- Comment se passe une illustration commerciale
- Les coulisses d’une soirée de Live Drawing
- La relation d’Hélène avec les réseaux sociaux
- Comment elle parvient à cultiver son côté sombre dans son art
Transcription générée par ordinateur (elle peut comporter des erreurs)
00:00:00:02 – 00:00:20:25
Intervenant 1
Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien. Moi c’est Elodie et on se retrouve aujourd’hui pour un nouvel épisode d’illustration de podcast. Et aujourd’hui, j’ai l’honneur d’accueillir au micro l’illustratrice Hélène Cayre, illustratrice mode et beauté en mieux, que je connais bien puisque c’est un milieu dans lequel j’ai évolué pendant plusieurs années quand je faisais encore de l’illustration commerciale il y a pas si longtemps que ça.
00:00:20:25 – 00:00:44:14
Intervenant 1
Et ce qui est drôle en fait, c’est qu’avec Hélène Cayre, on a à peu près le même âge, à un an près. On est donc de la même génération, mais on avait jamais eu l’occasion de se parler alors que pourtant on se suit sur les réseaux depuis quasiment nos débuts. Donc c’était hyper intéressant d’échanger avec elle sur justement ce milieu, le milieu d’illustration commerciale, mais aussi l’illustration de l’illustration de mode en fait plus sur son mode beauté life style, un petit peu un paquet de gens.
00:00:44:14 – 00:01:02:06
Intervenant 1
En général, quand on fait de la mode, on fait aussi du live style etc. Et c’est hyper intéressant d’avoir son avis sur les débuts, comment ça s’est passé, comment ça se passait au début et comment ça se passe maintenant, quelle évolution du milieu, etc. Donc donc elle nous parle de tout ça dans cette interview, J’espère que ça vous intéressera.
00:01:02:09 – 00:01:24:05
Intervenant 1
Vous verrez que Hélène est un personnage haut en couleur, qu’elle a beaucoup de choses à dire, qu’elle est passionnée par son travail et ça s’entend. Donc j’espère que cet épisode vous plaira. Vous verrez que Hélène, c’est aussi un bel exemple d’une illustratrice commerciale qui travaille pas uniquement en s’appuyant sur les réseaux sociaux. Alliée bien sûr, comme beaucoup d’illustrateurs, mais c’est pas son fond de commerce on va dire.
00:01:24:08 – 00:01:46:15
Intervenant 1
Donc je vous laisse écouter tout ça et je reviens pour la conclusion après l’épisode. Coucou ! Comment ça va ? Bonjour Elodie, ça va ? Oui, je suis trop contente que t’as accepté ma petite invitation ! Au plaisir ! Alors j’ai commencé le préambule en disant que déjà moi aussi j’étais hyper flattée, hyper touchée parce que j’adore ça. C’est un truc basique mais j’adore ce que tu fais.
00:01:46:22 – 00:02:04:05
Intervenant 1
Mais en fait, je suis tellement admirative de tout l’éventail que tu as pu développer que je sais incapable de faire toutes les informations. Et à chaque fois je suis admirative de tout, de tout le travail que tu fournis et je me sens toute petite à côté donc j’étais ravie. J’étais ravie que tu m’invites même si je ne sais pas si j’ai le bon cursus ni la bonne ça.
00:02:04:06 – 00:02:26:02
Intervenant 1
Mais bon, même si j’ai un parcours un peu un serpent de mer, on en a parlé en off et je trouve que tu te dévalue. Et d’ailleurs c’est un truc que je veux dire à ceux qui nous écoutent parce que vous voyez, même avec on va en parler, mais tu as quand même un parcours assez avant. Super beau parcours, J’ai encore regardé un petit peu ton portfolio et tout, ta bio et tout.
00:02:26:04 – 00:02:48:05
Intervenant 1
Franchement, tu as un super beau parcours et même avec un parcours comme ça, on arrive à à se dire que à se dévaloriser etc. C’est fou parce que moi j’ai l’impression de penser à ce syndrome je pense des gens qui travaillent chez eux seuls chez Ressources pour en faire toujours plus, toujours plus. Et que par rapport à il faut pas se comparer mais par rapport à d’autres, j’ai l’impression d’en faire tellement pas assez quoi.
00:02:48:08 – 00:03:12:00
Intervenant 1
Et je pense qu’on aura toujours quelqu’un qui à qui se comparer. Il y en a qui en fait plus que nous ou qui fait différemment. Je pense que c’est une question aussi de la loupe des réseaux sociaux en fait, c’est comment dire, moi je trouve. On en parlera peut être par rapport à mon âge, on parlait par rapport à voir d’où je viens et tout, mais moi je dénonce ça.
00:03:12:01 – 00:03:32:20
Intervenant 1
Moi je trouve ça formidable. J’ai appris tellement de choses, j’ai découvert tellement de gens et a été une révélation pour moi. Mais c’est aussi par ça, comment dire. Je voudrais poster plus, faire toujours plus. Et ça c’est quelque chose qui est qui parfois me. Comment dire, me dépasse, ça me déprime. C’est un grand mot, mais moins me fait peur.
00:03:32:21 – 00:03:51:02
Intervenant 1
Je me dis tiens, c’est passé, y’a des gens si fort et t’as pas ce qu’il y en ait à passer. C’est compliqué quoi. Voilà, c’est exactement ça. Ça tombe bien, c’était des choses que je voulais te demander avant de commencer. Pour ceux qui ne connaissent pas, si ça te va. Est ce que tu peux te présenter, nous dire un petit peu ce que tu fais, etc.
00:03:51:04 – 00:04:23:00
Intervenant 1
Te présenter de la manière dont tu le souhaites ? A nous auditeurs, nous auditrices. D’accord. Alors déjà, je suis illustratrice professionnelle depuis ans, depuis dix ans, j’en vis correctement, c’est vrai. Question que l’on me pose que des gens, une tact correctement. J’ai un agent parce que ça c’est une autre question. Si des artistes c’est maintenant, je devais me définir aussi comme artiste, d’intégrer le fait que j’ai un travail d’illustratrice et à côté, j’ai aussi un travail d’artiste plus personnel.
00:04:23:01 – 00:04:40:28
Intervenant 1
J’ai pris le temps et ça fait partie de mon parcours parce que j’ai un parcours contrarié. Et ça, ça définit tout ce que je suis en train de faire maintenant, à l’heure de mes 40 ans. Parler de l’œuvre, c’est important. Et donc si tu permets, j’ai carrément partir depuis le début. Ben Ali Oh là comme ça les gens sauront.
00:04:41:01 – 00:05:01:07
Intervenant 1
J’ai une enfance très classique, j’aimais dessiner, on on passé à la danse, J’ai toujours aimé dessiner. C’est ce que m’a fait. Ce papa a su que j’aimais ça, donc j’étais une très bonne élève. Enfant, j’ai vécu dans le lot, dans un monde où il n’y avait rien. Vraiment. Non, non, parce que quand je lâche un mari, même en conflit avec moi, il y a une ville.
00:05:01:09 – 00:05:19:08
Intervenant 1
Quand on parle de nos vies, c’est l’impression qu’on a un décalage dans deux générations. Donc j’avais accès à rien, sauf ma maman qui lisait beaucoup. Et c’est grâce à elle, je pense, qui est venu là. Parce que chez moi c’est des agriculteurs, des ouvriers et point barre. Moi ça me parle. Moi, je viens d’un milieu. Mes parents étaient ostréiculteur sur l’île d’Oléron.
00:05:19:10 – 00:05:32:12
Intervenant 1
Voilà mon échappatoire. Moi c’était l’île d’Oléron. C’est pour ça que parfois, juste on parlait parce que moi j’allais, j’avais mes parents acheter une maison là bas il y a 30 ans, quand j’étais petite et donc j’y allais tous les week end et j’avais l’impression d’aller à la ville. Je sais pas comment l’expliquer. Il y avait pourtant des touristes.
00:05:32:12 – 00:05:49:03
Intervenant 1
Ah ouais ? Non mais c’est terrible ! Là je vais vraiment. Et puis c’est la même chose chez ma grand mère où il y avait encore moins rien, il y avait carrément pas de voisin, donc c’était vraiment le cas et j’étais toujours une très bonne élève. Donc du coup, le premier drame à digérer dans ma famille, c’est quand j’ai voulu faire de l’art alors que j’aurais dû faire.
00:05:49:04 – 00:06:03:13
Intervenant 1
T’aurais dû faire maîtresse avocat ou je ne sais pas quoi au final. Donc j’ai donc la première chose, c’est à dire je me suis imposé la première fois, c’est comme tout le monde, j’ai dit à mes parents je vais aller en Arts appliqués, j’allais dans l’appliquer, j’ai vraiment appliqué ça. En plus, c’est un internat, donc je pensais à partir de là où j’ai été.
00:06:03:13 – 00:06:24:13
Intervenant 1
J’ai adoré mon enfance, mais à un moment, en adolescent, j’ai envie d’aller voir ailleurs. Bref, donc après moult, après une année de réorientation, c’est à dire que j’ai perdu une année parce que en fait, j’étais tellement bête qu’en seconde j’ai plongé ma seconde générale en me disant bon, si j’avais un fond de vraiment pas ce truc là en première, mais c’est pour la rentrée, j’étais motivée.
00:06:24:13 – 00:06:39:25
Intervenant 1
Et donc après celle en Arts appliqués où j’ai été prise et là je suis les droits. Le problème c’est que j’étais bonne aussi. On a appliqué, j’étais une des premières face à un problème. C’est pas ça que je veux dire. J’essaie d’être modeste. C’est pas une question, c’est que quand c’est une bonne élève, on m’a pas proposé d’alternative stupide.
00:06:39:25 – 00:07:00:07
Intervenant 1
J’ai fait une seconde, a répété première familiale, pas de souci. Et la voie royale, c’était le BTS de BTS de communication visuelle. Alors je dis ça parce que dans ma classe, très peu de gens ont été pris et moi j’ai été prise tout de suite quand j’ai eu le choix et je suis partie en BTS. Et alors les BTS, je me suis ennuyée comme un rat mort.
00:07:00:09 – 00:07:15:19
Intervenant 1
Ça a été hyper facile. Il y avait très peu par rapport à la seconde et ça, il y avait, il y a beaucoup de matière, on a appliqué, on a 30 9 h de cours, on est tout le temps plongé dans la. Mais quand tu dis tu fais arts appliqués, c’est que tu avais que des matières en rapport avec l’art dans cette école.
00:07:15:21 – 00:07:38:23
Intervenant 1
Euh oui. Et il y a aussi beaucoup un tronc commun de ce qu’on appelle les matières générales math, anglais, français. D’accord sur tout ça. On avait cela, on avait des cours de 5 h de création direct, 5 h. J’ai adoré. En fait, c’était génial, 3 h d’histoire de l’art, ça on travaille mercredi après 12 h et après si tu fais des mots, c’est autre chose.
00:07:38:23 – 00:07:52:16
Intervenant 1
Un contexte. J’étais à La Souterraine, c’est passé deux jours avec des copains, J’ai dit oui, mais c’est pas grave, J’ai passé trois années merveilleuses et donc après je suis allée en BTS. C’est là que mon coup, j’ai eu vachement moins de cours. Bon, j’étais assez seule tout ça, ça n’a rien à voir, mais on m’a dit ça et je me suis retrouvée en graphisme.
00:07:52:16 – 00:08:12:04
Intervenant 1
Je me suis, c’était bien, mais c’était ça. Je me suis un peu ennuyée et j’ai eu mon BTS. C’était trop technique. En fait, je suis plus artiste artistique, je sais pas comment expliquer avant et après. Je suis allée en deçà en diplôme supérieur appliqué à Lyon et ça c’est le bac plus quatre. Alors là là, j’ai toujours pas compris ce qu’il fallait faire.
00:08:12:04 – 00:08:32:16
Intervenant 1
J’ai foiré mon diplôme parce que même aujourd’hui je comprends pas ce qu’il faut faire à la fac et on m’a jamais proposé de faire autre chose que ça. C’était la voie logique, les bons aller faire ça soit disant je vais faire la débile mental mais il y avait pas internet avec toi en terminale c’était les ben non. Ouais c’était les ouais quand il y avait l’ordinateur au cdi.
00:08:32:16 – 00:08:49:10
Intervenant 1
Mais c’est exactement ça. J’ai eu la connexion à la vidéo sauf que j’allais plutôt voir mes copains Caramel, la musique et tout. Tu n’allais pas bien. Et donc, après que je suis sortie de là et je me suis aperçue qu’il y avait des Mais c’est con ce que je veux dire, mais il y avait des écoles d’illustration quoi.
00:08:49:13 – 00:09:03:02
Intervenant 1
Tu comprends ce que je veux dire ? Je n’avais pas vu moi, il y avait celle de Strasbourg ou Sarreguemines. J’étais mal orientée. Non puisque en fait, juste pour le contexte, on a le même âge. D’ailleurs on l’a dit en off, mais les gens ne savent pas. On a le même âge, donc vraiment on est dans la même génération.
00:09:03:02 – 00:09:18:24
Intervenant 1
Et donc je comprenais cette problématique, avait pas internet, on était mal orientés, on ne savait pas les écoles, il avait alors qui on avait déjà en fait. Mais maintenant je pense qu’il y en a beaucoup plus. Mais déjà il y en avait à l’époque, mais il y avait quand même mieux au collège. Ce qui leur a piqué. Ouais, c’est ça.
00:09:18:24 – 00:09:36:00
Intervenant 1
J’ai tapé illustration que j’ai trouvé tout de suite, mais à l’époque je connaissais pas. Et alors loin des seuls cours d’illustration que j’ai fait, c’était contre ça donne moi ça me convient pas du tout. C’était pour les enfants parce que chaque trimestre on recommençait publicités et illustrations. Enfin, il y avait des trous qui revenaient chaque année et je trouvais ça génial.
