
Trouver sa place sans suivre les tendances – Entretien avec Clod illustrateur
Clod est illustrateur depuis plus de vingt ans. Il a collaboré avec de grands titres de presse, des maisons d’édition, des associations, des mutuelles, des marques, etc., mais ce n’est pas son CV qui rend notre échange si précieux, mais la manière dont il aborde notre métier avec philosophie et passion.
Dans cet épisode, nous avons parlé de parcours non linéaire, de liberté, de détermination, et de ce que ça signifie réellement de construire une carrière d’illustrateur·trice sur le long terme.
Clod partage son regard sur l’évolution du métier, les réseaux sociaux, la fameuse quête du style unique, la pression de la visibilité, et le plaisir qu’on peut trouver quand on accepte de lâcher prise.
✨ Écoutez cet épisode pour découvrir :
- Ce qui fait qu’un projet nous ressemble, même si la technique change
- Ce que Clod retient de ses années de bande dessinée, et pourquoi il a changé de voie
- Comment il utilise les réseaux sociaux sans en être dépendant
- et pourquoi il continue, 20 ans plus tard, à dessiner avec la même énergie.
Une longue conversation et un épisode à savourer lentement. Bonne écoute !
Presse :
Édition :
Associations :
Agences d’illustrateur·trice·s :
Plateformes :
Illustrateur·trice·s :
- Margaux Motin
- Diglee
- Pénélope Bagieu
- Esra Roise
- Kelly Smith
- Florence Gendre (interview)
- Edouard Pont (interview)
Mais aussi… :
Transcription générée avec l’intelligence artificielle (elle peut être incomplète par rapport à l’épisode).
00:00:00:01 – 00:00:24:19
Inconnu
Enchanté, je suis. Merci d’avoir accepté notre invitation. Ça fait plaisir. Oui, oui, c’est super et je suis. J’écoute un petit peu des podcasts, pas tous, mais où je vois que j’en ai écouté plein. Je trouve ça sympa et je trouve que les conseils sont pertinents. Voilà, je trouve ça sympa l’ambiance. Et puis ton blog et tous tes réseaux sociaux sont vachement bien foutu.
00:00:24:21 – 00:00:50:24
Inconnu
Ces gens sont à une belle approche esthétique et c’est vachement agréable. C’est gentil, automnal, marron et c’est mon univers. J’ai bien fait de venir sur un site web de 18 tomes, donc ça fait plaisir. Merci d’avoir accepté ma petite invitation. Un homme sur le podcast, c’est hyper rare, donc franchement ça fait trop plaisir. Et en plus un homme avec autant d’expérience dans les illustrations, c’est parfait.
00:00:50:27 – 00:01:12:29
Inconnu
Oui, je suis d’autant plus touché. J’ai vu que beaucoup de femmes et je me suis attiré une invitation en Tunisie hyper content. Ben oui, il y en a pas beaucoup, mais il y a eu Edouard pendant aussi bien. Après c’est vraiment pas calculé, c’est au rythme des rencontres ou des interactions sur le réseau, surtout pour les personnes qui nous connaissent, qui ne te connaissent pas.
00:01:12:29 – 00:01:32:20
Inconnu
Comme d’habitude, j’aime bien demander à mon invité de se présenter par lui même de la manière dont il le souhaite. Peut être nous parler de ton modèle économique. Qu’est ce que tu fais pour gagner ta vie ? Comment tu as commencé et quel est ton outil de prédilection ? Si ça peut être intéressant, oui, tu le souhaites. Alors moi, j’ai commencé finalement assez tard dans la profession.
00:01:32:20 – 00:01:59:23
Inconnu
J’ai commencé vers 30 ans et j’ai commencé par faire de la bande dessinée en autodidacte. Et puis j’ai. Après quelques albums de bandes dessinées, je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment mon truc, ce travail un peu monacal de répétition, tout ça. Donc j’ai mis quelques années. On me rend compte que finalement, la bande dessinée, c’était pas vraiment ce qui m’intéressait.
00:01:59:23 – 00:02:24:02
Inconnu
Et puis surtout, je m’épanouis pas dedans. Et en parallèle de la bande dessinée, je travaillais, j’avais des commandes d’illustration pour pouvoir vivre et je me suis rendu compte que, au final, je m’amusais beaucoup plus à faire des travaux de commande. Ça correspondait plus à mon âme, à mon feeling. J’aime bien que les choses aillent vite, qu’elles rebondissent, que les projets s’enchaînent.
00:02:24:04 – 00:02:46:24
Inconnu
C’est tout le contraire de la bande dessinée. Quand on en fait quoi ? Donc finalement, après quelques années, j’ai basculé dans l’illustration de commande du coup. Et puis bah on va dire que depuis 2000 2010, je ne fais que de l’illustration de commande, donc en presse, notamment en communication, beaucoup. Et puis en édition, un peu de publicité mais très peu.
00:02:46:24 – 00:03:14:25
Inconnu
Finalement, c’est beaucoup de communication. Qu’est ce que je peux dire de mon travail ? C’est qu’en fait, entre la bande dessinée et le et le l’illustration de commande, il s’est passé quelque chose d’assez assez bizarre. C’est que j’ai complètement basculé en termes de style et d’approche. Donc je suis passé d’un style assez sombre, assez expressionniste en bande dessinée, à quelque chose de hyper enthousiaste et joyeux en illustration.
00:03:14:25 – 00:03:52:08
Inconnu
Et en fait, la main correspond assez bien. Voilà, Aujourd’hui, je travaille donc en presse, je travaille pour Le Monde, Le Parisien, Ouest-France et Pilote des magazines aussi, comme La Croix ou Le Pèlerin ou Que choisir en édition basse. Je fais des couvertures de livres pour des éditeurs comme Peyo, Milan ou d’autres d’autres éditeurs et en communication Baschet, beaucoup en communication interne pour les grands groupes industriels et puis en communication un peu plus grand public pour les et pour les mutuelles ou comment ce genre de choses ?
00:03:52:08 – 00:04:24:27
Inconnu
Quoi ? Des magazines destinés au grand public en fait. Et puis pas mal, de plus en plus en communication. Je travaille pour des gens, pas le caritatif, mais des associations comme le Chœur des femmes ou Max Havelaar, Des choses un peu plus éthiques on va dire et qui finalement me correspond bien. Ou alors avec des sujets comme je traite beaucoup pour l’eau ou que les forêts et la biodiversité, Tout ça en fait, ça se fait tout doucement.
00:04:24:29 – 00:04:49:26
Inconnu
Mais ça, j’aime bien ce mouvement vers des choses plus éthiques et moins en dire commerciales ou industrielles. Voilà, est ce que ça vaut vraiment ou est ce que tu dis que t’es une niche ? Parce que là, tu parles justement de faire des choses plus éthiques et que ça vient progressivement ? Est ce que toi, du coup, à la base, tu pourrais dire pour quelle raison les clients viennent vers toi ?
00:04:49:28 – 00:05:16:15
Inconnu
Oui, alors j’ai mis du temps à me rendre compte que, en fait, ce que les gens cherchaient dans mon travail, ce n’était pas vraiment un style, un jeu. Et j’ai comme plein d’illustrateurs et d’illustratrice. On focalise sur le style, on cherche mon style et tout ça. Mais je me suis rendu compte que ce que ce que les gens venaient chercher chez moi, ce n’est pas vraiment le style, mais c’est cette espèce d’enthousiasme, c’est ce ce côté positif qu’on vient chercher.
00:05:16:15 – 00:05:38:17
Inconnu
On dit Ah oui, j’adore, c’est positif. C’est exactement ça qu’il faut. Et puis bah du coup, avec les couleurs, les formes et tout ça, c’est ça. Et c’est un peu pour ça qu’on vient me chercher coincé. C’est vraiment pour cette approche positive, enthousiaste. On dit souvent Ah, ça fait du bien, ça fait du bien, des illustrations. On me dit souvent ça et j’ai compris que c’était finalement ça.
00:05:38:17 – 00:06:04:27
Inconnu
Le style, c’est ce que tu arrives à à travers ton très à susciter comme émotion chez les gens qui regarde ton travail. Voilà, je pense que c’est vraiment ça le style, mais c’est vachement intéressant comme façon. J’ai jamais vu les choses de cette manière, mais c’est vrai que tu as raison. Moi personnellement, j’ai l’impression que mon style évolue tout le temps.
00:06:04:29 – 00:06:21:13
Inconnu
Je te disais tout alors que je dessine en papier, la achète du passage une base. Du coup, c’est pas la même chose, mais finalement on s’y retrouve parce que l’émotion reste exactement la même. C’est notre univers. Oui, c’est ça et que tu fasses, moi je vais au début, je me dis Ah non, tu fais pas de contour, tu fais des aplats.
00:06:21:16 – 00:06:41:24
Inconnu
Et puis après je suis allé. Basta ! Tu fais ce que tu veux, mais en fait, ça reste du Claude que je fais, des aplats que je choisis. Pastel Même dans le modèle vivant à Jacques, j’ai commencé le modèle vivant là il y a y a six mois. Mais en fait, quand je dessine modèle vivant d’après du modèle au crayon et tout ça où les gens me disent entre et du Claude, ça reste du vélo de route.
00:06:41:27 – 00:07:07:16
Inconnu
Donc si je pense que c’est supposé être, je ne sais pas comment définir ça. Mais c’est pas une question de technique ni de ni d’aplats ou de ou de pensée. C’est ce que ton travail dit il, transmet en veux tu, en voilà. Et du coup, on me Mais personne de l’extérieur, en voyant que ce n’est pas tout à fait le même style d’une illustration ou même traité, arrive à se reconnaître malgré tout.
00:07:07:17 – 00:07:30:04
Inconnu
Oui, c’est ça Exactement. C’est fou un peu chasse du crayon gras ou du pastel ou ou des couleurs. Alors dit ou de ça, on fait ça et on reconnaît, On reconnaît mon travail. Donc du coup, je me prive plus Manon de ses pensées. Il prend plus la tête. Oui, non, mais je l’ai été vachement au début. Je veux dire non, pas de crayon parce que c’est pas mon style, pas de.
00:07:30:07 – 00:07:49:19
Inconnu
En fait, on se met des barrières soi même alors que. Mais ça demande du temps. Et puis Et puis en plus, je me rends compte que mon travail maintenant, ça fait quand même un certain nombre d’années que je, que je fais ce métier. Mais mon travail évolue tout le temps, autant tout le temps en fait, en au fur et à mesure des années, ça évolue.
00:07:49:21 – 00:08:06:29
Inconnu
Ce n’est jamais des grands bonds. Mais quand je regarde mon travail d’il y a cinq ans, c’est presque différent. Mais est ce que tu trouves qu’il y a une évolution lente ? Ou alors tu peux très bien changer d’un projet à un autre ? Avoir justement, comme tu disais, envie de mettre des traits ou pas ou c’est vraiment quand même une progression ?
00:08:07:01 – 00:08:36:13
Inconnu
Oui, alors je pense que de manière générale, il y a des grands, il y a des grands mouvements qui se font progressivement, par exemple dans les formes. Je sais qu’on va dire qu’il y a cinq ans, mon travail était beaucoup plus rectiligne et là, on est plus dans les rondeurs. Ça se fait progressivement et mais par contre très ou aplats, c’est pas vraiment des grands changements parce que je joue.
00:08:36:17 – 00:09:11:15
Inconnu
J’ai essayé des choses, mais il y a des grands mouvements qui s’opèrent là, par exemple. Donc je t’ai parlé des un travail rectiligne qui s’est transformé en rondeur, et cetera Et là, depuis que depuis j’ai commencé le modèle vivant, j’ai une approche du corps qui est différente et je vois là, je vois dans mon travail que je dessine les corps de façon un peu différente et sa face à face a évolue progressivement et on va, on va dire que dans un an ou deux, je sais qu’il y aura eu un basculement qui se sera fait progressivement.
00:09:11:18 – 00:09:43:17
Inconnu
Mais il y aura une révolution dans mon travail et du coup du passé, Tu penses que ça vient de quoi ? Comment on peut ? Quels conseils donneriez qui ne trouve pas son son, sa patte ou son univers ? Ah oui, ça vient d’où d’après toi ? Alors je pense. Alors je pense qu’il ne faut pas le chercher. Le style, voilà. A partir du moment où on cherche, à partir du moment où on commence à travailler un dessin en se disant il faut qu’on ait un style, il faut que j’aille vers si ou vers ça.
00:09:43:19 – 00:10:03:15
Inconnu
Je pense que ça bloque. Voilà. Donc il faut laisser les choses aller, il me semble. Après, c’est mon cas, mon point de vue. Je pense qu’il faut les laisser aller, les choses comme elles nous viennent. Et puis s’intéresser par exemple au corps ou s’intéresser à des couleurs où. Et les choses vont s’installer tout doucement par le travail objets.
