’étais dit ok jusqu’à présent j’ai toujours fait des cours de dessin. Là vraiment un dessin basique. Mais comment ? À partir du moment où moi j’étais pro, la personne qui m’a dit attention, fais attention à ta santé, ne prend pas trop de travail, qu’est ce tu peux faire ?
00:24:15:03 – 00:24:38:12
Sabrina Kaufmann
Qu’est ce que tu ne peux pas faire ? Et c’est ça qui m’a fait me retrouver justement dans cet état où je me suis dit c’est aussi un truc que j’ai appris et que je trouve bien important en fait, de tout retransmettre justement à d’autres personnes pour pas qu’elles tombent dans le même piège. En fait. Donc oui, effectivement, l’éducation pour moi c’est hyper parfait, je trouve que c’est hyper important, c’est la base de ce qu’on fait.
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Ëlodie
Non mais carrément ! Mais je pense que c’est tout le monde n’est pas dans ce besoin tu vois, de transmettre. Moi je sais que c’est quelque chose que j’adore aussi. C’est vrai que sur ta chaine YouTube, du coup tu partages beaucoup de conseils liés à ton activité. Est ce que tu peux nous en dire plus par rapport à cette chaîne YouTube, à ce que tu apportes aujourd’hui aussi, surtout ?
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Sabrina Kaufmann
Bah pour moi en fait je l’avais commencé vaguement après porno parce que vu que je n’arrivais plus dessiner, je m’étais dit je vais quand même faire quelque chose qui reste en rapport avec le dessin, mais sans forcément dessiner moi même. Donc à ce niveau là, j’étais vraiment trop parti sur l’éducation. Du coup. Et j’ai écrit mon beau au début.
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Sabrina Kaufmann
Bon après je poste les premières vidéos, c’est jamais les meilleures, mais je pense que j’étais aussi encore beaucoup dans un état d’esprit en fait, où je me cherchais un peu pour voir. Maintenant que je dessine plus, est ce que je vais reprendre un six jour le crayon ? Qu’est ce que je vais faire ? Donc en fait, c’était vraiment en attente et je pense que la chaine YouTube m’a énormément aidé.
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Sabrina Kaufmann
En fait, pour moi, j’y vais encore maintenant. C’est un peu une sorte de thérapie où des fois justement quand je repartage ces conseils ou je repense en fait au parcours que j’ai fait, où je me dis ouais. Rappelle toi que tu ne dis pas que ça pour tes élèves et pour les spectateurs qui t’écoutent, mais c’est vraiment des trucs en fait.
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Sabrina Kaufmann
Souviens toi de ce qui t’est arrivé, de compta avancé et des petits trucs en fait. Et puis activement, j’ai remarqué que depuis que je me suis mis à de dedans il y a un an à peu près, en fait, où j’ai aussi décidé d’être plus authentique et de plus partager. Plus sur des des éléments personnels aussi. En fait, j’ai vraiment remarqué que la chaîne a fait un énorme bond vers l’avant et là, maintenant, ça m’a fait hyper plaisir parce que depuis un an, j’ai effectivement des gens qui est en convention et qui me disent que en fait, ils m’ont découverte grâce à YouTube et c’est encore bah ce weekend on en avait assez avant et
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Sabrina Kaufmann
il y en a une. Il y a une dessinatrice qui est nue et qui m’a dit que bah qu’elle voulait me remercier pour mes vidéos et tout donc c’est chouette, c’est chouette quoi.
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Ëlodie
Combien ? Même moi je trouve que. Alors je suis pas aussi présente que toi sur YouTube, j’y suis, j’essaye de poster régulièrement de plus en plus mais c’est pas facile. Mais j’adore faire la la communauté qu’il peut y avoir. Enfin je trouve que c’est pas du tout la même chose que sur Instagram où les gens sont plus attentifs. Il est plus facile de commentaire aussi je pense.
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Sabrina Kaufmann
Et là en fait je trouve que YouTube et Instagram on les utilise de façon différente en fait. Parce que pour moi maintenant YouTube ça va être vraiment pour pas pour me présenter plus vers l’extérieur en fait, et pour aussi être là pour que les gens les apprennent un peu à en connaître, pas que forcément. Contenu Regarde une personne bouger, parler, etc.
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Sabrina Kaufmann
En fait, au fur et à mesure, tu commences à apprendre à la connaître. Et donc pour moi, YouTube, c’est vraiment en ce moment qui m’attire le plus de ma personne. Et Instagram Ouais, après je suis pas très présent dans sa monde, c’est un peu moche, je poste plutôt en story Zlatan et donc pour moi Insta ça va être vraiment des gens qui viennent de YouTube, qui viennent des conventions.
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Sabrina Kaufmann
C’est là où je vais surtout être active Story pour continuer un nouvel rapport un peu plus à plus personnel en fait.
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Ëlodie
Ouais, de façon quotidienne, là où on peut pas faire forcément. Poster quotidiennement sur YouTube Porn.
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Sabrina Kaufmann
Mais je pense que effectivement, sur Instagram, je n’ai pas forcément de gens qui me découvrent comme ça. Alors que là c’est surtout YouTube qui a pris le relai des consommateurs. Donc en fait on grosse devant sur les conseils où j’avais les gens qui venaient souvent insta et maintenant c’est YouTube des gens qui viennent.
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Ëlodie
Bah ouais, mais j’ai l’impression qu’il y a un switch en ce moment. Je sais pas me tout le monde j’ai un que je suis encore tombé hier sur une vidéo de deux américaines qui qui parlait de de YouTube et de. Enfin c’est vraiment avant c’était Insta en stase insta alors c’est toujours le cas je pense pour les artistes, mais aujourd’hui YouTube.
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Ëlodie
Alors pour ceux qui sont sur la plateforme depuis longtemps, ils vont dire bah oui, bien sûr, YouTube c’est une façon hyper importante et d’ailleurs il y a énormément de monde sur YouTube, il y en a plus que sur Instagram. Je dis pas de bêtises, mais je trouve qu’aujourd’hui les gens qui sont des artistes qui sont vraiment saoulés d’Instagram et des algorithme etc.
00:28:51:00 – 00:29:13:08
Ëlodie
Comment c’est l’impression que j’ai de pivoter vraiment sur YouTube ? Parce que quitte à faire du contenu, même si c’est du contenu qui amène beaucoup plus de temps à créer, l’idée c’est quand même d’avoir un retour et. Et donc quitte à créer du contenu qui prend du temps, autant le faire sur une plateforme qui offre. Bah déjà de la monétisation et aussi du retour, éventuellement de l’engagement, etc.
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Ëlodie
Et qui dit engagement dit client, etc. Donc tu as remarqué toi aussi ces changements ?
