Une illustratrice pop, engagée et inclusive
Aujourd’hui j’ai l’immense honneur d’accueillir à mon micro, Clémence Gouy, une illustratrice que j’admire depuis longtemps pour son travail et sa démarche engagée.
Je connais le travail de Clémence depuis un peu plus de 10 ans, et même si son style, et l’ambiance que dégagent ses illustrations ont toujours été cohérentes, au fil du temps j’ai pu observer son évolution naturelle et ses explorations. Que ce soit dans l’animation, la réalité augmentée ou encore ses fresques murales, Clémence multiplie les supports et continue de nous surprendre de projet en projet, et c’est ce qui rend son parcours si fascinant à suivre.
Ce qui démarque Clémence dans le paysage de l’illustration, c’est son sens de la composition très pointu mêlant polices, esthétique pop et couleurs vibrantes, et sa capacité à créer des visuels percutants dans lesquels la femme est toujours représentée forte et combattante.
Personnellement, je suis fan du travail de Clémence depuis toujours et j’admire particulièrement sa vision de directrice artistique qui lui permet de gérer un projet de bout en bout avec beaucoup de cohérence et d’impact. Je suis également assez admirative de son engagement social et j’avais envie de lui poser des questions à ce sujet.
Mais je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir l’interview.
✨RETROUVEZ CLÉMENCE GOUY SUR LA TOILE
Site internet : https://clemgouy.com/
Instagram : @clemence_gouy
✨Dans cet épisode, j’ai parlé de :
Kit de l’illustratrice organisée
Behance
LinkedIn
ECV Bordeaux et Nantes
Agathe Sorlet
Maison Tangible
Dalkhafine
La suite Adobe
La suite Affinity
Playground Philippe Auguste
Canevas fatal
Maison Fondée
Éditions Sulo
Spark AR
Print on demand/impression à la demande :
Inprnt (ils font du Giclee)
Lama Factory
Redbubble
Society6
Transcription générée automatiquement (elle peut comporter des erreurs et être incomplète par rapport à l’épisode).
00:00:00:01 – 00:00:24:20
Intervenant 1
Moi, je reçois de plus en plus de briefs où on me demande par exemple va me commander une illustration pour je sais pas, un T-shirt ou un produit. Mais on va aussi me demander de produire du contenu, de me filmer en train de dessiner, fait de parler de l’image que j’ai faite. Est ce que tout ça c’est un peu une histoire chez les marques peut aussi utiliser de leur côté, pour leurs réseaux sociaux, pour leur site et tout.
00:00:24:22 – 00:00:39:27
Intervenant 1
Et ça par contre, je fais payer parce que c’est du travail en plus. Déjà tu commentes pas juste l’image en tant que telle, tu commandes aussi bien une prestation de bout, tu vas t’enregistrer, tu vas filmer, c’est du temps, c’est ça ? Tu vas passer plus de temps sur la création.
00:00:40:03 – 00:01:02:08
Intervenant 2
Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode d’illustration de podcast. C’est Elodie. Et aujourd’hui, j’ai l’immense honneur d’accueillir à mon micro Clémence Gouy, une illustratrice que j’admire depuis longtemps pour son travail et sa démarche engagée. Je connais le travail de Clémence depuis un peu plus de dix ans il me semble. Je crois qu’on arrivait sur Instagram en même temps, et même si son style et l’ambiance que dégage ses illustrations ont toujours été cohérentes.
00:01:02:11 – 00:01:33:04
Intervenant 2
Au fil du temps, j’ai pu observer son évolution naturelle, ses explorations, que ce soit dans l’animation, la réalité augmentée ou encore ses fresques murales. Clémence multiplie les supports et continue de nous surprendre de projets en projets, ce qui rend son parcours si fascinant. Ce qui démarque Clémence dans le paysage de l’illustration, je trouve, c’est son univers très graphique et un sens de la composition très pointue, mêlant police, esthétique, pop et aussi sa capacité à créer des visuels percutants dans lesquels la femme est toujours représentée forte et combattante.
00:01:33:07 – 00:01:50:20
Intervenant 2
Personnellement, même si mon univers est très éloigné de celle de Clément, je suis fan de son travail depuis toujours et j’admire vraiment sa vision directrice artistique qui lui permet de gérer un projet de bout en bout avec autant de cohérence et d’impact. Je suis également assez admiratrice de son engagement social et j’avais envie de me poser des questions par rapport à tout ça.
00:01:50:22 – 00:01:56:14
Intervenant 2
Ok, je vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir l’interview. Bonjour Clémence, Comment vas tu ?
00:01:56:16 – 00:01:59:03
Intervenant 1
Elodie Merci de m’inviter, c’est chouette !
00:01:59:05 – 00:02:19:21
Intervenant 2
Alors pour être honnête avec les auditeurs et les éditrices, c’est la 10ᵉ fois qu’on a vu cet épisode puisque ça a planté la première fois, à mon grand désespoir. Et aux tirages aussi je pense. Parce que voilà, 2 h de perdues, mais bon, t’as accepté. Donc merci infiniment pour ton temps.
00:02:19:24 – 00:02:28:27
Intervenant 1
Tu es sûre que c’est l’occasion de refaire une interview ? Donc tous les petits bloopers de la dernière fois, c’est bon, mais on les appuie. Du coup, ça fera une deuxième prise, peut être un peu plus proche.
00:02:28:28 – 00:02:43:10
Intervenant 2
Cette A peut être, peut être en espérant que ça soit aussi spontané. En tout cas. Alors pour commencer, pour ceux qui ne te connaissent pas, est ce que tu pourrais commencer par te présenter, nous expliquer un petit peu ce que tu fais, pour qui tu travailles, etc.
00:02:43:13 – 00:03:10:21
Intervenant 1
Ça marche bien. Moi c’est Clémence Gouy, j’ai 28 ans et je suis illustratrice, graphiste, directrice artistique en freelance depuis six ans maintenant. Moi et je fais pas mal de choses qui soit de l’identité visuelle pour des marques logo ou couleur, branding et tout. Ou de l’illustration. Pareil pour des médias, pour des marques, pour des assos aussi. Pas mal.
00:03:10:24 – 00:03:20:10
Intervenant 1
Et voilà, avec peut être un un accent sur la couleur et sur les enjeux sociaux et les enjeux féministes dans le travail.
00:03:20:12 – 00:03:39:12
Intervenant 2
Ouais, de l’extérieur, moi c’est vraiment comme ça que je te perçois en fait. Tu sais, dans ma communauté, on parle beaucoup de niche. C’est important de choisir une niche ou un minimum. Tu vas voir pourquoi t’as envie d’être connue ou pour qui tu envie de travailler en tout cas. Et toi ? C’est vrai que je passe, je te cite souvent parce que pour moi tu as vraiment la niche de féministe quoi.
00:03:39:14 – 00:03:45:27
Intervenant 2
Après j’imagine que pour toi c’est plus compliqué que ça. Mais comme on aime bien mettre les gens dans des cases.