00:10:03:18 – 00:10:27:22
Inconnu
Je ne pense pas que ce soit délibéré, mais il faut garder en tête qu’on il faut rester curieux et ouvert. Et. Et avec le temps, on est curieux, ouverts. On voit des petites évolutions se faire. Et puis au bout d’un certain nombre de temps, il y a un oui. Il y a des choses qui se font, qui se concrétisent et qui prennent forme et qui est selon le regard des autres.
00:10:27:23 – 00:10:58:09
Inconnu
On voit qu’il y a un style ou quelque chose qui émerge. La façon que j’arrive pas, on dirait que c’est presque comme si c’était quelque chose qui s’est échappé complètement. Quoi ? C’est un truc involontaire ? Oui, voilà. Oui, il y a un truc que j’aime bien dire, c’est que souvent, en fait, quand on cherche son style, le style, on va trouver dans sa tête, on va le trouver sur la feuille de papier ou tu vois, et c’est un peu ce que tu, ce que tu dis aussi, c’est un peu au delà de ta volonté.
00:10:58:12 – 00:11:34:21
Inconnu
Oui, voilà. Et puis bien sûr, ça ne se fait pas tout seul. Il faut travailler beaucoup, mais il faut travailler beaucoup, dessiner beaucoup et et les choses vont se faire naturellement en fait. Mais je pense que plus on cherche en disant il faut un style et en plus le style on va le chercher chez les autres. Continuer comme quand tu te mets en tête de chercher un style, tu vas regarder ce qui se fait, tu vas et puis tu vas te dire Ah oui, moi comme ça, Mais je pense que ça, c’est pas une bonne façon d’appréhender les choses parce que tu vas finir par reproduire ce qui existe déjà et mais puis ce ne
00:11:34:21 – 00:12:05:11
Inconnu
sera pas, ça vient avec le style. À mon avis, vient de qu’est ce qu’on a en nous, de ce qu’on envie de raconter ? Donc ça peut évoluer avec le temps. Moi, ça a évolué tout le temps quand je. Et puis bah, rester à l’affût de deux, de nos envies, de nous, de trucs curieux, voilà. Et puis juste aussi jouer à repérer Quand on regarde dans mon travail et que je dis qu’un coup c’est passé de deux choses rectilignes a des choses plus rondes.
00:12:05:13 – 00:12:25:27
Inconnu
Il y a des il y a des illustrations, il y a des illustrations particulières. Où tu dis Ah, c’est là que s’est passé le à la bascule. En fait, c’est pas, c’est du sample avec une illustration, il y a quelque chose qui s’est passé et un jujube à chaque fois. Je pourrait presque retrouver l’illustration qui a fait que ça bascule.
00:12:25:27 – 00:12:45:22
Inconnu
C’est hyper intéressant. Il faut faire une expo dessus avec Évolution, un livre et le livre de Claude, le moment où tout bascule ? Non, mais c’est vachement intéressant parce que je connais peu de personnes qui après, avec j’entends ça, qui me disent Ah oui, j’ai vu à quel moment ça a changé ? Oui, généralement, ça se fait sans. Je sais pas, c’est ça nous.
00:12:45:25 – 00:13:08:00
Inconnu
Alors ça se fait progressivement. Mais tu viens un peu comme quand tu montes une côte YouTube dans ça, ça change un champ, ça change. Et puis après hop, tu redescends et en fait l’illustration qui fait que tout bascule, c’est celle qui est en haut de la Côte d’Ivoire pour être un peu métaphorique. Donc en fait, ça change tout dedans tout le temps et tout le coup.
00:13:08:00 – 00:13:37:21
Inconnu
Hop, tu ça que ça bascule et hop, est approuvé. Un petit virage ou un petit virage dit ouais, c’est une métaphore aussi bien que je pense que c’est un truc ça, de visualiser les trucs, les expressions et les choses visuellement. Tu vas ? Euh. Alors j’ai envie de te demander comment t’étais quand j’étais petit. Quel genre de petit garçon était ce que tu dessinait déjà ?
00:13:37:24 – 00:14:14:02
Inconnu
Alors oui, oui. Alors je, quand j’étais petit et j’ai grandi dans un milieu très populaire, très populaire. Et il n’y avait pas beaucoup de livres à la maison. Ils venaient pas du tout et j’ai été beaucoup seul et je crois que d’avoir été seul, ça m’a permis de développer un imaginaire assez, assez fort. J’y ai beaucoup joué, beaucoup à monter d’histoires et je pense que ça m’a aidé ensuite à avoir beaucoup d’imagination.
00:14:14:02 – 00:14:44:11
Inconnu
On va dire, et je dessinais un peu. Je recopié beaucoup de dessins de bandes dessinées. Alors Lucky Luke, aller dans ce que je dis à l’époque et je recopié beaucoup. Et ça m’a plu à monter des histoires. J’étais fasciné par par les images, en quand j’étais fasciné, je regardais les images dans le peu de livres que j’ai pu avoir et des images me fascinait et je trouvais que c’étaient les vecteurs d’imagination.
00:14:44:11 – 00:15:14:19
Inconnu
Là, c’est assez fort et donc j’ai beaucoup. J’ai beaucoup joué de boussole, beaucoup imaginer. Et puis après, en grandissant, j’ai mis un peu le dessin de côté et je suis revenu un peu plus tard. Voilà, avec la bande dessinée surtout. Voilà, quand j’ai redécouvert la bande dessinée ado, on va, voilà, on va dire un grand coup. Je me suis âge, adore et j’aimerais bien faire pareil.
00:15:14:21 – 00:15:38:03
Inconnu
Là, j’ai commencé un peu à créer des petits trucs et ensuite, ce qui s’est passé, c’est que à l’époque, donc j’ai quand même un certain âge en. Donc à l’époque, il j’avais des fanzines quand j’ai commencé à avoir 20 ans et on pouvait publier des trucs moi même pas très aboutis. On se mettait à trois gars qu’on faisait un petit fanzine.
00:15:38:03 – 00:16:01:21
Inconnu
Et puis c’est comme ça qu’on que j’ai pu. J’ai pu commencer à publier des choses, quoi ? D’accord, et du coup, a commencé Comment à travailler dans l’édition pour faire des bandes dessinées quand t’as été repéré, alors ? C’est à dire que j’ai fait des études de électrotechnique, donc un rythme qui a rien à voir. J’ai travaillé huit ans en entreprise comme technicien.
00:16:01:24 – 00:16:30:16
Inconnu
Et puis j’avais quand même un intérêt pour les arts et j’avais quelques copains qui étaient déjà un copain photographe notamment, et qui m’avait dit mage, comprend pas. J’aime bien dessiner, j’aime bien les arts. Pourquoi t’en fais pas ton métier ? Et je ne les ai pas. J’y avais pas pensé, Quoi ? Je me dis oui. Donc, pendant que j’étais salarié, j’ai organisé, envoyé une reconversion vers la bande dessinée.
00:16:30:18 – 00:16:55:06
Inconnu
Donc j’ai développé des projets de bande dessinée et des projets d’album. Et puis après, j’ai commencé à démarcher des éditeurs, donc j’ai trouvé des petits éditeurs et puis ensuite des des éditeurs plus implantés. Puis j’ai fait deux ou trois albums. Voilà. Et après j’ai arrêté. Donc c’est moi qui suis allé chercher. Oui, c’était un boulot, c’est un boulot de dingue.
00:16:55:10 – 00:17:16:21
Inconnu
Je pense que j’ai un boulot dingo, mais c’est encore plus dur aujourd’hui. Je c’est hyper formateur par contre, parce que du coup de dessiner même plusieurs fois la même chose, même si c’est rébarbatif. Par contre, je pense que tu fais des progrès incroyables. Ah oui, tu fais des progrès incroyables, tu fais des progrès incroyables. Et puis ben c’est un vrai travail en rajoute.
00:17:16:23 – 00:17:39:17
Inconnu
Moi je sais que je développe mes projets en parallèle du travail. Donc je travaillais le soir, le week end et tout ça tient une période. C’est assez compliqué quand on va dire, mais par contre, quand tu trouves un éditeur, alors au début, j’avais trouvé un petit éditeur qui s’appelait petit à petit, qui existe encore d’ailleurs et qui faisait des des albums de chansons ou poèmes en bande dessinée.
00:17:39:19 – 00:18:03:23
Inconnu
Et du coup, dans un album, il y avait une dizaine de dessinateurs qui, cuisinières, sont DJ. Un ou deux jouent de Jacques Brel ou jouent un rat et donc tu savais cinq pages, donc cinq pages, c’était c’est raisonnable pour pouvoir faire la sur du pour commencer. Et puis j’ai fait une dizaine de bouquins comme ça et puis après des albums, donc ça s’est fait progressivement.
00:18:03:23 – 00:18:25:18
Inconnu
Mais c’est aujourd’hui. Je pense que c’est plus dur, plus dur pour les ceux qui arrivent sur le marché. Et puis, comme la bande dessinée à l’époque, même encore maintenant, ça, on avait du mal à gagner sa vie avec. On m’avait dit tu à côté, tu peux essayer d’avoir des boulots de commande comme dans la presse ou. Mais c’était moins dur qu’aujourd’hui.
00:18:25:22 – 00:18:47:24
Inconnu
Comment on pouvait facilement, On pouvait facilement frapper aux portes, envoyer des mails. C’était il y a longtemps. Tu me parle de ça commence Fayard ou on va dire en 2000 à peu près. OK, en 2000 donc 25 ans, 20 à 25 ans, on pouvait encore frapper facilement. On peut aujourd’hui, mais il y a tellement de monde que pour les jeunes, c’est difficile.
00:18:47:27 – 00:19:01:24
Inconnu
Comment expliquer à autant de monde ? Parce que moi, j’ai l’impression que j’ai toujours entendu dire qu’il y avait beaucoup de monde. Moi, je me suis lancé en 2010, tout le monde le dit Ramsay, Boucher, et cetera Oui et finalement, bon, bah moi j’ai quand même réussi.
00:19:01:26 – 00:19:26:08
Inconnu
Oui, on arrive à faire son chemin. Je pense que aujourd’hui aussi il y en a qui arrivent, il y en a qui arrivent, puis d’autres pays. En fait, c’est le grand mystère. Il faut essayer d’expliquer ça. Je pense qu’il y a beaucoup d’écoles qui se sont développées où. Moi, je m’en rappelle on. 2000 en 2020, il y a très peu d’écoles, en fait, très peu d’écoles.
00:19:26:10 – 00:19:43:17
Inconnu
Il n’y avait pas d’école d’illustrations ou de jeux. Ou si on en avait. En tout cas, je sais pas les illustrateurs que je connaissais. Moi, j’en parlais avec Hervé parce que je l’ai trouvé cette semaine. Et en fait, on disait qu’il y avait des écoles où tu pouvais apprendre des illustrations comme Boule ou des trucs comme ça, je crois.
00:19:43:19 – 00:20:07:13
Inconnu
Oui, moi, le cv de Bordeaux en fait, il y avait un cursus illustration, mais c’était plutôt pour faire. Enfin, ce n’était pas pris au sérieux. C’est pas pour te former maman en tant qu’illustrateur, c’était un cours d’illustration et c’était plus dans l’idée de faire de l’édition, quoi ? Ah oui, forcément de la pub ? Oui, oui. Et d’ailleurs personne ne te disait qu’il pouvait faire de la pub et vivre une vie d’écriture.
00:20:07:16 – 00:20:30:19
Inconnu
On peut on expliquer les techniques d’illustration les plus où ? Ce n’était pas un métier en fait longtemps, ce n’était pas considéré comme un mode, c’était pas envisageable. Tout juste sorti de l’école, ça n’est pas venu tout de suite. Quoi ? Je pense à ça. Ensuite, je pense qu’il y a eu le développement des outils informatiques accessibles à tout le monde, ou presque.
00:20:30:21 – 00:20:56:01
Inconnu
Bah voilà. Et puis les réseaux aussi, Les réseaux qui ont fait que tout le monde est à peu près à la même enseigne. Une structure horizontale. Où ou bien tu peux publier ? Est ce que tu fais et ça fait envie ? Bien sûr, ça fait des métiers qui font rêver. Ça fait rêver. Moi, j’ai fait deux fois des interventions dans des écoles, des journées portes ouvertes, dans des écoles d’arts graphiques.
00:20:56:03 – 00:21:13:02
Inconnu
Et les jeunes qui arrivent ici, ça les fait rêver et ça fait rêver ces métiers des métiers qui font rêver. La session. Euh. Je sais pas pourquoi il y a beaucoup de monde. Y’a comme une maison, c’est pas rêver, ça fait rêver. En fait, depuis Ovide, je pense qu’il y a eu beaucoup de gens qui se sont mis sur l’ordinateur en plus.
00:21:13:05 – 00:21:35:05
Inconnu
Encore plus. Il y en a plein qui se sont lancés dans l’illustration, qui se sont lancés dans l’os pour créer, et cetera En fait, c’est le temps. Et puis voilà, une fois, justement, si t’avais un illustrateur, une illustratrice en face de toi à qui qui débutait, ou plutôt toi, quel conseil tu te donnerai à toi même si tu avais 20 ans aujourd’hui, que tu voulais être lancé dans l’illustration.