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Sabrina Kaufmann
Oui en fait j’ai pas forcé. En fait je suis sur YouTube mais je me concentre là parce que vu que je n’aime pas les écrans, du coup je ne peux pas. Du coup je te fais face. C’est drôle mais oui effectivement on je pense ou aussi avec tout ce qui est étiqueté comme un ornement de gens qui sont beaucoup plus passés vers la vidéo.
00:29:41:18 – 00:30:02:23
Sabrina Kaufmann
En fait, une. Et du coup bah effectivement avec YouTube, vu qu’on a de son côté asso référencement etsu machin une durée de vie qui est beaucoup plus longue, je le sais. Par exemple des vidéos que j’ai faites y’a doucement, j’ai encore de nouvelles personnes qui me découvrent par là et qui s’abonnent alors que sur Instagram, au bout de deux jours, ton post mortem Ah.
00:30:02:27 – 00:30:23:26
Ëlodie
Ouais c’est vrai, mais alors c’est un peu moins vrai avec les reads, parce que des fois dernièrement, j’en ai un qui a vécu, on va dire au moins un mois et il continue à me ramener du monde ferme. Et quand on arrive à avoir un truc qui fait un peu viral, mais c’est exceptionnel. Alors sur YouTube, c’est pas du tout exceptionnel, ça peut arriver même des vidéos qui démarre très lentement et qui en fait grandissent tellement.
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Sabrina Kaufmann
Ouais ouais.
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Ëlodie
C’est hyper intéressant ce que tu me dis, c’est un investissement sur le long terme. Peut être que là aujourd’hui on mais petit à petit. Mais moi j’aime beaucoup cette plateforme en tout cas. Donc c’est hyper intéressant. Je faut. Euh. Est ce que tu peux nous parler de tes projets en cours ? Des projets perso ? Quels sont là pour 2024 ?
00:30:45:15 – 00:30:47:23
Ëlodie
Qu’est ce que tu as prévu de faire par exemple ?
00:30:47:26 – 00:31:07:18
Sabrina Kaufmann
Euh Je me suis focalisé sur trois axes, dont un côté on va voir la boutique en ligne pour développer la chaîne YouTube où il manque encore Wismar pour être définitivement monétisé. Donc là j’ai eu la version soft à 3000, mais du coup j’attends encore les publicités Adsense à 4000 requêtes.
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Ëlodie
Parce qu’il y a des étoiles.
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Sabrina Kaufmann
Bloquant des cours pas très en fait.
00:31:10:29 – 00:31:21:10
Ëlodie
Ok, trop bien. C’est bien parce que tu as déjà la structure de ce que tu veux faire. Et est ce que tu as déjà pensé à faire une vraie formation en ligne ?
00:31:21:12 – 00:31:41:22
Sabrina Kaufmann
Euh oui, en fait j’avais lancé une école de coaching justement à la suite, un burn out où je dessinais plus, ça a fait un misérable flop passé à l’époque. Bah disons que vu que j’étais de nouveau retombé en mode survie, genre je ne dessine plus, c’est le corps vide, qu’est ce que je fais de ma vie ? Je n’ai plus de revenus et tout.
00:31:41:24 – 00:32:03:03
Sabrina Kaufmann
Donc vu qu’à l’époque il y a énormément de choses qui sautaient sur des formations en ligne, je me suis dit bon, on va le faire. Effectivement, y avait, il y avait de la demande parce que j’ai bien vu, j’avais fait des études de cas, je parlais avec les autres artistes et tout. Il y avait aussi d’autres dessinateurs qui étaient prêts aussi à travailler avec pour faire des interviews, des pourparlers en fait dans leur domaine et tout.
00:32:03:06 – 00:32:29:00
Sabrina Kaufmann
Mais je pense que j’avais pas la maturité en fait à l’époque pour mener à bien le projet et surtout, j’aurais dû avoir une équipe pour pouvoir vraiment le faire parce que c’était tellement de travail. J’étais en train de faire, j’avais prévu des masterclass tous les mois, euh j’avais un annuaire d’artistes, je voulais faire vraiment un truc à la Etsy ou en fait avec le gars avec l’annuaire.
00:32:29:00 – 00:32:54:05
Sabrina Kaufmann
Les gens pouvaient aussi avoir leur propre boutique en ligne sur le site. Donc en fait, c’était un projet monstre où je n’avais pas les capacités, les ressources et le temps en fait pour le faire tout seul. Et j’aurais dû laisser beaucoup plus longtemps en facteur, mais vu que j’étais retombé dans mon truc, j’aurais pas mis 1 million pour pouvoir survivre et pour avoir une maison et un toit sur la tête, bah j’ai laissé tomber en fait trop tôt et j’ai pas arriver à m’investir.
00:32:54:08 – 00:33:03:25
Ëlodie
D’accord, mais du coup c’était pas un énorme flop. C’est pas comme si il avait lancé tu vois. Et là ça n’aurait pas marché. Du coup c’est différent, mais ça t’empêche pas de reprendre plus tard, qui sait, Peut.
00:33:03:25 – 00:33:08:10
Sabrina Kaufmann
Être je me dis il faudrait vraiment une équipe et c’est c’est trop de travail pour gérer toute seule en fait.
00:33:08:15 – 00:33:27:03
Ëlodie
Mais je sais de quoi tu parle à chier en train de refaire ma formation. Et c’est là que j’ai commencé l’été dernier à juste faire le site parce qu’en plus je me suis embarqué sur la plateforme moi même et c’est du boulot. C’est en plus de ça de se filmer en train de dessiner comme les tribulations de Marie.
00:33:27:05 – 00:33:55:25
Ëlodie
Ouais la c’est encore un autre level one, c’est hyper ambitieux. Comme tu nous as parlé de ton burn out, est ce que tu serais ok pour en parler un petit peu davantage ? Parce que dans le sens où moi je sais que dans ma communauté, il y en a beaucoup qui ont fait des burn out et justement il y en a beaucoup qui ont fait des burn out par rapport à un travail qui n’a rien à voir avec l’illustration et qui ensuite se sont mis à faire de l’illustration par rapport à ça, en mode thérapie, etc.
00:33:55:27 – 00:34:03:03
Ëlodie
Est ce que tu sais si tu ne t’es pas tout oublié, comment t’as fait pour t’en sortir ? En fait ?
00:34:03:05 – 00:34:25:22
Sabrina Kaufmann
Euh ouais, je pense que je me suis plus forcé après à dessiner. Et en fait, ce qui m’a vraiment mis dedans, c’était que déjà j’avais trop d’attentes et je me mettais trop de pression moi même. Et vu que j’acceptais tout et n’importe quoi, effectivement, j’avais aussi des clients qui n’étaient pas forcément adaptés à moi ou je prenais vraiment tout.