00:09:36:00 – 00:10:02:27
Intervenant 1
Illustration mais alors pas du tout pour les enfants. C’est pas mon école, j’en ai pas fait, j’en faisais, je pense pas en fait, ça ne m’intéresse pas, je suis pas douée, c’est pas mon univers donc ça me dégoûte. Et la stricte je serai en BTS et je ferai jamais illustratrice. Oui et tu as raison parce que moi à l’école, c’est vrai que je m’étais jamais projetée comme pouvoir pour en faire de l’illustration puisque pour moi aussi ça me semblait être vraiment l’illustration, l’illustration jeunesse, cette tout le reste.
00:10:02:27 – 00:10:16:06
Intervenant 1
J’avais aucune vision, on n’avait pas de visibilité sur ce qu’ils avaient, ça ils avaient des choses dans la presse, moi je voyais ça et la bédé aussi. Enfin. Mais bon, ça a été un message des médias, alors je savais où aller, si je voulais faire de la musique parce que j’habitais Provins après Angoulême, donc il y avait pas de soucis.
00:10:16:06 – 00:10:31:22
Intervenant 1
J’allais un peu, j’avais des copines qui connaissaient, mais le reste c’est vrai. Du coup, je me suis permise de quelque chose que déjà mes parents voulaient pas que je fasse ça. Donc déjà j’avais réussi à rentrer là dedans, donc j’étais juste là à courir ou à moi que j’y arriverai pas. Donc quand je suis sortie de mes études, et bien j’ai travaillé.
00:10:31:28 – 00:10:53:17
Intervenant 1
Enfin j’ai. Alors là j’ai deux années de merdouilles parce que la réalité c’est un peu dur. Donc là j’ai un peu profité de la vie en l’année. Et puis j’ai une copine qui m’a laissé dans sa boîte il n’y a pas d’autres mois parce qu’elle m’a pris pour mon style et j’ai fait cinq ans de webdesign. Alors les trois premières années c’était génial, mais du coup t’avais été formé au webdesign et que tu as pris la Verdana.
00:10:53:17 – 00:11:12:04
Intervenant 1
Parce que je sais pas si t’as connu, moi j’ai appris Dreamweaver un truc. Ben oui, c’est assez lourd. Ah si, si, on savait bien sûr. Et moi je m’en sers des fois pour faire du code. Quand j’étais petit, je savais pas. Tu vois déjà les flash aussi, ça sert plus à rien clairement. Sauf pour faire de code parfois.
00:11:12:05 – 00:11:37:17
Intervenant 1
Ouais ouais mais alors ça c’est sous CSS, c’est que quand j’étais dans ma boite, les trois premières années, j’ai appris plein de trucs, notamment c’est tout bête, mais Photoshop quand elle est en cours, t’apprends mais t’as le temps. Quand tu es dans une boîte, t’as pas le temps. Donc l’ai que moi j’en faisais deux ou trois avant. Tu vois tout beau toi quand j’ai appris et photoshop rapide, très bien et ça sert toujours ça c’est il faut avoir Photoshop quand on a des clients, des retouches, on essaie pas à la main.
00:11:37:23 – 00:11:59:16
Intervenant 1
Je travaille à la main et ça c’est pas possible parce c’est trop lent à l’adresse et donc du coup ça dure comme un petit peu. Surtout parce que du coup, comme c’est audio, les gens vont pas savoir. Mais tu dessines à la main, principalement au crayon, grand couleur, je dessine qu’à la main, aux crayons de couleur. Maintenant c’est une nouvelle nouvelle lubie que j’attrape et c’est tout.
00:11:59:18 – 00:12:22:22
Intervenant 1
En fait, au début c’était écrit en papier le critérium. Au début j’avais un très très hum tout bête. Je suis entré dans le commerce sur du papier mâché. Ouais ouais, voilà. Par contre, avec j’avais déjà pas de place parce que comme j’ai pas Et je colorise parfois à l’aquarelle et je rajoute après je suis pas très doué à la couleur donc il faut faire avec ses faiblesses.
00:12:22:24 – 00:12:42:05
Intervenant 1
Moi je trouve je suis pas très doué et donc du coup je retouche aussi la photo. Je photoshop photoshop, mais je vois qu’on a à peu près le même principe de fonctionnement. Tu avais démarré, je regardais en sur un album. Ah oui c’est vrai, c’est génial. A l’époque, ouais, la moustache a évolué. Après je rajoute 40 illustrations. Je suis resté comme ça, Je.
00:12:42:08 – 00:13:06:11
Intervenant 1
C’est hyper pratique juste pour expliquer en fait. En gros, tu dessines au crayon de papier ou en couleur au compte papier, comme ça c’est en noir et blanc et après tu peux passer sur photoshop colorisé de façon complètement à l’ordinateur, mais ça peut apparaître comme naturel parce que ton crayon à la main, oui. Après tu peux tu rajoutes des textures d’aquarelle que t’as scanné etc que t’as fait à la main, que tu peux rajouter et en fait tu peux tout harmoniser.
00:13:06:11 – 00:13:22:06
Intervenant 1
Moi je trouve au niveau des couleurs, tu peux, t’as vachement plus de latitude quand tu fais ça, t’as des calques plutôt que quand tu fais tout sur une feuille. Parce que après si ton truc je ne sais pas à ton temps, ta tache d’aquarelle, elle est mal positionnée, tu peux pas la positionner comme ça. Enfin voilà. Donc je pense pour ton plaisir.
00:13:22:06 – 00:13:44:02
Intervenant 1
Perso, quand j’ai pas de client, j’essaie de tout faire comme une œuvre d’art, on a un doute qu’on puisse accrocher, mais quand j’agresse c’est pas possible. En fait c’est possible, mais c’est beaucoup plus de pression physique. Donc du coup j’ai travaillé pendant quinze cinq ans au design et puis. Et puis en fait, la dernière année, ma boîte a périclité.
00:13:44:04 – 00:14:05:29
Intervenant 1
C’est pas de ma faute, je préfère que les anciens sont partis, ça m’a bien marché. Et là j’allais le matin de la grande époque des blogs, donc je passais 1 h à lire les blogs de mode de dessin et tout ça et et après je devenu à travailler. Donc du coup je me suis pas resté toute la journée la tête, la tête à regarder personne parce que c’est trop long.
00:14:06:02 – 00:14:24:13
Intervenant 1
Donc du coup je me suis dit ah ma boss, une fois je lui ai dit si tu ne donnes pas de travail parce que je m’entends très bien avec ma boss, donc si tu ne donnes pas travail, moi je dessine, mais dès que tu m’en donnes, je m’arrête. Et donc je suis allé carrément ouvertement et là je me suis remis à dessiner et je pense que ça a rapport au fait que je me suis mis à dessiner à la main parce que j’en avais marre de la technologie.
00:14:24:13 – 00:14:49:16
Intervenant 1
En fait, je passais la journée sur la tablette graphique, la tablette graphique à faire, le site internet pour la politique et tout. C’était intéressant. Je m’ennuyais, mais c’est rien. Ah oui, c’est une politique, voilà. Mais bon, là c’est le moment où ils vont dire partir Oui mais attention, on a pas de charnière, c’est compliqué parce que j’ai des copains qui doivent commencer des choses et c’est compliqué de quitter un boulot.
00:14:49:18 – 00:15:09:05
Intervenant 1
Ils ne savent pas qui sont ont de l’argent ou quoi avant, Elle permet de joindre les deux bouts. Donc du coup, c’est cette année là de transition. En fait, j’avais pas tellement de travail, donc carrément je me suis mis à dessiner et j’ai commencé un blog et j’ai trouvé. En fait c’est les premiers clients qui m’ont trouvé. En fait, j’ai pas du tout cherché à en faire un métier, J’avais même pas réfléchi encore si je pouvais en faire quelque chose.
00:15:09:05 – 00:15:27:13
Intervenant 1
En fait, c’était pas vraiment pour le plaisir et je me suis fait licencier ça. Je me suis fait ma boîte à foulée, ma boss m’avait dit qu’elle me prendrait, donc moi j’ai pas cherché de boulot. Et le jour même où l’entraînement, je te fais pour sur les deux mois, comment ça se passe ? On a six mois en principe, où t’as le temps de chercher du travail et tout.
00:15:27:13 – 00:15:45:18
Intervenant 1
Mais comme elle avait monté notre boîte et que moi je pensais mais c’est un monde que je pensais, j’aimais pas quoi donc je m’étais jamais intéressé aux autres boîtes avant. C’est une catastrophe. Ouais ouais, mais je rentrais de vacances pour ça et je me dis comme ça finalement, je te reprends pas. On s’est engueulé et dans ma tête je dis ah ouais ?
00:15:45:23 – 00:16:02:14
Intervenant 1
Tu trouves que je suis nul toi ? Et c’est ce jour là, je me suis dit bah tiens, que sur les quand tu étais petite et bien tous les designers et bien qu’est ce qu’on fait ? Et là j’ai cherché illustration comme en vidéo illustration et je suis tombé sur un législateur et j’ai contacté mon agence ce jour là, un Marie Bassi et elle m’a prise direct.
00:16:02:14 – 00:16:23:09
Intervenant 1
Mais non, je lui. Alors ça, ce n’est pas un cercle parce que quand j’entends maintenant, j’ai envoyé même pas un groupe sur le bienfait, y’a un message laconique avec mon blog. N’importe quoi, Il ne faut pas faire ça. Mais quand je leur parle lundi taille du pot et après je me dis aussi du talent que sûrement j’ai du mal à l’accepter.
00:16:23:15 – 00:16:45:26
Intervenant 1
J’ai même dit que je cherchais à ce moment là quelqu’un qui travaille à la main et qui faisait les cheveux. C’était ma spécialité à l’époque. Ah oui, et du coup, patatras, c’est le jour même à l’Université libre pour déjeuner. Là je sais pas, c’est le karma, c’est un alignement et il y a un coach. Et on parle pour les jeunes parce que je reçois des gens qui me disent Bah compte fait, ça a commencé pour contacter un agent.
00:16:45:26 – 00:17:02:11
Intervenant 1
J’ai dit Mais alors là c’est pas faire comme moi, vraiment. C’est m’a toujours dit quand tu auras un book, il faut que ce soit commercial. Bah parce que moi quand elle m’avait dit madame avait dit jolie madame, mais absolument pas en situation où elle m’avait même dit à l’époque c’est presque trop artistique pour moi. Et bon, après ça a marché aussi.
00:17:02:11 – 00:17:20:21
Intervenant 1
Il y a une question de personnalité. J’avais choisi elle parce qu’elle avait une petite agence, elle avait l’air d’avoir un peu. Je regardé aussi que la personne est trop mon style. Voilà. Donc voilà. Mais bien c’est bien qu’on parle de ça parce que c’est vrai que moi, Marie bah si je la connais pas personnellement, mais j’ai pu la voir dans des interviews et tout, notamment avec ado.
00:17:20:21 – 00:17:35:27
Intervenant 1
L’idée et j’ai vraiment l’impression que c’est quelqu’un qui se soucie de ses artistes et qui se bat pour ses artistes. Et ça c’est ce que je souhaite quand et je ne suis pas. Elle va pas aimer ce système. C’est un peu la deuxième maman. En tout cas c’est elle. Si on a des soucis, on peut lui en parler.
00:17:35:29 – 00:17:56:24
Intervenant 1
Et puis elle a vraiment et elle rit, Elle nous connaît tous et c’est nos vies. Et je l’invite à mon mariage. Donc là c’est moi. J’avais pris ça parce que j’avais été contactée quand même le même jour. Ça c’est un truc de fou. Par une autre agence, il y avait 100 000 places je crois qu’elle existe plusieurs 100 000 personnes.
00:17:56:24 – 00:18:19:10
Intervenant 1
J’y vais perdu là dedans parce que je vais perdue, que je n’y connais rien. Je suis décidément. Et le seul qui m’a pris ma boîte, c’est les clients, les briefs et tout ça. Les délais, c’est un bras d’honneur de tête d’or dans les temps du carré de 70 sur les autres, même si. Donc voilà. Mais il faut savoir que je l’ai contacté, il m’a pris mais pendant un an j’ai rien fait.
00:18:19:13 – 00:18:38:25
Intervenant 1
Ah ouais ? Parce que oui, après j’en ai reparlé là j’avais un j’ai pu vivre et j’ai pu remplir mon book parce que j’étais licenciée, donc j’étais chez moi, je touchais le chômage et là j’ai carburé un mois parce qu’avant je faisais ça un peu le soir après le boulot, pendant 2 h. C’est un peu dur après le boulot, la vie de dessiner, je pourrais pas me refaire ça.
00:18:38:26 – 00:18:58:20
Intervenant 1
C’est quand on est jeune, quand on a la forme. Pas exactement. Dans les cinq premières années, c’est pas le cinq. Mes trois trois premières années, je recevais des briques. On cherche quelqu’un qui. Et elle me disait ben tiens, ça correspond un peu parce qu’elle essaie de dispatché je pense le travail suivant. Les envies du client bien sûr. Et après suivant, elle voit un petit travail qui travaille pas, tu vois, c’est ça.
00:18:58:23 – 00:19:20:01
Intervenant 1
Après c’est un concept client qui choisit un rendez vous qu’elle et on doit jauger un petit peu qui pourrait qu’administrateur. Il faut fonctionner avec tel brief. Exactement. Ouais oui, et après elle en donne deux ou trois je pense et elle pousse. Après je sais pas ce qu’elle fait, mais je sens que des fois quand elle me parle, elle me pousse sur certains et parfois c’est quand même quelqu’un d’autre qui le fait.
00:19:20:01 – 00:19:51:00
Intervenant 1
Mais les trois premières années c’était quelqu’un qui me disait je te pousser mais sans trop, parce qu’en fait on avait jamais travaillé ensemble. Elle a assez pour me faire confiance parce qu’elle dit et elle a raison, c’est qu’elle a eu des des illustrateurs un peu artiste qui rendaient pas à l’heure et à ce moment quand même à la cinq, il a la limite parce que je comprends, j’ai rien mais y est arrivé un client que personne ne connaît parce qu’il y a le travail en dessous, celui qu’on ne voit pas pour des par exemple.