00:21:35:05 – 00:21:55:24
Inconnu
Quand tu commencerais, qu’est ce que tu ferais alors ? J’ai toujours du mal, un peu avec les conseils, parce que je trouve que ce qui va des conseils que tu peux appliquer à toi même ou que je vous parle, ou toute l’expérience que tu as pu tirer de ton et de ton parcours ne sera pas forcément utile. Oui, c’est ça.
00:21:55:26 – 00:22:13:20
Inconnu
On a chacun son un, donc ce qui va me correspondre à moi ne va pas correspondre aux autres. Mais non, mais c’est pour ça que je te poser la question à toi qui tient à ton je dirais que le tri va faire tout seul en fait, c’est à dire ton envie de faire ça. T’as envie de faire ce métier ?
00:22:13:20 – 00:22:31:24
Inconnu
Ma vie et ça y est. Et puis, si t’as les ressources en toi qui t’a le talent entre guillemets, si t’as ce qu’il faut, bah ça va se faire. Sinon c’est pas grave, t’auras essayé et tu feras autre chose. Et moi j’ai essayé la bande dessinée, je me suis rendu compte que je n’avais pas le talent nécessaire pour ça.
00:22:31:25 – 00:22:56:10
Inconnu
En revanche, pas de talent de manière générale, sur mes capacités à réagir, à faire un livre sur un sur plusieurs mois. Donc je ne sais pas ce talent là, c’est pas dans mon caractère. Et donc finalement, j’ai abandonné. J’ai laissé la place aux autres finalement. Donc essaye et c’est essayé, puis tu vas voir. Et si t’as pas les épaules, si t’as pas et ben tu vas arrêter de faire autre chose.
00:22:56:10 – 00:23:19:24
Inconnu
Et puis c’est tout quoi. Et ce n’est pas facile parce que parfois on pense que ça peut nous plaire, mais pas avoir une vraie vision aussi de ce que ça représente exactement. C’est ce qui m’est avec la bande dessinée et finalement, j’ai grandi avec l’envie de faire des bandes dessinées. Et voilà, je m’étais fait un monde de tout ça et finalement, on le faisait, ce métier.
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Inconnu
Je me suis rendu compte que Manon avait ses parts de marché. Un peu pareil avec le dessin animé, tu vois, parce que moi j’ai écrit dans le dessin animé et pareil, ça me faisait rêver. J’étais très Disney et je voulais faire des dessins animés. Image par image n’existait plus ou presque plus depuis que la 3D était déjà arrivée.
00:23:36:24 – 00:23:57:29
Inconnu
Donc j’ai commencé à travailler dans le dessin animé 3D. Mais non, ça me plaisait pas. Le fait qu’une équipe énorme où chacun fait un petit truc de son métier. Moi, je voudrais tout faire autrement, mes personnages. Et non, c’est pas comme ça que ça se passe. Donc je me lance C’est pas comme ça que ça se passait. Et dans l’illustration, on s’est biaiser un peu.
00:23:57:29 – 00:24:24:03
Inconnu
L’image qu’on a d’illustration est un peu biaisée par les réseaux parce qu’on voit que des choses super belle tout ça, que c’est génial. Mais il y a aussi tout ce qu’il y a derrière la compta marchés, le marketing, tout ça qui est un peu pénible. Et puis les contraintes techniques des clients, les clients chiants. En tout, ça fait qu’on peut dire non, mais moi je le veux, je m’éclate pas quoi ?
00:24:24:06 – 00:24:45:17
Inconnu
Et puis ben, il faut arriver à trouver sa place, sa niche. Ce n’est pas évident et je pense qu’il y a plein de gens qui abandonnent. Mais c’est pas grave, c’est pas grave, il faut essayer. Et puis et puis bien se planter. Mais quand on se plante, c’est pas grave, c’est bon. Au moins on a essayé en dix.
00:24:45:17 – 00:25:09:00
Inconnu
Bah c’était pas fait pour moi pas. Et souvent quand on se plante, on tire les gros, les conclusions. Et puis on se dit en fait c’était pas un échec, c’était une étape vers autre chose. Moi, la bande dessinée, c’était une étape vers l’illustration. Voilà. Et donc faut essayer. Et puis c’est sur que n’y a pas de place pour tout le monde et le tri se fait tout seul en fait.
00:25:09:03 – 00:25:25:06
Inconnu
Moi je répète toujours qu’il y a de la place pour tout le monde. Ce n’est pas moi. Je pars du principe qu’il y a de la place pour tout le monde, dans le sens où si vraiment tu t’en donne les moyens comme tu fais, le tri va se faire tout seul parce qu’il y en a plein qui vont lui y laisser tomber.
00:25:25:08 – 00:25:46:25
Inconnu
Oui, voilà. Moi je pars du principe que c’est pas parce que tu vois. J’ai vu des illustrateurs qui n’avaient pas un talent monstrueux qu’ils ne savaient pas dessiner des décors de manière organique. Les ombres, par exemple, les ombres. J’avoue, j’ai toujours du mal, je lui ai. Et pourtant, certains illustrateurs peuvent même percer avec un style naïf. Tu vois, ça n’a pas besoin de tout savoir, bien dessiner.
00:25:47:02 – 00:26:08:26
Inconnu
Non, je pense qu’il y a une espèce de y a un truc de la rage d’y arriver. Ça, c’est pas le bon moment. Mais vraiment il y a une volonté, une volonté terrible. Il faut une volonté terrible et moi je sais que j’ai ça en moi. C’est un, j’ai ça en moi et et je suis prêt à le faire.
00:26:08:28 – 00:26:30:21
Inconnu
J’ai été. Aujourd’hui, je vois bien parce que j’ai des clients réguliers tout ça. Mais je. J’ai ça en moi. C’est quelque chose qui est viscéral à dire. Je me lève le matin, j’ai envie de travailler, de dessiner. J’ai ça en moi. Ça me demande zéro effort. En fait, c’est pas la question. Non, non, c’est ça ? Non ? Oui, c’est ça, c’est mon truc.
00:26:30:21 – 00:26:52:18
Inconnu
Je suis dans mon et j’ai la chance parce que c’est ce qui m’a permis de tenir. Quand au jeu des marchés des agences de comm où je vends et où quand il a fallu faire de la compta, c’est ce qui m’a. C’est ce qui m’a fait tenir en pâte, c’est que j’ai. J’ai une viscérale chez moi, c’est viscéral, C’est.
00:26:52:21 – 00:27:19:15
Inconnu
J’ai pas besoin de forcer, c’est comme ça. Donc j’ai de la chance. J’ai beaucoup de chance parce que ça ne demande pas d’effort particulier. Voilà. Et naturel, quoi ? Ouais. Alors je sais pas si c’est naturel, mais j’ai quelque chose en moi qui me booste naturellement. Où j’ai pas besoin de forcer et donc je dis souvent j’ai la chance, en fait j’ai de la chance et bien sûr il faut travailler.
00:27:19:16 – 00:27:43:23
Inconnu
Ça se fait pas tout seul, mais il y a ce espèce de moteur interne qui est toujours en marche et des fois, c’est un peu dur. Mais globalement, ça sera toujours quoi ? La machine sera toujours là ? Oui, toujours. J’ai de la chance. Après 25 ans, je suis toujours inspiré. J’ai toujours envie de développer des trucs parce qu’on parlait des boulots de commande.
00:27:43:25 – 00:28:14:20
Inconnu
Je l’ai pas dit tout à l’heure, mais j’ai toujours un ou deux projets perso en cours qui se termine en libre ou en expo. C’est chouette. Et puis donc j’ai dit pas besoin de forcer, j’ai toujours des idées, des des envies, des trucs vivants. Enfin je sais pas et je suis ce que je deteste. Ouais franchement je veux pas trop désespérer les gens, mais il y a une forme d’épanouissement.
00:28:14:22 – 00:28:34:00
Inconnu
Et justement on a quand même un peu parlé des trucs pas marrants dans l’illustration. Et toi ? Est ce que tu peux nous expliquer Justement, qu’est ce qui te plaît dans la vie d’illustrateur donc, c’est à dire dans le fait de faire des commandes ? Parce que toi, du coup, tu fais des commandes commerciales, des commandes pour l’édition, la presse collective.
00:28:34:02 – 00:29:00:09
Inconnu
Qu’est ce qui te plaît en fait dans cette vie d’illustrateur ? La question me plaît déjà. Une liberté incroyable. Tu organise ton temps comme tu veux. Donc ça, c’est c’est vraiment génial qui tu veux. Tu dis si tu veux avoir ton après 12 h du là en Inde, bien sûr, vous faut faire avec ton carnet de commande, mais tu peux aller au musée l’après 12 h et puis travaille le soir jusqu’à 3 h si t’as envie.
00:29:00:11 – 00:29:34:13
Inconnu
Donc ça, c’est une liberté incroyable. Donc ça, je pourrais plus travailler avec un patron, Non, je l’ai fait huit ans, mais je vois du faire quoi. Un jeu pour Ikea, c’est impossible pour moi. Donc cette liberté là. Et puis Martin, je sais pas trouvé un métier incroyable quoi. Elle ajoute Tu est payé pour pour ta passion. En fait, c’est quand même génial, Incroyable !
00:29:34:13 – 00:30:14:08
Inconnu
Moi j’ai ça. Donc ça, c’est vraiment génial. Ouais. Alors bien sûr, il y a, il y a des contraintes, comme je te disais tout à l’heure, mais moi, les contraintes, j’arrive à les ont tous. C’est quoi les plus gros ou plus grosses contraintes ? Les plus grosses contraintes ? Qu’est ce que ça peut être ? C’est quand on rentre trop dans le processus créatif, de quand on va me dire Ah ouais, mais là, l’arbre, mais le plus à gauche, là, ça commence à se gaver là où ça c’est des choix artistiques.
00:30:14:11 – 00:30:37:23
Inconnu
Quinze ans ? Oui, voilà. Alors après, si tu me dis dès le début bon, on veut que ça soit bleu, alors je mets du bleu, ça me dérange pas, ça. Les contraintes, ça me dérange pas, mais c’est quand on commence à dire, quand les gens ne savent pas ce qu’ils veulent, quand les gens ne veulent pas de ça, ne sache pas et ne savent pas ce qu’ils veulent et qui réagissent en fonction de ce qu’on voit.
00:30:37:25 – 00:31:05:28
Inconnu
Alors ça, c’est c’est ça le pire. Ouais, je note alors, mais je le sens venir ça maintenant. Hum. Mais quand c’est flou, déjà voilà. C’est pas bon, c’est pas bon aussi. Voilà. Donc dès le début, je dis le briefer. Pas assez précis. Je ne comprends pas ce que vous voulez. En général, quand les gens utilisent un jargon de communication où les mots ne sont pas précis comme moderne, authentique, chaleureux, tout ce qui veut tout dire et rien dire.
00:31:06:00 – 00:31:27:01
Inconnu
Donc là, tout de suite, je sens le truc venir et je dis non, Faut être plus précis. Les couleurs, vous dites les couleurs ? Qu’est ce que vous entendez par authentique ? Voilà donc. En général, ça se passe 95 % bien, mais de temps en temps, ça dérape un peu. Et voilà quoi. Mais des contraintes, non, ça ne dérange pas et je trouve ça stimulant.
00:31:27:01 – 00:31:51:06
Inconnu
Les contraintes. Ouais ouais, à ce jour ce cadres ont un cadre et en fait, à la limite je dirais que plus les contraintes sont précises, plus le cadre est défini et plus tu peux te épanouir en scannant. C’est quand c’est flou que tu sais pas où aller et là, ça devient compliqué parce que pose pas. Alors tu te dis non, ils vont dire non, ça c’est trop, ça c’est pas assez.
00:31:51:09 – 00:32:09:16
Inconnu
Donc voilà. Quand le cadre est bien défini, dès le début et il y a plus d’épanouissement dans le processus créatif. Où En plus de ça, c’est vrai que du coup tu sais que tu ne vas pas déborder du brief. Vu que le briefing est clair, il est carré et ça serait pour toi la limite serré des choses. Mais là tu peux faire.
00:32:09:18 – 00:32:43:14
Inconnu
C’est vrai que c’est mieux d’avoir un bon brief dès le départ. Ouais ouais. Et puis j’ai là, j’ai aussi j’aime bien aussi quand j’ai une idée parce qu’il y a des lignes et il y a plusieurs types d’illustrations. Mais on a des dessinateurs qui font l’ambiance, des pas, des dessinatrices qui font des choses techniques, pop. Moi, j’aime bien arriver à faire passer une idée même simple, et que ce n’est pas que l’ambiance ou que du ou c’est pas du dessin d’humour ou c’est pas.
