
Vous adorez dessiner, vous y passez du temps… mais vous avez l’impression de stagner.
Vous ne comprenez pas pourquoi, malgré votre envie, votre engagement, vous ne voyez pas les progrès espérés.
Dans cet épisode, je vous explique pourquoi votre niveau ne décolle pas, et ce n’est pas une question de talent.
Vous allez découvrir les 3 erreurs invisibles qui freinent votre progression, même si vous êtes motivé·e et passionné·e. Et surtout, je vous montre comment vous en libérer pour avancer avec plus de clarté, d’efficacité… et de plaisir.
✨ Écoutez cet épisode pour découvrir :
- ce qui vous empêche d’évoluer malgré votre pratique régulière,
- comment repérer les pièges qui sabotent votre apprentissage,
- des pistes concrètes pour progresser enfin, sans vous épuiser.
Un épisode à écouter si vous voulez passer un cap dans votre pratique du dessin, sans culpabiliser, ni vous comparer.
Transcription générée avec l’intelligence artificielle (elle peut être incomplète par rapport à l’épisode).
Bonjour à toutes et à tous. J’espère que vous allez bien. Bienvenue dans un nouvel épisode de mon podcast. Moi, c’est Ëlodie, et aujourd’hui nous allons parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la progression dans le dessin. Avant de commencer, je tiens à vous remercier pour votre fidélité chaque semaine et pour vos retours toujours très précieux. Vos messages m’aident à construire le contenu des épisodes et me motivent à continuer. Alors merci, du fond du cœur.
On me prend parfois pour une naïve – ou pour une menteuse – quand j’affirme que tout le monde peut apprendre à bien dessiner. Mais je le pense vraiment. Pourquoi ? Parce que je sais de quoi je parle. Je dessine depuis que je suis toute petite, c’est même devenu mon métier. J’ai vu ma propre évolution au fil des années, et je peux dire sans hésitation que ce que je fais aujourd’hui n’a rien à voir avec mes dessins d’il y a dix, quinze ou vingt ans. Je suis sortie de l’école en 2005, et forcément, mon niveau d’alors était bien inférieur à celui d’aujourd’hui. C’est normal : la pratique régulière fait progresser. Je n’étais pas née avec un pinceau dans la main. Mon niveau est le résultat d’années de travail, d’observation et d’expérimentation.
Ce qui m’a aussi marquée, ce sont mes années d’études en communication visuelle à Bordeaux. J’ai vu des élèves arriver avec un niveau faible, comme s’ils n’avaient presque jamais dessiné. Je les ai jugés, je l’avoue. Pourtant, à la fin du cursus, ce sont souvent ces élèves-là qui ont le plus évolué. Parce qu’ils avaient conscience de leurs lacunes, ils travaillaient avec rigueur et constance. Leur progrès était spectaculaire. À l’inverse, d’autres étudiants, brillants dès le départ, se sont reposés sur leurs acquis et n’ont presque pas avancé. Ce constat m’a appris l’humilité : en dessin, la régularité et l’engagement comptent bien plus que le niveau de départ. C’est valable pour toute personne qui souhaite progresser dessin.
Pourtant, j’entends encore trop souvent des phrases comme : « Le dessin, ce n’est pas mon truc » ou « J’ai essayé, mais j’ai vite vu que ce n’était pas pour moi. » Ce n’est pas grave si le dessin n’est pas une passion. Mais si vous avez réellement envie de dessiner davantage, voire d’en faire une activité professionnelle, ces croyances vous freinent. Elles vous privent d’opportunités. Bien souvent, ce n’est pas le manque de capacités qui empêche de progresser dessin, mais les croyances limitantes, le manque de confiance et certaines habitudes.
Dans cet épisode, je vais passer en revue les principales raisons qui donnent l’impression de stagner et, surtout, comment les dépasser.
1. Retrouver son âme d’enfant
La première raison, c’est que vous avez peut-être perdu votre âme d’enfant. Quand nous étions petits, nous dessinions pour le plaisir, sans nous comparer aux autres, sans chercher à produire une œuvre parfaite. Nous testions tout : crayons, peintures, pâte à modeler. On créait simplement parce qu’on en avait envie. Mais en grandissant, la comparaison et le regard des autres s’invitent. Le dessin devient une activité qui doit être jugée, notée, évaluée. La pression prend le pas sur le plaisir.