00:03:45:29 – 00:04:04:27
Intervenant 1
Même avec un parler, tu vois toujours plus facilement chez les autres que chez toi même je pense. Moi j’ai l’impression des fois que c’est pas très cohérent, que je m’éparpille un peu partout, que soit entre les disciplines, même entre les styles, des fois que moi j’ai l’impression que c’est pas toujours très cohérent. Mais. Mais ça m’arrive souvent de me dire par rapport à des copines illustratrices, c’est hyper évident.
00:04:04:27 – 00:04:12:10
Intervenant 1
SFFF J’imagine que du coup dans l’autre sens aussi, c’est aussi souvent le cas, on n’a pas forcément le recul sur son propre travail.
00:04:12:12 – 00:04:35:02
Intervenant 2
Ouais, ça c’est sûr. Et je peux te confirmer que c’est hyper cohérent. En tout cas, moi je te suis quand même depuis un moment. J’ai vu l’évolution du style, tu vois. Mais par contre pour moi c’est toujours aussi cohérent face une évolution naturelle et on te reconnaît vraiment, en tout cas dans l’illustration, puisque tu fais pas que de l’illustration justement, tu te définis comme graphiste et directrice artistique aussi.
00:04:35:04 – 00:04:40:20
Intervenant 2
Mais qu’est ce que tu peux nous parler de ça ? Qu’est ce que de ton service en fait ? En quoi ça consiste pour les clients ?
00:04:40:23 – 00:05:03:12
Intervenant 1
Ouais. Alors la direction artistique, y a un peu plusieurs écoles pour la définir. Moi je la définis comme ça, en mode t’es directeur d’une équipe, tu peux, mais c’est plus dans le sens où tu vas donner la direction à suivre d’un projet. Donc la direction artistique, ça peut être directeur artistique, d’un label musical, directeur artistique d’une compagnie ou une salle de théâtre.
00:05:03:15 – 00:05:35:13
Intervenant 1
Et. Et moi du coup, c’est plutôt direction artistique dans la communication visuelle. Donc ça va être la semaine de l’illustration, mais ça peut être aussi si je travaille pour une marque et que je fais son identité via son logo. Je vais aussi donner des pistes sur la direction photo, l’imagerie à avoir peut être le ton à employer. Et donc voilà, pour moi, je vois ça un peu à la création un peu plus global qui peut englober plein de territoires, que ce soit la typo, la photo, le branding, la communication en général, soit c’est.
00:05:35:15 – 00:05:50:25
Intervenant 2
Non, c’est très clair. Mais du coup, dans ces projets là, est ce que tu peux à chaque fois t’as intégrer de l’illustration ou alors parfois on vient te voir pour la D.A et le graphiste CISM Et d’autres fois on vient de voir que pour l’illustration.
00:05:50:27 – 00:06:06:24
Intervenant 1
Euh ça dépend vraiment ça arrive que j’ai l’impression. On en avait parlé un peu, mais j’ai l’impression que les gens captent pas forcément que je fais les deux. Il y a plein de gens qui viennent me voir parce qu’ils connaissent pas le graphisme et ils savent pas forcément que fait lustration ou des gens qui viennent voir par l’illustration.
00:06:06:24 – 00:06:28:17
Intervenant 1
Et ils savent pas forcément que je fais du du graphisme et et ils savent qu’on intègre les deux. Donc soit soit l’un soit l’autre, ça me paraît opportun de rajouter le dix quinze par exemple dans le cas d’une maison d’édition qui avec qui j’ai déjà travaillé pour l’illustration d’un livre et qui cherchait à faire la D.A. D’une nouvelle collection, donc dans la direction artistique.
00:06:28:17 – 00:07:04:24
Intervenant 1
Du coup. Et donc là, bah du coup on est parti du côté illustré et on a développé sur base toute une grille de mise en page, un ton à avoir, un système de couleurs. Donc ça c’était c’était intéressant et. Mais je dirais que c’est pas c’est pas automatique Manga par exemple, si on va voir pour le côté direction artistique, identité visuelle, si l illustration à faire, je vais pas automatiquement la faire parce que en illustration j’ai un style assez défini et et c’est pas forcément ce qui va être tout le temps le plus adapté sur le type du projet ou le type de client pour lequel je travaille.
00:07:04:27 – 00:07:22:24
Intervenant 1
Et Et autant je pense que ça pourrait être une piste d’essayer de caser mon s’illustrer dans tous les projets direction artistique, autant moi j’aime bien quand c’est la direction artistique, j’aime bien garder cette liberté de me dire ok, je pense que pour cet axe créatif plus faire sens du je sais pas faire du collage ou ça a plusieurs sens.
00:07:22:24 – 00:07:34:07
Intervenant 1
Deux d’avoir des illustrations au crayon et quand c’est ça. Du coup je vais plutôt aller chercher des illustrateurs dont c’est le style. Voilà, j’ai un peu cette double casquette et des fois je mets les deux en même temps et des fois.
00:07:34:09 – 00:07:50:14
Intervenant 2
Ah ouais, t’as vraiment la double casquette ? Je me rendais pas compte que c’est à ce point là. C’est même limite à être un peu schizophrène parce que du côté illustratrice en fait, il faut que tu ailles aller chercher d’autres illustrateurs et te dire bah non, moi j’ai conscience que ça ne correspond pas à ce projet là. Donc je vais chercher d’autres illustrateurs.
00:07:50:14 – 00:07:58:11
Intervenant 2
Mais c’est hyper intéressant parce que quand on aime l’illustration, du coup on aime aussi l’illustration, j’ai un bon style, etc. Donc c’est hyper intéressant.
00:07:58:14 – 00:08:15:26
Intervenant 1
Ouais, je peux comprendre pourquoi certaines personnes auraient envie d’essayer de faire tout le temps l’illustration. Moi je trouve ça chouette justement d’aller insérer d’autres styles et de ceci des fois j’avais un peu une excuse pour faire, pour travailler avec les copains sur des projets où ça s’est très bien. Après je dis ça mais c’est pas non plus super.
00:08:15:26 – 00:08:26:04
Intervenant 1
Souvent j’ai l’occasion d’aller, d’aller chercher comme ça des sens complètement différents, faut que ça s’y prête et quand ça s’y prête, Vachon accouchement parce que ça permet de faire des choses intelligentes.
00:08:26:06 – 00:08:47:21
Intervenant 2
Trop bien donc c’est super intéressant. C’est une autre façon de voir aussi le mieux l’illustration. Est ce que tu dirais qu’aujourd’hui les gens qui viennent te contacte pour le graphisme et la D.A. C’est des gens qui trouvent via les réseaux sociaux et via ta présence en ligne ou c’est plus des réseaux au sein du réseau que tu t’es constitué au fil du temps et que l’illustration ça arriverait peut être plus par le.