00:32:43:14 – 00:33:17:25
Inconnu
Il y a une petite idée en général que j’arrive à faire passer ça. J’adore, Voilà. Et oui, ça c’est plutôt pour des projets d’édition j’imagine. Ou des ouais ou éditoriaux surtout parfois pour le dessin de presse, les dessins dans la presse, pas le dessin de presse, un dessin dans la presse ou quand tu décris quand je travaille pour Le Parisien ou ou pour Ouest-France, tu réagis en fonction d’un article et essaye de faire passer une idée ou un message ou un truc qui rebondit par rapport au titre.
00:33:17:28 – 00:33:43:18
Inconnu
Et ça j’adore. Ça, c’est vachement dire ça je trouve rien mais ça revient, j’aime bien. Alors bien sûr, il y a plein d’outils dans les métaphores, les clichés avant tout. Pour les trucs, il y a plein d’astuces, en fait, les proverbes. Un Quand tu veux, quand tu arrives à mixer, tout ça arrive à trouver. Oui, j’aime bien ça.
00:33:43:21 – 00:34:09:27
Inconnu
Est ce que tu peux nous expliquer un petit peu ? Alors tu nous est ? Ouais, je sais pas. Ça peut m’arriver d’aller au musée jusqu’à 3 h du matin. Est ce que tu peux nous expliquer, pour ceux qui ne savent pas du tout à quoi ça ressemble ? En quoi consiste une journée type pour toi ? Oui, écoute, j’ai des journées plutôt plutôt classiques parce que je me connais bien maintenant et je sais que moi, je travaille huit à 10 h d’affilée et après, c’est fini.
00:34:10:00 – 00:34:34:14
Inconnu
Je peux pas travailler jusqu’à 3 h du matin, venir, mais je veux dire dans les dans les moments. Donc en gros, je commence à à 8 h et je travaille de façon assez intensive jusqu’à jusqu’à 18 20 h suivant les suivant la charge de travail. En général, je me réserve le temps le matin, plus pour un peu de réseaux sociaux, tout ça.
00:34:34:15 – 00:34:58:05
Inconnu
Mais j’ai franchement diminué les réseaux sociaux. Donc avant, je passais au moins une heure le matin de réseaux sociaux à publier. Voilà, ça a commencé comme ça la journée. Et puis après, je basculait dans les choses où je dois trouver des idées parce que le matin, c’est là où je suis plus le plus efficace. Donc tout ce qui était recherche d’idées, recherche de composition, tout ça.
00:34:58:07 – 00:35:26:12
Inconnu
Et l’après 12 h, ce serait plutôt de quand je peux ? Bien sûr, parce qu’on avait des fois n’a pas le choix. Ce serait plutôt tout ce qui est finalisation. Donc je l’ai mise en couleur, tout ce qui est un peu d’exécution quoi. Ouais, voilà l’exécution et puis voilà quoi. C’est à peu près ça lui dit Je déjeune tranquillement, j’essaye de sortir pas mal le le 12 h pour déjeuner avec des copains pour un.
00:35:26:14 – 00:35:47:09
Inconnu
Est ce que ça peut être aussi vite ou plus vite rester à la maison sans rien faire ? Ouais ouais ouais, je vois bien et franchement, c’est le meilleur truc pour sortir. Oui oui, je pas pris pour ça, mais du coup je sors trois fois par jour. Alors oui, c’est des grandes balades et c’est très bien. J’ai rencontré l’homme, beaucoup de sport aussi.
00:35:47:09 – 00:36:12:04
Inconnu
Moi j’ai trouvé ça aussi pour un. Parce que du coup, quand tu fais du sport, je fais de l’escalade et puis de la course à pied. Mais avec l’escalade, il y a le club et tout ça. Et du coup autour d’un autre univers avec d’autres gens. Donc ça fait des vraies coupure et donc je suis deux fois par semaine, juste un peu de course à pied, deux ou trois fois par semaine et du coup un plus de modèles vivants donc un peu.
00:36:12:06 – 00:36:34:04
Inconnu
Je sors beaucoup et même si je sais, difficile de rester tout seul toute la journée. Mais moi, j’ai beaucoup fait ça avant. Au début, je restais toute seule. Maintenant, je n’y arrive pas parce que je suis assez nature. Assez, tu vois, je peux rester seule pendant 2 h, ça me dérange pas trop. Tu vois aussi. J’adore bien ça.
00:36:34:04 – 00:37:02:16
Inconnu
Je le dis oui et non. Mais là quand même. Et du coup, c’est vrai que mon chien m’a amené justement ça aussi. Et c’est vrai que c’est bien, ça devient. C’est quand même plus sain aussi pour la santé mentale. Ouais, et puis finalement, plus que tu restes tout seul est moins envie de voir des gens quoi ? Bien oui, ça c’est un truc bizarre, mais maintenant, avec l’expérience, je sais exactement de tout cet aspect psychologique du travail à la maison.
00:37:02:16 – 00:37:25:06
Inconnu
Tout ça, je connais parfaitement, je me connais. Moi, je connais mes limites, je connais, donc je. Mais au début, c’est vrai qu’on fait des on fait un peu les choses comme il y en a partout. Tout va bien ou comme les autres. Ouais, moi je vous rappelle, j’ai un dans ton rythme parce que moi, c’est quand j’étais plus jeune et ça pouvait m’arriver de faire des nuits blanches de boulot.
00:37:25:06 – 00:37:46:07
Inconnu
Mais plus jamais faisais ça. C’est qu’après, si je dors pas après ça, toute la semaine, je vais être inefficace. Ouais, c’est ça. En fait, moi je préfère travailler à fond. 8 h et je suis hyper efficace. Et puis balançoire, rien faire quoi. Ouais, je sais que c’est pas la peine que j’ai comme ça sur 15 h. Je suis efficace 1 h à fond, la glace, voilà.
00:37:46:09 – 00:38:04:21
Inconnu
Et et après hop, c’est terminé et il n’y a plus personne. Pas un an que t’es sur ton bureau et puis en fait, t’es pas efficace. J’aime mieux d’aller se promener parce que le lendemain, ouais, mais si tu vois ça, c’est c’est avec l’expérience. Et puis je pense que c’est chacun chacun. Moi, j’ai un copain qui commence à 11 h.
00:38:04:21 – 00:38:28:28
Inconnu
Il ne peut pas commencer avant et il va bosser jusqu’à 3 h du mat. Mais son rythme, lui, c’est ça. Et il commence, il peut pas et il commence à être efficace à 13 h ou à 13 h, j’ai quasiment fini ma journée. Je fais les choses les plus importantes. Quoi. Il faut trouver son rythme de rassurer. Chacun son ouïe, son ouïe, son rythme d’efficacité.
00:38:28:28 – 00:38:57:07
Inconnu
On va dire toujours trois jours, c’est tué chez Virginie, si je me trompe pas. Oui, oui, je dis oui, ça fait longtemps que t’es chez. Je cette agence, ça fait septante sept ans que je suis chez Virginie. Voilà. Mais j’ai eu deux agents avant deux ans. J’ai eu plusieurs agents. En fait. Là, mon premier agent, c’était mon éditeur de bande dessinée.
00:38:57:10 – 00:39:32:12
Inconnu
OK. Et puis, en parallèle, ils avaient décidé de monter une petite agence d’illustration pour pouvoir permettre au ou aux auteurs qui publiaient d’avoir des boulots de commande et. Et donc j’ai commencé comme ça avec cet agent. Et puis j’ai déçu. Au début, j’étais déçu au bout d’un moment, quand j’ai commencé à quand j’ai voulu arrêter la bande dessinée et que j’ai voulu me lancer à fond dans l’illustration de commande, je n’étais pas content de cette relation.
00:39:32:12 – 00:39:59:13
Inconnu
Je ne sais pas. Je trouvais que on n’arrivait pas qu’à moi. Moi, je n’étais pas content. En tout cas, je trouvais qu’il mettait pas en avant mon travail. Mais comme souvent, on pense chez les agents. Donc j’ai arrêté parce que, à cette époque là, un autre agent était venu de n’importe où. En tout cas ma porte. Et c’était un autre agent un peu connu des agences et.
00:39:59:15 – 00:40:21:18
Inconnu
Et puis donc, j’ai géré, J’ai arrêté le premier agent pour aller chez lui et en fait, ça s’est très mal passé avec le deuxième parce que c’est une sorte de margoulins qui avait du mal à payer. Je suis resté un an, j’ai été jugé et coûteux. Moi, je ne peux pas. Il faut que je te réclame sans arrêt de que tu me payes un spinning.
00:40:21:24 – 00:40:42:23
Inconnu
Oui, c’était un peu compliqué, donc j’ai arrêté les avec ce deuxième agent. La, j’ai arrêté et puis j’avais dit Attention, je me débrouille tout seul, j’ai pas besoin d’agent. Et c’est là que Virginie est arrivée et m’a dit On pourrait travailler ensemble. Mais j’étais resté sur les deux précédents ici. Soyons pas trop motivés et du coup, ça non.
00:40:42:26 – 00:41:09:01
Inconnu
Et puis je dire Non, non, les c’est fini. Voilà. Et puis l’année d’après, elle a retoqué la porte. Et entre temps, j’avais. Je me suis dit pourquoi pas ? Allez, je dis de façon ça coûte rien, On fait un essai et. Et puis bah ça s’est super bien passé, j’adore, ça se passe super bien. Oui ouais, c’est bien comme quoi il faut.
00:41:09:02 – 00:41:41:03
Inconnu
Oui oui, puis. Et Virginie aussi. C’est pour moi un jeu. Je suis un super agent pour moi, oui, elle est et elle défend les auteurs. Elle n’hésite pas à aller au clash avec les clients si jamais ça va pas elle vraiment. Elle défend, elle nous défend et elle essaye de tirer le meilleur parti pour un pour les après, elle a un caractère bien trempé donc il faut s’habituer à son caractère.
00:41:41:04 – 00:42:06:23
Inconnu
Mais moi je veux, on s’entend bien. Puis, avec le ton, c’est devenu presque une amie qu’on a des relations professionnelles toujours très, très bien, très bien organisé. Tout ça au niveau professionnel. Mais il y a toute une partie un peu amicale qui s’est installée sur un moment hyper confortable de travailler comme ça. Elle a une confiance là, une vraie confiance.
00:42:06:26 – 00:42:27:12
Inconnu
C’est pas toujours pas tout. Du business, quoi. Ouais, c’est sûr qu’un agent, c’est pas juste un apporteur d’affaires, foncez ! C’est aussi une personne qui défend ses intérêts et qui doit être de ton côté et pas contre toi avec le client. Enfin ! Oui oui, un tampon. Donc c’est vrai que si il est avec le client contre toi, t’as besoin de te trahir.
00:42:27:14 – 00:42:48:10
Inconnu
Oui, ou alors les autres agents comme ça ? Quand ça commence à chauffer, des fois avec les clients, l’agent disparaît. C’est quoi cet été ? Ah oui, c’était en direct après. Oui, oui, moi je suis en direct tout le temps. Là, ça dure. Virginie, Il négocie les contrats avec les mecs, les clients et après tout ce qui est création, briefer tout.
00:42:48:11 – 00:43:08:21
Inconnu
Oui, elle s’en occupe, elle suit. Et si elle voit que ça commence à déraper pas, elle intervient. OK. Oui, bien, c’est peut être. C’est pas plus mal. Parce que moi, avec mon agent collagène, en fait, c’était toujours à Vincent ou à Marie-Christine que j’ai envoyé mes œuvres, que j’envoyais mes illustrations et mes questions à. Et alors ? Sauf quand c’était des projets, vraiment.
00:43:08:21 – 00:43:29:25
Inconnu
Et j’en avais dix illustrations pour l’acheter en direct, parce que ça va être l’enfer. Mais sinon, c’était toujours comme ça. C’était toujours l’agent qui c’est le tampon. Et ben non, non, je suis. Elle suit les projets, elle demande où on en est, tout ça si ça se passe bien, Écoute, ça se passe bien à l’hôtel. Les contacts de toutes les clients, finalement, oui, mais il faut qu’elle soit en faire confiance, lui.
00:43:29:26 – 00:43:48:09
Inconnu
Comment ? Je pense que c’est une question de confiance aussi. Ah oui, oui, en fait, avec Virginie, c’est confiance. 100 % en tout cas. Et il ne faut pas, il faut pas. Par contre, faut pas trahir sa confiance parce que si tu commences à aller en direct après, malheureusement sur les sites, justement, en quoi ça a consisté ce rapport de confiance ?
00:43:48:09 – 00:44:16:00
Inconnu
C’est que en fait, quand on travaille, tu peux l’expliquer aussi. Toutes les explications ? Oui, bien nous, dès le début, il y a une sorte de contrat de confiance, on va dire. Et en gros, on tout les boulot de communication passe par elle même si même si les clients nous contactent, moi directement, ce qui est quasiment tout le temps le cas, oui, je renvoie vers Virginie.