00:19:51:02 – 00:20:16:19
Intervenant 1
Il élève des modes d’emploi pour des assurances et très. Comme il faisait des cheveux tatin, j’ai travaillé pour eux. Ils ont demandé spécifiquement moi. Donc du coup, il n’y a pas eu de soucis, ils ont négocié et je faisais ça tous les années. Mais ça, ça s’est arrêté avec le colis et ça, c’était vraiment dément. C’était, c’était rébarbatif, mais alors j’en faisais une tartine, je faisais mon moi de cheveux, je me suis dit ça me rappelle quelque chose, je faisais plein de cheveux.
00:20:16:22 – 00:20:39:11
Intervenant 1
Tu sais ce qu’on voudrait, ce qu’ils soutirer de l’argent qui t’irrite ? Parce qu’après une des des retours, ils sont maîtres en zig zag, en machin je ne sais pas quoi. Selon les techniques technique, cette technique n’était pas des techniques de couleur et tout ça, non ? Et cette personne là, juste un travail vraiment pour les professionnels, mais qui a beaucoup, qui m’a beaucoup rémunéré on va dire, pendant.
00:20:39:13 – 00:20:57:26
Intervenant 1
Que c’était vraiment la tartine. Mais une fois que j’avais fait ça, c’était tranquille pour les six mois prochains. Mais est ce que tu dirais que t’as été bien rémunérée parce que le budget était conséquent ou parce qu’il y avait tellement de travail que du en a été mon travail ? Ok. Et donc c’est génial à l’époque de dessiner. Le problème c’est de faisais tout gratos même aujourd’hui.
00:20:57:26 – 00:21:23:25
Intervenant 1
T’es pas blasé, t’es pas. Non je suis pas nécessaire, c’est trop bon Et voilà. Ouais non, je suis pas blasé. Non non je suis contente, mais en faisant des comptes sur moi, je me passe. Mais clairement je dessine gracieux en plus, selon chez avoir. J’ai commencé comme tout le monde sur la table, la salle à manger et puis maintenant j’ai un bureau entier qui était il y a cinq ans et qui remplit maintenant le rêve.
00:21:23:28 – 00:21:47:11
Intervenant 1
Maintenant, en ce moment, il n’y a pas, il n’y a pas, il n’y a pas photo, il n’y a pas photo. Et est ce que tu peux nous dire un petit peu tu as quoi comme statut aujourd’hui ? Ça intéresse toujours de savoir. Alors ça, c’est tout ce que c’est à dire artiste, auteur, poète, artiste, auteur, Ok. Bah non, mais c’est avant tout un artiste auteur que c’est vraiment la question qu’on pose tous les jours, quel statut il faut prendre, etc.
00:21:47:12 – 00:22:03:27
Intervenant 1
Parce qu’en fait ils ont changé, mais avant la Maison des artistes, le statut d’artiste d’auteur était vraiment très fermé. On pouvait pas avoir une boutique en ligne, vendre des trucs et tout. Et maintenant ça. J’ai demandé, j’ai demandé et en fait non. Ben oui, ça a changé. Je suis artiste total et je suis parti d’une association qui s’appelle la TAGA.
00:22:03:29 – 00:22:24:25
Intervenant 1
Et pour les gens qui vérifient mes comptes bancaires, je suis nul à ça aussi qui vérifie les comptes ? Chacun pour tout le monde comme tous les artistes. Si j’ai pas envie de faire, c’est pas je suis nul si j’ai pas envie et qui veut parce que j’ai pas de comptable. Et je sais, ils m’ont fourni un logiciel que j’ai payé et chaque année vérifie mes comptes et ils sont ma déclaration d’impôts et ils répondent à des questions juridiques.
00:22:24:25 – 00:22:44:05
Intervenant 1
Donc je paye 300 €, c’est vachement bien, c’est pas de la pub, c’est qu’une association je paye 300 € par an si vous avez pas de la compta à rallonge, tu sais, c’est facile, tu nous redonnera le lien. Je mettrais dans la description comment ça s’est passé. Mon agent qui m’a conseillé d’aller là parce que quand j’ai commencé, j’étais vraiment novice.
00:22:44:05 – 00:23:16:09
Intervenant 1
En tout cas avant de tout vendre. Tant que c’est qui c’est tout. Et oui, il est préférable que ce soit fait, mentionné, limité si ce n’est posté. Et juste comme ça, pour la papeterie, toute est je ne sais pas, je pense que c’est possible. C’était vague mais il m’a dit en gros si c’est vous qui avez fait le type de base, vous pouvez vendre maintenant ça à un moment donné, il y avait un peu un truc un peu flou, à savoir que moi, ce que j’avais compris, c’est c’est en 2021, quand la loi est passée, qu’on pouvait vendre que des cartes, des reproductions pure et dure, c’est à dire des cartes et des affiches.
00:23:16:11 – 00:23:39:13
Intervenant 1
Et en fait apparemment maintenant, parce que là j’en ai parlé dans ma communauté justement éclairée et en fait tout le monde me sortit des liens et tout. D’où l’intérêt de votre communauté. Et en fait ça a vraiment parlé dans les textes. C’était clair que en gros, quel que soit le support, maintenant tout passe quoi. Et les images, je pense à partir de ça, c’est terrible, c’est qu’on empêche les gens de vendre en courant.
00:23:39:16 – 00:24:08:23
Intervenant 1
C’est ce que je regrette beaucoup. Le CAP, c’est un cap, Oui, oui, oui, ça c’est pas mal pour être juridique sur sur Instagram, sur le Facebook sont bien à la page. Voilà, je crois que c’est ce qui m’a arriver dans le groupe. Ok, maintenant je voulais te demander un petit peu à quoi ressemblait ton ton quotidien. Parce que les gens qui sont pas illustrateurs, ils ont envie de savoir à quoi ça ressemble.
00:24:08:23 – 00:24:31:28
Intervenant 1
Le quotidien d’une illustratrice. Et bien c’est pas glamour. Je plaisante. C’est vrai que je me suis mis à l’illustration du miroir. Je vais me la péter. Je vais dire aux gens de faire illustratrice et puis déjà de regarder des bonshommes pour les enfants de Ben non, pour la presse. Le matin, je me lève, j’essaie de motiver, je dessine en pyjama.
00:24:31:28 – 00:24:51:09
Intervenant 1
C’est mon kiff. Oui. Jusqu’à 11 h et demie. Alors je me suis mis des des barrières, faire des couettes, se laisser aller. Ouais mais tu as raison, je fais aussi ça. C’est la nouveauté. Wow ! Ouais, non, tous les jours à la piscine parce que j’adore l’eau, ça fait rien mon physique, mais ça me fait du bien à la tête.
00:24:51:11 – 00:25:17:06
Intervenant 1
Et après je mange, je redessine jusqu’à 8 h et voilà. C’est vrai que dessiner c’est fait. Ouais, je sais, tu as dessiné maintenant tes réseaux sociaux quand même. Faut bien qui s’allume quand tu es mal. Elodie Par rapport à toi, bien je m’y attaque. Allez, j’y vais. Ouais, de seule façon vers un tout euros, j’ai perdu 100 millions de centimes si j’avais eu des millions d’abonnés sur mon compte d’illustration, si de compte j’ai un compte.
00:25:17:09 – 00:25:36:07
Intervenant 1
Oui, mais alors va en parler justement, est ce que du coup t’as deux comptes ? Y m’en a ouvert ton compte Instagram, ta ta ton compte Instagram d’illustratrice ? Là c’est depuis le départ et il y a quelques temps, t’as décidé d’ouvrir un nouveau compte plus consacré à ton art. Bref, est ce que tu peux nous dire pourquoi t’as décidé de faire ça ?
00:25:36:10 – 00:25:53:20
Intervenant 1
Euh ben déjà mon pote illustratrice pour faire un poulpe pour les gens qui décolle pas, je ne décolle pas. Il y a Tu sais quoi ? Quand j’ai ouvert il y a huit salon en 2012, j’ai ouvert sept, ça a stagné. Je dis mais comment ça se fait que nos d’illustration elle en a plein ? Ils y arrivent. Tu sais à l’époque je m’étais pas trop rencardé.
00:25:53:20 – 00:26:09:06
Intervenant 1
C’est vraiment un investissement de fou et en fait c’est pas ça, ça m’intéresse en fait, je peux être influenceur, c’est ça le truc, c’est que moi je veux juste que mon nom arrive, que les gens le partage pour que je puisse en dire. Point barre. Si tu veux. Voilà. Donc du coup, il faut vraiment comme toi avoir c’est tous les jours quoi.
00:26:09:06 – 00:26:27:23
Intervenant 1
Moi je peux pas tous les jours. Je pense que durant un an je suis pas tous les jours dessus. En story oui mais pas aussi. Mais c’est vrai, j’arrive pas même c’est pas c’est bizarre. Et c’est aussi parce qu’avant je trouvais que ma vie était pas intéressante. Et en fait je m’aperçois ce que j’aime regarder chez les autres illustrateurs, c’est leur vie, pas intéressant, c’est les trucs en cours, le manque d’argent.
00:26:27:26 – 00:26:42:24
Intervenant 1
Je suis un peu Sony là dessus et j’ai super aimé le compte parce que j’avais des des clients qui regardaient ça, que j’ai un peu mon book Instagram. Ils vont sur Instagram et comme je dessine à côté un peu des choses plus glauques on va dire on des têtes de mort et tout, j’avais peur que ça les effraie un peu.
00:26:42:27 – 00:27:04:29
Intervenant 1
Donc c’est je séparer puis même alors avant l’illustration, c’était mon jardin secret par rapport mon travail, c’était en dire, c’était mon loisir, mon truc à côté. Et comme l’illustration est devenue mon travail, j’ai besoin d’un autre jardin secret où je fais ce que je veux. Donc du coup, l’art, c’est mon truc de mentir, rester personnel où on ne dit pas qu’est ce qu’il faut faire.
00:27:05:02 – 00:27:22:25
Intervenant 1
Et du coup, j’ai voulu séparer ces démons là dans ma tête, mais là j’essaye de. Le matin, administration c’est la pause de 12 h et l’après 12 h je fais de l’art. Inversement pour les deux. Alors c’est ouais c’est trop bien, mais moi ça me fait un peu penser à ce que tu fais sur ton compte artistique, ça me fait penser un peu à Marco Mazzoni.
00:27:22:25 – 00:27:40:26
Intervenant 1
Je sais pas si tu connais. Je pense que tu peux m’aider. J’avais gardé la réponse pour qui sait. Tu voudrais qu’on interview ? Ah c’est vrai. Et les Italiens ne supportent pas qu’on puisse le voir sans que je puisse interviewer. Il faudrait que je parle en anglais. C’est pas un peu être à travers Benjamin Lacombe ? Je ne sais pas, je ne pense pas.
00:27:40:26 – 00:28:05:03
Intervenant 1
Mais je Je sais pas, j’ai effectivement lui c’est celui pas ça irait mieux on dirait. Y’a un côté sombre et étroit, Je sais pas moi, c’est clair. Surtout parce qu’il y a ça. J’adore acheter du matériel comme tout le monde et je m’en sers plus la moitié du temps. Je repars avec mon crayon de papier et comme j’ai des problèmes avec les couleurs, j’arrive pas mal à la couleur.
00:28:05:05 – 00:28:24:15
Intervenant 1
J’ai acheté des beaux crayons, une belle boîte. C’était mon cadeau de mon anniversaire hier. Je les ai pas utilisés pendant quatre ans. Ça c’est quand je suis tombé sur lui. Je dis allez, on y va ! J’ai pris des cours. Il a dit Ouais, Domestica, c’est un sosie. Et bon, j’appelle ça de la technique. J’ai bien sa technique, c’est sa technique et la mienne on peut pas.
00:28:24:18 – 00:28:48:01
Intervenant 1
Mais ça m’a beaucoup ouvert l’esprit ou je me suis dit allez on y va, on fait les continue. Alors du coup, t’as ouvert ce second compte Instagram aussi ? Faut dire que effectivement t’es illustratrice commerciale pour Marie Bassi etc. Et il faut faut l’expliquer un petit peu pour ceux qui nous écoutent. Il faut savoir que quand on rejoint une agence d’illustration, souvent c’est pour faire des projets commerciaux, donc il faut imaginer la pub, les magazines, etc.
00:28:48:03 – 00:29:08:16
Intervenant 1
Et en fait souvent c’est quand même quelque chose de positif, de fun, de pop. Or quand on a un petit côté dark comme toi, tu as un petit côté dark et moi aussi, mais d’une autre façon, tu vois. Oui, il y a un petit conflit, donc il faut s’adapter, mais moi je trouve que ça fait aussi partie de notre boulot et je trouve ça intéressant.
00:29:08:16 – 00:29:28:27
Intervenant 1
Justement, c’est aussi un challenge de s’adapter des fois des brief qui à première vue, comme ça semblerait un petit peu à contre courant, de mener en même temps, c’est un challenge d’arriver à mettre sa patte, son truc, tu vois, je trouve ça. Je sais pas ce que t’en penses. Ouais mince, quand on demandait ça, on aura quand même souvent des SE.
00:29:28:27 – 00:30:00:28
Intervenant 1
Je suis parti au début sur des signes un peu éthérés. Ça doit faire une partie de moi. Je psychanalyse beaucoup dans ce que je dessine sur C’est une partie de moi très féminine, très gentille, très douce et l’autre côté très dark parce que j’écoute du metal. Dans les deux cas, il y a le côté éthéré, doux et j’aime bien, même si je conserve Challenge des les madame Joly car il y a un truc qui a marché aussi, c’est que je fais beaucoup des portraits et ça j’adore dessiner sans capter la personne, pas ses traits, mais peut être une attitude.
