Build in public avec Derya
Aujourd’hui j’accueille pour la deuxième fois dans ce podcast Derya, artiste, autrice aquarelliste mais aussi entrepreneuse hors pair qui mène ses projets, ses différentes activités et sa communication d’une main de maître.
La première fois que j’avais accueilli Derya dans le podcast, son modèle économique était différent : elle avait créé un concept unique d’offre de dessin personnalisé (les aquarelles surprises), et elle ne se montrait pas ou presque sur les réseaux.
Aujourd’hui si vous la suivez, vous savez qu’elle se montre beaucoup plus, elle partage son quotidien, et surtout elle a délégué les commandes personnalisées à son équipe d’aquarellistes pour se consacrer à 100% à son art et réaliser des projets qui la font vibrer.
Quelle que soit votre situation ou modèle économique, je suis sûre qu’après avoir écouté cette interview vous serez plus reboostée que jamais, parce que c’est exactement ce que j’ai ressenti après notre échange.
Bonne écoute !
Retrouvez Derya sur la toile :
- Site web
- Instagram & Tiktok : @artwderya
Dans cet épisode, j’ai parlé de :
Transcription générée avec l’intelligence artificielle (elle peut être incomplète par rapport à l’épisode).
Ëlodie :
Coucou Derya, comment vas-tu ?
Derya :
Hello Ëlodie, je vais très bien, et toi ? Ça me fait plaisir de te revoir sur le podcast !
Ëlodie :
Moi aussi ! D’autant plus qu’on a un nouveau sujet à aborder aujourd’hui : ton fameux livre. Félicitations d’ailleurs, je crois qu’il est parti à l’impression ?
Derya :
Oui, il est en impression, j’ai très hâte de le dévoiler.
Ëlodie :
Trop bien ! On va parler de tout ça. Mais avant, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore, est-ce que tu peux te présenter ?
Derya :
Bien sûr. Je m’appelle Derya, je suis artiste aquarelliste, autrice et entrepreneure. J’ai commencé en 2022 avec mes “aquarelles surprises” – on en avait d’ailleurs parlé dans le premier épisode que j’avais enregistré avec toi. Depuis, j’ai créé tout un univers autour du réconfort et des saisons, surtout l’automne et l’hiver, mes saisons de prédilection. Je vis clairement le métier de mes rêves.
Ëlodie :
C’est beau à entendre ! Alors, raconte-nous un peu plus sur ton livre, parce qu’il t’a occupée toute l’année.
Derya :
Oui, depuis janvier ! J’ai annoncé le projet en début d’année. Il s’appelle Mon grimoire de réconfort, et c’est un livre de recettes que j’ai réalisé entièrement à l’aquarelle. Je ne voulais pas faire un simple livre de cuisine, il y en a déjà tant. J’avais envie d’un objet d’art, d’un livre sensoriel, presque comme un câlin. Je voulais que, lorsqu’on l’ouvre, on ressente du réconfort. C’est à la fois un livre à regarder, à ressentir, et à vivre.
Ëlodie :
C’est une très belle intention. Tu veux qu’il soit à la fois esthétique, gustatif, presque olfactif ?
Derya :
Exactement. Je voulais une expérience complète. J’espère avoir réussi ce pari, on verra bien quand il sortira !
Ëlodie :
Et justement, il sort quand ?
Derya :
Normalement mi-novembre, même si la date exacte n’est pas encore fixée. Il reste quelques petits détails à finaliser, puis on pourra lancer les précommandes. Les personnes inscrites à ma newsletter auront accès à la précommande avant tout le monde.
Ëlodie :
Super, on mettra le lien dans la description. Tu vas fonctionner uniquement en précommande ?
Derya :
Oui. On va d’abord lancer une première vague de précommandes, puis, quand les livres seront prêts, la mise en vente officielle. J’organise tout cela avec Marion, qui gère la logistique.
Ëlodie :
Justement, on va en reparler. De l’extérieur, on te voit souvent seule, mais on sent qu’il y a toute une équipe derrière. Avant d’y venir, j’aimerais te demander : pourquoi avoir choisi de partager la création de ton livre de A à Z sur Instagram ? Ce n’est pas très courant.