00:44:16:03 – 00:44:40:29
Inconnu
Elle le fait, elle fait le boulot. Donc en fait, si jamais je prends la route. 11ᵉ édition, elle s’en occupe. Page en direct. Voilà. Après, il n’y a pas d’agent pour moi si on dirait. Mais ça, c’est spécifique à toi. Parce que j’imagine, s’il y a peut être d’autres illustrateurs dans sa team qui font aussi appel à elle pour l’édition ou pour moi, c’est bien comme bon à ce que de la com et de la pub ok.
00:44:41:02 – 00:45:09:04
Inconnu
Et quand on la contacte pour la presse et l’édition, elle renvoie directement. On est en direct parce que dire du budget, voilà, franchement, et même parfois, quand les budgets sont un peu un peu légers, elle le prend moins comme oh oh oui, c’est super là, mais ça met en scène et ça peut arriver à dire bon, écoute, tu n’as pas beaucoup de budget.
00:45:09:04 – 00:45:34:06
Inconnu
Par contre, le boulot est intéressant et en plus, les temps changent. Il y a beaucoup moins de budget en illustration. Tout ça donc pas encore du bon ou alors même un peu dire Bon écoute, là c’est vraiment il y a vraiment pas d’argent. Tu peux y aller en direct. Ouais là donc c’est vraiment un très bon. Pas trop le coup non plus pour personne, ni pour vous, ni pour l’agent de passer.
00:45:34:08 – 00:45:56:23
Inconnu
Moi je, moi je renvoie tout vers elle. Dès que j’ai une demande, je balance chez elle. Et puis, après avoir le budget, elle boit, elle regarde, elle me dit oui, non, ça vaut le coup, ça vaut pas le coup. On discute quoi ? C’est un gain de temps ? Oui, c’est un gain de temps. Et puis c’est la confiance. C’est à dire que ça m’est arrivé de perdre des gens qui veulent absolument travailler avec moi.
00:45:56:25 – 00:46:23:10
Inconnu
Et et le boulot ne se fait pas parce que soit je suis trop chère alors que si je fais en direct, j’aurais pu baisser un peu. Mais donc des fois je perd du boulot, mais à côté, ça j’en gagne. Aller elle est super quoi ? Donc il faut accepter cette confiance. Et puis on est ensemble. J’ai j’allais dire une connerie, mais contre le client, ce n’est pas comme structure.
00:46:23:13 – 00:46:49:14
Inconnu
On est ensemble, soudé, on est ensemble dans la même équipe et mais elle est super. Et moi voilà maintenant, maintenant c’est la relation que j’ai avec elle. Quoi ? Je ne sais pas pour les autres comment ça se passe, mais franchement, moi j’en ai plusieurs des agents et c’était jamais la même fonctionnement. Oui, voilà, c’est ça. Pour le coup, le fonctionnement dont tu parles, moi avec Collagène, c’est à peu près le même fonctionnement.
00:46:49:20 – 00:47:05:03
Inconnu
C’est à dire que quand tu avais des projets qui étaient trop faibles, c’est bon, vas y passe en direct, mais ils prenaient quand même des projets d’édition. Tu vois par exemple j’ai fait des cahiers de vacances ou des trucs comme ça ? Non, mais il y avait beaucoup d’illustrations. Ça, c’était un peu. Il y avait un peu de budget quand même ?
00:47:05:05 – 00:47:26:07
Inconnu
Oui, donc voilà. Mais sinon, sinon, ça ressemblait quand même vachement les. Puis, comme je le disais, il y avait le tampon, je n’étais pas souvent avec les tiens et un autre agent en Australie que j’ai vite bazardé qui me disait Bon, mais j’étais le projet. Tu, tu, tu veux que tu veux que je fasse ce va, tu veux ?
00:47:26:07 – 00:47:43:15
Inconnu
Camion, quel tarif ? Quoi ? Je peux acheter pas ça, c’est à toi de le faire pour moi. Ah oui, j’en ai signé un tarif quoi ? Ah bah non, c’est toi qui me dis à quoi tu sais, je prends mon gars pareil. Et puis j’ai du mal à être payé. J’avais été payé donc par PayPal ou je ne sais pas quoi.
00:47:43:15 – 00:48:02:14
Inconnu
Et en fait moi j’avais eu vla les frais sur le mien mais que moi j’avais eu les frais et pas elle tu vois. D’accord que si nous mettons cette arnaque là, je crois que c’est ouais ouais ouais, il y a des tueurs, il y a de tout. Et puis je sais par exemple que Michel Lagarde avec ses trois agences, la illustré Simo.
00:48:02:14 – 00:48:23:08
Inconnu
Et puis il y j’avais un agent zéro zéro deux aussi qui agent zéro deux. Il est les élus, Les trois agents se croient bien, je crois. Qui prend une gomme sur la presse et tout. Mais bon, on presse les chacun. Chacun son modèle économique. Voilà que la jeune je vois passer. Il y a des trucs bien aussi chez eux.
00:48:23:12 – 00:48:37:03
Inconnu
Ils sont en France, non ? Eux, on serait un peu à la base. Ils étaient 20, ils sont. C’est un couple québécois franco québécois. Oui, oui, c’est la femme de l’année du Québec et donc elle a alors parti là bas. Et donc ils sont un peu là bas, ils ont toujours un peu là bas et un pôle à Paris.
00:48:37:06 – 00:48:56:24
Inconnu
Pendant un temps, ils avaient aussi un pôle à Londres et c’était trop bien. On avait des super projets avec des bons, mais ils ont arrêté parce qu’ils n’avaient pas les moyens de garder la personne qui travaillait là bas. Oui. Et sinon ? Ben oui, maintenant en fait, ils ont un peu séparé. C’est comme s’ils avaient deux agences. D’accord, c’est toujours le même, la même entreprise.
00:48:56:24 – 00:49:19:00
Inconnu
Mais ils ont deux trucs séparés avec une idée à séparer parce que finalement, ils n’avaient pas la même direction artistique. Ah oui, mais voilà, là, ils font ce qu’ils veulent, chacun dans leur agence, Quoi ? Ouais en terme de choix d’artistes, et cetera Etc. On a un point sur les agents. Je pense que c’est une rencontre un peu coincée en fait.
00:49:19:03 – 00:49:44:05
Inconnu
Et puis on peut très bien avoir un super parcours en illustration sans avoir un agent. Et puis on peut aussi avoir des agents et galéré coincé. Donc ce pas, c’est pas forcément une obligation. L’agent gens rêver aussi, je le sais, ça oui, ça fait rêver. Mais c’est vrai que moi, quand j’étais plus jeune, je me dit Je vais avoir un, j’ai paye un agent comme ça, j’aurai des contrats.
00:49:44:07 – 00:50:03:26
Inconnu
Tu sais, j’avais l’impression que c’était moi qui avait décidé de donner un peu d’argent, de mettre sur la dos pour pouvoir, alors que ce n’est pas comme ça que ça se passe en cas comme ça. Ouais ouais, les clients, ils prennent un certain nombre d’illustrateurs et vous voyez, voilà. Et puis l’agent, ce n’est pas lui qui fait le marché, ni le talent des illustrateurs d’illustratrice.
00:50:03:28 – 00:50:31:20
Inconnu
C’est ni lui, ni les Ibra City. Si ton travail, tout à coup, il rentre en phase avec les tendances, avec les besoins et tout ça par contre l’agence est génial parce qu’il va te faire mousser toussa quoi. Mais si on travaille y rentre pas en connexion avec les besoins, le monde, les tendances, la l’agent, il fera rien de plus qu’un iframe à côté du casino qu’on ne fera pas.
00:50:31:23 – 00:50:55:14
Inconnu
C’est pas son but. Le but de l’agence est quand même d’avoir de savoir un peu ce qui peut marcher, mais parfois il plante pas, il sait pas toujours. Ben oui, puis je vois que je vois que j’ai Virginie par exemple en ce temps. Et des gens qui rentrent, qui sortent. Mais tout le monde a du talent. C’est juste que des fois un pantalon et il rencontre pas le monde, quoi.
00:50:55:16 – 00:51:32:26
Inconnu
Voilà donc me dire c’est pas mal ça. Ça pourrait donc être quelqu’un. Et puis au bout de six mois, non, ça ne marche pas. N’est ce pas sa faute ? Et c’est le c’est pas lui qui décide des tendances. Et tout ça on en a. Puis même si l’agent essaye de caler parce que qu’au début, quand un administrateur arrive dans une agence un mois collagène, il faisait ça, il montré en masse avec un regarder à nouveau qui il est, on le voit nulle part ça sera, vous surprenez, et cetera la première fois et des fois ça prend des places à prendre, ça prend pas, mais c’est ici.
00:51:32:27 – 00:51:55:27
Inconnu
L’agent, c’est comme dans les éditeurs de haut, de romans, de livres, tout ça. Si on savait exactement ce qui marche, il n’y aurait que des succès. Donc tu sais bien qu’il y a une part de mystère aussi. Puis il y a une part de mystère. Et puis les agents y ça, ils sont un peu le nez, Ils savent à peu près les choses, mais c’est pas eux qui décident de la météo ou un non, c’est sûr.
00:51:55:29 – 00:52:37:10
Inconnu
Et du coup, est ce que tu conseillerais à des illustrateurs de de chercher un agent absolument ou est ce que c’est indispensable selon toi ? Ouais. Je pense que ce qui est pas mal, c’est de commencer un peu tout seul pour sentir les choses. Et puis, avec quelques années d’expérience, quand les choses sont un peu abouties en termes de style, comme on parlait tout à l’heure quand tu as vu, les choses commencent à se définir avec quelques projets qui ont été, qui ont déjà marché un peu ou quelques belles commandes, qu’on ont marché à ce moment là.
00:52:37:10 – 00:53:00:02
Inconnu
Démarcher un agent parce qu’on ne sait jamais. Donc oui, oui, on peut, on peut le faire et vous mêmes le faire, je pense. Au bout d’un certain temps. Mais après il faut pas se focaliser là dessus. Faut pas se dire qu’il me faut absolument l’agent. Et puis je sais que j’ai des copains, ils ont pas besoin d’un agent car ils se dégonflent, ils ont pas besoin à quoi donc ?
00:53:00:02 – 00:53:28:11
Inconnu
Il faut, faut pas que soit à but non plus. Faut essayer et pareil il faut essayer, puis on peut s’en tirer sans besoin. Et puis par contre, si jamais ton boulot cartonne, un agent, il va te faire exploser le pas, exploser le potentiel, le potentiel. Ouais ouais ouais, c’est tout à l’heure. Tu parles un peu des tendances qu’il fallait bien être.
00:53:28:16 – 00:53:50:16
Inconnu
Comment dire que ton style il aille un peu dans la tendance qui suivent un peu les tendances toi depuis, depuis que tu travailles depuis 20 ans, t’as dû en voir justement des évolutions. Comment tu tu fais pour ? Au delà de ça, je ne sais pas comment Tara tu, tu gères ça en fait le fait que les tendances évoluent, et cetera.
00:53:50:19 – 00:54:11:26
Inconnu
Alors bah ouais ouais, je vois très bien de quoi tu parles en fait. Moi je me rends compte que dans mon parcours et j’ai jamais été un illustrateur tendance, toi je m’explique un peu, c’est que tu vois tout d’un coup des trucs explosé. Tu vois partout ces tendances. Moi j’ai jamais été là dedans mais partage par hasard ou je sais pas.
00:54:11:26 – 00:54:33:06
Inconnu
En tout cas j’ai. Toujours été un cran en dessous, c’est à dire le truc qui pourrait aller un peu n’importe quand. N’importe quoi. Et du coup j’ai jamais eu des budgets de folie, j’ai jamais eu des gros gros budget mais par contre j’ai toujours eu plein de boulot et avec des budgets plutôt pas pas trop mal mais beaucoup moins payé qu’un mec est tendance.
00:54:33:09 – 00:54:52:01
Inconnu
Alors je ne veux pas donner. Non mais par exemple, je ne sais pas. Il y a des tendances, on les voit les tendances souvent, quand il y a quelqu’un, parce qu’il y a eu un moment où il y avait Puyol, Penélope, Bien Bagieu en Belgique, Stu qu’on a besoin de tout ça, voilà les blogueuses. Et oui, Margaux, voilà Margaux Modo dans le top dix.
00:54:52:01 – 00:55:10:25
Inconnu
Voilà, voilà. Donc tu vois tout ça, ça crée une tendance et ça a cartonné, ça a cartonné et il y a plus. On s’est engouffré dans tout le monde. Plein de gens sont engouffrés là dedans, donc ils ont ramassé pas mal de trucs et tout ça. Et puis après, ça a un peu basculé et on est allés vers autre chose.
00:55:10:25 – 00:55:36:19
Inconnu
Oui, il y a des grandes tendances comme ça qui se dessine. Et moi, j’ai jamais été dans une de ces grandes tendances qui me semble, qui fait que j’ai jamais travaillé pour des grandes, des grandes, des grandes campagnes de publicité. Mais en même temps, ça me va bien parce que si t’es trop tendance dans un tout risque de s’écrouler dans un autre, tu peux être has been aussi rapidement.