00:08:47:23 – 00:09:15:14
Intervenant 1
C’est murs qui sont vraiment l’illustration. C’est clairement par les réseaux. Ma source de projet principal. La démarche, ça dépend un peu, C’est par les réseaux aussi, mais moins et ça sera moins Instagram par exemple. Via by, j’ai plus de projets d’identité visuelle et de Ouais du diable parce que c’est plus que je partage là bas par ligne. Je dis aussi j’en ai quelques uns.
00:09:15:17 – 00:09:30:20
Intervenant 1
Et sinon, je dirais, c’est plutôt réseaux, pas sociaux. 26 Appétence, ça met pas réseau en ligne, on dira ça va être plutôt un réseau parce que je connais quelqu’un qui connait quelqu’un parce que j’ai déjà travaillé avec.
00:09:30:22 – 00:09:53:20
Intervenant 1
Un concept copywriter chez la. Un concepteur rédacteur qui fait aussi une campagne qui venait me chercher pour un truc. Ou alors parce que j’ai déjà bossé avec une autre graphiste qui a besoin d’un coup de main sur un, sur un, sur un projet, ça va plus, C’est un réseau en direct. Je sais pas s’il y a un équivalent pour dire réseaux sociaux, mais dans la vraie vie c’est très bien.
00:09:53:20 – 00:09:55:04
Intervenant 2
C’est vrai, on dit.
00:09:55:04 – 00:09:57:00
Intervenant 1
Souvent en Lituanie.
00:09:57:02 – 00:10:04:06
Intervenant 2
Le réseau quoi. De manière générale, mais souvent il faut avoir du réseau pour, voilà des contacts, etc.
00:10:04:08 – 00:10:09:16
Intervenant 1
Ouais bah je dirais plus, c’est des connaissances pour l’avenir en tout cas.
00:10:09:18 – 00:10:30:08
Intervenant 2
Ouais, mais je vois beaucoup ça en moi. J’ai des connaissances qui tutos, graphistes etc qui peuvent aider aussi. Et en fait c’est de bosser dans des co-working aussi, parfois ils ont un projet et puis. Ah ben moi je ne vais pas le faire celui là. Mais tiens si tu veux je te le donne. Moi j’ai un copain comme ça, il s’est mis à travailler pour Dior parce que j’ai pas le choix de ce projet là.
00:10:30:10 – 00:10:41:29
Intervenant 2
Donc baba baba cool. Et maintenant c’est devenu. Bon alors c’est plus pour de la mise en page, tu vois, c’est du graphisme et tout, mais ça devient, c’est devenu comme un client régulier quoi. Comme quoi c’est intéressant aussi.
00:10:42:01 – 00:11:01:10
Intervenant 1
Ma profession d’illustration, c’est un peu plus difficile de référer des projets quand on vient te chercher pour un style en particulier. Ouais, c’est vrai. Après, moi j’essaie de le faire quand même. J’ai refilé des projets à des personnes qui pourraient. Ce moi correspond quand je ne peux pas apprendre quelque chose, mais d’une tête en graphiste un peu plus interchangeable, On peut avoir une patte quand même.
00:11:01:13 – 00:11:04:25
Intervenant 1
Mais la mise en page Hazel en page.
00:11:04:27 – 00:11:27:26
Intervenant 2
Ouais. Puis le graphisme normalement. Enfin, les graphistes sont censés s’adapter un petit peu aux envies du client quoi. Ouais, même si t’as toujours effectivement une petite patte et généralement les gens vont chercher quand même pour ça. Mais bon voilà, c’est vrai que c’est une illustration quand tu fais un style dans un style. Et puis c’est difficile de t’adapter à tout, à tous les autres, à tous les clients, etc et à tous les projets.
00:11:27:28 – 00:11:39:11
Intervenant 2
Alors les gens ne savent pas. On a fait la même école à quelque chose près, parce que moi j’ai fait le cv, donc l’école de communication visuelle à Bordeaux et toi t’as fait l’école de communication visuelle à Nantes ?
00:11:39:13 – 00:11:40:10
Intervenant 1
Ouais, sinon.
00:11:40:13 – 00:11:50:18
Intervenant 2
Donc on était pas dans la même section parce que moi j’étais section nouvelles images, donc c’était plus dessin animé et tout, et toi t’étais plus dans la section du coup graphisme, mise en.
00:11:50:18 – 00:11:51:09
Intervenant 1
Page.
00:11:51:09 – 00:12:02:22
Intervenant 2
Etc. Est ce que tu dirais que ça, enfin, qu’est ce que ça t’a apporté de faire cette école ? Et qu’est ce que ça t’apporte encore aujourd’hui dans ton boulot, au quotidien ?
00:12:02:24 – 00:12:23:24
Intervenant 1
Alors je vais parler plus métier créatif en général, parce que niveau illustration, je me suis un peu plus formé toute seule vu que c’était pas une école d’illustration, ça m’a apporté un cadre et une façon de présenter peut être mes idées d’une façon qui soit intelligible et facilement compréhensible. C’était une école franchisée, pastelliste, expérience aussi, mais c’était c’était le suivi.
00:12:23:26 – 00:12:48:08
Intervenant 1
C’est une école qui était très axée sur le concept, donc je pas encore le cas aujourd’hui, mais qui nous poussait plus à la réflexion qu’à la réalisation. Alors du coup, c’est intéressant parce que c’est à dire que à la sortie, c’était pas forcément le meilleur technicien et il faut peut être à l’inverse un peu pousser certains. La technique, une technique qui soit par soi même, soit soit après dans des stages, soit soit dans des premier job.
00:12:48:10 – 00:13:24:08
Intervenant 1
Mais je trouvais ça quand même intéressant d’avoir ouais le côté concept à brainstormer, aller chercher des idées peut être un peu plus créatives et y avoir une vision plus globale de l’économie de la communication. Donc ça, c’était intéressant à ce sujet là. Et ça m’a aussi amené à un peu toucher à tout parce qu’il y avait un peu de web, un peu d’édition, mais là je reviens à ce que je disais déjà on est, on ne sort pas spécialiste et on sort pas hyper bon en technique, mais ça donne un peu des clés d’entrée dans plein de domaines différents services spécialisés, d’allergies.
00:13:24:10 – 00:13:41:27
Intervenant 1
Dans mes amis de promo, on fait un peu tous des trucs différents. Aujourd’hui, il y en a qui se sont spécialisés en vidéo, d’autres en web, d’autres plutôt en packaging. Et votre administration, y a Qu’est ce que ça m’a apporté ? Mine de rien, moi j’avais une promo assez soudée. Je sais que c’est pas forcément toujours le cas en école d’art, mais.
00:13:42:00 – 00:13:51:15
Intervenant 1
Mais j’ai encore de très proches amis encore aujourd’hui, avec qui ça m’arrive de travailler sur des projets avec de temps en temps Dominaria. Ouais, ça apporte un réseau intéressant.
