
Ce que personne ne vous a jamais dit sur le métier d’illustratrice
Vous rêvez d’être illustrateur·rice de commande professionnelle, mais vous ne savez pas vraiment à quoi vous attendre ?
Vous entendez tout et son contraire, entre ceux qui vous disent que “c’est foutu d’avance” et ceux qui vendent un métier de rêve ? Dans cet épisode, je vous propose un tour d’horizon plus nuancé et très concret.
✨Écoutez l’épisode pour découvrir :
- Ce qu’on oublie souvent de dire quand on parle de précarité
- Pourquoi ce métier ne ressemble à aucun autre
- Et ce qu’il faut vraiment comprendre pour s’y lancer avec les bonnes bases
Un épisode sans filtre, qui remet les pendules à l’heure et vous aide à poser un regard plus juste (et plus apaisé) sur ce métier passionnant.
Transcription générée avec l’intelligence artificielle (elle peut être incomplète par rapport à l’épisode).
Ce que personne ne t’a jamais dit sur le métier d’illustratrice
Aujourd’hui, j’ai envie de vous emmener dans un voyage au cœur d’un univers qui fascine autant qu’il intrigue : celui de l’illustration professionnelle. Vous avez peut-être déjà entendu mille discours sur ce métier. Certains ne jurent que par la passion, l’art pur, la liberté totale. D’autres peignent un tableau beaucoup plus sombre, où la précarité, l’incertitude et la compétition seraient les seules réalités. Entre ces extrêmes, il existe pourtant une vérité plus nuancée, plus humaine, et surtout bien plus intéressante : celle que vivent réellement celles et ceux qui pratiquent ce métier au quotidien. Bref, les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
Le métier d’illustratrice attire de nombreuses personnes, souvent bercées par des images romantiques d’ateliers baignés de lumière, de carnets griffonnés à l’encre et de journées passées à dessiner au gré des envies. Mais la réalité est tout autre. Il y a certes de la créativité, beaucoup même, mais elle se mêle à des exigences très concrètes, à des contraintes parfois fortes et à un quotidien qui n’a rien d’un conte de fées. C’est tout l’enjeu de cet article : lever le voile sur les vraies coulisses du métier d’illustratrice, ces aspects que l’on ne voit ni sur Instagram ni dans les posts trop sensationnalistes.
Un métier loin du seul romantisme artistique
Avant toute chose, il faut comprendre que le métier d’illustratrice n’est pas un simple métier “artistique” au sens romantique où on l’imagine souvent. Bien sûr, il est question de dessin, d’esthétique, de style personnel. Mais au quotidien, il s’agit avant tout de résoudre des problèmes visuels pour des clients. Créer une illustration de commande, ce n’est pas seulement dessiner ce que l’on aime : c’est répondre à un besoin précis, véhiculer un message, respecter des contraintes parfois très strictes. Il faut composer avec des délais, des allers-retours, des feedbacks parfois contradictoires. Et c’est précisément ce qui fait toute la richesse de les vraies coulisses du métier d’illustratrice : cette capacité à allier créativité et rigueur, liberté et contraintes, expression personnelle et attentes extérieures.
Ce travail de commande peut sembler frustrant à première vue. Pourtant, il est incroyablement stimulant. Il y a une grande satisfaction à réussir à imprimer sa patte artistique tout en respectant la vision d’un client. À trouver un équilibre entre sa sensibilité et la demande commerciale. C’est dans cet espace que l’on devient véritablement professionnelle, que l’on forge son identité d’illustratrice.
L’absence de mode d’emploi : entre vertige et liberté
Un autre aspect fondamental de les vraies coulisses du métier d’illustratrice, c’est qu’il n’existe aucun chemin tout tracé. Pas de fiche de poste, pas de hiérarchie clairement définie, pas de parcours unique. Pour beaucoup, cette absence de cadre peut être déstabilisante. D’autant que le marché est extrêmement mouvant : les plateformes changent, les tendances aussi, et il faut en permanence s’adapter.