00:30:01:00 – 00:30:19:07
Intervenant 1
C’est ça que madame Figaro ressent beaucoup chez les portraits. Et eux, ils m’ont permis aussi de sortir de ma coquille aussi, m’ont demandé des trucs que je n’aurais jamais fait vraiment. Même là, j’ai fait l’horoscope avec des dragons et tout sur l’arbre. C’est ultra l’enregistreur, c’est fait, moi c’est passé. Puis ça, ça a permis de mettre à l’état de mon rêve.
00:30:19:09 – 00:30:41:18
Intervenant 1
Je commençais à dessiner sur l’iPad, ou plutôt pour la colo, le plan se dessiner sur iPad. Mais en fait, je dessine sur un truc on dessine à la main. Voilà. Mais je prends le train, le papier, l’iPad et en fait je prends. Ouais, mais je mets mes livres que j’avais acheté chez elle et des croquis dessus parce que je trouve ça plus pratique pour effacer, effacer, etc etc.
00:30:41:18 – 00:31:01:01
Intervenant 1
Imprimer Je touche des décalques, ok, et j’essaye de dessiner l’iPad. Mais en fait c’est laborieux parce que je m’aperçois que à la main, je vais dix fois plus vite. Je me suis dit en fait je pas la force de l’iPad pour ce qu’il était et donc donc je me dis que c’est un peu débile en fait. Après, c’est peut être une habitude à prendre, mais c’est comme toute technique ou on recommence.
00:31:01:04 – 00:31:16:22
Intervenant 1
Je me suis dit tu connais l’illustratrice Kelly Smith ? Ah ben oui, bien sûr d’ennemie Bah miss parce que au départ a été au crayon, moi au tout début, puis dès que ça a commencé à être à la mode de l’iPad, elle s’est mise à l’iPad quoi. Et même là, j’ai un traumatisme de web designer. C’est. J’aime tellement les crayons, le papier.
00:31:16:23 – 00:31:49:22
Intervenant 1
Oui, même moi je peux entièrement à la main. J’ai jamais eu d’iPad super bien. Elle faisait partie de moi. J’ai récupéré des boulots. Elle c’est vrai, elle aussi. Marie Bastide Il faut savoir que Marie Baptiste est couplée avec une couplée. Je sais pas, c’est le bon terme, mais avec l’agence Illustration X qui est plus internationale en fait. Et donc alors là sur ce, on est un peu mais elle représente une sphère, je sais pas trop, elle représente des US, des certains illustrateurs en France, à l’international, sur ses carnets, donc c’est un étranger.
00:31:49:24 – 00:32:10:07
Intervenant 1
Aller représente donc par exemple Marie, ma fille représente quelle espèce en France ? Voilà exactement. Et par moment il y a certains projets elle pouvait pas x Donc elle a proposé en disant c’est pour accompagner mon copain. Bien sûr que je comprends, elle est. Donc voilà, donc j’avais ça, j’ai fait des projets à l’inverse aussi vrai. Donc mon ça me plaît, c’est trop bien.
00:32:10:13 – 00:32:25:01
Intervenant 1
Alors du coup, j’ai envie de parler un peu de l’âge d’or, de l’illustration, de mettre que j’en avais déjà parlé dans un podcast, mais j’en ai parlé avec mon ancien agent pendant un temps. C’est vrai que nous, quand on a démarré son moi dans les années 2010, il y a eu plein de boulots dans l’illustration de mode, beauté, etc.
00:32:25:04 – 00:32:44:03
Intervenant 1
Et c’était quand même une mode parce que ça s’est un peu tari. Après quoi ? Ouais, je suis d’accord avec Ovide. Je m’étais aussi beaucoup. Mon agent m’avait dit Hélène, tu devrais faire de la drawing, c’est notre cas. Alors ça, c’est un truc que j’ai détesté faire parce que c’est moi, c’est toi. Mon style est très laborieux, il est très long.
00:32:44:03 – 00:33:03:27
Intervenant 1
Je mets deux ou trois jours. Si je détourne mon temps, je mets deux ou trois jours à faire varier la tête, les cheveux, les machins des bidules. Et donc du coup, la journée, je déteste. Je dessinais pareil je pense. Ouais ouais. Et elle m’a dit viens, c’est un truc qui va être. Alors je me suis forcée. Et puis il y a une cousine, J’ai eu plein de contrats super glorieux où j’avais la faillite, tout ça.
00:33:03:27 – 00:33:22:14
Intervenant 1
Et puis vous voyez qu’Ovide, c’est mort il y a plus là aujourd’hui. Et après qu’Ovide, il y a eu une remontée. L’illustration, je pense que c’est parce que les gens. C’est déjà assez de demander de l’illustration. J’ai fait un contrat avec ceux qui ont été le plus visible avec la nana. Avec elle, j’ai fait des tee shirt génial avec madame Figaro.
00:33:22:14 – 00:33:44:29
Intervenant 1
Ces premières fois, j’ai fait un petit livre des femmes artistes, que des trucs aussi. Une année géniale. Et puis il y a eu là les projets comme ça, il y a moi, j’en ai plus et on en a parlé à d’autres illustratrices et en ce moment, c’est compliqué. Je pensais repartir parce que je comprenais déjà un peu dans les dans les boîtes de comm du coup qui disent qu’après il y a une volonté, puis là se faire tasser avec la crise.
00:33:45:00 – 00:34:07:20
Intervenant 1
Enfin bon, on est dépendants de ça, c’est c’est bête à dire, mais voilà, on est là en train de repartir. Et là, le d’altruisme, c’est la ressource et je ne fais que ça en illustration. Coincée, J’en ai fait plein depuis le début d’année, mais c’est pas tant que ça. Comment dire. Moi j’avais remarqué parce que là j’en ai reçu deux dernièrement alors que normalement je reçois quasiment plus plus de demandes parce que j’ai plus de trucs.
00:34:07:26 – 00:34:29:15
Intervenant 1
Mais moi je. Comment ça m’avait fait ça aussi ? Une fois, j’en ai fait deux fois, mais vraiment parce qu’il y avait quatre speed et du coup j’ai adoré cette marque et je pouvais pas dire non et qui m’avait laissé à moi et donc j’ai pu m’entraîner mais. Mais déjà à l’époque je. Puis c’était il y a quelques années, ça a commencé tu vois, genre c’était peut être 2015, un truc comme ça a commencé.
00:34:29:15 – 00:34:48:18
Intervenant 1
Non, c’était 2016 moi. Et en fait ça s’est envolé quoi. Je trouve tout ça, oui, la symbiose entre les deux est bien là. J’en ai fait un petit peu, mais alors là cette année j’arrête pas de juger des jolies photos trois par mois, mais il y en a d’autres que ça tout le temps et c’est incroyable ça ! Et je me suis.
00:34:48:25 – 00:35:06:09
Intervenant 1
Alors j’ai dessiné lundi, un jour peut être manger avec Jacqueline. Bisous monsieur. Ouais, elle a. Alors elle m’a dit son âge. Je me suis dit elle a plus de 60 ans, elle les fait pas, elle est super drôle, elle est fait les trucs, mais moi je trouve ça magnifique. Oui, c’est incroyable que je me suis mis derrière, j’y mets incroyable !
00:35:06:11 – 00:35:22:02
Intervenant 1
Et elle me dit tu fais ça ? Oh bah j’ai encore le syndrome de l’imposteur. Je dis mais non, à 60 ans, possible, même si j’ai l’impression j’ai toujours raté. Mais c’est incroyable ça ! Alors je me dis que ça passera jamais. Elle dit non seulement donc je suis désolée, les gens ça passe, c’est la preuve. Mais non, mais ça c’est sûr, ça passera pas.
00:35:22:02 – 00:35:42:02
Intervenant 1
Faut pas faut, il faut composer avec et. Et peut être que c’est ce qui nous drive un petit peu à toujours sortir de nos outils sans toujours essayer de progresser. Je ne sais pas. En tout cas, faut pas que ça me caresse la vie parce que depuis le début, moi au début, je faisais juste une madame toute seule, un portrait, et puis j’ai rajouté des éléments, des fleurs, des animaux, des feux, des mains.
00:35:42:04 – 00:36:07:13
Intervenant 1
J’ai rajouté à chaque fois, j’ai de rajouter quelque chose de nouveau. Je déteste stagner et c’est pas possible. Je diverge parce que les réseaux sociaux, là je me suis inscrit sur les talk scolaires pour mon arrêt pour le stage, l’illustration. J’essaye de devenir plus artistiquement. Je sais pas comment expliquer. Donc voilà, je me suis laissé temps et ça marche tout seul.
00:36:07:15 – 00:36:30:05
Intervenant 1
Alors que Instagram. Le problème maintenant c’est pour les artistes, c’est c’est la cata quoi. C’est une catastrophe. Mais peut être que ça marche aussi parce que tu viens d’ouvrir un compte et qu’il y a une grosse grosse un gros pouce pour les. Non, c’est parce que j’ai lu un bon, je m’intéresse un petit peu à la technologie et j’ai vu par exemple que comme ils voient qu’Instagram, les gens râlent à cause de l’algorithme qui assure.
00:36:30:08 – 00:36:49:29
Intervenant 1
Toi qui pousse les photos fixes, par exemple les monstrueuses. Donc j’ai fait plein carrousel Synaptic et tous les jours j’ai. Je suis passé là en trois semaines de 0 à 500 abonnés, tu sais pas l’explosion, mais c’est l’inverse sur Instagram alors que je sais pas plus, pas moins qu’avant. Et les rides c’est pas pour moi, j’y arrive pas, c’est pas possible, mais c’est du boulot.
00:36:50:01 – 00:37:07:05
Intervenant 1
Alors en fait c’est une autre façon de voir, c’est notre façon de il faut penser à se filmer, il faut penser à sa job. Est ce qu’il faut avoir de la matière et tout respect vie dans la seconde, c’est vraiment venu. Je pense à la fois moi c’est vraiment le titre et moi j’ai posé mes photos pour le site machin et ça c’est arrêté parce que c’est pas possible.
00:37:07:09 – 00:37:29:00
Intervenant 1
En même temps, tu vois, ton corps importe parce que tu travailles en fait, ça voudrait dire que ton Instagram, ce n’est pas la vie quoi. C’est Instagram, c’est un outil. Ça a été un problème à un moment parce qu’on me demandait que fait un mec ? Les clients seraient abonnés et là j’étais pas d’accord. J’avais avant je parle tous des contrastes, des j’ai fait un type de frénétique et on peut plus faire.
00:37:29:03 – 00:37:53:21
Intervenant 1
Je sais que je passais 1 h le soir à envoyer des commentaires partout pour que les gens voient mon contre et j’ai plein d’abonnés comme ça et c’était dingue. Je me suis dit je passe les jeunes, ça dépend à combien d’abonnés un bon nombre de natures. Alors c’est vrai qu’il y a aussi certaines fois, certaines marques recherchent un peu des influenceurs illustrateurs et du coup moi aussi ça m’est arrivé quelquefois et.
00:37:53:23 – 00:38:11:12
Intervenant 1
Et donc ça c’est vraiment exceptionnel, c’est quand ils veulent faire des collabs, surtout, sinon c’est pas des cola. Donc sinon ce n’est pas des collabs non ? Bien, en tout cas, si c’est demandé ça, c’est. Je pense que ce qui voulait communiquer sur là profiter de ta notoriété, pas la notoriété d’administrateur donc qui voulait en parler et le mettre en avant.
00:38:11:14 – 00:38:26:05
Intervenant 1
Mais ce n’est pas forcément le cas. Parce que généralement quand on illustrateur de commande, on est en sous. Mon travail, en sous marin, en vraie personne, ce qui est oui, je pense que c’est plus tôt, c’est sorti un jour, puis en plus souvent quand je fais les drones par exemple, ils veulent pas trop qu’on communique. Parfois c’est des conseils.
00:38:26:05 – 00:38:53:02
Intervenant 1
Ça reste toutefois des événements qui doivent passe. Moi je serais un petit peu privé pour ça. Là c’est un peu dommage. Je voulais reparler de ton côté artistique. C’est quoi ton but en fait avec ton compte Instagram ? Est ce que tu as artistique du coup ? Est ce que t’as pour but de vendre de je sais pas de faire des collections ou de développer une clientèle pour ton art ?
00:38:53:09 – 00:39:15:16
Intervenant 1
Ah mais moi, clairement, j’aimerais être exposer en tant qu’artiste. En fait. Donc voilà, c’est pas. Alors là ça s’éloigne vraiment de l’illustration. Ça c’est en fait mon rêve. Je le savais pas mémorable. Arrêter de faire les beaux arts en fait carrément les vrais beaux arts. Peinture Je suis nul en peinture, tu vois ce que je veux dire ? Arts plastiques et même l’illustration c’est je déteste dire ça.
00:39:15:16 – 00:39:34:12
Intervenant 1
S’il y a tellement de gens qui veulent faire illustrateur, je suis même à côté un petit peu de ce que je voulais être à la base. Mais bon, l’illustration j’adore. Parce que ça, quand moi j’aime bien aussi. Quand on est seul, on réfléchit beaucoup, on réfléchit beaucoup trop. Et l’illustration, c’est la bulle de on se calme, on fait des trucs mignons et ça ne va pas.
00:39:34:12 – 00:39:54:28
Intervenant 1
Tu vas, c’est sympa, des trucs jolis et parfois même quand je fais des portraits Cézanne, je me dis allez, c’est la prouesse technique, tu vois, faut que ça ressemble et qui soit comme dans la vraie vie. Ils sont contents et ça me va bien comme ça à côté, je peux me prendre la tête avec mes vanités, le sens de la vie, laisser une trace, c’est tout un discours, un truc de fou.
00:39:55:00 – 00:40:12:09
Intervenant 1
Mais c’est une pose des fois, et donc c’est ce qui marque en fait aussi, c’est quand un illustrateur perd des emplois du temps, c’est son seul quoi. Et ce qui en devient faut en parler au postier, en parle à la caissière. J’ai des goûts, tu vois, tout le temps toute seule. En même temps, je sais pas faire de moi.