Derya :
C’est vrai. On appelle ça “building in public” : montrer chaque étape du processus. C’est une manière vulnérable de travailler, parce qu’on s’expose à tout — les réussites, mais aussi les ratés et les imprévus. Pourtant, je trouve ça inspirant. Voir un projet se construire, c’est plus fort que de ne découvrir que le résultat final.
Ëlodie :
C’est vrai. Et puis, on vit dans une époque où tout semble parfait, alors que la réalité du travail créatif, c’est justement toutes ces étapes.
Derya :
Exactement. J’ai partagé les bons et les mauvais moments, et ça m’a énormément apporté. D’abord, ça m’a donné une discipline : dès que j’ai annoncé en janvier que j’allais faire ce livre, je me suis sentie engagée. Il y avait une deadline, donc je ne pouvais pas repousser.
Ëlodie :
Tu penses que sans ça, tu ne l’aurais pas terminé aussi vite ?
Derya :
Probablement pas. Je suis perfectionniste, et j’ai du mal à m’arrêter. Je pourrais toujours ajouter une recette, modifier une couleur… Mais là, j’avais promis une sortie avant Noël, donc j’ai tenu bon. Mon objectif était d’atteindre 100 recettes, j’en ai fait 94, donc je ne suis pas loin du compte !
Ëlodie :
C’est impressionnant. Qu’est-ce que ce partage t’a apporté concrètement ?
Derya :
Beaucoup de choses. D’abord, les gens n’achètent pas juste un livre, mais une histoire. Ils ont suivi le processus de création, les coulisses, les aquarelles. Certains m’ont même aidée à choisir des recettes ou des éléments à illustrer. Il y a eu beaucoup d’échanges : sondages, idées, encouragements… Ça a créé un vrai lien.
Ëlodie :
Et puis, le fait de participer, ça rend la communauté encore plus investie.
Derya :
Exactement. Ce lien m’a énormément portée. Et puis, contrairement à mon premier livre, les Aquarelles surprises, que je devais garder secret, là j’ai pu tout partager. C’était un vrai bonheur.
Ëlodie :
Et cette première expérience t’a quand même aidée, j’imagine, à anticiper la production de ce deuxième livre ?
Derya :
Oui, clairement. Pour mon premier, j’ai appris tous les rouages : l’impression, la mise en page, les délais, les coûts… Donc cette fois, je savais mieux à quoi m’attendre.
Ëlodie :
Et justement, comment as-tu géré ton planning ? Parce qu’un projet sur un an, c’est énorme.
Derya :
J’avais défini de grandes étapes. De janvier à juillet, je devais terminer toutes les illustrations, puis consacrer l’été à la mise en page. Je n’avais pas de règles strictes, mais un cadre clair. Parfois, je peignais tous les jours, d’autres fois je levais un peu le pied pour reposer mes yeux. La lumière, la saison, tout influence le rythme.
Ëlodie :
Oui, l’hiver c’est plus propice à rester concentrée chez soi qu’en plein été !
Derya :
Exactement. En été, j’ai envie de sortir, de profiter. C’est pour ça que j’ai choisi de peindre intensément en hiver et au printemps, puis de passer à la mise en page ensuite.
Ëlodie :
Mais tu n’as pas que ce projet. Tu continues aussi ton activité d’aquarelles surprises, la création de contenu, la communication… Comment t’organises-tu ?
Derya :
Je délègue beaucoup. C’est essentiel. J’ai appris que je ne pouvais pas tout faire seule. J’ai une petite équipe : Marion gère la logistique et les commandes, d’autres personnes s’occupent de la newsletter ou des collaborations commerciales. Tout ce qui ne nécessite pas ma patte artistique est délégué.
Ëlodie :
C’est une grande étape, la délégation. Beaucoup d’artistes ont du mal à lâcher prise.
Derya :
C’est vrai. Moi aussi, au début. Mais j’ai compris que si je voulais continuer à créer avec plaisir, je devais le faire. Et j’adore ce que je fais, donc je veux préserver ce plaisir. Chaque aquarelle est un moment de détente, pas un “travail” au sens strict.
Ëlodie :
C’est une belle façon de voir les choses. Et concrètement, comment s’organise ton équipe ?