Dans ce métier, personne ne vous dira exactement quoi faire. Vous devrez choisir vos spécialités, vos tarifs, vos canaux de communication. Vous serez à la fois créatrice, commerciale, gestionnaire, communicante. Il vous faudra décider où investir votre temps : portfolio, démarchage, formation, réseaux sociaux, produits dérivés, enseignement… Les possibilités sont vastes. Et si ce flou fait parfois peur, il est aussi la plus belle des libertés. Car vous pouvez façonner votre métier selon vos valeurs, votre rythme, votre univers. Refuser certains types de projets, en privilégier d’autres, évoluer au gré de vos envies. Rien n’est figé, et c’est ce qui rend passionnantes les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
Une progression loin d’être linéaire
Dans l’imaginaire collectif, il suffit de signer un “gros projet” pour que tout s’enchaîne ensuite naturellement. Malheureusement, c’est rarement le cas. Le métier d’illustratrice est profondément cyclique. Vous pouvez connaître une période faste, où les commandes affluent, où tout semble facile, puis traverser des mois de creux inattendus. Vous pouvez collaborer avec des clients formidables, puis vous retrouver confrontée à des clients exigeants, peu respectueux ou simplement mal organisés.
Cela fait partie intégrante de les vraies coulisses du métier d’illustratrice. Ces fluctuations sont normales, même pour les illustratrices les plus expérimentées. Chaque période difficile est une source d’apprentissage. C’est souvent après un creux que l’on rebondit avec de nouvelles idées, de nouvelles opportunités. Ce métier est avant tout une course d’endurance, pas un sprint. Il demande de la résilience, une capacité à se réinventer et à garder confiance malgré les doutes.
Il faut aussi accepter que certaines années soient moins lucratives que d’autres. Que des projets soient annulés. Que des clients vous fassent faux bond. Tout cela fait partie de la réalité de les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
Ne pas rester “juste illustratrice”
L’une des plus grandes surprises quand on entre dans les vraies coulisses du métier d’illustratrice, c’est de réaliser que ce métier dépasse largement la simple création d’images. Au fil des années, beaucoup d’illustratrices développent d’autres compétences et portent de nombreuses casquettes. Certaines lancent leurs propres produits (papeterie, textiles, prints), d’autres se tournent vers l’enseignement, la formation, les conférences. Certaines deviennent autrices de livres, collaborent avec des marques sur des collections exclusives, créent des podcasts ou des chaînes YouTube pour partager leur univers.
Le métier d’illustratrice est donc un formidable terrain de jeu entrepreneurial. Il ne se limite pas à dessiner. Il consiste à bâtir un écosystème autour de son univers artistique. Cette diversité est une immense richesse, mais elle peut aussi être une source de pression. Car tout repose sur vous : la création, la communication, la gestion, la stratégie. C’est à la fois exaltant et épuisant. Mais c’est aussi ce qui rend unique les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
L’impact de la perception sociale
Il est crucial de parler aussi du regard que la société porte sur ce métier. L’illustration reste trop souvent perçue comme un “petit métier” ou comme une passion qui ne peut pas nourrir son monde. Cette vision est non seulement fausse, mais aussi dangereuse. Elle contribue à dévaloriser un secteur pourtant essentiel à notre culture visuelle et à l’économie créative. Dans les vraies coulisses du métier d’illustratrice, la majorité des personnes travaillent très dur, développent des compétences multiples, investissent dans leur matériel, se forment en continu et font vivre tout un écosystème économique.
Il est temps de déconstruire l’idée selon laquelle l’illustration ne serait pas un “vrai métier”. C’en est un, exigeant, complexe et hautement professionnel. Les illustratrices négocient des droits d’auteur, gèrent des devis, des contrats, la fiscalité, la relation client. Elles doivent sans cesse s’adapter aux mutations du marché, aux évolutions technologiques comme l’IA, aux crises économiques. Tout cela fait partie de les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
La peur paralysante… et l’autre réalité
L’un des freins majeurs pour celles et ceux qui souhaitent se lancer dans ce métier, c’est la peur. Peur de ne pas y arriver. Peur que l’IA prenne toute la place. Peur de ne pas être assez talentueux·se. Peur de ne pas trouver de clients. Cette peur est nourrie par des discours très anxiogènes qui circulent parfois sur les réseaux sociaux. Bien sûr, il est essentiel d’être lucide : oui, ce métier comporte des risques. Oui, il y a de la concurrence. Oui, ce n’est pas “simple”.