00:40:12:09 – 00:40:38:25
Intervenant 1
Je parle beaucoup sur mon shop. Oui ben oui, ben non, mon chat est décédé, ça m’a sauvé, mais ça fait longtemps, je ressentirais pendant ces. Voilà. Donc du coup je bête, moi qui suis un animal social, sincèrement j’ai des copains, je serais tout ça mais bon. Alors du coup, mon cerveau il travaille un peu trop quoi. Donc voilà, j’ai gardé l’artistique, c’est vraiment une expression.
00:40:39:00 – 00:41:06:24
Intervenant 1
Là je me sers explosé sans qu’on me dise quoi faire quoi. J’aimerais bien exposer, vendre mais pas faire. C’est pas le côté illustration. Notre but ce serait de faire une collection pour avoir de la matière, pour proposer des expos, une galerie par exemple. Oui, j’aimerais bien, j’en ai déjà beaucoup, mais j’ai du mal à démarrer. Voilà, ça c’est pas le son parce que c’est une station à Montreuil qu’on n’a pas, mais c’est un monde que je connais pas du tout et je commence à me renseigner sur le monde artistique, les galeries sont virtuelles.
00:41:06:25 – 00:41:25:20
Intervenant 1
D’ailleurs c’est ça que je voulais te dire parce que j’ai vu que tu avais une galerie que tu avais sur le site Saatchi. Ouais, c’était un peu une galerie virtuelle quoi. Et je connais pas du tout. Mais non, je prêche, je connais pas bien. Il y a peut être une stratégie. Enfin de toute façon, je pense qu’il y a aucune plateforme magique.
00:41:25:23 – 00:41:49:26
Intervenant 1
Je pense qu’il faut amener les gens, c’est une stratégie avant. Je suis d’accord avec toi, mais je commence déjà à un certain échange tu sais. Donc du coup je vais dire je peux venir. Les week end sont réservés le plus souvent aux visites de musées, de galeries. Je suis très très fort de l’art d’ailleurs ce moment, Tu sais que je vais peut être prendre des études d’histoire de l’art en plus de tout le reste, tant qu’à faire, parce que ça m’a beaucoup manqué aussi.
00:41:49:26 – 00:42:19:00
Intervenant 1
J’aime. Et donc du coup, je commence à aller voir. J’avais peur là dedans, comme tout le monde. Je pense que c’est qu’on mes attend que ça. Donc je suis allé faire le tour des galeries, je suis allé au Drawing now, je me suis mis sur le carreau du temple. Oui, j’y suis allé et j’ai été cinq ans. Il y a des personnes géniales, poste pour qui je sais déjà et cette année c’est rempli donc je commence à parler un pour galerie, je ne sais pas trop le moment donc j’ai pris des.
00:42:19:02 – 00:42:39:12
Intervenant 1
Il y a juste un petit aparté en fait Drawing en fait c’est vraiment comment dire position, mais je ne sais pas comment un évènement ce soir dans mon secret au 200 redescend juste au dessus, il y a des aquarelles. Alors monde c’est du dessin. La couleur c’est pas du dessin là je ne sais pas ça c’est pas grave, c’est pas du tout quand même le dessin.
00:42:39:15 – 00:42:58:00
Intervenant 1
Il y a encore un papier dans ma tête, on dirait quoi faire ? Quand est ce que dans ma tête j’ai des croyances des années 80 où l’art c’est la peinture ? Tu vois, c’est oui oui, non, juste m avouer que ce que je faisais c’était de l’art. En fait, c’est toute une question. Depuis le début, on a du mal à se nourrir en illustrateur.
00:42:58:03 – 00:43:21:01
Intervenant 1
On a sa doué qu’on est doué, on a du talent. On a beau être tout à fait spontané et donc du coup on a du mal à savoir qu’on est artiste et que ce que tu fais, c’est pas mal. Voilà, on commence. Mais ouais, c’est vrai ce truc. Parce que moi je me souviens que je m’étais dit moi aussi pendant un temps, je voulais faire une exposition de grandes toiles et tout, et je me suis rendu compte que j’aimais pas dessiner en grand.
00:43:21:02 – 00:43:35:15
Intervenant 1
Donc du coup j’en suis revenu. Mais ça je me suis dit je me tape à l’huile et tout parce que je me dis oui, c’est vrai, j’ai passé des heures, des et je me suis pas dit que je pouvais faire un truc avec du papier. Ouais c’est vrai que c’était possible d’associer les croyances un peu ce qu’on apprend à l’école.
00:43:35:15 – 00:43:56:01
Intervenant 1
Il y a le beau, le l’arbre, le bel art. Oui, mais en vrai, dans la côte, des peintures, peintures à l’huile et tout, elle est vachement plus importante que la. Je sais pas, Après ça dépend de tout. Oui il y a le niveau soutenu mais le faut se dire aussi quand moi la peinture j’y arrive mais c’est laborieux pour faire ça.
00:43:56:03 – 00:44:09:03
Intervenant 1
Est ce que j’ai vraiment envie de remettre d’un support technique pour y passer des années ? Mais sinon, je ne sais pas ce que tu fais, je ne suis pas doué. Alors ça c’est le truc. Ça, ça m’énerve. Je ne suis pas doué, je ne sais pas dessiner, mais les gars, j’ai pris des cours de dessin, tout le monde me sait.
00:44:09:06 – 00:44:25:08
Intervenant 1
C’est une question de goût ou d’appétence que t’as envie de le faire. Et moi j’hésite mais je signe tous les jours. C’est pour ça que j’arrive à dessiner. C’est tout de suite, mais après c’est arrivé et c’est pas Est ce que j’ai envie encore à 40 balais de recommencer ? Je recommence, J’ai plein de trucs moi j’adore ça parce que c’est plein de trucs.
00:44:25:10 – 00:44:42:21
Intervenant 1
Mais donc là je me suis mis au grand format en créant pour me dire ouais, je sais que j’étais influencé. Je sais pas si tu connais par Sigis Hendrix et Oral Bonsaï les grands formats, je ne sais plus, l’hyperréalisme c’est pas ce techniquement, je me dis wow c’est génial ! Après elle dessine des trucs pour pouvoir expliquer un petit peu.
00:44:42:21 – 00:45:06:21
Intervenant 1
Je vais dessiner, Qu’est ce qu’elle a fait ? Je vais apprendre à elle, elle va mettre de la peinture ou quoi ? Tu Et en fait un frère ou un enfant. Tu prends un objet, détruis un peu, Elle est froide, C’est plus ça leur sens, un peu ça. Elle se résume, elle fait des objets au crayon couleur encre en immense format, un autre hyperréaliste, mais vraiment un truc, une photocopie pour être vraiment fou.
00:45:06:22 – 00:45:25:02
Intervenant 1
Et. Et donc quand tu l’as laissé tomber sur son compte et que j’avais les conceptions couleurs avec Marco Manzoni, je la laisse, y a des couleurs, elle a, elle m’a donné le goût vraiment de l’hyper et du réalisme. En fait, elle a pris la totalité des trucs de fou parce que là, elle a fait, elle a fait toute une série sur le début et non le début.
00:45:25:02 – 00:45:44:28
Intervenant 1
Ça continue. Bruxelles, c’est carrément des installations avec ses dessins et des cheveux. Elle a fait tout un salon de coiffure où elle avait exposé ça. Oui, je crois qu’elle avait commencé. Elle a arrêté le monsieur, ça va loin. Non mais c’est que en fait je l’ai vue et puis dans mon feed j’ai pas arrêté de la suivre mais je la voyais plus.
00:45:45:00 – 00:46:07:17
Intervenant 1
Du coup j’avais arrêté de voir ses actu plutôt et et moi c’est pour libéré Après moi l’hyperréalisme c’est pour la prouesse technique. Après j’ai mis comme ça du discours derrière en plus là là, je veux dire des trucs à fond ou des couleurs. Non mais je comprends ce que tu veux dire en fait. Faire du réalisme pour faire du réalisme, Non mais à côté en fait c’est un peu mais les deux sont pas incompatibles.
00:46:07:17 – 00:46:33:17
Intervenant 1
On peut faire du respect, du réalisme et avoir un discours. Traduire Ce que j’admire, c’est vraiment par commodité je qu’il a un acteur, mais artiste c’est toute une palette quoi. C’est poétique. Ce qui fait entre français c’est dark, ça c’est c’est magnifique. Exactement. Quand j’avais commencé ce que j’adorais, qui créait maintenant des références, en fait, j’étais tombé sur l’écoute de Laura Lin et Laura Laine.
00:46:33:18 – 00:46:52:07
Intervenant 1
J’adore. Et c’est pareil parce que c’est très joliment d’artistique et c’est là qui m’a donné envie de faire les choses au crayon, tu vois, c’est Ah ouais, en 2012. Oui, mais je crois que c’est hyper tard sur Instagram si je me dis pas de bêtises parce qu’avant moi je suis sur Facebook sur Ah oui et en fait elle s’immisce hyper tard sur ça.
00:46:52:08 – 00:47:08:07
Intervenant 1
Je ne sais pas trop ce qu’elle devient, je sais pas trop ce qu’elle fait, même si elle a fait des trucs. Moi je suis tout à fait l’inspiration pour elle. Elle continue, elle pense ça c’est montrer ce que j’aime pas trop ça mais est des sculptures en verre qui sont très jolies. Je suis en studio et ça c’est sur une sculpture.
00:47:08:09 – 00:47:22:17
Intervenant 1
Non, moi non plus je sais pas faire le dessin comme un mec. C’était tout ça, c’était trop. Donc ça, ça on aura. Et elle c’est pareil, tu vois, elle a pas 100 000 abonnés, mais ça marche pas. Non, moi je m’en fous d’avoir des abonnés. Pardon, mais ouais mais c’est pas ce que je te dis, c’est mystère sur sur Instagram.
00:47:22:17 – 00:47:48:12
Intervenant 1
Mais sinon, avec le talent qu’elle a, je m’inquiète pas pour elle. Fonce chacun des professeurs en plus à Bruxelles si Helsinki ou je sais pas du tout si des bouquins je passe sur le physique en deux cas le hip hop, son vrai nom et elle a arrêté. C’est elle qui va nous inviter à nous. Qui passe t elle aussi au procès et des CDS et des portraits de femmes au passé très très beau sur un papier pastel.
00:47:48:12 – 00:48:10:26
Intervenant 1
Mais du coup, d’acheter tout le matériel, effectivement c’est super pour moi, j’adore ça. Je suis très technique. C’est chiant parce que de c’est la catastrophe, je n’arrive pas à maîtriser le moi, c’est toujours plus d’organisation. Faut avoir la peinture, le truc d’eau, le machin, c’est tout un truc. As tu déjà été sèche ? Tu peux prendre ton crayon, tes machins, tu vas n’importe où toi, dit moi j’aime ça.
00:48:10:26 – 00:48:36:03
Intervenant 1
Être dans de réussir, c’est rentrer de 13 000 traits quoi. Il y a déjà un trait, c’est fait en trois ans de ça. Moi j’admire les gens qui arrivent à synthétiser leur trait. C’est vraiment un truc. Je suis jalouse des gens qui font ce qui arrive, pas vraiment en deux ou trois traits. Avoir une expression, un truc hyper dynamique, père expressif, c’est bon, on est d’accord, c’est la paix.
00:48:36:09 – 00:48:54:11
Intervenant 1
On n’est pas qu’est ce qu’on dit ? C’est quand on fait un truc. En fait, on aimerait. C’est comme les cheveux, on a les cheveux raides, on voudrait les cheveux bouclés, on va la chercher pour autre chose. Tu Quand est ce que tu n’as pas fait jeune ? Avec l’âge, on apprend à être ses forces. Il faut aller au résultat pour transformer ses faiblesses en force.
00:48:54:13 – 00:49:24:07
Intervenant 1
Voilà, c’est ça la couleur. Comment on a fait des teintes ternes et on ne fait pas beaucoup de couleurs. N’est on pas sur vraiment l’excellence du crayon ? Peut être sur les ombres, les lumières ? Eh ouais. Bref, on va dire on peint, on a l’effet hyper intéressant, on parle de plein de choses. Moi je voudrais revenir quand même un petit peu sur le côté illustration commerciale parce qu’on va dire que Petit peux parler avec un mari fille, mais pour ceux qui nous écoutent et qui seraient intéressés pour avoir un agent d’illustrateurs, est ce que tu trouves que c’est.
00:49:24:09 – 00:49:42:12
Intervenant 1
Comment dire. Est ce que toi Marie bah si tu peux dire que tu as apporté des projets cool. Est ce qu’un voir un agent d’illustrateurs c’est si intéressant ? Mais moi ça m’arrive assez. Je n’aurai pas travaillé du tout, c’est claire. Elle m’a apporté tous les boulots que je fais. Il y a quand même un contrat, c’est qu’il y a des gens qui me contactent.
00:49:42:12 – 00:50:02:08
Intervenant 1
Parfois, j’ai une démarche moi je le suis, c’est elle qui fait pour moi. Donc elle donne de mes questions, je ne sais pas. Et en plus elle a accès à des A, des boulots. Il y a des agences qui passent par les agents d’illustrateurs, ils vont pas y communiquent, ils vont pas direct, ils sont plus sympa à chercher des illustrateurs eux mêmes.
00:50:02:11 – 00:50:19:25
Intervenant 1
Donc sans elle j’aurais rien fait en fait. Et puis j’ai pas cherché à faire sans elle, faut dire ce que je veux dire. Donc à partir du moment en fait tu l’as trouvé très tôt, on va te tester chez elle très tôt. Du coup après. Ah bah appris à rouler, à rouler et après c’est plus ou moins dans son entier.