00:34:25:23 – 00:34:44:13
Sabrina Kaufmann
Au bout d’un moment, vraiment juste pour l’argent, pour la gloire, pour la renommée. Mais pas forcément parce que ça me convenait. Et du coup, vu que j’avais tellement peur justement, bah pour l’argent, pour moi c’était vraiment trop le fun. Gros problème quoi. Mais du coup j’avais peur. Effectivement de manquer et d’être à la rue alors que j’avais déjà mes parents.
00:34:44:13 – 00:35:08:20
Sabrina Kaufmann
Comme je le disais. Euh quoi ? En fait c’était vraiment un gros problème où j’avais peur effectivement de perdre ses sources de revenus et ses clients en mettant des limites. Et du coup je pense que c’est aussi un truc qui est hyper important pour les artistes justement mettre leurs limites à se respecter parce que c’est toi même qui ne te respectent pas, les autres ne respecteront pas non plus.
00:35:08:22 – 00:35:38:20
Sabrina Kaufmann
Et je me rappelle, j’avais vraiment des moments où j’acceptais toutes les deadline des clients et du coup j’étais. J’avais des comptes dans le week end et puis je me stressait direct le lundi pour aller à des cours. Et puis j’en faisais plusieurs par jour et le soir je rentrais, j’étais claqué mais je me remettais au commencement pour qu’il les pile le lendemain à 8 h pour valider parce que la deadline était hyper courte donc c’était vraiment ah j’avais pas mis mes limites et je me respectait pas.
00:35:38:20 – 00:35:41:20
Sabrina Kaufmann
Et du coup bah j’ai fait un peu n’importe quoi.
00:35:41:22 – 00:35:58:24
Ëlodie
Mais je comprends complètement parce que j’ai l’impression qu’à mes débuts j’ai un peu fait ça aussi. Alors peut être pas à ce point là parce que j’avais peur. Moi j’avais que l’illustration, comment je n’avais pas plusieurs sources de revenus, mais ce truc de faux, Moi j’ai fait des nuits blanches, tu vois, par exemple pour des projets, mais genre plus jamais de la vie je ferais ça à quoi ?
00:35:58:26 – 00:36:00:06
Sabrina Kaufmann
Bah oui.
00:36:00:09 – 00:36:14:06
Ëlodie
Quelle idée énorme ! Une fois j’ai fait un truc quand même, c’était genre je me suis dit après tous les astronautes y dorment que 20 minutes par ils dorment comme ça donc je vais faire pareil. Et donc j’ai travaillé et de temps en temps je me dis voilà, je tombe, alors je vais dormir 20 minutes et je revenais. Non mais.
00:36:14:08 – 00:36:15:18
Sabrina Kaufmann
Oh non.
00:36:15:20 – 00:36:38:15
Ëlodie
Je pense que ça m’arrivait deux fois de faire ça, mais bon, c’était la jeunesse. Mais quand tu démarres et t’es tout feu tout flamme, tu as envie de bouffer tout le monde. Mais bon, c’est pas c’est pas viable du tout quoi. Et c’est vrai que si on peut arriver à se mettre des limites dès le début, moi j’admire les gens qui arrivent à mettre des limites des débuts parce que en vrai, c’est la seule façon de tenir sur le long terme.
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Ëlodie
Il a fallu du temps. Tu as toi aussi, il t’a fallu du temps et des et un burn out pour s’en rendre compte. Donc ce qui nous écoute, si jamais vous êtes dans ce cas là et vous écoutez vous, parce que de toute façon c’est pas viable sur le long terme que.
00:36:54:00 – 00:37:28:25
Sabrina Kaufmann
Moi je vois ça. Je pense que c’est hyper important justement d’avoir comme toi ou de faire des vidéos en fait, où on en trouve vraiment un peu là, la vraie vie en fait. Tu peux aussi en fait être illustrateur et justement on va voir ce qui est possible et tu ce qui n’est pas réaliste parce que souvent quand je parle avec des artistes débutants, en fait, une fois au commencement, y en a une qui était venue me demander des conseils et je me disais mais bordel, elle me demande si c’est pas trop cher de vendre un print à 1,50 € en en TVA cotisations ?
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Sabrina Kaufmann
Qu’est ce que tu manges ? De la poussière quoi !
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Ëlodie
Oh c’est fou ! Mais c’est vrai que ça, c’est un truc qui revient souvent. Alors 1,50 €, c’est extrême, mais moi je le vois tous les jours des gens qui me demandent mon budget pour une illustration, c’est 50 €. Est ce que c’est pas trop cher ? Est ce que mon client il m’a dit que c’était trop cher du coup ? Bah du coup quoi ?
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Ëlodie
Bah du coup tu t’es tu dis tchao et puis tu veux un autre client. Mais je peux comprendre aussi que quand on a pas eu de temps, qu’on n’a pas de client, le premier qui vient, on a envie de le prendre. C’est un peu ce que tu disais. Et du coup pas facile quoi. Pas facile. Mais moi ce que je disais aussi, c’est qu’il faut aussi remettre les choses dans leur contexte et dire que quand on travaille avec un client, c’est pas notre patron.
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Ëlodie
En fait c’est voilà, on est prestataire et on travaille ensemble, mais c’est une collaboration, il faut plus se positionner comme ça parce que ce truc du patron, du salarié et du coup faut faire un peu tout faux, faut tout obéir à tout, c’est un peu malsain quoi. Une c’est un jeu de pouvoir un peu malsain et qui pas encore une fois qui n’est pas viable.
00:38:29:17 – 00:38:34:12
Ëlodie
Donc faut aussi savoir se positionner. Je pense que quand on est freelance, on est son propre boss.
00:38:34:15 – 00:38:55:13
Sabrina Kaufmann
Premièrement, je pense au début, au passé je pense. C’est surtout quand on commence jeune en fait, on a énormément de peurs parce que je me rappelle que quand moi, mes tout premiers clients, je les avais vers quinze seize, on en fait pour moi à l’époque c’était les grands bonhomme qui sont grands et moi j’étais là. Bah oui, il a dit je vais prendre de la maturité, je pense.
00:38:55:13 – 00:39:15:18
Sabrina Kaufmann
C’est ça qui a fait que aussi, après, quand j’ai vraiment démarré la carrière en version pro, dès la fin des études où je me bas, je me rabaisser un peu en fait, parce que j’avais pas forcément la confiance en moi, parce que j’avais toujours eu l’habitude d’avoir un rapport. Je sais type les raisons et c’est ça aussi qui a fait que j’avais énormément de poids en fait.
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Sabrina Kaufmann
Un peu pour mettre mes limites en fait. Après quoi ?
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Ëlodie
Non mais carrément, C’est fou, Mais en plus de ça. Bon, je vais pas faire de la psychologie de comptoir, mais je pense que quand on a une femme en plus, c’est encore plus exacerbé. Je pense que les hommes ont moins ce problème là. Je pense que je reçois beaucoup de femmes dans mon podcast, mais ça c’est un sujet qui revient beaucoup.