Derya :
Marie s’occupe de la production des aquarelles surprises, et on a aussi des personnes pour la rédaction des newsletters ou la gestion commerciale. Par exemple, chaque semaine, on fait un appel : je leur raconte ce que j’ai envie de partager, les petites anecdotes avec ma chienne Chocapic, les actualités… Elles prennent des notes, rédigent un premier jet, puis je corrige. Tout reste dans mon ton et ma voix.
Ëlodie :
C’est intéressant parce que, même si tu délègues, tu gardes ton empreinte.
Derya :
Oui, toujours. Le but n’est pas de me détacher, mais de m’appuyer sur des personnes dont c’est le métier. Je préfère qu’elles fassent ce qu’elles savent faire, pendant que je crée.
Ëlodie :
Tu disais avoir près de 40 000 abonnés à ta newsletter, c’est énorme. Comment as-tu fait pour construire une telle audience ?
Derya :
C’est venu naturellement. Sur mon site, une fenêtre pop-up s’ouvre pour proposer de s’inscrire et recevoir des nouveautés, des codes promo, des infos exclusives. Et je rappelle souvent sur mes réseaux que les personnes inscrites ont accès aux précommandes en avant-première. Par exemple, pour le livre, j’ai fait une simple story, et en une journée, j’ai eu mille nouvelles inscriptions.
Ëlodie :
C’est fou !
Derya :
Oui, j’ai une communauté très fidèle, et c’est pour ça que je veux être régulière dans ma communication.
Ëlodie :
C’est passionnant, et on sent que tu as une vraie rigueur dans ta façon de travailler, tout en gardant ton authenticité.
Derya :
Merci. C’est ce que j’essaie de faire : allier plaisir et discipline.
Ëlodie :
Alors justement, parlons du prix de ton livre. Il ne sera pas vendu au prix classique d’un livre de librairie, n’est-ce pas ?
Derya :
Non, effectivement. Il sera autour de 100 €. C’est un prix inhabituel pour un livre de recettes, mais c’est un choix réfléchi. Ce n’est pas un simple recueil de recettes, c’est un objet d’art. Tout est peint à la main, imprimé sur du papier haut de gamme, avec des finitions soignées. C’est un an de travail complet, réalisé avec beaucoup d’amour et de soin.
Ëlodie :
Et tu l’as annoncé à ta communauté dès le départ ?
Derya :
Oui. J’ai pris le temps d’expliquer, tout au long de l’année, les coulisses, la qualité, les choix de matériaux. Je crois que quand on éduque les gens avec transparence, le prix devient logique. Je préfère miser sur la valeur plutôt que sur le volume. Je préfère vendre moins, mais de manière cohérente avec la qualité que je propose.
Ëlodie :
C’est un vrai positionnement.
Derya :
Exactement. Mon premier livre coûtait 59 €. Beaucoup m’avaient dit à l’époque qu’ils s’attendaient à un prix plus élevé, vu la qualité. Donc cette fois, je me suis écoutée. J’assume la valeur de mon travail. Si je vendais ce nouveau livre à 39 €, on ne le percevrait plus comme un objet d’art, mais comme un produit de masse. Ce n’est pas ce que je veux.
Ëlodie :
Oui, c’est une stratégie cohérente. C’est un choix de positionnement assumé. Et c’est important de le dire, parce que la stratégie n’est pas incompatible avec la sincérité.
Derya :
Complètement. La stratégie, c’est juste une structure autour de la passion. Il faut savoir à qui on s’adresse, comment on veut communiquer, comment on veut que notre produit soit perçu. Et cette valeur perçue, c’est essentiel : elle ne repose pas seulement sur le prix, mais sur la manière dont on raconte ce qu’on fait.
Ëlodie :
C’est ce que je répète souvent aussi : quand on débute, il faut choisir dès le départ si on veut se positionner “grand public” ou “premium”. Sinon, on s’y perd.
Derya :
C’est exactement ça. Tout est une question de cohérence. Et avec le temps, on apprend à mieux se connaître, à mieux comprendre sa communauté, et les choses deviennent plus claires.
Ëlodie :
Tu parlais tout à l’heure de tes aquarelles surprises. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore, peux-tu expliquer ce que c’est ?