00:55:36:19 – 00:55:58:26
Inconnu
Là, voilà. Et puis tu peux tout d’un coup ne plus avoir de boulot. J’en ai connu aussi des gens comme ça, quoi ? Ah oui, oui, j’ai connu des gens qui sont passés de tout à rien. Quoi, Parce qu’ils ont été très tendance. Et quand les tendances en plus, quand tu es vraiment en haut de la vague, t’as pas le temps d’aller réfléchir pour après tu produits, tu produit, tu produits parce que t’es demandé, demandé, demandé.
00:55:58:27 – 00:56:19:18
Inconnu
Mais il n’y pas le temps de penser à tout ce qui va se passer dans un mois. Deux mois quoi. Et quand tout s’arrête, par contre, c’est dur. Oui, tu sais pas. Tu sais pas si tu dois changer parce qu’en fait, c’était une valeur sûre jusqu’ici. Ton style, et c’est un peu d’un concept d’immense fin. Ouais, c’est pas facile que d’imaginer puisque tout le monde te demande pour ça.
00:56:19:21 – 00:56:41:15
Inconnu
Et oui je dis jamais a le malheur de faire un pas de côté. On va te dire maintenant on revient, mais avec sweat, même si c’est plus aussi tendance qu’avant, il y aura toujours des petits clients qui vont toujours lancer un truc parce qu’ils ont un peu un travail. Exactement. Ouais, c’est ça qui perdure. Moi, je l’ai beaucoup vu aussi à mon époque, on était beaucoup à faire d’illustrations, de grain, de papier aquarelle.
00:56:41:17 – 00:57:03:25
Inconnu
Il y avait bien. Moi je faisais ça. Il y avait Rolls-Royce. Je sais pas comment il y avait Kelly Smith et d’autres. Et effacer, c’était vachement la mode. Moi, quand j’ai commencé, oui, mais du coup, ça tombait bien parce que j’aimais bien dessiner. Ça va vraiment. Ça, c’est puis comme ça. Et en fait, ça n’existe plus. Dans l’illustration commerciale, tu ne vois plus de crayons de papier ?
00:57:03:27 – 00:57:29:12
Inconnu
En tout cas pas dans l’illustration commerciale. Ouais, c’est vrai. Ouais ouais ouais, ça a été la mode de l’illustration numérique, de la place de l’État. On y revient. C’est des modes qui évoluent. Oui, ça bouge en fait, non. Il faut rester vigilant et je pense qu’il ne faut pas essayer de suivre une tendance parce que quand tu commences à suivre une tendance, c’est que la tendance, elle, est déjà passée.
00:57:29:15 – 00:57:52:06
Inconnu
Oui, c’est ça qui est trop tard, ça. Il faut que ce soit toi même un logiciel. Voilà. Mais ça, tu le sais pas, c’est juste que tu travailles. C’est pour ça que je conseille de le faire. Les choses qu’on a envie. En observant bien le monde, en observant bien, pas pas ce qui se passe dans l’illustration, mais ce qui se passe dans le monde.
00:57:52:08 – 00:58:14:14
Inconnu
En voyant plein de choses, en allant au cinéma, en lisant des livres, on a l’embarras du choix dans la déco, il faut des éponges. Et puis tu produits en fonction de ce que tu ressens. Et parfois, il y a un moment où les choses convergent et tout d’un coup, ça explose. Soit moi, moi, ça m’est jamais arrivé, mais je cherche pas forcément ça.
00:58:14:16 – 00:58:39:02
Inconnu
Et puis finalement, c’est pas si mal. Parce que des illustrateurs durent sur 25 ans. Il n’y en a pas beaucoup en fait, qui arrivent à s’en sortir plutôt pas trop mal. Sur 25 ans, il n’y en a pas tant que ça, à quoi quand même ? Donc c’est quand même génial de pouvoir. C’est sûr, je vais pas m’acheter un gadget privé, mais je m’en fous.
00:58:39:04 – 00:59:03:07
Inconnu
Intéresse quoi ? Voilà, j’ai reçu Florent Gendre aussi. Je sais pas si tu tu l’état de la suivre. Peut être. Oui, la fleur engendre. Pareil pour des idées, pour en parler. Des illustrateurs qui travaillent depuis longtemps, oui, et qui en plus va elle aussi à la vue. L’évolution du marché ? Oui, oui, ça évoluera, oui. Et puis ça va encore évoluer avec l’intelligence artificielle.
00:59:03:09 – 00:59:35:21
Inconnu
Tout ça, c’est un mouvement et c’est difficile de pas se perdre. Où tu vois, par exemple, il y a un truc qui me marque en ce moment, c’est qu’avec l’évolution des réseaux sociaux et des algorithmes, on fait le marketing de soi a pris de plus en plus de place. Toi on essaye de se vendre et j’ai vu un basculement avec le changement d’algorithme chez Instagram il y a deux ou trois ans quand il fallait faire des vidéos des stories pour les TO.
00:59:35:21 – 01:00:03:21
Inconnu
Quoi. Et j’ai vu un basculement s’opérer, c’est que les gens, ils ont fini par se vendre, eux, dans l’illustration. Les gens ont fini par se vendre plus, eux que leur travail. On en est arrivé parfois à des choses un peu ridicules où tu vois des gens vont faire n’importe quoi dans la caméra à sous, ça ça fait un peu de la peine, quoi.
01:00:03:23 – 01:00:27:07
Inconnu
Parce que je me dis mais je t’en mettait pas un clown. Arrête de faire des claquettes ! Et tu vois, ça me fait un peu de la peine et je vois que ça bascule. Où Je me disais ça sur l’évolution des tendances et tout ça va faire du marketing marketing et tout ça. Et donc pour garder un peu de distance.
01:00:27:09 – 01:00:56:12
Inconnu
Pas pour moi. Et je pense que moi, mon travail, c’est d’être illustrateur et de vendre mon travail. Donc je fais un peu de marketing de moi, mais je René, je ne veux pas commencer à montrer autant danser avec mes nouvelles fringues. Mais en fait, moi, pour le coup, je fais vraiment la différence entre les différents modèles économiques. Et je trouve que quand on fait l’illustration de commande, on n’a pas besoin de se mettre en avant.
01:00:56:12 – 01:01:14:23
Inconnu
On n’a pas besoin de se filmer, et cetera Parce que, en fait, on ne recherche pas forcément d’engagement. En fait, en communauté, est ce que je veux dire Oui, oui, les clients y viennent. Ça va être des agences de comm, mais oui, oui. Du coup, je pense que ce n’est pas utile. Par contre, quand on a une boutique en ligne par exemple, ça va être des particuliers qui vont acheter.
01:01:14:25 – 01:01:34:21
Inconnu
Et je me dis ça vaut le coup, ça, ça vaut le coup de créer un lien. Puis après, faut avoir envie aussi de créer ce genre de produit. Faut pas se forcer. Coiffeur, nous avons envie de le faire. Et de ça, tu trouves que voilà ? Oui, justement, je voulais en parler parce que toi, du coup, tu fais partie des illustrateurs qui utilisent Instagram comme un portfolio finalement ?
01:01:34:24 – 01:02:00:26
Inconnu
Oui, oui. Et puis un petit peu. Je m’en sers aussi un peu comme une porte d’entrée parce que t’as du voir. Mais j’ai écrit des articles aussi. Je voulais faire ça. Je m’en sers comme des portes d’entrée pour essayer d’attirer comme des mouches vers mon site, pour montrer mon travail. Mais effectivement, on est d’accord, les illustratrice ont des choses à vendre en plus, par exemple des formations ou ou des boutiques en ligne.
01:02:00:26 – 01:02:29:11
Inconnu
Effectivement, elles ont tout intérêt à montrer, mais des fois il y a des choses sont bien foutus et d’autres qui sont un peu ridicules de marketing de soi mais après, oui, je vois ça comme un portfolio. Et puis surtout, je me suis rendu compte qu’il y a cinq ans, je publiais tous les jours sur tous les réseaux ce que tu disais tu passé 1 h tous les matins, tous les matins.
01:02:29:13 – 01:02:46:24
Inconnu
Puis il y a un truc par jour, une commande, un dessin, un truc. Et puis il y avait le ou il y avait de l’engagement dans les algorithmes ont changé, mais surtout qu’on est de plus en plus nombreux. Parce qu’en fait, les rythmes ont changé, parce qu’on était de plus en plus nombreux aussi ? Oui. Donc ça fait que oui, oui.
01:02:46:24 – 01:03:06:18
Inconnu
Puis après, je vois Instagram. C’est devenu la foire à la saucisse pour un temps. Le temps pour moi. Quand je me colle dans mon fil d’Instagram. La moitié, c’est de la pub, l’autre moitié, c’est des gens qui se casse la gueule en scooter ou où. Je ne sais pas quoi. Les groupes Python où je suis encore. J’ai dû regarder le jour une grue qui tombait.
01:03:06:21 – 01:03:33:07
Inconnu
J’allais dire ça dépend de ce que tu. Il faut trouver son algorithme. Moi, je dis que des trucs, alors qu’avant j’avais des contenus. Oui, tickets Twitter. En ce moment, j’ai que des trucs genre sur des stars et touche. Euh. Non, pas vraiment, tout va pas ça. Et puis j’ai divisé par quatre, j’ai à peu près divisé par quatre le langage en question, mes productions sur mes mes publications.
01:03:33:08 – 01:03:57:02
Inconnu
Ne sais pas ce que veut dire le nombre de like, de commentaires qui n’ont de là que le nombre de vues, et cetera Et donc sur Instagram, Facebook. J’ai été sur Twitter, LinkedIn, j’y suis plus super content. LinkedIn et puis maintenant Blue Sky, Mastodon, mastodonte de tout ça. Donc je publie, mais je suis un mastodonte de sur mastodontes.
01:03:57:04 – 01:04:21:16
Inconnu
Oui, ça se coince déjà. C’est le réseau social un peu alternatif, c’est ça ? Ouest Télé en gros, Blue Sky et Mastodon, c’est un peu les les tendances de Twitter. Voilà, on me Twitter, J’ai jamais eu de ça, jamais marché pour moi. Twitter. Mais Instagram et LinkedIn, ça marchait bien. Mais c’est divisé par quatre, peu près la même ligne d’une même université.
01:04:21:18 – 01:04:49:14
Inconnu
Et tu as par exemple une ligne. Typiquement sur Instagram, il faut faire des rayures, des dents et faire des vidéos de train sur une ligne. Après c’était les posts de 800 caractères ou je sais pas quoi mettre un coup. Les gens se sont mis à publier des tartines, raconter rien quoi. Et je me suis et elle tente de lire le matin les posts des mecs qui racontent en cinq ou six étapes comment ils ont réussi à devenir.
01:04:49:14 – 01:05:07:04
Inconnu
Je ne sais pas quoi. En fait c’est inintéressant au possible. Coincé. Donc je y faire ça. En fait, j’ai envie de faire ça. Après, il y a des gens qui ont des choses à raconter, comme il y a des gens qui ont des choses à montrer. Mais moi, dans quoi ? Moi ce que j’ai à raconter, je le fais dans mon travail ou dans mes articles de ton sur ton blog ?
01:05:07:06 – 01:05:22:06
Inconnu
Oui, mais justement, moi, je trouve que t’es un bon exemple de justement quelqu’un qui a une présence en ligne mais qui n’est pas non plus obsédée par ça et qui est en fait un client qui tombe sur son compte Instagram. En fait, il voit ce qu’il a besoin de voir, c’est à dire ? Il voit ton style, ton univers.
01:05:22:08 – 01:05:39:19
Inconnu
Et moi je sais que quand parfois je tombe sur un administrateur que j’aime bien, si c’est sur son ou quoi que j’ai vu tout de suite, je vais aller sur Instagram pour avoir voir un peu l’ensemble des illustrations. Si je vois une illustration toutes les dix post, c’est frustrant. Vois je pourrais pas me faire une idée. Donc c’est vachement.
01:05:39:21 – 01:06:06:27
Inconnu
Donc tu sais, c’est un exemple très marquant et ça prouve qu’on n’est pas obligé d’avoir des milliers de morts pour travailler. Après je dois dire que tu prends en horreur Beth. Je comprends qu’on s’en approche. C’est vachement bien foutu et donc là, je comprends qu’elles se mettent en scène Parce que, en plus de son travail d’illustratrice, elle vend aussi, c’est à dire autre chose que son travail d’illustration ou quoi ?
01:06:07:01 – 01:06:26:05
Inconnu
C’est de l’accès à des magazines. La question du contenu, elle fait un peu d’influence. Et tout ça à quoi donc ? Là, je comprends. Mais des gens qui font que comme l’illustration et qui essayent de et ça me donne envie qu’un peu quoi. Ma Sophie aime bien ça et qu’ils ont envie. Oui mais des fois ça va, mais il ne faut pas se forcer.