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Ëlodie
Le syndrome de l’imposteur et et ce rapport là, oui, c’est même le fait de se dévaloriser. Un peu plus tard qu’il y a quelques jours, j’avais une père qui a une longue carrière derrière elle et qui elle aussi se remettait beaucoup en question. Donc c’est vraiment un sujet qui est récurrent. On est oui, c’est vraiment un sujet qui revient.
00:39:58:26 – 00:40:12:07
Ëlodie
Oui, euh petite question par rapport toujours au manga, parce que vraiment j’ai envie de te poser des questions là dessus parce que moi j’y connais rien, mais vraiment rien. Alors toi tu n’as pas suivi d’études par rapport à ça, Comment tu t’es formé au manga ?
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Sabrina Kaufmann
Moi à l’époque, il y avait les livres, comment dessiner des mangas.
00:40:15:18 – 00:40:16:25
Ëlodie
Faut combien il faut.
00:40:16:27 – 00:40:47:06
Sabrina Kaufmann
Et du coup en fait j’avais vraiment toute la collection et c’est comme ça que j’ai commencé. Et bon après je c’est un truc où je me suis toujours dit là justement, c’est la prochaine vidéo qui va sortir ou j’ai repris tout les mangas que j’ai écrit de ma vie et où j’ai vraiment fait un autre va, tous les apprentissages que j’avais et pour moi je pense que c’était vraiment en fait tout simplement, ce qui m’a aidé le plus à progresser, c’est d’abattre en fait des pages et des pages et des pages et des pages pour justement m’entraîner.
00:40:47:07 – 00:41:13:14
Sabrina Kaufmann
Bah en fait je m’entrainais pas parce que je dessinais vraiment juste pour le plaisir. Et quand je regarde, en fait, ça m’a amené mes premiers livres et tout. C’est vraiment. Il n’y avait pas de proportion, il n’y avait pas construction, il y avait pas l’aspect je connaissais même pas la règle quoi. Tu vois, mes décors, ils étaient. Et je pense que pour moi c’est vraiment ça qui a fait que je me suis, que j’ai énormément progressé parce que justement je dessinais juste pour le plaisir et je me mettais pas de pression.
00:41:13:16 – 00:41:35:02
Sabrina Kaufmann
Et je le remarque vraiment. C’est à partir du moment où j’ai commencé à monétiser et à devenir professionnel que j’ai commencé à stagner et que la qualité a baissé parce que je me mettais trop la pression. Tu étais trop la pression. Et puis un Du coup du coup on peut pas non plus être partout. Effectivement, j’ai plus switché en fait sur comment est ce que je me prends, comment est ce que je peux masteriser.
00:41:35:02 – 00:41:40:03
Sabrina Kaufmann
Et du coup en fait effectivement le dessin il a fait une base de donnée expérimenter.
00:41:40:06 – 00:42:06:01
Ëlodie
Et il y a toute l’histoire de la comparaison. Du coup aussi qu’est arrivé avec avec les réseaux sociaux et c’est très bien. Du coup le fait que t’aies commencé aussitôt, c’était innocent, c’était pur et t’avais pas ce truc là. Et. Et en fait finalement, si on pouvait tous évoluer comme ça, c’est à dire dessiner sans en avoir rien à carrer du regard des autres en gros, en fait, on ferait des progrès monumentaux et beaucoup plus rapides quoi.
00:42:06:03 – 00:42:26:08
Ëlodie
Même qu’on produirait, on dessinerait. Mais en fait c’est vrai qu’on a tous faim. Pour ceux qui ont eu la chance de dessiner depuis qu’ils sont petits, c’est beaucoup vrai que c’est plus simple parce que quand on est petit, on a moins, On s’en fout du regard des autres quoi. C’est vrai que c’est un peu plus difficile pour ce qui commence maintenant et qui sont beaucoup sur les réseaux, qui regardent beaucoup ce qui fait, ce qui se fait.
00:42:26:11 – 00:42:38:21
Ëlodie
En même temps, c’est bien d’avoir. Moi je trouve que c’est quand même bien pour la culture visuelle de s’imprégner de tout ce qui se fait comme de l’art, du temps et tout. Mais en même temps, c’est vrai que ça met une pression supplémentaire. Il faut essayer de prendre du recul par rapport à tout ça. C’est pas toujours toujours évident.
00:42:38:23 – 00:42:56:10
Sabrina Kaufmann
Et qu’on est aussi souvent autocritique parce que je pense que quand on est enfant, on dessine indispensable. Mais effectivement on prend de l’âge. Plus on se dit ouais mais à celui là qui fait déjà bien les choses. Et puis est ce que moi c’est assez ? Mais je vois encore mes lacunes fait ça. Ben c’est ce que j’ai vraiment remarqué en fait.
00:42:56:12 – 00:43:16:29
Sabrina Kaufmann
Au final, je je dis toujours j’étais jamais la meilleure et la plus douée en dessin. Mais là je te donne un conseil pour qui a fait une école et c’est ça qui fait effectivement que bah même s’il y en avait d’autres qui étaient plus à plus talentueux que moi, c’est moi qui récupérait des contrats parce que j’étais simplement celle qui était partout et puis qui se montrait qui a les impôts locaux.
00:43:17:02 – 00:43:33:29
Ëlodie
C’est hyper intéressant ce que tu dis, parce que moi c’est un truc que j’ai beaucoup remarqué aussi à l’école, alors c’est dans un autre notre façon. C’est pas exactement le même contexte, mais à l’école, je me souviens qu’en prépa, il y avait ceux qui dessinaient déjà très bien, qui avaient déjà leurs acquis et tout, et tout le monde était jaloux.
00:43:33:29 – 00:43:57:21
Ëlodie
On voulait tous dessiner comme ça et puis d’autres qui commençait vraiment tout juste à dessiner, mais qui étaient plus disciplinés, plus assidus et qui voilà, qui travaillaient parce qu’ils étaient conscients aussi de leurs lacunes. Encore des fois, ça peut être utile aussi. Et à la fin des études, bah t’avais ceux qui avaient fait un gap de fou et qui étaient beaucoup plus pro et t’avais ceux qui étaient vraiment qui étaient restés sur leurs acquis finalement, qui n’avaient pas du tout progressé.
00:43:57:23 – 00:44:19:01
Ëlodie
Et forcément, les premiers avaient plus ou mieux réussi par la suite. Parce que ben ils étaient plus pro et étaient plus. Ils on voulait plus quoi finalement que les autres qui étaient un petit peu. Ils avaient eu peut être voilà. Mais c’était pas un talent parce que j’aime pas dire ça, mais disons qu’ils avaient tellement travaillé comme ils étaient doués à la base.
00:44:19:01 – 00:44:23:15
Ëlodie
On leur a beaucoup dit après, sans leur opposer sur leur force.