00:13:51:18 – 00:14:18:12
Intervenant 2
Ouais, mais c’est vrai que j’avais pas conscientisé de trucs comme ça. Mais c’est vrai que quand on dessine, quand on est petit, on veut faire, on veut faire des beaux dessins. Et je pense que de manière générale, quand on se lance dans l’illustration, c’est le sujet de fin que je connais le mieux. On veut faire du beau. Mais c’est vrai que dans les écoles en général nous apprennent à conscientiser, à réfléchir, on parle plus profondément, à trouver un concept, etc.
00:14:18:14 – 00:14:30:00
Intervenant 2
Et c’est vrai que la technique, moi, et ça, c’est quelque chose qu’elle dit tout le temps, ça s’apprend toute la vie. Par contre, la façon de réfléchir, ben ça, c’est vrai qu’on peut avoir des clés, c’est des clés en fait qu’on nous a donné, qui peuvent après nous avoir toute la vie quoi.
00:14:30:03 – 00:14:47:16
Intervenant 1
Mais peut être aussi argumenter pourquoi on fait un métier très visuel et je trouve que ça peut être un peu compliqué car en face le client te répond Juge, j’aime pas le vert. J’emballe Rose à faire le logo plus gros ou la tête des personnages trop je trouve. C’est un bon exercice d’essayer d’argumenter et de toujours demander aux tiens pourquoi je fais ça ?
00:14:47:19 – 00:15:06:29
Intervenant 1
Parce que c’est intéressant. Parce que ça sert le propos, Parce que ça met en avant un plus cette ambiance là. Ou alors visuellement, ça permet de guider l’activité du lecteur vers cette information et du coup, ça entraîne à argumenter, à dire au client marocain pourquoi je fais ça ? C’est pas juste parce que c’est bon ou pour les considérations éthiques.
00:15:06:29 – 00:15:26:10
Intervenant 1
En fait, il y a un but derrière tout ça. Il y a un but derrière tous les choix. Mais cela dit, je trouve que ça peut être aussi un peu pervers dans l’autre sens parce que je place toi à ça, mais du coup j’ai du mal à dessiner juste pour dessiner. C’est à dire que si je fais un dessin, quasiment tout devra devra un sens.
00:15:26:12 – 00:15:44:06
Intervenant 1
Oui, avoir du sens ou avoir un objectif soigné. Mais du coup c’est un peu plus dur d’avoir du dessin lâché. Par exemple faire des faire des croquis dans mon carnet de croquis ou du carnet de voyage, ça sera hyper dur comme exercice pour moi. Alors que en fait, on pourrait se dire que c’est plus facile parce que tu dessines ce qui est en face de toi, mais c’est pas la fin.
00:15:44:06 – 00:15:49:00
Intervenant 1
C’est pas forcément actuel, mais on sent intéressant du coup de voir qu’il y a plein d’approches différentes.
00:15:49:02 – 00:16:07:17
Intervenant 2
Alors moi je suis pas un bon exemple parce que j’ai vraiment des gros blocages par rapport au dessin. On en faisait beaucoup d’ailleurs à l’école du dessin. Jarrod Fort etc dans son carnet tout. Et moi j’ai fait pas, j’aime pas en fait. J’ai besoin d’être moi, au calme, tranquille et tout, parce que sinon je souffre quoi. Si je ne prends pas de plaisir qu’enfoncer.
00:16:07:17 – 00:16:31:27
Intervenant 2
Et puis le résultat est moins bon, forcément, mais bon, ça prend. Il y a plein de raisons qui peuvent expliquer ça, mais. Mais oui, ce truc de faut toujours qu’il y a un objectif derrière qui a un sens aussi. C’est vrai que j’ai toujours tendance à maintenant que tu le dis, à toujours essayer que ça soit pas juste un petit dessin mignon quoi, alors que c’est au final, même si c’est un petit dessin mignon, ça peut quand même avoir du sens.
00:16:31:27 – 00:16:33:01
Intervenant 2
Enfin tu vois.
00:16:33:03 – 00:17:09:12
Intervenant 1
Oui, oui, et puis petit, c’est en fait à l’école, on t’apprend vraiment. Oui, il faut que tout tes un sens la comparaison donc il faut aussi euh en fait c’est aussi ok de faire des trucs un peu -1 peu moins poussés. Et d’ailleurs si ça peut être un apprend un désapprentissage intéressant quand le client veut juste quand ça arrive, des fois que ce ne soit pas si profond que ça en fait si, c’est juste une image qui va servir pour un poste sur un réseau social et c’est pas non plus sur un vente parangon, c’est ok de faire aussi des choses un peu moins creusées sémantiquement parlant et conceptuellement parlant.
00:17:09:14 – 00:17:11:11
Intervenant 1
Ici c’est tout un process.
00:17:11:13 – 00:17:27:03
Intervenant 2
Mais non, mais carrément ! Mais en tout cas, c’est sûr que c’est un bon exercice. Et je me souviens qu’au tout début, quand on nous disait pourquoi t’as choisi cette police, pourquoi t’as choisi cette nana ? Je sais pas, c’est hyper dur pour moi, c’est fort. Bref. Mais même aujourd’hui, je pense que c’est pas évident de définir à chaque fois ses choix.
00:17:27:06 – 00:17:38:21
Intervenant 2
Mais c’est un bon exercice pour ouais, pour conscientiser nos choix artistiques quoi. Donc même si ça ne sert pas tous les jours, en tout cas, c’est un bonheur des bonnes clés.
00:17:38:21 – 00:17:41:23
Intervenant 1
Encore une fois, cette école.
00:17:41:25 – 00:17:48:24
Intervenant 2
Est ce que tu te souviens de comment était quand t’étais petite et est ce que t’as toujours voulu dessiner ou en tout cas être créatif déjà ?
00:17:48:27 – 00:18:19:14
Intervenant 1
Première question je pense que oui. Ma maman est graphiste illustratrice, donc reproduction sociale. Mais. Mais du coup elle nous a pas mal poussé à faire des balais, des activités manuelles et tout était super Et j’ai eu une enfance hyper créative dans ce sens là. Je crois pas trop m’être dit je serais illustratrice quand je serais plus grande. Je pense que je m’imaginais plus où j’ai longtemps pensé que je ferais un truc scientifique.
00:18:19:16 – 00:18:25:05
Intervenant 1
Finalement non. La dernière année du lycée, je me suis dit qu’est.
00:18:25:07 – 00:18:46:15
Intervenant 1
Mais je pensais plutôt que je serais. Oui, je pense plus c’est dans la dans la plume ou dans la communication, dans le web, L’illustration s’est développée un peu à côté où je connais et je continue à dessiner beaucoup. Et je continue en fait à dessiner des choses un peu plus figuratives, justement parce qu’on avait une école très axée sur le concept.