00:50:19:25 – 00:50:35:07
Intervenant 1
Et ouais, ça c’est après j’ai un contrat, c’est que je peux pas travailler sans elle. Si on me contacte, je lui réponds tu vois ce que je veux dire ? Ouais ouais non mais moi c’était pareil avec Collagène un mois après sur le terrain du résultat parce que je voulais savoir pourquoi, que c’était parti de collagène. Mais on en parle ?
00:50:35:10 – 00:50:57:04
Intervenant 1
Ouais, on en parlera une autre fois, mais en fait c’est moi, je peux le dire vite fait en vrai, c’est euh. Je faisais plus d’illustration, je faisais plus de projets et j’avais arrêté depuis des années de mettre à jour mon portfolio et et comme mes activités annexes, elle prenait de plus en plus de temps. Mais moi, quand je recevais des commandes, je sais pas comment dire ça.
00:50:57:04 – 00:51:12:28
Intervenant 1
Bah ça me. Ouais, ça me prenait à la gorge parce que je me dis Ah, je ne vais pas pouvoir continuer mes projets. Enfin vraiment. Et j’en étais arrivé à vraiment ça me tétaniser. Je sais pas comment dire et je. Et au bout d’un moment, au bout d’un moment j’avais plus de matière. Et enfin on s’est mis d’accord.
00:51:12:28 – 00:51:33:10
Intervenant 1
C’est non en fait voilà ce que c’est. C’est fou mais en fait moi je suis, je suis et j’apprécie vraiment ma liberté et de faire Ah ouais non mais moi c’est à Houlala je suis en sept ans, je tournais bien ces illustrations. C’est là, c’est pécunier, Tu comprends ce que je veux dire ? Que il faut bien vivre, j’ai des envies et tout ça.
00:51:33:12 – 00:51:50:01
Intervenant 1
Un dessin, j’adore, J’adore quand on choisit. Quoi qu’il en soit, je fais du bruit et je crois que avant j’avais très peur, mais ça me plaît beaucoup parce que je vais un coup à Monaco, à Bruxelles, je me promène, j’essaye sur un temps donné, ça me prend, alors ça me prend pas. Un jour si tous les matins je m’entraîne pour garder la main.
00:51:50:03 – 00:52:09:27
Intervenant 1
Mais après, une fois que je vais dans la chaux, pas une soirée super Ben je donne des marques géniales. Bon après je suis à ma place, je suis employé souvent, ça me remet bien à la place. C’est je suis là pour travailler, mais une fois que c’est fini, c’est fini. Il faut revenir à mon truc artistique conseil. Voilà, parce que c’est vrai que chez moi, il faudrait.
00:52:09:29 – 00:52:30:06
Intervenant 1
Je sais ce qu’il faut que je fasse en illustration, ce que j’ai pas beaucoup de pour rien dans mon book de de décors de gens, par exemple du studio Bibi, je mets des gens dans les cafés ou des sites à l’architecture sur les mecs. J’aime aussi faire ça, surtout quand c’est là. J’ai du mal à m’y mettre. Il faut que je prenne du temps et j’ai toujours mieux à faire.
00:52:30:06 – 00:52:59:10
Intervenant 1
Je trouve ce Jean va écouter ça, c’est prévu. Bon bah tu sais que lundi je pars en vacances, Je pense qu’en rentrant de vacances, je vais rester un peu fatigué ces derniers temps parce que je pars à New York. Reviens, ça va aller La je savais à 2 h dans le 5000 et du coup en rentrant j’ai bien relativisé mon premier ma chambre, je sais pas quoi, ça m’a pris un temps fou parce que c’est pas juste y aller avec le petit crayon.
00:52:59:10 – 00:53:24:22
Intervenant 1
Il faut prévoir en avance. Souvent, il y a des essais à faire, à fournir aux clients. Il faut, il y a des réunions avant pour être sûr du matériel, la tenue patati patata et la tenue aussi, voir aussi souvent c’est du noir. Ok. Alors quand on regarde où ils fournissent par exemple une certaine marque de soumission, une veste à leur nom du et ou des gants agouti, j’avais des gants, c’était trop drôle.
00:53:24:25 – 00:53:46:02
Intervenant 1
J’ai donc pour pas sur sa nuque des vétos avec traces de doigts mais après faut y aller. Et alors ? C’est comme le marathon. Moi après je suis la mini série, il n’y a pas que moi, t’arrêtes pas quoi. Donc ça c’est vachement bien. Et tu sais quoi ? La seule fois où j’en ai fait, enfin, j’en ai fait deux fois, j’en ai fait une pour collagène, une autre fois pour Cascade.
00:53:46:05 – 00:54:03:11
Intervenant 1
C’était couru de mon freestyle, genre c’est moi qui ai dû leur demander mais du coup, est ce que vous avez un format précis ? Ah bah oui, moi je ne sais pas. Ah oui ? Ben vraiment, écoute moi, la raquette et la tenue m’ont rien dit. C’est hyper freestyle parce que c’était pas les balbutiements, parce que début je savais que j’étais un peu la jungle.
00:54:03:13 – 00:54:24:20
Intervenant 1
Maintenant, je trouve qu’ils ont l’habitude un peu. Donc du côté du cadre, je ne pense pas que je sais, mais c’est la première chose que je demande. C’est instrumental, c’est des fois j’ai même pas de table, j’ai. Bah ouais, c’est galère, mais tu peux avoir un petit truc en bois ou un canapé tout célèbre. Je sais un jour et je sais, je demande de la technique.
00:54:24:22 – 00:54:39:00
Intervenant 1
Moi je fais du A5 plutôt parce que sinon c’est tout blanc. On a des fois ça arrive les gens, il y a cinq 500 personnes qui arrivent. Ouh la la, c’est un peu passer, ta 3 h est faussé, t’as pas la pression de dire ah mince, y en a qui vont être déçu si je peux pas tout faire.
00:54:39:03 – 00:55:02:28
Intervenant 1
Mais j’aime ça en fait. Au début, ce mec faisait de la merde, il a un truc en dix minutes, il y a un truc en c’est hyper frustré, mais en fait chaque fois les gens qui ne vous rendez pas compte, non c’est pas définir ça. Génial, c’est quand on se connait, ils sont contents. Non, les gens sont contents et moi sans moi je savais.
00:55:03:00 – 00:55:21:15
Intervenant 1
Mais bon, ça fait plaisir. Bah tant mieux pour eux. C’est un super exercice en plus. Non mais il faut je pense même pas dans un milieu artistique, pas même un dessinateur. Je me sens toute petite quand même. Alors que les gens normaux ils disent mais tu te rends pas compte que quand tu vas vite et tout sur une question de vitesse comme moi en cinq minutes avant, je dis jamais jamais.
00:55:21:16 – 00:55:40:15
Intervenant 1
Mais en fait si si, avec l’entrainement c’est possible. Et du coup tu mets combien de temps faire un dessin en live ? Drawing à peu près quatre minutes, c’est si tu sais que tu t’es chronométré, tu te chronomètre pas en super chronométré. Non, on n’a pas la valeur absolue. Il faut y aller, faut y aller. Y a 100 personnes à faire moment, mais on était trois avant.
00:55:40:17 – 00:56:02:01
Intervenant 1
Ouais ouais, Nos dernières il y a onze, il y a déjà des cinq vont dire je fais des listes, parfois il y a tellement de monde. Mais bon voilà, après les soirées se finissent à 11 h s’enfermer, Il faut fermer, c’est comme ça, c’est plus maintenant. Il faut voir ça comme une animation. C’est souvent dans les soirées, il y a des DJ, la bouffe, les cinq pointures, ça fait partie du chiffre.
00:56:02:01 – 00:56:24:08
Intervenant 1
C’est l’immeuble qui dessine. Non mais c’est génial ! C’est vrai que tu vis des trucs incroyables quoi. C’est trop quoi ça je dirais. C’est ça ? J’avoue que c’est le jour où mon agent m’a dit c’est bien, tu devrais faire ça. Ouais, c’est bien ça, Mais sortir de son zone de confort, ouais, ouais, ouais. Pour ceux qui sont un peu, ben justement qui se sentent seuls et qui ont envie de voir du monde, là, t’es vraiment dans le bain.
00:56:24:08 – 00:56:45:03
Intervenant 1
Quoi faire exactement ? Puis à Ciné, puis c’est des animations un peu, tu vois, je parle chez les clients sont contents, c’est entraînante, donc les gens connaissent pas sur demande comment ils s’appellent siphon, cuisine fraîche, on trouve déjà trop sympa à 4 €. Mais ouais. Toutefois, L’Oréal, J’ai rencontré des Chinois, des Brésiliens, des Américains, sais pas quoi. T’aimes bien ? Je voyage ?
00:56:45:05 – 00:57:10:09
Intervenant 1
Ha c’est chouette ! Ouais, cool. Et puis c’est un petit côté gratifiant aussi du coup, parce qu’ils sont attention et tout le reste font du bien à l’ego et tous vont mal. Tu arrives à prendre en photo les trucs avant qu’ils partent avec un doute, se mets sur Instagram mais parfois c’est tellement pressé. J’oublie. C’est un roman ça. Oui, c’est vraiment sympa la chaîne quand même.
00:57:10:10 – 00:57:34:06
Intervenant 1
Ben ouais, tu m’étonnes, on achète par rapport à des je donne. Tu as une idée de combien on en fait dans une soirée par exemple ? Oh, j’avais déjà calculé une trentaine. Ok, ça paraît pas énorme. Troisième sinon, ouais, ça non. C’est les gens qui savent s’asseoir et repartir et se réaliser. Ils repartiront, c’est à la chaîne Et non, en fait, il y a quand même envie de rassurer les gens par rapport à ça.
00:57:34:06 – 00:57:57:18
Intervenant 1
Parce que tu vois toi un réaliste et en fait t’arrives à faire ça. Donc en fait, il faut savoir que avant de faire du dessin comme ça, tu peux t’entraîner chez toi. Moi j’avais fait ça pendant un mois, tous les jours, dix minutes, je vois là. Et en fait au bout d’un moment, tu prends des automatismes de tas de poses, de machins et après Ouais mais en fait c’est quand même, comment dire, pour que ça aille si vite ou des fois quand il faut vraiment accélérer.
00:57:57:18 – 00:58:15:10
Intervenant 1
Je veux dire, j’ai appris une trame en fait c’est ça sur lequel je calque les détails des gens, la couleur des yeux, les cheveux, la bouche, mais en fait, un visage, ça peut être vite fait. Tout ce que nous allons faire, c’est de passer le moment où il faut que j’y aille vite. Trois traits. J’ai du mal à pas faire les détails, j’adore ça, les détails et tout.
00:58:15:11 – 00:58:37:16
Intervenant 1
Donc là il faut que je change, je maîtrise pas mes mots, c’est ça aussi d’être illustrateur commercial, c’est qu’à un moment il faut laisser un peu son ego de côté. Et oui, c’est pouvoir en vivre plein de choses, c’est faire plaisir au client puis voilà. Constat. C’est pour ça que j’ai mon art à côté. Pense ça c’est vraiment perso, j’ai du mal à accepter pas la critique, mais ça c’est qualité de la critique de moi.
00:58:37:16 – 00:59:03:25
Intervenant 1
Un mois après l’illustration, c’est c’est pour en vivre. Je suis content de faire plaisir au client et j’essaye de j’arrive à m’effacer en me disant ça va, il se calme tu sais, c’est pas ça, c’est pas toi, c’est aider ça, c’est vraiment expliquer, avoir une distance. Ouais, carrément. Mais en fait il faut, il ne faut pas oublier que la star c’est le pour pas le produit ou en fait voilà, je suis désolé, je le succès et c’est la personne que je dessine, c’est la marque aussi.
00:59:04:01 – 00:59:22:05
Intervenant 1
Ouais et ils veulent toujours des gros logos, ils veulent et ouais ouais. Et donc voilà, je pensais que ça marchait bien, mais les gens ils aiment bien et c’est bien les gens, ils aiment bien ce que je propose. Donc eh bien c’est son moteur. Moi ça me.
00:59:22:07 – 00:59:47:28
Intervenant 1
Va jouer aussi. Parle avec toi des agences de communication, c’est à dire des gros projets. Je me disais tu as eu l’occasion de bosser sur des gros projets avec des agences de com, mais alors là c’est moi, j’ai un petit aspect qui s’appelle la diversité. Oui, et mais c’est français ça, c’est le rôle d’un agent. Mais du coup, est ce que tu peux nous expliquer quand même comment ça se passe ?
00:59:47:28 – 01:00:08:01
Intervenant 1
Quelles sont les étapes d’un gros projet ? Pas je sais pas. Par exemple, le dernier gros projet que t’as fait, ça, tu peux nous en parler un neuf neuf ? Oui, voilà. Par exemple. Ben là c’est tout bête, je reçois un Brice avec tout le. Alors j’aime bien toute la description de la Fnac depuis 1922 tatata tatata. l’Esprit de la marque, tu vois bien que c’est la seule.
01:00:08:01 – 01:00:25:15
Intervenant 1
Mais peut être qu’il y en a qui s’appellent. Moi je trouve ça bizarre. Non, c’est pas grave. Ils aiment bien se faire mousser dans leur brief et tout ça, c’est parce que c’est moi. Souvent dans les relations, c’est déjà un pdf avec veulent de ce que je fais, si j’aimerais bien. Alors ça je déteste les vendeurs qui prennent chez les autres ce qu’ils ont plus quand ils.
01:00:25:15 – 01:00:53:18
Intervenant 1
Après j’interviens contre eux, ça me perturbe la tête. J’ai envie de la les super ! Voilà. Et alors c’est par exemple le premier tee shirt, ce sera le t shirt avec une signée très parisienne, très rock. Donc j’ai fait un rough, donc un croquis aussi, une madame qui sourit par exemple, là j’avais mis un cuir et Maroc structure basique et derrière j’avais mis des immeubles haussmanniens et me rendre seul dans un monde où mon agent négocie, que j’ai deux allers retours parce que sinon les clients ce sont ça.