00:44:23:18 – 00:44:38:21
Sabrina Kaufmann
Mais c’est aussi pour ça, je pense que on peut avoir du talent jusqu’à un certain point, mais si après on fait rien pour continuer à développer, on va stagner. Et puis forcément, il y en aura des autres qui ne dépasseront. Ouais.
00:44:38:23 – 00:44:47:15
Ëlodie
Et c’est vrai qu’en plus quand on court, ça devient notre gagne pain. C’est là aussi où la pression se fait de plus en plus importante quoi.
00:44:47:21 – 00:44:48:15
Sabrina Kaufmann
Oui.
00:44:48:17 – 00:45:00:06
Ëlodie
Pas facile. Un Par curiosité, tu nous parlait du Luxembourg en nous disant que c’était un pays où tout était cher, mais du coup la vie est chère aussi. De manière générale, Globalement oui.
00:45:00:09 – 00:45:20:03
Sabrina Kaufmann
Mais c’est ça aussi. Bah justement, dès le départ en fait, qui m’a fait énormément peur. Parce que en fait, au Luxembourg, pour payer les cotisations, je dois payer 20 85 % sur base du smic minimum que tu ne gagnes pas. Et du coup, en fait, dès que j’ai commencé, je devais payer minimum 500 € tous les mois. Alors que je venais fraîchement de sortir de l’école.
00:45:20:03 – 00:45:32:23
Sabrina Kaufmann
Et pour moi, ce voyage était toujours là. Le gros problème avec l’argent c’était purée mais je j’ai terminé mes études, Comment est ce que je vais récolter les 500 € tous les mois ? Et comment est ce peu après ? Bah je peux encore avoir assez pour en vivre.
00:45:32:25 – 00:45:48:17
Ëlodie
Ah ouais, mais c’est vraiment l’épée de Damoclès au dessus de la tête quoi. C’est t’avances avec ça ? C’est fou et c’est vraiment pas les mêmes. Ouais, c’est pas le même budget et le même tarif que chez nous. C’est faux. Ou est ce qu’il y avait quelque chose dont tu avais envie de parler ? Je voudrais pas encore abordé.
00:45:48:19 – 00:46:12:09
Sabrina Kaufmann
Je pense être sur des conventions aussi. C’est aussi intéressant à dire. C’est effectivement pour ceux qui voudraient commencer aussi de bien cibler parce qu’on va avoir. Il y a des conventions qui sont bonnes, il y a des conventions qui sont mauvaises, faites. Donc, le problème, c’est qu’il y en a certaines qui demandent des tarifs exorbitants à trois 400 € au stand, alors que elles sont pas forcément public.
00:46:12:10 – 00:46:36:12
Sabrina Kaufmann
Moi, je me rappelle l’année dernière justement, je me suis mis au défi de faire toutes les conventions que je trouvais, peu importe où c’était net pour l’investissement, je vais le regretter et je vais simplement tester. Ça m’a donné. Là, j’ai failli faire faillite. C’était horrible passé. Du coup, il y avait des mois où je faisais trois ou quatre festivals par mois.
00:46:36:14 – 00:47:03:16
Sabrina Kaufmann
Mais du coup, vu que à l’étranger, j’avais en plus sur les hôtels, les déplacements et du coup au salon, les festivals, je commençais déjà aussi à quatre 500 € au juste, entre les hôtels, le stand et le péage. Et du coup, bah forcément, quand tu commences déjà avec un mois comme ça où tu n’as même pas encore comptabilisé tes stock et qu’aussi le petit salon où il n’y a pas forcément public, où il n’y a pas d’audience, où c’est la mauvaise période.
00:47:03:18 – 00:47:29:13
Sabrina Kaufmann
Par exemple, il y avait un salon qui était tombé sur la fête des mères et sur le jour des votes en même temps ici, donc là, ça a été catastrophique pour beaucoup d’exposants. Et je pensais aussi très important justement de bien de ces conventions et aussi, et c’est pour ça que cette année maintenant, je me mets beaucoup plus sur la boutique en ligne parce que j’ai l’impression que paradoxalement, du coup, il y a de plus en plus de conventions qui viennent.
00:47:29:21 – 00:47:47:28
Sabrina Kaufmann
Forcément, les gens ne vont plus aller partout. Alors avant par exemple, si mon avait c’est par une convention par an dans une localité spécifique, maintenant on a quatre cinq donc forcément avant c’était spécial et les gens avaient économisé, y venaient. Et puis là maintenant, on va donc se disperser. Hum.
00:47:48:00 – 00:47:57:21
Ëlodie
Mais alors du coup, comment ? Comment bien choisir ces conventions justement ? Comment savoir si une convention fonctionne ou pas ?
00:47:57:24 – 00:48:19:18
Sabrina Kaufmann
Je dirais que c’est toujours aléatoire un peu. Je pense que le critère le plus important, bah ce sera vraiment de minimiser ses coûts. Donc inaudible. Je regardais surtout pour commencer local parce que forcément on a pas parlé de déplacement, ça fait déjà énormément. Et puis après ce que je regarde maintenant, c’est effectivement est ce que le salon existe déjà depuis plusieurs années ?
00:48:19:21 – 00:48:42:09
Sabrina Kaufmann
Vu le nombre, à quels retours est ce qu’on peut avoir sur Facebook par exemple, il y a un groupe, je crois, ce collectif des exposants ou quelque chose dans le genre, où il y a effectivement en fait beaucoup d’exposants qui se regroupent. Et puis où on peut partager des avis, des conseils aussi sur le reste. Moi qui dit l’Olympia, Yasuo Festival, là où vous avez de chercher, c’est pas autour.
00:48:42:09 – 00:48:47:17
Sabrina Kaufmann
Donc je pense beaucoup discuté aussi avec d’autres exposants, ça pousse beaucoup.
00:48:47:20 – 00:48:51:22
Ëlodie
Ouais, ça peut permettre de savoir si c’est intéressant ou pas quoi.
00:48:51:24 – 00:48:52:20
Sabrina Kaufmann
Oui.
00:48:52:23 – 00:49:00:18
Ëlodie
Mais du coup c’est aussi un moyen de voyager, j’imagine. J’ai regardé un petit peu à l’IDH parce que là on a plein venir, là on a de.
00:49:00:20 – 00:49:01:09
Sabrina Kaufmann
Bonnes.
00:49:01:12 – 00:49:06:19
Ëlodie
Saisons, on a un mode mais toute, on a déjà fait au mois d’avril, donc tu voyages là un petit peu.
00:49:06:21 – 00:49:20:09
Sabrina Kaufmann
Oui. Bah en fait pour moi en général quand sait que c’est des voyages ou du coup je pars déjà le vendredi et donc le vendredi je suis touriste, je redécouvre la ville et après samedi, dimanche passé, travail, c’est trop cool.