00:18:46:17 – 00:19:19:10
Intervenant 1
Ça me permettait d’avoir une activité créative un peu plus récréative en un sens. Et. Et en fait, j’ai commencé à avoir des petites commandes à droite à gauche pour des faire part pour des bannières de blog. J’ai ouvert un statut, un statut de micro-entreprise et. Et voilà, c’est comme faire avancer un projet en amenant un autre après un magazine, tu vois un truc que t’as fait dans comment commander des choses et puis puis maintenant, bah l’illustration est devenue riche et 24 60 % de ce que je fais.
00:19:19:13 – 00:19:26:29
Intervenant 1
Ouais, c’est 100 % de ma pratique artistique. C’est ce que je partage le plus sur les réseaux aussi. Donc ce qu’on voit le plus je pense.
00:19:27:01 – 00:19:50:03
Intervenant 2
C’est ce qui se implicite dans tes illustration. Ils sont hyper colorés donc forcément on ne peut pas passer à côté. Ça c’est c’est reconnaissable, t’as une patte vraiment reconnaissable quoi. Donc ? Et moi personnellement je parlais pour moi, mais c’est vrai que j’ai plus être comme une illustration. On va plus me marquer même si j’adore le graphisme, que tu as une belle mise en page, même si j’adore ça, mais je trouve ça un peu plus.
00:19:50:03 – 00:19:52:20
Intervenant 1
Direct on va dire.
00:19:52:23 – 00:20:07:13
Intervenant 2
Est ce que tu peux nous parler un petit peu de ton organisation au quotidien, ton organisation d’artiste créative, etc. C’était des je ne sais pas, c’était des journées se ressemblent ou pas du tout. C’est un organisation particulière.
00:20:07:15 – 00:20:38:01
Intervenant 1
C’est toujours une question difficile, ça je trouve, parce que j’ai l’impression que la réponse par défaut, c’est un peu de dire que aucune journée se ressemble. Et c’est vrai en un sens parce que j’ai plein de projets différents, donc en soit je fais jamais vraiment la même chose. Après sur le papier, quelqu’un qui ne sait pas ce que je fais tous les jours chez un bureau et chez moi, mon bureau de 9 h et demie à 19 h le soir et je ne bouge pas En ce sens là, c’est un peu ça, un peu redondant à.
00:20:38:03 – 00:20:42:16
Intervenant 1
Mais sur le papier, ouais, je fais plein de trucs différents.
00:20:42:18 – 00:20:55:27
Intervenant 2
C’est la vision du métier. Enfin, c’est bien aussi de dire que c’est un métier où on passe beaucoup de temps sur l’ordinateur, tu vois. Pour ceux qui se connaissent plutôt de métier, qui s’imaginent en train de dessiner dans là, dans des champs où tu vas, ben voilà, c’est pas toujours.
00:20:56:00 – 00:21:18:13
Intervenant 1
Je dirais que ça dépend vraiment de vers quoi on axe notre pratique. Y a des gens qui vont plutôt voir des illustrateurs comme suis une boutique en ligne, donc leur quotidien est assez différent. Je passe du temps à faire des commandes, pas de me faire des marchés beaucoup plus souvent. Moi j’en fais pas beaucoup à. Mais ouais, intellectuellement c’est très différent d’un jour à l’autre, mais physiquement vendeur, moi je reste.
00:21:18:16 – 00:21:38:15
Intervenant 1
Enfin je suis pas non plus quand je fais du dessin digital essentiellement. Je suis pas non plus artiste dans son atelier, tu fais de la peinture et tout. Ou alors qui font des fresques murales plusieurs fois par semaine. Moi en tout cas c’est pas mon cas, mais ça peut être le cas. Ce que je voulais dire c’est que c’est pas parce que moi je suis dans un ordi toute la journée que c’est forcément le cas.
00:21:38:17 – 00:21:39:04
Intervenant 1
Oui maintenant.
00:21:39:04 – 00:22:04:01
Intervenant 2
Après c’est vrai qu’on en avait déjà parlé dans le premier enregistrement, je dessine, je détermine qui a trois branches dans l’illustration, mais vraiment. En fait il y en a plein des sous ou des sous jacents, en bref, des sous branches et tout. Mais je dirais que les trois branches principales, ça va être l’illustration commerciale. Donc on va dire que toi, pour dans ta partie illustration, on à ce que tu sais et tout ça, tu contrôles les commandes, tu fais du bidouille.
00:22:04:04 – 00:22:24:28
Intervenant 2
Donc ce point là, c’est ce que je détermine comme la première branche. Ensuite, t’as la branche boutique en ligne, c’est ce qu’on disait genre t’as une boutique en ligne, mais tu peux aussi faire des marchés, etc. Et après il y a aussi la branche illustration jeunesse, tu vois ceux qui font des livres et entièrement avec des maisons d’édition et qui font que ça ou qu’ils peuvent faire des trucs peut être vendent des print à côté, mais leur fond de commerce c’est faire des illustrations jeunesse.
00:22:25:04 – 00:22:44:01
Intervenant 2
Après il y en a qui mélangent tout, tu vois, qui font un peu d’illustration commerciale, un peu de d’illustration jeunesse, mais je trouve qu’il y a quand même généralement ils ont. Il y a des, il y a des gros aux grands profils comme ça. Et du coup toi tu as choisi de faire d’illustration commerciale, Travailler avec des marques, est ce que tu.
00:22:44:02 – 00:22:52:09
Intervenant 2
Est ce que c’est un choix ? Est ce que t’as toujours voulu travailler avec des marques et des entreprises ou ou c’est le projet qui t’intéresse le plus ?
00:22:52:11 – 00:23:01:11
Intervenant 1
Est ça dépend vraiment. J’ai l’impression que ça va être ça ma réponse par défaut à toutes toutes tes questions. Ça dépend.
00:23:01:14 – 00:23:16:22
Intervenant 1
Alors moi je fais un peu tout, je fais pas d’illustration jeunesse dans le sens où je dessine pas trop pour le domaine des enfants, mais je travaille avec des maisons d’édition quand même, occasionnellement et j’ai eu un petit peu une boutique en ligne et je fais quelques marches de temps en temps, mais c’est vraiment pas mon activité principale.
00:23:16:23 – 00:23:32:13
Intervenant 1
Donc pour répondre à ce que tu disais, j’ai un peu un pied dans tout, mais ce que je fais quand même de façon primordiale, ça va être l’illustration non commerciale. En tout cas, les commandes. Parce que des fois, quand c’est pour des assoces pas forcément commerciales, mais ça reste de grandes.
00:23:32:14 – 00:23:42:27
Intervenant 2
Est ce que c’est un choix ? Est ce que t’aimes bien le fait de travailler avec des marques ou est ce que si t’aimes bien les projets, le type de projet fin, qu’est ce qui t’a amené à faire plus ça que le reste ?
00:23:42:29 – 00:24:08:00
Intervenant 1
Je tiens d’avance jamais être consciente de ça, mais je crois que la plus grosse raison, c’est parce que je suis quelqu’un qui s’ennuie très vite, beaucoup. Donc en ce sens, la boutique en ligne c’est super chouette, mais il y a beaucoup de tâches répétitives dedans. On en a parlé à la fois, mais préparer les commandes, les envois et tout, il y en a qui adorent ça, Ils sont super en faisant des petites personnalisations sur les enveloppes et tout.