01:06:26:09 – 01:06:50:03
Inconnu
C’est pas parce que c’est pas loin en disant avant et après il faut essayer. Comme je le disais alors oui les gentils, il va y avoir du tri et puis voilà, je peux. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que ce qu’on peut retenir, c’est que pour faire ce que tu fais, c’est à dire des illustrations de commande, on n’est pas obligé de partager ça.
01:06:50:03 – 01:07:11:16
Inconnu
C’est tous les jours ce hobby, son univers, sa vie. Alors on est obligé qu’on n’est pas obligé, par contre bien d’être présent ou d’avoir l’occasion. Ce sont des outils qui sont indispensables ou non. Quand on les utilise, il faut les utiliser et pas devenir esclave de ses outils. Par contre, de ça, on n’est pas obligé de le dire de à la course à l’engagement, et cetera.
01:07:11:19 – 01:07:34:15
Inconnu
Non, non, je pense que c’est une bêtise parce que ça nous fait perdre du temps. Et puis on sera jamais gagnant face aux algorithmes, donc il faut les utiliser comme des outils. On est pas être esclave de ça. Il ne faut pas s’en priver. C’est donc oui oui, je publie, je publie et puis je vais rester sur les réseaux jusqu’à ce que je disparaisse complètement.
01:07:34:15 – 01:08:02:10
Inconnu
Mais en tout cas, je serai présent jusqu’au bout, jusqu’à ce que j’ai zéro like et je ne sais pas. J’ai vu que telle ambiance aussi qui était bien fournie quoique que bien entretenir, Est ce que tu penses qu’aujourd’hui c’est toujours pertinent d’avoir un bilan ? Est ce que ça que ça t’apporte quelque chose ? Alors ? Moi, je pars du principe que plus les endroits où on est visible, mieux c’est.
01:08:02:12 – 01:08:26:12
Inconnu
Voilà, je sais pas, tu vois, je continue à publier sur Facebook, même si j’y vais plus. Donc je ne sais pas dans quelle mesure tu fais pas le post crosspost, je peux te dire tu peux. Sur Instagram, ça repassera. Non, je ne dirais pas non. OK, mais pas trop. C’est le même contenu en général, le mot le petit texte qui accompagne mon visuel, c’est le même que je mets partout.
01:08:26:12 – 01:08:52:16
Inconnu
Quoi ? Sur Beyonce ? Oui, en fait, Beyonce le je le garde parce que une fois je mon site qui a merdé complètement, j’étais plus du tout à cause de à cause d’OVH qui héberge mon site. Ça a complètement merdé et mon deuxième site voilà. Et là je me suis dit qu’est ce que tu fais sur ta petite pendant six mois ?
01:08:52:16 – 01:09:16:09
Inconnu
Tu vois ça avance ? Pas grave. Oui, j’avais un Instagram quand même, mais c’est pas pareil parce qu’un Instagram je mets, je me dis je peux mettre un croquis, je peux mettre un petit dessin que j’ai fait comme ça ou je prends un truc hommage à la mort de quelqu’un que je ne mets pas sur mon site. Alors que alors que sur Beyonce je n’ai que boulots qui sont sur mon site.
01:09:16:12 – 01:09:40:01
Inconnu
En fait c’est une sorte de portfolio bis, donc il y a que des boulots de commande, que des boulots que je voulais pour des productions perso qui sont dans un but de me rapporter des commandes. Au delà de ton activité d’illustrateur et également quelqu’un qui écrit beaucoup et qui écrit très bien aussi par la plume en fait, comme on dit.
01:09:40:04 – 01:09:59:16
Inconnu
Et tu as aussi une newsletter que tu envoies à chaque article, je crois. Oui, voilà, c’est ça. Oui, il y a une phrase qui m’a marqué notamment c’était dans les métiers de la création, tout jeté, c’est se donner une chance de faire mieux à défaut de faire parfait. Et je trouve ça trop bien parce que justement, je suis en plein dedans.
01:09:59:16 – 01:10:13:24
Inconnu
Là, j’ai passé 4 h à dessiner ce que je suis en train de faire des motifs pour ma collection de papeterie et j’ai travaillé 4 h sur un motif et à la fin aussi. Mais non, je ne vais pas le mettre dans ma collection. Ça ne va pas, ça ne colle pas et j’ai l’impression d’avoir perdu heures et c’est horrible parce que tu te dis est mort.
01:10:13:29 – 01:10:35:27
Inconnu
Bah ouais, c’est du temps perdu, mais en fait, je pense que ça fait aussi partie de la création de jeter comme tu dis. Mais oui, en fait je me rends compte que je jette énormément. En fait, c’est fou, c’est quand tu le fais, quand tu fais une illustration commande. Moi, je fais des petits combats comme ça, mais je peux faire pour un dessin.
01:10:35:27 – 01:10:58:16
Inconnu
Je peux faire un, 25, 25, 30, 50 combats, mais des petits, des patates et tout ça, ça part à la poubelle. Et en fait tu te rends compte que tu jettes énormément. On jette énormément. En fait, c’est bien. Il faut se dire pour j’ai changé une page à se jeter, je pense oui, parce que j’ai un peu cette phobie de perdre du temps.
01:10:58:18 – 01:11:31:02
Inconnu
Tu de mais moi ça m’arrive tellement. J’ai peur de perdre du temps que ça me que ça me bloque. Les gens perdent du temps parce que c’est juste pas juste pas assez ça. Je réfléchis avant de le faire. Oui, oui, c’est pas jeté. En fait, plus tu jette et tu es libre en fait parce que tu. Tu te dis c’est pas grave, on commence puis tu recommences sur Commence sur Commence et Gilles, le truc est venu, Je vais hésiter.
01:11:31:05 – 01:11:50:14
Inconnu
Je me suis rendu compte de ça. C’est quand j’ai visité l’expo Picasso Dessins à a fini à Beaubourg il y a deux ans ou un an. J’ai toujours en bref et en fait, il y avait des milliers de dessins de Picasso et de Picasso. Tu vois, pour la plupart des gens, je parle pas de l’homme mais de l’artiste.
01:11:50:16 – 01:12:10:10
Inconnu
C’est le mec à tout oser le mec. C’est un des plus grands artistes, on va dire du en peinture du XXᵉ siècle est une vie ce mec, il a fait que des chefs d’œuvre, ce dont il est sûr que c’est ça qu’on pense de Picasso. Et quand tu vas voir ses dessins à l’infini, donc des centaines et des centaines, il y avait des milliers de dessins.
01:12:10:13 – 01:12:28:01
Inconnu
Tu te rends compte qu’ils sont tous mes fans. Ils ont tous raté quoi ces dessins ? Tu dis mais c’est pas possible, Le pied trop court, le dessin, il est coupé parce que la feuille, la feuille est trop loin. Il a commencé son dessin trop à droite ou à gauche, il a plus de place, alors il ratatine les corps.
01:12:28:04 – 01:12:52:26
Inconnu
Pas d’idées de ce type, il dessinait tout le temps et la moitié des 80 % de ses dessins étaient ratés. Ensuite est tel qu’on imagine un dessin réussi. Tu vois, c’est et tu es pourtant ce mec, on considère que c’est. Alors tu vois, il fait Guernica est un chef d’œuvre, mais pour faire Guernica, il a fait des centaines de dessins, des centaines et des centaines de dessins.
01:12:52:28 – 01:13:15:01
Inconnu
Et toi, tu veux que Guernica ? Mais tout ce qui a été fait derrière, c’est des dessins pour rien, coincés et jetés. Et donc ils veulent. Faut vous partir du principe que toute notre production doit pas forcément être utilisée, validée ? Non, aussi est une étape par étape. Et oui, oui, ce sont des états, c’est une façon de se projeter.
01:13:15:03 – 01:13:46:01
Inconnu
Oui, il faut jeter, il faut. Et puis quand t’es pas content, quand t’es pas sûr, il faut recommencer. Tant pis. Moi, j’ai sont arrivés de pousser mes dessins en disant c’est la bonne idée tout ça. Tu fais le truc, c’est plus qu’une heure. Exemple. Et en fait, ça ne marche pas. C’est horrible. C’est ça qui est horrible. C’est quand t’as déjà dit OK, là c’est bon, je pars là dedans, tu passes 2 h en fait 2 h et ça marche pas et tu te dis Et surtout si tu jettes pas plus, tu vas enfoncer d’y aller.
01:13:46:01 – 01:14:05:20
Inconnu
J’ai bien y arriver et tout en fait bancal. Là non, ça ne marche pas, ça ne marche pas à fond. Comment ça marche pas ? Faut recommencer à zéro, C’est dur, mais il faut recommencer à zéro. Et parfois en trois traits. Hop, ça y est, c’est reparti. Ça doit te faire ça. Tu cherches un truc pendant une après 12 h, puis le soir t’es dégouté de l’annonce.
01:14:05:22 – 01:14:22:07
Inconnu
On a essayé de faire marcher le truc dans tous les sens là. Ben non en fait tout ça ça marche pas et lendemain tu te lèves. Hop, en dix minutes c’est réglé. Alors est ce que ça peut arriver sa mort ? Non, non, ça marche pas quoi ? Non, non, parce que je dessine. C’est assez long. Quand je dis suis, c’est plus long.
01:14:22:14 – 01:14:45:27
Inconnu
C’est pourquoi je me dis que j’ai vraiment me lancer là dedans. T’es sûr ? Ouais, ouais, là, je parle déjà de composition, de concret, de composition. Je. Là, ça va peut être aussi décider de le faire au crayon papier ou à l’aquarelle, pastel ou machin, de dire j’aurais dû le faire au pastel. Et puis c’est ça ne sont jamais un problème pour toi de jeter quoi ?
01:14:46:00 – 01:15:18:02
Inconnu
Euh, non, je crois pas. Non, Je veux juste te dire qu’on est dans un processus d’évolution, de création et qu’en fait il ne faut pas viser le génie ni la perfection. Dans ça, c’est compliqué, mais il faut dire que dans un processus de création, donc des fois ça déborde, des fois ça coule, des fois ça des fois ça ça se déchire de fatigue, gomme, mais ça arrache le papier.
01:15:18:04 – 01:15:42:13
Inconnu
Et des fois pour très très trois couleurs et il faut recommencer. C’est tout quoi. Et du coup, est ce que c’est l’expérience qui te dit en fait ? Euh, je sais qu’un recommençant, ça va le faire. Ou alors qu’est ce que tu veux quand tu débutes ? Mais moi j’ai beaucoup. Comme chaque album, un illustrateur y en a plein qui me disent mais des fois, je dessine quinze, quinze fois le même dessin et ça ne marche pas.
01:15:42:16 – 01:16:01:16
Inconnu
Comment je fais ? En fait, ça me fait perdre toute ma confiance en moi. Oui, mais on perd la confiance. Ouais, ben. Il faut se dire aussi que le doute fait partie de ce métier. Donc il y a des moments de doute et c’est que tu sois le plus grand illustrateur, que tu sois Sempé ou pas. Pour moi, c’est jamais sur un piédestal.
01:16:01:16 – 01:16:29:17
Inconnu
Mais que tu sois un très grand maître ou que tu sois un débutant, le doute fait partie de ce métier. Il y a des moments où tu doute. C’est obligatoire. C’est impossible de passer à travers la impossible et ça peut être c’est hyper désagréable. Ça peut durer 1 h 05 jours, un mois et mais ça fait partie du métier et en général c’est bon signe.
01:16:29:20 – 01:16:50:03
Inconnu
Et quand il y a des grosses périodes de doute, c’est que tu es prêt à basculer vers quelque chose d’autre et que quand ça va, quand tu vas sortir de là, il y aura quelque chose de nouveau parce qu’il faut juste être en train de se transformer dans ta tête. C’est ça qui est accepté. Plus que tu sais, tu d’où tu cherches et c’est désagréable.
01:16:50:08 – 01:17:13:09
Inconnu
Franchement, oui, je pense que c’est la chose la plus désagréable de ce métier. Les périodes de doute, il faut faire avec. On ne peut pas avoir que des des bons côtés. Autant ne pas avoir de patron sur d’autres choses quand on veut. Et en plus, ce livre ne avoir de doute encore une fois pour revenir à ton travail d’écriture.
01:17:13:15 – 01:17:44:20
Inconnu
Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ces articles ? Parce que tu sais pas juste. Articles qu’il y a un petit côté presque poétique. Tu as une belle plume ? Ah oui, oui, c’est assez. Mais j’ai commencé à écrire par hasard. En fait, par rapport à comment dire ça pour rester ? On est engagé dans un truc social. Bon, je pas rentrer dans le détail mais une action sociale.
01:17:44:22 – 01:18:22:14
Inconnu
Et en fait j’étais obligé d’écrire dans ce processus là et j’ai commencé à me dire Ah oui, en fait, il fallait que je parle de mon métier. Donc quand j’ai commencé à écrire par rapport à ça, donc dans ce cadre là, et je me suis dit en fait, comme bien, j’aime bien parler de mon métier et en lisant, en voyant toute la toute la littérature qui a été faite autour du métier d’illustrateur ou d’illustratrice, j’ai du mal à avoir à dire les 2 à 10 ans de illustratrice peut être.