Mais il est faux de croire qu’il n’y a plus de place. Dans les vraies coulisses du métier d’illustratrice, beaucoup de professionnelles continuent à vivre de leur art, même après la crise sanitaire, même malgré les défis liés à l’IA. Elles réussissent à créer leur chemin, à se démarquer, à construire des relations durables avec des clients. Celles qui y parviennent ont toutes un point commun : elles ont décidé d’y aller malgré la peur.
Car au fond, le plus grand obstacle n’est pas le marché, ni la concurrence, ni l’IA. Le plus grand obstacle, c’est la petite voix intérieure qui répète : « Ce n’est pas possible. » Dans les vraies coulisses du métier d’illustratrice, on apprend justement à cohabiter avec cette voix, sans la laisser décider à notre place. On apprend à se lancer même quand on doute, à accepter l’incertitude, à avancer étape par étape.
Un métier exigeant mais possible
Si vous rêvez de devenir illustratrice professionnelle, il est essentiel d’entrer dans ce métier en étant bien informée. Pas pour vous décourager, mais pour savoir à quoi vous attendre et mieux vous préparer. Car le métier d’illustratrice est à la fois exigeant et passionnant. Il nécessite de la polyvalence, de la persévérance, une solide organisation. Mais il offre aussi des libertés immenses. Vous pouvez inventer votre propre parcours, créer votre univers, choisir vos clients, explorer des domaines très variés. C’est ce mélange d’exigence et de liberté qui constitue la beauté de les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
Ne tombez pas dans le piège des discours qui prétendent que tout est facile ou, à l’inverse, que tout est perdu d’avance. La vérité est entre les deux. Rien n’est simple, mais rien n’est impossible. Il y a encore de la place pour de nouvelles voix, de nouveaux styles, de nouvelles approches. Le monde visuel a toujours besoin d’illustrations pour raconter des histoires, expliquer des idées, véhiculer des émotions. Et il y a mille façons de trouver votre place dans cet univers.
Conclusion : la beauté d’un métier pluriel
Ce que je souhaite que vous reteniez, c’est que le métier d’illustratrice est profondément pluriel. Il est fait de contraintes mais aussi de créativité sans limite. D’incertitudes mais aussi de victoires éclatantes. De peurs mais aussi de grandes joies. Il n’y a pas une seule manière de réussir dans ce domaine. Chaque illustratrice trace son chemin, invente ses propres règles, façonne son métier à son image. Et c’est précisément ce qui rend si fascinantes les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
Si vous vous sentez prête à apprendre, à affirmer votre style, à travailler avec des clients professionnels et à bâtir une activité à votre image, alors sachez que vous êtes exactement au bon endroit. Oui, ce sera exigeant. Mais c’est possible. Et surtout, cela en vaut profondément la peine. Car ce métier, au-delà de ses difficultés, offre une immense liberté : celle de créer, de transmettre et de laisser une trace.
Et rappelez-vous : partager vos connaissances, parler de votre parcours, contribuer à la communauté ne vous enlèvera jamais rien. Au contraire, cela fera de vous une personne plus riche, plus humaine, et contribuera à apporter encore plus de beauté dans ce monde. Car il y a, et il y aura toujours, de la place pour tout le monde dans les vraies coulisses du métier d’illustratrice.
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Merci pour toutes ces informations et la bienveillance que tu dégages. J’écume tout tes contenus depuis le challenge « illustre ta vie ». Tes conseils sont vraiment judicieux et me poussent à croire en ma passion… et en moi.
— Caroline mdg