00:24:08:03 – 00:24:34:29
Intervenant 1
C’est trop chouette ! Moi malheureusement, ce n’est pas du tout ce qui me fait vibrer dans le sens où je m’ennuie très vite. Et peut être qu’en ce sens là, l’édition édition jeunesse ou édition générale, c’est pas ce que je fais le plus parce que c’est souvent des projets qui sont très longs. Tu peux aussi sur un livre pendant six mois, un an, deux ans et pareil, moi j’ai besoin de passer à autre chose et de faire autre chose au bout d’un moment.
00:24:35:02 – 00:24:52:06
Intervenant 1
Et donc je pense que ça, ça m’a un peu naturellement amené vers du travail de commande ou ok bah pendant un mois on va bosser pour ça et après ça sera un domaine complètement différent. Peut être que là, moi au mois de septembre serait une marque de sport au mois d’octobre, ça va être une info, une asso féministe encore.
00:24:52:06 – 00:24:57:29
Intervenant 1
Après ça va être un livre. Donc là ça va être, ça va être de l’édition, mais c’est pas toute l’année.
00:24:58:01 – 00:25:23:29
Intervenant 2
Et par rapport à la boutique en ligne, parce que tu tu l’avais dit, tu as déjà essayé ? En fait pas. Donc c’est le fait des tâches répétitives. Mais t’as jamais pensé par exemple à faire appel à un autre ? Il y a des entreprises qui sont qui se qui peuvent prendre en charge tout ce qui est expédition etc. Je me souviens plus du nom, mais je sais qu’à l’époque je m’étais renseigné et par exemple, je crois que c’est Agathe Sorley qui travaille parce qu’elle, elle a fait du volume tu vois.
00:25:24:01 – 00:25:31:19
Intervenant 2
Et je crois qu’elle travaille avec une équipe comme ça. Qui qui s’occupe de gérer tous ces envois ? Je ne veux pas dire bêtises. C’était il y a quelques années. J’avais appelé l’entreprise qui m’avait dit ça.
00:25:31:22 – 00:25:51:27
Intervenant 1
Donc bah du coup il y a moi. J’ai des prix quand même un peu, juste des primes à moi en ligne sur une plateforme qui s’appelle In Print, qui en fait du print, un domaine. Donc en fait il imprime pour moi, il envoie, pour moi c’est la giclée. Alors il y a plein de plateformes qui font ça checkeur et de belles œuvres scientifiques ici.
00:25:51:29 – 00:26:20:17
Intervenant 1
Moi ce qui est intéressant avec une green c’est qui font des tirages fan art, donc des tirages qui vont pouvoir avoir des couleurs beaucoup plus flashy. Et vu que moi c’est des BD, j’utilise beaucoup de rose fluo et ceux qui sont pas du tout imprimables en impression en quadri classique, ça m’intéressait d’aller avec eux. Je trouve que des femmes, plein d’autres maisons de prix quand même et parce que du coup c’est super qualité et des super couleurs.
00:26:20:20 – 00:26:26:25
Intervenant 1
Euh. Je crois qu’il y en a quelques unes qui font ça en France aussi. Je pense à la marque Factory qui.
00:26:26:25 – 00:26:29:06
Intervenant 2
Fait ça aussi.
00:26:29:08 – 00:26:44:17
Intervenant 1
Et c’est super. Mais moi quand je les avais contacté, ça fonctionnait un peu juste comme du dropshipping art pas dropshipping au sens péjoratif du terme, mais plus en mode quelqu’un passe commande sur ta boutique et toi après tu dois manuellement le repasser auprès de.
00:26:44:20 – 00:27:10:05
Intervenant 1
Et donc il envoie et il imprime pour toi. Mais du coup, moi j’avais des considérations très très pragmatiques de de chiffre d’affaires en fait, quand en micro-entreprise ou en tout cas en artiste auteur en entreprise individuelle, souvent tu déduits pas tes frais, donc ça veut dire que c’est beaucoup plus avantageux pour moi en tout cas sur ce modèle là, de déléguer, d’avoir quelqu’un qui a sa plateforme.
00:27:10:05 – 00:27:38:02
Intervenant 1
Les gens achètent sur leur plateforme et une reversent ma partie, ça je déclare et je paye des cotisations sur ma part et eux ils gèrent comme ils veulent, envoi et tout plutôt que d’avoir en gros d’encaisser tout le chiffre d’affaires. Payer des cotisations sur le chiffre d’affaires, encaisser via des commandes vers la boutique. Et après ? En fait, quand il y a peut être 70 % du chiffre d’affaires qui repart chez l’imprimeur et c’est l’entreprise, je ne sais pas si ça fait sens.
00:27:38:02 – 00:27:40:09
Intervenant 1
Je vais vous parler en fait un point c’est complètement.
00:27:40:12 – 00:27:50:21
Intervenant 2
Non mais en fait oui. En fait, tu préfères recevoir en gros le bénéfice des ventes directement comme ça. Plutôt que d’avoir tous les frais à ta charge.
00:27:50:23 – 00:27:51:27
Intervenant 1
Ça avec un peu différent.
00:27:51:27 – 00:27:53:08
Intervenant 2
Il y a beaucoup.
00:27:53:11 – 00:27:57:16
Intervenant 1
Ouais et puis tu peux pas déduire les frais d’envoi et en tout cas.
00:27:57:18 – 00:27:58:16
Intervenant 2
Ça dépend de ton statut.
00:27:58:16 – 00:28:24:20
Intervenant 1
Ensuite, ouais, ça dépend de ton statut, mais en tout cas, quand t’ouvres classiquement, quand tu débutes, t’as en général soir, c’est à dire 17 h semaine micro-entreprise un peu classique où tu as tes en, t’es pas en frais réel en tout cas et en rentrer dans des considérations très ennuyeuses d’impôts et dire ça mais. Mais je dis ça parce que derrière on a 20 qui ne savent pas, des gens du traceur qui vont juste déclarer qui gagne, ils vont déclarer juste leur bénéfice parce que t’as besoin de faire ça.
00:28:24:20 – 00:28:51:21
Intervenant 1
En fait, au début tu 20 sociétés, en fait, tu dois tout déclarer ce que tu ressens sur ton compte en banque et c’est à dire bien si la personne a payé 10 € incluant les frais de port, bah tu dois quand même déclarer zéro, tu déclares pas 10 € moins, tu sais, quatre 5 € de frais de port. Bref, c’était plein de mini calculs comme ça où c’était plus avantageux pour moi d’avoir juste ma commission sur les ventes des prints avec mes images plutôt que manuellement.