00:49:20:09 – 00:49:29:20
Ëlodie
Ouais, ça te permet de voir un peu du pays aussi. Y a mais je retarde là les derniers. Enfin là, il n’y a pas longtemps, le 14 septembre était un. C’était un salon.
00:49:29:20 – 00:49:35:09
Sabrina Kaufmann
Là. Oui oui, mais après c’est au Luxembourg. Donc c’était va minutes et ça va.
00:49:35:12 – 00:49:42:10
Ëlodie
Et du coup à venir aussi qu’on peut te retrouver pour ceux qui sont à Paris, qui seraient intéressés de te voir en convention découvrir tes produits.
00:49:42:12 – 00:49:47:13
Sabrina Kaufmann
Moi même avec plaisir sur mon site internet, sur mon agenda. Donc vous pouvez toujours trouver là.
00:49:47:15 – 00:50:09:01
Ëlodie
Ouais, je mettrai toutes les infos dans dans la description. Je voulais aussi un petit peu te parler des de tes produits et si tu avais des conseils pour au niveau des fournisseurs, parce que c’est pas facile de trouver des fournisseurs qui soient, comment dire, qui permettent de faire une marge. On sait que les fournisseurs, ils veulent qu’on commande une pièce.
00:50:09:02 – 00:50:10:01
Sabrina Kaufmann
Ce n’est.
00:50:10:04 – 00:50:18:18
Ëlodie
Pas facile. Est ce que ça existe les fournisseurs qui demandent ou tu peux commander en plus petites quantités ou c’est difficile ?
00:50:18:20 – 00:50:38:28
Sabrina Kaufmann
Je pense qu’il faut beaucoup chercher et c’est au fur et à mesure. Tu trouveras en fait tous les bons. Là aussi, ce que j’ai fait au début, c’était que je travaillais au local, donc il y avait mon éditeur à l’époque en fait, il avait aussi sa petite presse imprimée et tout. Donc en fait, je joue aussi les petits tirages avec lui.
00:50:39:00 – 00:51:03:02
Sabrina Kaufmann
Euh. Puis effectivement, après, quand il a fermé ses portes, c’était triste mais je commence. Mais oui, après c’était vraiment. Je regardais, il faut garder un peu sur internet, je comparais et puis au fur et à mesure, bah tu vas pouvoir tester et tu trouveras certains qui fonctionnent, d’autres qui ne fonctionnent pas du tout. Et puis.
00:51:03:04 – 00:51:10:27
Ëlodie
Ouais, mais j’imagine que pour faire des commandes, des vêtements et tout ça, ça doit être ça. Enfin c’est ce qui est le plus difficile à trouver quoi.
00:51:11:00 – 00:51:34:18
Sabrina Kaufmann
Mais là, en fait, le vêtement en soi, c’est je travaille avec de l’impression sur demande. Donc voilà, l’avantage c’est effectivement que je n’ai pas besoin d’avoir des stocks à la maison, surtout vu que j’ai une collection avec les douze signes du zodiaque. C’est hyper compliqué avec toutes les tailles. Donc là maintenant, je prends vraiment les signes en général qui augmentent le mieux en standard pour en avoir quelques uns sur place.
00:51:34:21 – 00:51:42:29
Sabrina Kaufmann
Mais en fait après le gros, ce sera par le site internet, tous les gens qui passeront. Donc ça va directement à un imprimeur et celui ci qui imprime et qui.
00:51:43:01 – 00:51:54:13
Ëlodie
Se trouve bien, tiens. Petite question par rapport à ça est ce que tu tu as un formulaire écrit quand tu fais des stands pour proposer aux gens de s’abonner à ta newsletter ? Si t’en as une bien sur.
00:51:54:20 – 00:52:29:28
Sabrina Kaufmann
Ma newsletter qui ? Je sais que je t’admire toujours de sortir la tienne depuis des années et effectivement, c’était quand j’avais lancé l’école de coaching en 2000 22 021 que j’avais commencé parce que j’étais. Je vois l’intérêt, effectivement, je l’ai relancé que maintenant. Janvier en fait, parce que ce soit avant, j’étais tellement en train de courir partout avec l’événementiel et en train d’essayer de redresser un business qui avait totalement fait ça à cause de Joshua justement.
00:52:30:00 – 00:52:53:20
Sabrina Kaufmann
Donc c’est vraiment coup de fil janvier où je me suis dit je vais essayer maintenant d’y être plus serein, d’être plus active là dessus. Sachant que je n’en vois qu’une par mois. Mais je sais, c’est mieux que rien. Mais non, en fait, en général je Slayers en convention où les gens ont ma boutique en ligne et après je me dis moi ce serait intéressant un pied de page et puis décrit son que.
00:52:53:22 – 00:53:16:23
Ëlodie
En fait je te parlais de je te parlais de ça parce qu’il y a quelques années j’avais lu un livre qui s’appelle Oh je me souviens plus. Bon, c’est pas grave, je mettrai dans la description, mais c’est un livre en fait justement pour comment vendre son art sur des marchés, etc. C’était il y a très longtemps que j’avais acheté des bouquins parce que c’était un de mes je pense, un de mes rêves à l’époque, parce que j’en avais fait un ou deux des marchés et après ça m’était passé.
00:53:16:25 – 00:53:36:05
Ëlodie
Et du coup c’était il y a très longtemps et c’était un des premiers trucs. Quelques uns des conseils que j’ai donné, c’était de d’avoir une boîte sur son stand et de dire aux gens de mettre leur adresse mail pour collectionner les adresses mail. En fait ok, et déjà mais c’était genre je te dis, c’était à mes débuts, c’était en 2010, tu vois.
00:53:36:06 – 00:53:36:17
Sabrina Kaufmann
Ah oui.
00:53:36:17 – 00:53:44:05
Ëlodie
Oui, mais c’est Nana qui a, qui est hyper connue maintenant et qui fait des cours en ligne et qui fait plein de trucs sur le branding.
00:53:44:07 – 00:53:44:24
Sabrina Kaufmann
Ok.
00:53:44:27 – 00:54:02:25
Ëlodie
Voilà, donc je le mettrai dans la description. Je suis désolé si j’ai pas plus d’infos là, mais je mettrais votre description. Donc je pense que ça peut être une bonne idée en fait. Parce que pour garder le lien, tu vois pour de temps en temps envoyer justement. Ah bah tiens, je vais être à telle convention etc. Pour les gens qui sont juste pour envoyer des infos déjà.
00:54:02:25 – 00:54:20:14
Ëlodie
Et puis après bah on sort de prendre le rythme. Franchement, il y a des gens, que des artistes dont je reçois à la newsletter une fois par mois, le WE, par mois. Là je pense que c’est si ils m’avaient pas envoyé leur newsletter pour me dire qu’il y avait un lancement de collection, mais j’aurais complètement pas pensé à y aller.