01:00:53:18 – 01:01:14:00
Intervenant 1
Ils sont pas conscients, donc ils me font ça. C’est bien ça les agents, c’est M. Donc je reçois les retours en préféré. La Tour Eiffel, pardi ! Mon préféré ici avec des cheveux frisés. Donc je voudrais voir un rêve avec une fille qui a qu’elle change. Donc je refais un resserrement. Alors ça c’est juste du trait, les contours. Et après est ce que moi j’explique bien que je fais tout à la main ?
01:01:14:03 – 01:01:37:25
Intervenant 1
Donc si il y a des retours, c’est des choses minimes, des couleurs. On en a parlé mais pas pas. La coiffure ça a la composition, un truc un peu bas et la composition, c’est trop dur pour, je le conçois, mais ça je leur dis mais ça ils savent pas que je suis très douée sur Photoshop, je peux retoucher à peu près tout, mais je ne dessine pas tout et donc après je l’envoie et son vrai truc final ça passe, ça passe pas.
01:01:37:25 – 01:01:54:10
Intervenant 1
Il y a encore des retours couleurs sombres et puis après c’est parti. Je vois pas de différence entre les grandes boîtes et petite boîte. Oui non, c’est vrai qu’il y a pas forcément de différence, mais tu sais c’était pour. Parce qu’en fait je pense que certains peuvent être impressionnés justement de se dire ah comment ça marche avec une grande boîte et tout, etc.
01:01:54:12 – 01:02:21:15
Intervenant 1
Du coup, tu fais bien de dire il n’y a pas de grosse différence. Enfin c’est exactement la même chose, c’est toujours la même, le même procédé, brief, sketch, allers retours, bref. Et en plus on est toujours mes interlocuteurs finalement. Donc moi j’aime bien parce que je travaille pour L’Oréal, ça c’est la méga boîte entière En tout début, il y a très longtemps, juste les retours 100 100 100 mm similaires parce qu’ils ont, ils ont différentes strates de versions, mais moi je ne les vois pas.
01:02:21:15 – 01:02:40:13
Intervenant 1
Donc juste à Barcelone, qu’est ce qu’ils font là ? Je note. Moi j’ai travaillé en mode de collage, en pour faire du webdesign où j’étais sous les ordres du genre Malpolis. Super ! Mais qu’est ce qui m’a changé ? C’est qu’avant, quand je faisais ça, c’était un j’aime pas le vert, j’aime pas le bleu, il était trop, pas trop proche de moi.
01:02:40:15 – 01:03:06:24
Intervenant 1
Maintenant, les gens sont ultra polis, coincés tout le temps. Steuplé, j’ai jamais eu de soucis, c’est. Tu vas voir, c’est magnifique ce que tu fais. Mais c’est tout. Mais j’ai jamais eu de gros souci alors je. Alors est ce que ma vie avant me permet de correspondre au Brives directement ? Oui. Est ce que je sais décrypter ? Quand tu vois un truc, je sais s’ils veulent ça, ça passe et j’arrive.
01:03:06:27 – 01:03:25:17
Intervenant 1
En fait c’est commercial, à correspondre à ce qu’ils veulent dans mon style ego, je suis là pour expliquer mais ça se fait pas. Mais je vois ce que tu veux dire, mais je trouve que c’est difficile parce que tu vois la vision qu’ils ont. Par exemple là tout à l’heure tu disais la Parisienne un peu rock, je trouve qu’en fait on ça eux ils veulent un truc cliché en fait.
01:03:25:24 – 01:03:42:01
Intervenant 1
Ouais, sauf que toi, avec la culture visuelle que t’as et tout, ça pourrait être autre chose. Tu vois ce que je veux dire ? Et je sais que ça ne correspondrait pas ton prénom. Ouais, mais c’est. C’est pour les grosses boites. C’est peut être ça la différence, c’est que quand je taille pour des clients plus petits, j’arrive à la faire passer, à dessiner plus en direct.
01:03:42:03 – 01:04:12:26
Intervenant 1
Mais dans les grosses vagues, comme il y a tellement de strates, ça ressort toujours un peu cliché à la sauver. C’est les délais. Mais en général, avec le Figaro, l’idée, les délais sont aussi courts que souvent. Je suis arrivé du premier coup. Sûrement que je pourrais chercher, mais si vous voulez. Mais là, là c’est. Du coup il y a des trucs qui sont un peu mes copains qui me connaissent, c’est vrai, peut être demain, je dis oui, mais s’il peut nous donner une idée des délais justement pour madame Figaro, j’imagine, c’est un format A5 ou un peu plus petit.
01:04:12:28 – 01:04:39:29
Intervenant 1
Alors pour par exemple, traduire cet hiver, il y avait dix illustrations du chiffre rond, ok, mais avec le tu sais déjà, nous cherchons. C’est sûrement assez rare le truc. Il faut que je traduise. En fait, j’ai la numérologie donc j’ai le texte comme dit l’horoscope. Moi je traduis déjà ça, je le lis, je me dis il y a les mots clés comme richesse, santé ou je sais pas quoi, l’amour et je traduis ça en image et donc de recherche chiffres.
01:04:40:00 – 01:04:59:11
Intervenant 1
Vous s’interroger avec des petits éléments et ça j’en ai dix à faire. Je prends jamais pour une semaine mais c’est pas très long. C’est parce qu’il faut le faire, ça c’est déjà un chiffre, Une mini illustration par là, il y a un petit retour. J’ai pas eu trop de retours, mais par exemple Dragon c’est pour la seize, c’est pour dans trois jours.
01:04:59:11 – 01:05:22:05
Intervenant 1
Pour la j’ai eu des portraits, c’était pour demain, pour des portraits. Oui mais non. Là on avait combien ? Mais quand j’ai fait mon livre de madame Figaro, je Je peux Le métier 50 portraits de femmes artistes. J’ai eu un mois. Je ne sais pas ce que j’ai fait, que ça, c’est le week end, le soir, le matin. Il m’est arrivé une fois que j’ai pu faire quelques clients, j’en avais 40.
01:05:22:07 – 01:05:41:27
Intervenant 1
Et oui, c’est à la chaîne quoi. Et les cheveux dont on parlait au début de la marque ? Ouh là là, vous travaillez, Vous avez 70 ans, trois semaines, 130, C’était jeune, je sais. Et là il y avait de tout, là il y avait l’axe qui a fait sur une ligne. C’est typique. Mais là je partais d’une photo parce que c’est comme ces techniques, ils sont là, ils ont fait de la photo.
01:05:42:04 – 01:05:59:03
Intervenant 1
En fait, ils le sont sur une illustration parce que sur un photo, il y a des erreurs. Ils veulent cacher les erreurs. Donc un mode d’emploi que je refais. Mais moi je fais quoi ? Donc je sais par rapport à ce que je vois, est ce qu’ils me disent en plus en anglais dans mon nez ? J’ai appris plein de mots techniques en anglais sur cette perte et après ?
01:05:59:07 – 01:06:23:19
Intervenant 1
Ah oui mais non, c’est d’avoir du modifier un peu. Là j’ai mis trois allers retours. C’était pareil pour être discipliné sur mes dix, il faut être organisé à la maison, c’était j’absorbe à travers mes et moi. Après notre société montre que je me trouve. Je m’étais fait des Google sheet moi, moi à des moments donnés parce que quand tu as plusieurs illustrations comme ça, t’as le premier retour et puis t’as la modif et puis le machin.
01:06:23:21 – 01:06:46:27
Intervenant 1
Au début le principe c’était j’étais en stress mais déjà que je travaillais quatre donc c’est passé 24 cinq fois dix 50 trucs voire quatre. J’ai cru mourir mais j’ai brut, j’ai fait une tendinite et mourut la lame. C’est là que j’ai vu ce que j’ai fait. Ça va changer. Je suis plus dans un jeu on va dire. Est ce que finalement ça finit un peu sur blessure ?
01:06:46:27 – 01:07:09:04
Intervenant 1
Des fois c’est moi. J’ai du mal à faire tout petit face à l’adversité pour leur quatre de catalogue, c’est ça ? Non ? Le problème c’est qu’après j’étais cataloguée sacrée pour les cheveux. C’est ça qui m’a gonflé, roulait hyper content de faire les plus beaux cheveux de Paris. Mais je lui ai dit là, c’était autre chose que des cheveux. Pointure Un des pour centage des cheveux, c’était sympa mais voilà, c’est pour ça qu’après je me suis les portraits.
01:07:09:04 – 01:07:29:07
Intervenant 1
J’aime et c’est vrai, je me suis mis au zen aussi, mais faut j’aime pas trop en faire. Les faux eux font partie de la vie, donc c’est des hommes, des portraits d’hommes. Et là, la deuxième fois, j’ai fait des portraits de vieux philosophes, mais j’ai adoré ça, des grosse barbe, des globuleux, des gens moches, c’était génial. Ça me permet aussi de sortir de ce que je ferai moi même quoi.
01:07:29:10 – 01:07:51:02
Intervenant 1
Ben oui, sinon je fais toujours la même chose. Euh on a parlé de plein de trucs, mais en fait j’aurais envie de parler un peu, encore plus de questions. Tout à l’heure, tu parlais du démarchage, donc toi tu en as jamais fait et c’est un truc que tu. Que t’as pas envie de faire ? Bon ben c’est demain, Marie va fermer ses portes.
01:07:51:09 – 01:08:11:14
Intervenant 1
Euh non, ma femme, c’est la première fois que l’on m’a dit mon nom. J’ai appris aussi dans un livre on sait jamais donc on sait pas. Mais je sais pas, pour l’instant j’essaie de pas me poser la question, c’est pour ça que j’essaye d’étoffer mon book d’illustration. On me disant qu’il faut faire des concerts. L’architecture est un classique parce que souvent ce qu’on dit ah c’est joli, mais c’est des gens, Il est dans des décors, tu vois.
01:08:11:17 – 01:08:33:10
Intervenant 1
Ouais et si Oui mais en fait c’est les clients s’ils voient pas correctement en terme de style, moi je. Je te suis depuis longtemps mais j’ai pas eu l’impression que t’as changé complètement de style. Mais toi quand tu. Qu’est ce que tu a à dire sur ta ton, ta recherche de style ? Est ce que t’a ça a été difficile pour toi ?
01:08:33:12 – 01:08:48:28
Intervenant 1
Euh. Par quelle façon de gérer ça ? Ça t’a été difficile ? Mais quand je reçois mes premiers dessins qui sont partis dans les oubliettes, là, ils étaient. Mais c’est vrai que j’ai trouvé assez vite mon style crayon, touches de couleur quoi. Mais et je l’ai été aussi, mais je ne pense pas. Oui effectivement, je pense qu’il a pas changé.
01:08:48:28 – 01:09:08:20
Intervenant 1
En fait il est assez stable, ce qui est bien et j’aimerais bien. Là j’essaie de mettre de la couleur. C’est c’est mon souci, mon souci premier de faire. J’ai commencé à faire des portraits, carrément. C’est pas avec des carnation, pas comme ça. Des fois on me demande, on me demandait par exemple madame Astro Et oui mais en fait ils ont une peau noire, C’est quoi y mettre ?
01:09:08:20 – 01:09:25:17
Intervenant 1
C’est pas trop faire quoi ? Et donc du sourcé tout simplement en faisant de la couleur tout en gardant un tout. En fait, il y a eu un tournant parce que en fait aussi était tellement bien défini que j’ai fini par un peu m’ennuyer en fait tu vois. Parce que en fait, je sais faire, j’ai pas envie, j’ai plus envie d’en faire, c’est la continuité.
01:09:25:19 – 01:09:40:12
Intervenant 1
Voilà, c’est pour ça qu’en ce moment, je trouve que mes réseaux sont un peu lents parce que je fais des choses pour moi qui qui finissent un peu à la poubelle. Mais c’est normal, hein ? La avant de chercher quoi ? Oui voilà, exactement. J’essaye de faire évoluer mon style et après c’est compliqué parce que les clients, ils cherchent un style déjà déjà assez dur.
01:09:40:16 – 01:09:57:11
Intervenant 1
Ainsi, quand t’as trouvé ton style, tu le mets, il faut le maîtriser pour que le client et c’est la même chose qui va une fois, tu le maîtrise, tu dis faut évoluer, c’est relou, non ? Voilà. Mais une fois que tu commences à évoluer, on te demande le truc d’avant. Ouais mais c’est ça, c’est non mais c’est vrai et j’aime ça.
01:09:57:12 – 01:10:17:26
Intervenant 1
Après, je vais être perdue dans les différentes questions qu’est ce qu’ils veulent ? Qu’est ce qu’ils veulent ? Ben ouais, ouais, ouais. Ben après faut leur demander justement, on a des fois des soucis par rapport à ce que vous voyez. C’est des choses que vous n’êtes pas sûr qu’ils aient pu faire. Il y a des détails qu’une chose et j’ai préféré au début, mais est ce que je peux refaire celui du début ?
01:10:17:26 – 01:10:47:11
Intervenant 1
C’est celle ci, hein ? Eh ouais, c’est compliqué. Bonne chance ! On a vraiment. C’était hyper intéressant de parler de plein de choses. Moi je voudrais savoir si t’as des projets en vue, des projets perso, c’est plus ça qui m’intéresse. Du coup ce que le projet pro on veut jamais trop, pas perso dans le sens quand même artistique, mais il se dérange les projets pro tu sais, on en a parlé, on va le dire, je préfère les monter en hausse du d’avoir des enfants.
01:10:47:11 – 01:11:10:01
Intervenant 1
Tu m’as demandé si j’avais des gens et puis on a jamais dit que c’était un choix que j’avais passé pour des tas de raisons. C’est très bien certes, mais moi j’en ai pas fait et c’est parfois quand je reçois les prix des gens, je suis pas si centrale que c’est, des fois c’est pour dans trois jours quoi. Et des fois je me dis mais si j’avais des enfants, comment j’arriverai à manager même si j’ai un papa, moi j’ai pas de famille autour de chez moi.