00:28:51:26 – 00:29:09:27
Intervenant 1
Parce que c’est aussi un peu un peu manuellement, replacer les enfants, l’école, enfin les commandes avec un autre horizon. Peut être qu’ils ont évolué là dessus parce que je me rappelle un peu qu’on en avait parlé et j’avais dit que peut être qui mettrait en place un système, ou en fait ils ont leur plateforme à eux et vers les commissions.
00:29:09:27 – 00:29:11:13
Intervenant 2
La marque parle toujours de la marque.
00:29:11:15 – 00:29:18:00
Intervenant 1
Ouais, ouais, oui bah je me rappelle avoir une discussion avec mes parents, ça remonte à peut être deux ans si je me suis perdu.
00:29:18:03 – 00:29:34:09
Intervenant 2
Je sais pas qui avait contacté beaucoup de monde parce que d’un coup on les a vu partout. Moi je sais qui m’avait contacté aussi voulait que j’en parle et en fait je ne sais plus pourquoi je dis bah moi j’ai déjà mon imprimeur donc je peux en parler sans passer par vous. Mais ils ont, ils voulaient pas, ils voulaient que je passe par eux, mais du coup ça m’arrange pas.
00:29:34:11 – 00:29:34:27
Intervenant 1
Ok.
00:29:34:29 – 00:29:41:13
Intervenant 2
Mais ouais, c’est que moi j’ai mon imprimeur à côté de chez moi que je suis à Paris, donc c’est plus pratique pour moi d’aller chercher des trucs.
00:29:41:15 – 00:29:45:15
Intervenant 1
Pas du coup toi en voiture toi même où c’est ton imprimeur qui s’en va.
00:29:45:18 – 00:29:57:00
Intervenant 2
Moi, c’est moi qui envoie tout moi même et je mets un point d’honneur à ce que ce soit moi qui. Je ne dis pas que à terme, si je faisais plus de volume, j’aimerais bien déléguer, mais laisser ça à une entreprise.
00:29:57:02 – 00:29:58:12
Intervenant 1
Ouais. Qui oui.
00:29:58:15 – 00:30:14:16
Intervenant 2
Que je connais pas, qui je sais pas comment ils vont faire ça c’est une entreprise un peu genre society si c’est tout. Par exemple, j’ai déjà commandé sur Society fixe des tapis ou des trucs, la qualité dégueulasse. Enfin j’ai pas du tout et je me suis dit mais hors de question ! Bah c’est encore autre chose puisque là c’est des produits dérivés les affiches.
00:30:14:16 – 00:30:29:15
Intervenant 2
Bon en général il y a pas trop de surprise quoi, surtout si c’est du fanart, mais tu sais jamais la qualité, tu sais jamais comment ça va arriver. Tu sais jamais si le client est bien traité et surtout t’as pas le mail, t’as pas les infos du client. Donc en fait tu peux pas garder contact avec avec lui.
00:30:29:17 – 00:30:30:06
Intervenant 2
Et ça, moi ça me.
00:30:30:06 – 00:30:43:08
Intervenant 1
Fait penser davantage à une newsletter ou un truc comme ça. C’est peut toi aussi comment tu vois ton business ? C’est vrai que c’est si tu veux en faire ton activité principale, c’est carrément plus avantageux d’avoir ta propre boutique en ligne tout seul.
00:30:43:10 – 00:30:55:21
Intervenant 2
C’est du boulot, mais même avec du petit volume par mois, je vends qu’à Noël. Mais c’est du boulot. Il faut quand même attention aussi pour avoir tout le matos, les enveloppes, les machins, tous les.
00:30:55:21 – 00:30:57:11
Intervenant 1
Petites copains aussi. Ouais et je.
00:30:57:12 – 00:30:58:06
Intervenant 2
Pense qu’une fois.
00:30:58:06 – 00:31:21:05
Intervenant 1
Mois aussi c’est ce que j’ai pas dit dans tout, dans tout mon site aussi. Mais c’est que pendant un temps, moi en fait j’habitais à l’étranger et j’ai pas mal déménagé est en fait je faisais des petits drops du coup à Noël comme toi donc je stocké tout chez mes parents et quand je rentrais à Noël je faisais un envoi ou du coup bah comme c’était sur une période restreinte, forcément j’avais plus de commandes que si je laissais ma boutique, ma boutique web ouverte tout au long de l’année.
00:31:21:05 – 00:31:49:28
Intervenant 1
Ouais mais du coup, c’était bien aussi pour moi d’avoir une boutique en ligne toute l’année parce que pas d’endroit où stocker. Et surtout quand j’habitais aux Pays-Bas. La poste néerlandaise est juste très très chère. Les envois est une des pires poste que Dieu avait eu à faire. On en rigole d’ailleurs pas mal mieux et du coup bah voilà, c’est des petites considérations très logistiques qui ont fait que j’ai pas du tout creusé ce truc de boutique en ligne jusque là.
00:31:50:01 – 00:32:01:06
Intervenant 2
Tu comprends ? Mais après c’est le choix aussi d’avoir moi je sais que j’aime bien le fait d’avoir de faire des produits, tu vois là, des juste des affiches et de les reproductions.
00:32:01:06 – 00:32:02:08
Intervenant 1
Donc ouais.
00:32:02:11 – 00:32:04:02
Intervenant 2
Mais bon, c’est pas.
00:32:04:05 – 00:32:07:03
Intervenant 1
La mode. Bon, j’ai un peu.
00:32:07:06 – 00:32:07:12
Intervenant 2
Connu.
00:32:07:14 – 00:32:25:12
Intervenant 1
Faire ça avec des démarques en fait, des fois j’ai fait des collabs, je pensais à une collaboration avec mes enfants. Dès qu’une marque de papeterie locale et il parait bien, c’est un moyen d’explorer un autre support que juste des son coussin. Mais on fournissait des carnets.
00:32:25:15 – 00:32:27:29
Intervenant 2
Il y avait aussi les puzzles avec cellulo.
00:32:28:01 – 00:32:44:25
Intervenant 1
Ouais, avec des dialogues, vous comprenez avec la dalle. Ouais, c’est ça. Du coup, disons que j’essaie de satisfaction de faire des produits que moi j’aurais pas forcément moi même avec des marques dont c’est la spécialité, qui connaissent et dont c’est l’expertise et route, tu sais que ça va être de la qualité.
00:32:44:28 – 00:33:05:16
Intervenant 2
Voilà. Puis ça évite d’avoir à chercher les fournisseurs etc. C’est tout pour ce genre de produit. Je sais que dans ma communauté, il y a beaucoup d’illustrateurs illustratrices qui voudraient faire des puzzles parce que c’est un peu l’angle, enfin le truc du moment quoi, le puzzle en produits dérivés. Mais là il faut trouver un fournisseur qui soit qui rentre dans notre budget, c’est pas évident.
00:33:05:18 – 00:33:09:12
Intervenant 2
Donc là c’est vrai que quand tu as la possibilité de faire des collab comme ça, c’est trop bien quoi.