Derya :
Oui. Une aquarelle surprise, c’est une commande personnalisée. Le client m’envoie son histoire — par exemple une histoire avec son animal, un souvenir important, une émotion — et moi, je peins une aquarelle inspirée de ce récit. La particularité, c’est que le client découvre la peinture seulement à la réception, donc c’est une vraie surprise.
Ëlodie :
C’est un concept magnifique. Et les gens ne demandent jamais de retouche ?
Derya :
Non, jamais. Parce qu’ils n’achètent pas une prestation, ils vivent une expérience. Ils me confient leur histoire, et je la traduis à ma manière. C’est un échange d’émotions, pas un travail “sur mesure”. Et c’est pour ça que ça fonctionne. Les clients achètent un regard, une interprétation.
Ëlodie :
Et comment as-tu trouvé tes premiers clients ?
Derya :
Je ne les ai pas cherchés ! J’ai simplement partagé mes aquarelles sur Instagram. Une personne m’a demandé un jour si je pouvais peindre une illustration inspirée de son histoire, sans lui montrer avant. J’ai accepté, j’ai partagé le résultat, et les gens ont adoré le concept. Les demandes ont commencé à arriver naturellement.
Ëlodie :
C’est fou, mais en même temps très logique. Ton concept était unique.
Derya :
Oui, je crois que c’est ça. Il y avait une vraie émotion, et c’est ce que les gens ont ressenti. Certains ont même filmé le moment où ils offraient leur aquarelle à un proche. Les réactions étaient souvent très fortes, émouvantes. Ça m’a beaucoup touchée.
Ëlodie :
C’est vrai que ce genre de moment, ça n’a pas de prix. Et on voit à quel point les gens se connectent à ton univers.
Derya :
Oui. Et c’est ce qui m’a donné envie de continuer. Je me suis rendu compte qu’il y avait un vrai besoin d’art émotionnel, quelque chose qui parle au cœur.
Ëlodie :
Et dans ta communication, tu réussis à transmettre ça aussi. Tes vidéos sont reconnaissables entre mille, avec ta voix, ton ton, ton univers visuel. Comment as-tu trouvé ton identité sur Instagram ?
Derya :
Je crois qu’on ne la “trouve” pas vraiment. Elle est déjà là, en nous. J’ai simplement partagé ce qui me fait vibrer : mes couleurs, mes ambiances, mon amour pour les saisons froides. Au début, je faisais beaucoup d’aquarelles sur commande, donc j’étais un peu limitée. Mais quand j’ai recommencé à peindre pour moi, j’ai enfin pu exprimer pleinement mon style.
Ëlodie :
Et tu as aussi commencé à te montrer à visage découvert, non ?
Derya :
Oui, c’était en 2024. Pendant deux ans, j’étais totalement anonyme. Je montrais mes œuvres, mais jamais mon visage. Et puis un jour, j’ai posté une vidéo où je disais simplement “Aquarelle surprise !” pinceau à la main. C’était la première fois qu’on me voyait. J’avais peur, mais les retours ont été adorables.
Ëlodie :
C’est vrai qu’aujourd’hui, tu es très présente, naturelle, proche de ta communauté.
Derya :
Oui, mais ça a pris du temps. Se montrer, c’est une étape. Au début, j’avais peur du regard des gens, peur de casser l’image que certains s’étaient faite de moi. Et finalement, ça m’a libérée. Ça m’a permis de créer différemment, de faire des vlogs, de montrer mon quotidien avec ma chienne, mes matinées, mes balades… Tout ça a rendu ma présence plus humaine.
Ëlodie :
Et ça t’a aussi ouvert à de nouvelles collaborations, non ?
Derya :
Oui, complètement. Les marques ont besoin de voir un visage, une personne derrière le travail. Ça change tout.
Ëlodie :
Mais tu n’as jamais de moments où tu ressens une fatigue des réseaux ?
Derya :
Si, bien sûr. Les réseaux peuvent être épuisants. L’algorithme nous pousse à être réguliers, et si on s’arrête, on perd un peu de visibilité. Mais j’ai appris à m’écouter. Quand je sens que je n’ai plus envie, je me repose. Ma santé mentale passe avant tout. Si les gens se désabonnent, tant pis. Ceux qui me suivent vraiment seront toujours là.