Pour progresser dessin, il faut revenir à cette approche simple et spontanée. Concentrez-vous sur ce qui vous amuse vraiment. Ne dessinez pas pour impressionner, mais pour vous. Si c’est nécessaire, gardez vos dessins pour vous seul·e, explorez des techniques nouvelles, sortez de votre zone de confort. Parfois, changer de médium redonne l’envie.
2. Déconstruire le mythe du talent
La deuxième raison, c’est la croyance dans le « talent ». Ce mot est souvent utilisé comme excuse : « Je n’ai pas de talent, donc je n’y arriverai pas. » Mais le talent, c’est avant tout le fruit de la pratique. Le dessin est une compétence, et toute compétence s’apprend. Quand on pratique régulièrement, on voit forcément des résultats. Le problème, c’est que le mot « talent » entretient l’idée qu’on naît avec ou sans, et qu’on ne peut rien y changer. Or, c’est faux.
J’aime rappeler l’anecdote attribuée à Picasso : après avoir dessiné sur une serviette en quelques secondes, il aurait annoncé un prix élevé à la personne qui lui demandait ce dessin. Surpris, le client lui dit : « Mais ça ne vous a pris que trente secondes ! » Ce à quoi Picasso aurait répondu : « Non, ça m’a pris trente ans. » Que cette histoire soit vraie ou non, elle illustre parfaitement que ce que l’on appelle « talent » est souvent le résultat d’années de travail invisibles. Pour progresser dessin, il faut cesser de croire que seuls les « doués » y arrivent.
3. Pratiquer suffisamment
La troisième raison pour laquelle vous ne progressez peut-être pas, c’est que vous ne dessinez pas assez. La pratique régulière est essentielle. Dessiner une fois par mois, même toute une journée, n’aura pas le même effet que de dessiner un peu chaque jour. Comme pour le sport, la régularité prime sur l’intensité ponctuelle. Vous n’avez pas besoin de bloquer trois heures pour vous mettre dans un « flow » créatif. Même 30 minutes par jour suffisent pour progresser dessin, à condition de le faire souvent.
Si vous manquez de temps, cherchez des moments courts à insérer dans votre journée : le matin avant de commencer vos tâches, après le repas, en rentrant du travail ou le soir après le dîner. Parlez-en à votre entourage pour préserver ces instants et en faire un rendez-vous non négociable. Ces petits moments cumulés font toute la différence.
4. Limiter les choix pour avancer
Enfin, une raison souvent sous-estimée : avoir trop de choix peut bloquer la progression. Trop de liberté peut mener à la dispersion. Vous hésitez entre plusieurs médiums, styles, formats… et vous finissez par ne rien approfondir. Or, la contrainte est une alliée précieuse. Elle peut venir d’un médium, d’un sujet ou d’un format imposé. Par exemple, décidez de vous concentrer sur l’aquarelle pendant un mois, ou sur un seul sujet, jusqu’à en explorer toutes les possibilités. Cela vous libère de la charge mentale du choix et vous permet de vous focaliser sur votre geste, votre style et votre régularité. C’est ainsi que vous pourrez progresser dessin de manière plus efficace.
Conclusion
Pour résumer : la perte du plaisir enfantin, la croyance dans le talent, le manque de régularité et la dispersion sont les principaux freins à la progression. Le dessin n’est pas un don réservé à quelques-uns : c’est une compétence qui s’acquiert avec du temps, de la patience et de la pratique. Cessez de vous comparer, dessinez pour vous, et rappelez-vous que vous avez le pouvoir de progresser dessin, quel que soit votre point de départ.
Le seul véritable obstacle, c’est vous. Reconnectez-vous à votre plaisir de créer, fixez-vous des contraintes utiles, et prenez l’habitude de pratiquer régulièrement. Avec ces bases, vous verrez votre trait évoluer, votre style s’affirmer et votre confiance grandir.
Merci d’avoir pris le temps de me lire. J’espère que ces réflexions vous donneront un nouvel élan pour continuer à progresser dessin chaque jour.
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L’avis de la semaine
Merci merci merci !
⭐⭐⭐⭐⭐
Je suis friande de podcast et je croisais les doigts pour que tu en sortes un, adorant suivre tout ce que tu postes sur Insta et le blog. Merci merci pour tous tes précieux conseils et retours d’expériences qui nous font énormément grandir à notre tour, tu es un vrai soleil dans le monde de l’illustration. Merci de nous donner autant !
Déjà hâte aux prochains épisodes !
— baroudeusedumonde