01:11:10:04 – 01:11:32:16
Intervenant 1
Ce dont on a parlé c’est une loi, donc comment je ferais ? Je sais pas comment sont les gens. Alors ça c’est une question à poser à peut être à d’autres, à d’autres illustrateurs qui ont des enfants, parce que je trouve qu’il faut être quand même vachement souple, quoi. Il faut, tu vois, quand je dis la vie, des fois c’est dans deux jours en hiver, les gars, je sais pas, c’est à Paris que je le fais, c’est notre cher à Monaco, c’est un jour allongé, c’est donc le tac tac tac, Tu prends un billet d’avion, Le train, c’est hop !
01:11:32:18 – 01:11:54:03
Intervenant 1
Je pourrais pas répondre parce que j’ai pas d’enfant, mais ça dépend de l’âge qu’ils ont, etc. C’est vraiment un truc que je sais même même sur Japon, c’est ma plus grande supportrice et ma mère n’a pas souvent dit mais quand même, t’arrives à partir, à être souple mais en vrai il faut une est que j’arrive pas comme toi, j’aimerais bien avoir des revenus passifs qui appellent les hommes et j’en ai pas.
01:11:54:05 – 01:12:15:04
Intervenant 1
Donc quand quand j’ai un projet, je dis jamais non jamais, j’ai jamais dit non. On peut penser pas, je ne sais pas, Je rappelle Indochine pour les ça continue, pour les fêtes, la fête des mères. Donc ça, ça part. Tu vois, je m’étais réservé mon dessin en me disant je bouge pas trop parce qu’évidemment plein de trucs à Noël cette année zéro alors que dis non, c’est vraiment très très culturel.
01:12:15:06 – 01:12:36:26
Intervenant 1
Oui, je sors en route. Perso, j’essaie de faire des concours karate. Je me suis inscrite au Winter at Prize qui n’a pas marché, j’en ai d’autres, J’essaye de faire des prix histoire de me faire connaître. Voilà. Mais après au niveau des ça je sais pas, j’en ai 100 zéro zéro zéro. J’ai toujours trop d’idées donc il n’y a pas de moi.
01:12:36:26 – 01:12:57:09
Intervenant 1
J’adore ce que tu fais. Je me souviens une des illustrations quand tu as commencé à faire du crin de couleur parce que moi j’adore en couleur enfant, j’adore voir, j’en fais pas mais. Et du coup je me suis rendue une blonde là et je te l’avais dit. D’ailleurs celle là, elle était one shot de la texture. C’est des polychromes, Stan c’est pas ça, T’es pas dans le monde de la mode.
01:12:57:13 – 01:13:18:05
Intervenant 1
Je sais pas, je t’avais demandé, je t’avais dit c’est quoi comme créant que tu utilises ? Parce que franchement, j’ai jamais utilisé donc la technique de l’artiste que je cite. Alors Gautier que je me suis dit en fait ce n’est pas pastel, attends, oui, ça ressemble comme ça. Ok, là on va faire le Oh tu sais, mon podcast, je vais te parler, tu sur TIC Tac.
01:13:18:05 – 01:13:36:22
Intervenant 1
Là, il y a plein de gens. Une étape est ce qu’on y voit aussi certain type de maquillage ? Du coup les gens de YouTube le verront mais pas ceux de faudra venir sur YouTube. Je dis ça, ça ressemble à une palette de maquillage effectivement. Et bien ça y est, c’est du pastel en blanc, c’est des éponges à maquillage et après ?
01:13:36:25 – 01:13:55:01
Intervenant 1
Et en fait, déjà que j’étais enfant direct et je trouve que les couleurs, moi j’ai beaucoup de mal. Tu vois, t’as une couleur du plus clair au plus foncé. Ça, ça m’a changé la vie. Ce que j’ai en peinture, j’arrive pas à faire les mélanges, je ne sais pas ce que je veux dire. Et donc du coup du coup ça, ça m’a vachement et donc ça aide.
01:13:55:04 – 01:14:22:06
Intervenant 1
Moi j’ai besoin de bras sans couleur, je me dis ah c’est plus clair que foncé la peau et après je mettais les crayons, j’en ai 5000 marques, J’ai des polychromes, des. Quand j’ai voulu faire en fait plus artistique, je me suis intéressée aux gens de couleur et les miens un peu. Si tu veux faire vraiment une œuvre d’art qui dure dans le temps, c’est ça fait partie de mais de ce que je demande pour ce que j’appelle sur le temps et le pourquoi sur le temps.
01:14:22:08 – 01:14:42:21
Intervenant 1
Et donc du coup, les 40 tâches luminance c’est moi. Je sais que c’est pas les muscles, j’adore la faire, les détails c’est pour ça, c’est facilement mais ils sont là, ils restent, c’est à dire qui durent cinq ans. Donc c’est des trucs d’artiste, me faire des fiat, des couleurs subtiles qui appellent les peaux, les formats, j’adore, précieux, ils sont super et comme ils sont un peu secs, j’en ai plein.
01:14:42:21 – 01:14:58:14
Intervenant 1
J’ai des ruelles où j’en ai et il faut trouver celui qui correspond et moi j’achète. Je passe le vie à acheter. Je pense jamais à demander aux artistes avant de leur poser en direct. Mais est ce qu’il y a quelqu’un, un artiste justement ou une artiste que tu as m’entendre à ce micro ? Et si oui, ben oui, la pharmacie Manzoni.
01:14:58:16 – 01:15:22:02
Intervenant 1
Ouais parce que malheureusement non. Mais souvent je parle un peu parler sans jamais en parler aux gens, mais non sur internet. Ah ah ! D’où l’idée J’aimerais bien savoir son parcours, parce que moi je trouve qu’elle a vraiment extraordinaire. En plus, elle, elle a fait de l’huile ça, de la laine, c’est plein de techniques pour finir à faire des choses très féministes et tout passer ensemble, ça me plairait beaucoup.
01:15:22:05 – 01:15:46:19
Intervenant 1
Et bien justement, je pense à elle tout à l’heure par rapport aux enfants parce qu’elle a des enfants. Du coup faudrait m’expliquer avec son mari qui fait des trucs super bon. Je passe sur choses qui font aussi Alexandre. Ouais c’est tout magnifique, Si c’est au crayon je me suis engagée et puis mon mari c’est pas ça du tout graphique donc parce que au niveau de l’ego, ça doit être euh ouais mais si on fait ça, tu vas continuer comme ça tout ça c’est une question.
01:15:46:20 – 01:16:11:29
Intervenant 1
Bah c’est la vie, c’est ton mari ou ta femme ? Ton compagnon a plus de succès, toi dans le même domaine, Ben tu sais ce que c’est ? C’est pas c’est compliqué, Moi je sais, ce serait quelque chose. Toi, ton mari, Pas du tout, Il est pas dans la jardinière chef du musée Rodin. Tu vas pas. Donc maintenant je te fais baigner dans l’art et je sorcelleries je le sens en fait, on s’est rencontré, on s’est rencontré à un concert de rock même.
01:16:12:00 – 01:16:28:03
Intervenant 1
Donc finalement. Et après du coup je dirais moi j’aime bien l’art. Ah le week end je vais au musée, alors maintenant c’est la fiesta. On fait tous des musées, on a un vieux couple de vieux couple, tu sais, les vieux couples. Est ce que vous avez dit n’est pas tout à fait exact ? Le peintre a voulu montrer sa.
01:16:28:06 – 01:16:53:26
Intervenant 1
Cour à New York, à part au moment où Edward revient avec une détermination de l’envie. Ah ouais, c’était trop bien. Mais j’avais été à New York aussi il y a très longtemps et franchement, je ne rêve que d’y retourner. C’est génial ! Ouais, tu me dis on nous a dit des baskets. Ah ouais, ouais, c’est. Bah oui, euh c’est des grandes distances mais ouais ouais mais c’est tellement riche culturellement je trouve super à tous les coins de rue.
01:16:53:26 – 01:17:12:02
Intervenant 1
T’as l’impression d’être dans un film en fait. Ah ouais, même au niveau du son et des sons, tu vois, entre les sirènes et tout ça. Ouais, c’est très important. J’adore vraiment ça parce que finalement c’est mon rêve et ça c’est un de mes rêves d’adolescence. Mais je m’étais toujours désiré. Mais ce n’est pas dans les années 90, juré.
01:17:12:02 – 01:17:33:05
Intervenant 1
Mais j’irai pas à l’avion, c’est pas maintenant que j’irai peut être, mais là je je vais dans mon rêve serait terrible. Putain. Bon bref. Profite bien ce joueur, sinon c’est autre chose à te dire. Je te dirai pas, ça dépend. En tout cas, c’est trop cool. Franchement. Ouais, on a. On a parlé de toi, c’est toujours relatif. J’espère ne pas avoir été parce que c’est dur de parler.
01:17:33:05 – 01:17:54:20
Intervenant 1
Son accent, ça un peu prétentieux, tu vois ce que je veux dire ? Voilà. Bah écoute, non, non non non non pas du tout. C’était hyper intéressant et est un profil malgré ce que tu dis. T’as beau l’expérience, c’est que ça c’est très très très. Ça me donne du recul sur ce que je fais, mais je me dis c’est vrai, après une carrière quand même.
01:17:54:20 – 01:18:19:22
Intervenant 1
Enfin, rien qu’à voir ta biographie, je mettrais tous tes liens dans la dans la description pour que les gens puissent aller voir sans moi. La ta ni de client à faire rougir quoi. Ah oui, c’est fou en fait je. Oui mais on est toujours les pires. Mais parce qu’en fait on est plus proche de ces dernier. C’est tellement rare des fois entre le moment Aldrich, le moment où c’est ça, le tu as l’impression d’avoir rien, c’est quoi ?
01:18:19:23 – 01:18:37:01
Intervenant 1
Tu sais pas comment expliquer. Des fois c’est les six mois à sortir là, t’as déjà oublié toute autre chose. Et puis ouais, c’est trop timide. M6 cible les choses bien quand même. Quand on dessine toute la journée, il y a quand même des choses qui sortent pas. Ouais, mais j’aime ça passer du temps et en fait c’est pas si bien si ?
01:18:37:01 – 01:18:56:15
Intervenant 1
En cette fin de peine si productive en fait pour toi ce sont de la productivité dans l’argent et de te dire eh bien c’est une notion compliquée, c’est un ordre de choses différentes, ça je trouve bien. Beau en tout cas c’était pour moi, c’est soir, Voilà, j’ai 2 h de plus mes bons. Mais il va falloir que tout s’arrête là.
01:18:56:18 – 01:19:24:01
Intervenant 1
Je t’ai fait un gros bisou. Belle compréhension, avec grand plaisir. Bah écoute, avec grand plaisir En tout cas merci encore pour ta tarte d’avoir accepté mon invitation très simplement et pour toute ta générosité était extra ! C’est très gentil et bisou à tout le monde. Un gros bisou, un bisou Oh bah bye bye ! J’espère que cet épisode vous aura plu et que les coulisses de l’illustration de mode et beauté vous auront intéressés.
01:19:24:03 – 01:19:40:16
Intervenant 1
On a parlé de plein de choses avec Hélène, notamment du live Drawing qui comme vous l’aurez compris, est un marché en expansion. Donc c’est quelque chose qui vous intéresse ? Franchement, je vous conseille de foncer. On a parlé aussi de la pub, on a parlé de plein de choses, donc j’espère que ce cet épisode vous aura apporté des choses.
01:19:40:16 – 01:19:59:26
Intervenant 1
C’est sûr que vous avez noté aussi tous les artistes dont on a parlé parce que ce sont vraiment des pépites. Et pour votre inspiration, ça peut être intéressant parce que je vous mettrai toutes ces infos là dans la description si vous les avez raté. Si c’était près de vous, à plus, N’hésitez pas à le partager depuis la plateforme de votre choix à quelqu’un qui pourrait le trouver intéressant ou utile.
01:19:59:29 – 01:20:07:26
Intervenant 1
Pour l’heure, je vous souhaite une très belle journée ou une très belle soirée et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode d’illustration de podcast. Prenez soin de vous ! Bye bye !ayre
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L’avis de la semaine
Une pépite
⭐⭐⭐⭐⭐
Un super podcast que j’ai plaisir à écouter chaque semaine. Tous les épisodes sont très intéressants contenant toujours des conseils avisés et justes. Ëlodie nous transmet avec toute sa bienveillance, son expérience d’illustratrice et d’entrepreneuse créative qui est d’une grande richesse. Un grand bravo pour tout ce travail et merci de le partager !
— L’attention colorée
The Comments
Elo et nano
Merci pour ce podcast avec Hélène Cayre. Encore plein de découvertes. Merci pour le petit bloc note et les références d’artiste que tu y partages. un garand bravo et encore merci.
Ëlodie
> Elo et nanoMerci à toi 🙂
Cécile
Très belle découverte. Merci Elodie
Ëlodie
> CécileMerci pour elle 🙂
CraftMyDream
Bonsoir, vraiment très bien cet interview. Je connaissais le style mais pas l’artiste derrière. Merci de partager l’envers du décor, le parcours, les doutes et l’organisation ou pas.
Ëlodie
> CraftMyDreamMerci pour elle ! Idem pour moi, je suis Hélène depuis des années mais c’est la première fois que je découvrais l’envers du décor, j’ai appris plein de choses ! 🙂
karine
Très intéressant! Passionnant!
j’ai beaucoup aimé l’énergie de Hélène, je me reconnais à chaque podcast à travers toutes ces personnes que vous interviewez Elodie, merci pour tous ces partages, ces textes, ces newsletter de qualité. Quel travail !
Claire
Hello Élodie,
Merci pour ce podcast riche de partage d’expérience et de découvertes artistiques comme Cj Hendry que je ne connaissais pas et j’adore !
Et c’est marrant aussi, le monde est petit, j’ai fais mon BTS au lycée Raymond Loewy comme Hélène Cayre mais pas la même promo 😉
Bref épisode très sympa comme beaucoup d’autres bien évidemment !