00:54:20:15 – 00:54:31:04
Ëlodie
Au fond, les gens ont tellement de choses à penser que moi je trouve que c’est un bon moyen de garder au moins le lien. Donc c’est un peu plus, c’est bien, mais une fois par mois je trouve ça bien. Des gens.
00:54:31:07 – 00:54:50:26
Sabrina Kaufmann
Ouais mais c’est vrai que en fait, vu que j’avais lancé ma nouvelle collection en fait le mois dernier, enfin en janvier, j’avais relancé démonstrateur parce que je savais comment en mars, je ferais la nouvelle collection. Donc je me suis dit on va préparer un peu terrain et pas revenir dans les boîtes mail, genre installer j’ai quelque chose à vendre, même si j’avais disparu.
00:54:50:28 – 00:55:01:29
Sabrina Kaufmann
Donc effectivement, j’ai genre j’ai eu trois ventes, mais vraiment. J’ai lancé le mail à 12 h et une des cinq chapitres vente quoi. Donc je me suis dit bon ok, ça je vais quand même un petit.
00:55:02:01 – 00:55:20:21
Ëlodie
Hein, mais c’est ça, C’est pas pour rien que les Américains le temps, ils ont toujours une longueur d’avance là dessus. Et c’est vrai qu’il y a beaucoup d’artistes américains qui ont une newsletter et qui s’en servent et de plus en plus les Français aussi, ça commence à venir de plus en plus. Donc en ce moment d’ailleurs, la newsletter, elle a le vent en poupe avec ce que j’ai entendu parler.
00:55:20:21 – 00:55:40:25
Ëlodie
Non, c’est un moyen de on diverge là ou pas ? C’est un moyen d’écrire des newsletter en fait. Et en fait les gens s’abonnent pour c’est payant, c’est un abonnement payant ou gratuit aussi. On peut avoir les deux. C’est une sorte d’abonnement pour recevoir une newsletter, mais ça serait plus des gens qui écrivent un petit peu leurs pensées, des trucs comme ça.
00:55:40:27 – 00:55:54:27
Ëlodie
D’accord, ok, c’est c’est un peu différent d’une vraie newsletter parce que c’est une plateforme, mais voilà, ça a le vent en poupe. Ça, ça revient à la mode, la newsletter, Non, c’est un peu has been je crois.
00:55:54:29 – 00:56:28:15
Sabrina Kaufmann
Mais ça me rappelle un peu aussi avec l’autre inscrite au patrimoine. En fait. Parce que là, depuis quelques mois, ils ont vraiment ouvert en fait le membre ship, ils ont mis un même principe gratuit. En fait, tous les gens ils peuvent s’inscrire pour justement recevoir le nouveau post en fait dans leur boîte. Donc ça c’est aussi un truc maintenant depuis quelques mois aussi, en train d’essayer quoi, par exemple qu’on a fait quand je fais par exemple de nouveaux cours de dessin tous les mois, je fais vraiment un post qui est vraiment ciblé de façon publique en fait, où je sais que tous ceux qui sont abonnés sur Patreon, même s’ils sont pas payants, ils vont
00:56:28:15 – 00:56:36:12
Sabrina Kaufmann
quand même le recevoir dans leur ou dans leur boîte. Et effectivement, j’ai eu des gens qui et qui ont fait des enquêtes justement suite à ces messages là.
00:56:36:12 – 00:56:41:25
Ëlodie
Du coup ça permet d’être plus visible et d’être découvert par plus de monde quoi. C’est intéressant et c’était pas le cas.
00:56:41:25 – 00:57:01:03
Sabrina Kaufmann
Avant, mais je crois qu’en fait on pouvait déjà s’abonner parce que je sais que j’avais encore. J’avais des autres gens qui n’étaient pas payants et donc qui pouvaient déjà avoir les mail de poste à ce moment là. Mais là, c’est vraiment depuis quelques mois où ils ont vraiment poussé le truc, où maintenant il y a vraiment un vrai bouton pour s’abonner et tout.
00:57:01:06 – 00:57:04:22
Sabrina Kaufmann
Donc ouais, je pense qu’ils sont en train d’expérimenter avec ça.
00:57:04:24 – 00:57:11:09
Ëlodie
Moi Bah en même temps, c’est. Ils regardent un peu ce que font les voisins et ça, ça ressemble plus à un réseau social quoi. Du coup, même si maintenant.
00:57:11:12 – 00:57:26:24
Sabrina Kaufmann
À la fin, moi, sachant que c’est vraiment plus puissant parce que je trouve que d’office les gens qui viennent sur Patreon, c’est déjà ça, qu’ils ont un peu un pied dans la porte en fait, qui sont vraiment chauds. S’intéresser que ceux qui sont juste sur Instagram et qui te regardent et filer une fois de temps en temps quoi.
00:57:26:26 – 00:57:37:20
Ëlodie
Bon ben je crois que là on a fait un bon tour de tout. Est ce qu’il y a une personne que tu aimerais entendre à ce micro là, un artiste ou autre ?
00:57:37:23 – 00:57:41:15
Sabrina Kaufmann
Ou si c’est une très bonne question. Oh.
00:57:41:18 – 00:57:44:15
Ëlodie
Par Français et de préférence francophone parce que.
00:57:44:18 – 00:57:51:24
Sabrina Kaufmann
J’y ai jamais réfléchi. C’est déjà tellement un honneur de te parler à toi.
00:57:51:27 – 00:58:11:28
Ëlodie
Maintenant. Bah merci à toi, parce que franchement, encore une fois, c’est un sujet les conventions et je savais que ça existait, mais je pense pas qu’on puisse vous envier toi. Je pensais que c’était vraiment en plus un sujet dont je me suis sur lequel je m’étais jamais penché et je pensais pas que c’était une activité en soi. Tu vois, je pensais que c’était plus des artistes qui de temps en temps faisaient des conventions.
00:58:11:28 – 00:58:19:19
Ëlodie
Et là en fait, tu viens de nous expliquer que c’était le centre de ton activité quoi. Ouais donc c’est vachement intéressant quoi. De l’ancien ?
00:58:19:19 – 00:58:25:04
Sabrina Kaufmann
Attention à ne pas faire que ça, parce que y a parfois l’événementiel se casse la figure.
00:58:25:06 – 00:58:28:14
Ëlodie
Ah ouais mais en ce moment t’as l’impression que ça se casse la figure.
00:58:28:16 – 00:58:48:28
Sabrina Kaufmann
Là c’est vraiment beaucoup. L’année dernière, entre juin et euh ouais, juin et décembre en fait oui, ça a vraiment fait au chaud. On l’a vraiment senti. Il y avait vraiment de salon où on était entre exposants à se tourner les pouces pendant 4 h. Il y avait pas un seul visiteur quoi. Les gens qui étaient dans les couloirs, c’était des autres exposants, Des sont pas.