Ëlodie :
C’est une attitude très saine. Et je suppose que pour tenir sur la durée, tu trouves toujours un équilibre entre création et communication.
Derya :
Oui. Et surtout, je montre beaucoup les coulisses. C’est ma manière de continuer à partager, même quand j’ai moins d’énergie pour créer de nouvelles œuvres. Les gens adorent voir le processus : les croquis, les tests, les impressions… Ce qu’on trouve banal, eux trouvent ça fascinant.
Ëlodie :
Et dans ta création de contenu, tu planifies à l’avance ou tu fonctionnes plutôt à l’instinct ?
Derya :
Je suis complètement dans la team “spontanéité”. Je ne programme pas mes publications à l’avance. Je partage quand j’en ai envie. Par exemple, si je filme un moment drôle avec ma chienne Chocapic, je le poste dans la journée. C’est ce qui garde tout ça vivant et vrai.
Ëlodie :
C’est rafraîchissant ! Tu disais tout à l’heure que tu avais fait de la musique avant de te consacrer à l’aquarelle.
Derya :
Oui. Avant, j’étais chanteuse, auteure, compositrice. J’ai fait le conservatoire de Strasbourg et j’ai même participé à The Voice. La musique, c’était ma vie pendant des années. Mais à force d’en faire mon métier, j’ai fini par perdre le plaisir. C’était devenu une contrainte. Alors, pendant le confinement, j’ai eu besoin de créer à nouveau, sans pression, juste pour moi. C’est comme ça que j’ai repris les pinceaux, et tout a commencé là.
Ëlodie :
C’est fou, et ça montre à quel point on peut renaître dans une autre forme d’art.
Derya :
Exactement. Et je ne regrette rien. Aujourd’hui, je suis épanouie comme jamais.
Ëlodie :
Tu disais aussi que tu t’étais beaucoup formée en communication grâce à des podcasts. Tu veux nous dire lesquels ?
Derya :
J’en écoute beaucoup sur le marketing, la création de contenu, la communication digitale. Je trouve ça passionnant. Ce n’est pas mon métier, mais j’ai appris à comprendre les codes des réseaux, les algorithmes, la stratégie. C’est essentiel quand on veut vivre de son art.
Ëlodie :
Oui, c’est une vraie compétence à part entière. Aujourd’hui, grâce aux réseaux, les artistes peuvent vivre de leur passion comme jamais auparavant.
Derya :
C’est une chance incroyable. Avant, il fallait passer par des galeries, des éditeurs… Maintenant, on peut créer sa propre visibilité. C’est beaucoup de travail, mais c’est aussi une liberté immense.
Ëlodie :
Alors, pour conclure : où pourra-t-on acheter ton livre, et quels sont tes projets pour 2026 ?
Derya :
Le livre sera disponible uniquement sur mon site internet, puisque je suis en auto-édition. Pour 2026, j’aimerais développer ma boutique en ligne avec de nouveaux produits à mon image, mais sans me précipiter. J’ai aussi quelques projets secrets en tête… Mais avant tout, j’ai envie de ralentir un peu, de profiter, de retrouver du temps pour moi et pour créer librement.
Ëlodie :
C’est une belle intention.
Derya :
Oui, je veux juste continuer à m’amuser, à partager, à rester sincère. On ne sait jamais de quoi demain sera fait, alors autant savourer ce qui marche aujourd’hui.
Ëlodie :
C’est une superbe conclusion. Merci beaucoup Derya pour ce moment et pour ta sincérité. On a hâte de découvrir ton livre.
Derya :
Merci à toi Ëlodie, et merci à toutes les personnes qui nous écoutent. Croyez en vos rêves, osez, et surtout, faites ce qui vous rend heureux.
Ëlodie :
Parfait mot de la fin. À très bientôt Derya !
Derya :
À bientôt, merci encore !
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⭐⭐⭐⭐⭐
Des podcasts et interviews très enrichissants !!! Un grand merci pour ces partages d’expériences ainsi que pour cette générosité, authenticité et bienveillance !
— Jeanne Avril