01:18:22:14 – 01:19:06:10
Inconnu
On dit maintenant je ne sais pas. Ouais, mais c’est pas à moi, à. J’ai toujours illustrateur ou illustratrice, c’est plus mon truc. J’ai la littérature souvent, c’était soit des des choses un peu techniques qui expliquent comment dessiner comme on progressé, comment. Ou alors pragmatique, un peu du genre. Pour devenir illustrateur, il faut déposer sur la BD un machin, mais rien n’y rien sur la la psychologie, en fait, de ce que vit de ce que vit, de ce qu’on vit quand on est illustrateur au quotidien, tu vois ce que tu ressens, les trucs bien, les trucs pas bien et et donc.
01:19:06:12 – 01:19:27:29
Inconnu
Et puis les conseils, moi ça. Comme je le disais tout à l’heure, les conseils trouvent que ça va un temps. Mais c’est difficile de donner des conseils aux gens parce que tout le monde est différent. Et donc je m’étais dit Si tu explore ton avis intérieur, ça peut être super intéressant. Et j’ai beaucoup de retours de gens qui genre Mais je vis exactement ça, ce que tu ressens, ce que tu décris, c’est exactement, ce que je ressens.
01:19:28:01 – 01:19:47:16
Inconnu
En fait, on ressent des choses. Par exemple, qu’est ce que tu ressens quand tu vois passer sur les réseaux sociaux le travail fantastique de quelqu’un qui a réussi à avoir un boulot et d’autres qui galères, et cetera Il y a de l’envie. Il y a plein de trucs comme ça qui se mélangent, mais c’est humain. On vit tout ça.
01:19:47:16 – 01:20:13:03
Inconnu
Et puis on a des ego un peu développés en tant que artiste et je raconte un peu tout ça. Et puis je lis énormément. Donc c’est marrant, c’est une passion chez moi. Et donc je pense que, à force de lire beaucoup, peut être que tu développes aussi une capacité d’écriture. Je ne sais pas si c’est sur je pense.
01:20:13:03 – 01:20:38:14
Inconnu
Oui, oui, oui, je suis vraiment beaucoup, beaucoup. Donc quand t’es à quel rythme par exemple, tu sais combien de livres tu dis par an aux vrais gens, ni bien une vingtaine trentaine, voilà que ça. Après, ça dépend de lignes, bien sûr, à 58, Dostoïevski répondent quand tu dis des trucs comme ça. Bah oui, bien sûr. Ouais, on dit des trucs un peu plus costauds, puis des trucs plus légers aussi.
01:20:38:16 – 01:20:58:22
Inconnu
Ouais, ben tu sens un mélange, un mélange. J’avais lu un proverbe en fait, je vais commander un livre. Et il y a bien marqué page avec un proverbe qui disait En fait, je sais bien qu’on se fait tourner, mais en fait, l’idée, c’était d’alterner un livre récent et un livre classique. Ah oui, je fais ça. Et du coup, j’essaye de faire ça moi aussi.
01:20:58:24 – 01:21:25:18
Inconnu
Oui mais voilà, en ce moment, je relis, je lis, je relis, jamais, je lis Giono, les livres de Giono, Jean Giono. Voilà donc un auteur un peu ancien. Et puis je lis des livres d’auteurs contemporains. Voilà que j’essaye d’alterner aussi avec des et des essais, parce que ça nourrit aussi mes idées d’écriture. Des essais un peu philo ou sociologie.
01:21:25:20 – 01:21:53:21
Inconnu
Ouais, mais on attend un Les géants. Oui, oui, oui. Et est ce que tu lis des livres business aussi ? Non, J’ai arrêté, j’en ai lu un peu, mais j’ai arrêté, puis j’ai arrêté. J’ai fait une pause aussi. Oui, j’ai lu un peu de développement personnel, puis je trouve que c’est assez limite. Voilà. Donc c’est un peu pareil. Ça, c’est un petit peu Oui, les premiers tu dire, c’est génial et tout.
01:21:53:24 – 01:22:28:01
Inconnu
Il y a un studio mais bon ça j’ai bien entendu le truc c’est que moi je ne suis pas contre parce que j’en lis encore un tout petit peu. Ça m’arrive, mais je trouve que le truc, c’est que les conseils sont souvent bons. Mais après, faut arriver à les appliquer. Et puis surtout, j’ai vu qu’il y a la melee, Il y a le revers de la médaille, c’est que quand tu n’arrives pas à en faire, à suivre conseils et à en fait il y a une forme de culpabilité qui s’installe.
01:22:28:04 – 01:23:00:27
Inconnu
Toi, tu te dis Ah ouais, mais il ne cherche pas des nuls. C’est un peu ça. Je me méfie un peu. Et puis non, je préfère. Je préfère des livres plus, plus sociologiques ou philosophiques. Ou là tu il n’y a pas d’enseignement, c’est plus. Ça permet juste de réfléchir sur ce que moi, ce qui m’intéresse dans mes articles, c’est pas de donner des réponses, c’est de poser des questions, de poser des questions en fait, et que les gens réalisent.
01:23:00:27 – 01:23:25:12
Inconnu
Ah ouais ? Et il pose cette question comment ? Moi ? C’est quoi ma réponse à moi ? Bah c’est quoi la réponse globale dans la société qui va permettre de franchir tel cap ? C’est quel est ma réponse à moi par rapport à cette question ? Voilà les deux pas. Y a pas de réponse, mais c’est ça qui m’intéresse. C’est ça que j’essaie de faire dans mes articles et décrire ma vie intérieure.
01:23:25:15 – 01:23:48:25
Inconnu
Et puis et puis se poser des questions, tu regardera dans mes articles. Pour ceux qui disent souvent y’a le pour et le contre, ça se mélange et à la fin c’est bon. Bah chacun fait comme il veut quoi ? Voilà, à toi de trouver ton chemin consacré. Oui, voilà la réponse à cette question. Vous jetez pas, jetez. A toi de voir, c’est.
01:23:48:27 – 01:24:08:11
Inconnu
Il faut que je le fasse. Il faut que tu trouves ta propre réponse. Et puis. Mais ça te permet de te poser la question. Mais c’est vachement important parce que en fait, dans le dessin, ce que je disais alors moi je te parle de résistance par rapport à toi. Le fait de recommencer. Moi, quand je pars sur un dessin, je me dis ça fait tellement que je m’interdis de rater, tu vois ?
01:24:08:13 – 01:24:39:00
Inconnu
Ouais, c’est ça. Et du coup, je dessine très lentement parce que je m’interdis de rater aussi. Oui, c’est ça. Et c’est donc de la psychologie, un truc de psychologie là dedans. C’est quoi cette hantise de perdre du temps censé être bizarre ? Oui, oui, après tout ça, L’efficacité. Et puis il y a ta construction psychologique qui intervient. Ta famille était, comme toute la famille, la jeunesse de tout ton, tout ton, tout compte, fardeau Ton boulet psychologique se trimballe.
01:24:39:02 – 01:24:59:23
Inconnu
Donc on a tous un gros boulet. C’est normal ? Oui, on est des êtres humains avec qui il faut faire avec, mais c’est pas mal de se poser des questions. Quoi ? Moi j’aime bien ça. J’adore explorer puisque je lis beaucoup. Donc je note au fur et à mesure des trucs. Tu vas par exemple que j’ai commencé le modèle vivant en septembre dernier.
01:24:59:25 – 01:25:34:01
Inconnu
Je faisais ça et en fait, ça m’a vraiment apporté énormément de point de vue de la pratique, mais pas une psychologie. Ça permet de réfléchir sur plein de trucs. C’est fou. Donc je veux en faire un article. Voilà tout ça. A évoqué quoi par exemple ? Justement le rapport à la par exemple ? J’ai vu dans le processus tu vois, tu arrives les premiers, les premiers cours est hyper enthousiaste et tout ça, tu sais, tu découvres une forme de liberté parce qu’il faut éviter tout ça.
01:25:34:01 – 01:25:54:23
Inconnu
Donc qui va étudier ? Pas toi même en disant Ah oui, c’est incroyable tout ça ! Et puis au bout d’un moment, à force de le faire, tu refait la même chose que tu, tu retombe dans les mêmes, tu dessine les mains. Tu fais en sorte de ne pas voir le plan des signalements. Alors tu ici ne reste pas. Tu vois, tu tombes dans les essaye de trouver des astuces pour.
01:25:54:26 – 01:26:15:05
Inconnu
Et puis tu te dis tu vois le mec d’à côté et tu vois que le mec qui dessine comme un. Ça c’est du dessiné vers les muscles. Et quand il est super balèze et tu dis je vais essayer de faire pareil parce que tu veux essayer de progresser, tu vois, tu l’as pas préparé avec des crayons, tout ça, tu fais.
01:26:15:05 – 01:26:40:18
Inconnu
Et puis en peinture, ça ne marche pas parce que ça n’arrive pas soit ton truc. Un Et après tu regardes bien. Mais tu dis le gars, il dessine comme un comme un dieu, mais en même temps, sur mon dessin, il exprime rien. C’est juste une fidèle représentation de la réalité. Et puis tu vois la fille d’à côté, elle dessine mal, mais par contre, c’est hyper expressif toi et tu te dis qu’elle a raison le quatorze.
01:26:40:21 – 01:26:57:08
Inconnu
Et toi, t’es là ? Entre les deux, tu dis qu’est ce que je fais donc tu as ça pose ce genre de question ? Et finalement batch, à toi de trouver ta propre voie. Est ce que tu as besoin de dessiner le moindre grain de beauté ? Le moindre forme de muscle ? Non, parce qu’en fait, j’ai pas envie de faire ça.
01:26:57:09 – 01:27:20:10
Inconnu
Moi, j’ai envie de faire un dessin expressif et tant pis si. Et tant pis s’il est disproportionné. Tant pis si on ne va pas bien. Le muscle et donc tu cultive, je te cultive et par choix d’entretien et en fait c’est ça qui fait ton tout le charme de ton travail. Et c’est parce qu’il y a des imperfections, battra le modèle vivant.
01:27:20:10 – 01:27:42:17
Inconnu
Ça m’a permis de penser à tout ça. Et puis après, ça m’a aussi permis de. Comme je le disais tout à l’heure de de changer ma façon de travailler les corps dans mon travail de commande. Mais je me suis pas rendu compte. C’est au bout de six mois que je dirais Tu m’as, tu signes les corps différemment, Voilà.
01:27:42:20 – 01:28:11:28
Inconnu
Donc c’est marrant comme l’expérience. En même temps, c’est pas simplement un moyen de progresser dans le dessin quoi. Oui, ça c’est avancé aussi. Oui, dans ma tête quoi. Dans la tête, ça fait réfléchir au travail. Là, je crois qu’on a des expériences comme ça. On a vu que dans notre couple, on a vu pas mal de choses. Est ce que tu aurais quelque chose à rajouter T’as pas pensé à dire ?
01:28:12:00 – 01:28:46:10
Inconnu
Ah oui, puisque j’en ai rajouté. Ben non, je crois qu’on a fait le tour. Je ne sais pas, j’ai un truc que je dis souvent et c’est il faut être passionné et il faut entretenir cette passion. Si vous avez une passion pour vous, il faut l’entretenir par tous les moyens. Dire il faut ou il faut entretenir cette passion en dessinant, en visitant, en regardant, en réfléchissant.
01:28:46:10 – 01:29:13:08
Inconnu
Il faut essayer d’entretenir la passion. Et quand on a la passion, toutes les portes s’ouvrent. Pour moi, un homme plus. Que de puisque la technique, plus que le talent plus que tout. Si t’as la passion, alors à quoi est ce ? Qu’est ce que ça se cultive ? Est ce qu’on peut acquérir ou pas ? Je ne sais pas. Voilà une question à méditer, à méditer.
01:29:13:08 – 01:29:37:28
Inconnu
Voilà. Bon, et je crois qu’on va s’arrêter là. C’était hyper intéressant et on a évoqué de choses. Donc merci 1000 fois pour tout et tous tes petits conseils et pour toute ta sagesse. De très beaux. Je suis un peu bavard mais bon, t’inquiète, moi aussi c’était franchement c’était très intéressant pour moi. Pas grand chose auquel je te remercie de m’avoir invité.
01:29:38:01 – 01:29:49:16
Inconnu
Je te remercie également. Et puis je te dis à très bientôt sur les réseaux certainement. Et puis de suivre la suite de tes aventures. Ouais ok, merci à puis à bientôt. Bye bye.
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L’avis de la semaine
Contenu instructif et utile
⭐⭐⭐⭐⭐
Je ne les ai pas encore tous écoutés mais jusqu’ici tous sont de bonne qualité, agréables et apportent des conseils pertinents tout en donnant confiance en soi et en ses capacités. En espérant qu’il y en ait encore des nouveaux d’ici à ce que je les finisse !
— eeicing