00:58:49:00 – 00:58:55:07
Ëlodie
D’accord, mais t’es speaker du coup par le fait que ce soit ce soit multiplié comme tu disais. Mais est ce que votre facteur.
00:58:55:07 – 00:59:24:21
Sabrina Kaufmann
Ou marge je pense vraiment parce qu’il y en a de plus en plus et du coup y a plus forcément la qualité. Nous en tant que exposants, quand on est déjà dans le milieu, on sait faire la différence et du coup on fait effectivement chez certains. Mais ce qu’on disputait encore avec d’autres organisateurs déjà établis depuis des années, on a eu d’autres exposants aussi qui sont là aussi depuis longtemps, que les jeunes, ils ne sortent pas forcément comme un sauvage.
00:59:24:24 – 00:59:55:12
Sabrina Kaufmann
Je me rappelle par exemple, moi, quand j’avais commencé effectivement, le seul que j’avais en vue, c’était la Japan Expo, parce que c’est la plus grande où là je me disais Ben Austin c’est plusieurs milliers d’euros. Donc j’aimerais, je me dis si là, maintenant, en tant que professionnel, du moins quand t’as des papiers avec déclarés. Et du coup je me disais bah effectivement, si j’avais commencé et comment Standard c’était la Japan Expo, euh le mot ready là effectivement, bah trois 400 € le stand pour un plus petit salon, ok, ça doit être la norme.
00:59:55:15 – 01:00:07:09
Ëlodie
C’est quoi la norme ? En fait ? Si tu constates comme tarif que c’est aussi un sujet que j’ai vu passer dans mon bureau. Et puis quelqu’un qui demandait est ce que ce prix là c’est normal ou pas ? Pour un marché ou je sais plus.
01:00:07:11 – 01:00:28:24
Sabrina Kaufmann
Ça dépend. Il y a vraiment de tout en fait je dirais. Bah moi j’ai vraiment commencé par des festivals qui étaient gratuits en fait, ou très peu chers. Après, j’ai l’impression qu’en moyenne pour le moment, le festival sur lesquels je tourne mais qui sont encore quand même qui ont une bonne réputation, ça fait quand même des années qu’ils sont là justement ceux là.
01:00:28:24 – 01:00:53:00
Sabrina Kaufmann
J’ai l’impression que sont encore les petits créateurs, ils leur tiennent encore à cœur et du coup y font pas des tarifs trop élevés orbitant justement pour pouvoir encore soutenir les gens créateurs. Donc je dirais la moyenne disons pour être tourner entre 153 150 € je dirais pour moi pour une table ou un quatre mètres carrés sous Linux qui propose en fait.
01:00:53:03 – 01:01:02:11
Ëlodie
Alors, si vous avez l’occasion de faire des marchés ou des conventions gratuites ou des festivals gratuits, n’hésitez pas. Mais c’est vrai que c’est vrai que c’est un budget quoi.
01:01:02:14 – 01:01:24:23
Sabrina Kaufmann
En tout cas, la survie, ça dépend aussi parce que je vous dirais par exemple, c’est pas forcément toujours les plus grands qui sont les plus rentables. Parce que quand je me rappelle la première fois où j’ai fait Bruxelles, donc on a pu concert en Belgique avec Simon, j’avais il m’avait mis en place dans mon rêve, il m’avait mis dans la catégorie commerçant, lui correspondait à 1 200 €.
01:01:24:26 – 01:01:47:04
Sabrina Kaufmann
J’ai rentré 1 300 € donc trajet hôtel pour trois ou quatre jours et tous n’étaient pas forcément rentable. Alors que après il y avait un autre festival qui était à une demi heure de chez moi. En fait, il était gratuit, c’était vraiment un tout petit truc. On a deux jours au 511 et pas plus, mais j’ai fait le même chiffre d’affaires et j’avais aucun frais.
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Ëlodie
C’est fou ! Ah ouais ? Non mais du coup tu sais, après ou mettre tes BE ou. Ouais, des fois les trucs qui ont l’air super intéressant, enfin visuellement et que quand j’achète entre guillemets, c’est pas forcément les bons plans quoi. Donc ça c’est souvent comme ça j’ai l’impression. C’est un peu pour tout.
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Sabrina Kaufmann
Bah ça dépend aussi du public, parce que parfois en fait, quand c’est vraiment les gros événements, il y a aussi pas mal de fini. Des fois ils viennent juste pour se retrouver entre amis, pour faire des animations, pour avoir la marchandise du Japon qu’on trouve pas forcément ici, mais ils viennent pas forcément pour des petits créateurs pas.
01:02:23:04 – 01:02:48:16
Ëlodie
Donc ok, vous. Bah c’était super intéressant. Sabrina J’ai appris plein de trucs, un. Comme d’habitude, je mettrai toutes les infos ta chaîne YouTube, ton site internet, ta boutique en ligne même sur dans la description. Pour ceux qui veulent découvrir plus en détail ce que tu fais, tes cours aussi ta poitrine. Et bien merci à toi pour ton temps et ton partage là.
01:02:48:17 – 01:02:50:06
Sabrina Kaufmann
Merci à toi.
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Ëlodie
Et puis on se retrouve sur les réseaux certainement.
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Sabrina Kaufmann
Merci.
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Ëlodie
Bonne journée.
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Sabrina Kaufmann
Vraiment.
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Ëlodie
Et voilà, J’espère que cet épisode vous a plu. J’espère que le parcours de Sabrina vous aura inspiré. Personnellement, j’ai beaucoup appris au contact de Sabrina. Comme quoi, on a beau faire ce métier depuis des années, on peut toujours apprendre des choses et c’est ce qui fait la magie de nos métiers de créatifs. On peut vraiment construire un business à notre image, sans écran comme comme Sabrina et sans commission aussi.
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Ëlodie
Si c’est quelque chose qui vous plaît, pas forcément. On l’a. On est tous différents. Nous les artistes, on a tous des ambitions et des et des aspirations différentes et c’est ce qui fait notre richesse aussi. Donc j’espère que cet épisode vous vous donnera des idées, vous inspirera aussi. Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à me faire un coucou sur Instagram pour en discuter avec moi.
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Ëlodie
Je serai ravie d’avoir votre retours à ce sujet. N’hésitez pas à faire un coucou à Sabrina aussi, elle sera contente d’avoir votre retour également. Je vous mettrai bien entendu tous ses contacts, sites web etc. Dans la description de l’épisode sur mon blog. Pour l’heure, je souhaite une très belle journée et une très belle soirée. Je vous remercie infiniment d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode.
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Ëlodie
Je sais que vous avez beaucoup d’options sur le net donc merci vraiment du fond du cœur pour votre fidélité. Pour l’heure, je souhaite une très belle journée ou une très belle soirée. Je vous embrasse et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode d’illustration de podcast. Prenez soin de vous ! Bye bye !