00:33:09:15 – 00:33:28:27
Intervenant 1
Surtout pour des puzzle. J’ai l’impression qu’il y a tellement de marques qui se sont mis sur le marché ces dernières années. Je pense que c’est le temps que tu passerais à chercher un fournisseur et avancer les frais. En fait, c’est le temps que tu peux passer peut être à démarcher, mais après tous les membres du puzzle, eux sont pas super bien rémunérés.
00:33:28:27 – 00:33:50:22
Intervenant 1
Enfin, on a plein des décolla que j’ai pas accepté parce que c’était très très peu rémunéré quand ils se proposaient du 5 % sur les ventes et pas d’annonceurs et qu’il y avait les illustrations inédites. Tu veux pas réutiliser des illustrations ? T’as déjà vu un CPA super juste pour un ? Pour les personnes qui font les images, ça permet de vendre ce puzzle.
00:33:50:24 – 00:33:57:02
Intervenant 1
Malheureusement c’est pas le cas de tout le monde et du coup les marques de puzzle actif j’ai pu le travailler aussi. Sur ce, c’est super intéressant.
00:33:57:04 – 00:34:25:20
Intervenant 2
Bon moi trop bien, ça existe. Ok, je voulais te parler aussi d’un projet que j’ai vu sur ton compte Instagram, alors désolé, on en a déjà parlé et on fait un reboot. Je voulais parler de réalité réalité augmentée. J’étais tombé sur un post Instagram à toi où tu prenais une fresque. Tu veux nous expliquer un petit peu ? Et en fait après du coup, cette fresque prenait vie avec une application.
00:34:25:23 – 00:34:27:21
Intervenant 2
Ouais, c’est.
00:34:27:24 – 00:34:56:26
Intervenant 1
Tout. Ouais, ça fait un petit moment que j’explore, mais vraiment, c’est les balbutiements de la réalité augmentée. Donc comment rajouter une dimension animée à des illustrations autrement statiques ? Et j’avais exploré quelques applications et dernièrement j’ai commencé à le faire sur Instagram. Être sur Instagram. Tu peux créer des filtres toi même via une plateforme qui s’appelle Spark Air et.
00:34:56:29 – 00:35:14:28
Intervenant 1
Et c’est comme ça que j’ai commencé à créer des filtres où en fait, sur une image imprimée, si tu l’as avec mon téléphone depuis le filtre que j’avais créé cet animé parce que ça te parle comme c’est l’image, ça, ça se fait sans filtre, ça, ça joue une animation sur une image qui est reconnue avec du traitement d’image.
00:35:14:28 – 00:35:18:00
Intervenant 2
Je mettrais sur YouTube, je mettrais des petites animations pour qu’on se.
00:35:18:00 – 00:35:38:29
Intervenant 1
Retrouve cette belle image du tracking et. Et ça m’avait intéressé de faire le test sur une fresque pour voir si ça peut aussi marcher sur la peinture et. Eh oui, ça marchait. Alors je pense que celle que tu as en tête c’est une fresque, peut être avec deux personnages bleu et plein de traits un peu psychédéliques.
00:35:39:00 – 00:35:41:03
Intervenant 2
Genre deux personnes qui sont face choix.
00:35:41:03 – 00:36:02:20
Intervenant 1
Si ? Ouais ouais bah du coup ça a été mon tout premier test et donc ça a marché. Ça marchait pas non plus foufou parce que des fois le filtre sautait un peu mais mais au moins la technologie fonctionnait et du coup ça m’a un peu ouvert à un champ de possibilités et super. Après j’en ai fait le puzzle dont on parlait avec Silo, Il y a un filtre en réalité augmentée de celui ci.
00:36:02:22 – 00:36:27:18
Intervenant 1
J’ai fait mes cartes de vœux, la dernière a été augmentée. J’ai fait un T-shirt à un moment où le personnage du Choc animal était là. Mais malheureusement, Méta vient d’annoncer la super nouvelle que, en 2025, il fermait leur plateforme et qu’il arrêtait de financer. Et ils ont décidé de. On ne sait pas pourquoi, supprimer tous les filtres qui sont créés par des personnes autre que eux.
00:36:27:20 – 00:36:50:12
Intervenant 1
Donc tout l’aspect communautaire parce que c’était aussi un côté y’avait un côté communauté sympa à créer des filtres et voir les gens pouvaient les utiliser, aiment bien ça, ça va disparaître. Donc si tu veux continuer à explorer la réalité augmentée, va falloir que je cherche pas une autre plateforme. Je regarde pour développer ma propre appli comme ont pu le faire certains d’illustrateurs.
00:36:50:12 – 00:37:03:04
Intervenant 1
Je pense à la maison tangible, tu fais orient slash maison tangible sur Instagram qui fait des grandes fresques. Super. Et lui il me semble qu’il a fait développer sa propre appli pour justement pas être esclave de ces plateforme qui.
00:37:03:04 – 00:37:04:04
Intervenant 2
Fait qu’en fait des.
00:37:04:04 – 00:37:14:23
Intervenant 1
Conflits d’intérêts il a une grande empathie. Ouais, il se demandait à un moment si ça valait le coup parce que ça coûte cher forcément de faire développer par un développeur en Afrique, ben là il est bien content je pense dans des.
00:37:14:23 – 00:37:16:00
Intervenant 2
Permissions.
00:37:16:03 – 00:37:17:20
Intervenant 1
Développer ça.
00:37:17:22 – 00:37:23:19
Intervenant 2
Mais cette application, je pense qu’elle pourra pas être rachetée par quelqu’un d’autre pour justement reprendre le truc parce que c’est.
00:37:23:21 – 00:37:29:03
Intervenant 1
Ma question, parce que c’est clair qu’il y a un créneau là, si vu la développer et la commercialiser. Après je parlais.
00:37:29:03 – 00:37:29:29
Intervenant 2
De celle de Méta du.
00:37:29:29 – 00:37:32:05
Intervenant 1
Coup. Ah oui, je sais pas du tout.
00:37:32:08 – 00:37:36:13
Intervenant 2
Ce que c’est dommage de pas avoir tant de communauté.
00:37:36:16 – 00:37:54:09
Intervenant 1
Comme ça. Après ce qui était intéressant aussi, c’est que c’était le pont qui était fait entre cette appli Instagram. C’est à dire que tu avais pas besoin toi en tant que joueur, tu n’avais pas le droit de. T’avais pas besoin de télécharger une application tierce pour visualiser en fait, ouvrait des stories et ça marchait direct que tu vois le partage inscrit.
00:37:54:09 – 00:38:11:12
Intervenant 1
Et en fait c’est ça qui est intéressant, c’est que tout le monde pouvait voir ton animation où l’interaction à effet directement parce que quasiment tout le monde Instagram là, si tu vois télécharger une application tierce pour pouvoir la visualiser, tu te dis ça met un frein je trouve est à moins de personnes qui.
00:38:11:16 – 00:38:12:17
Intervenant 2
Va avoir.
00:38:12:17 – 00:38:14:13
Intervenant 1
Envie de venir.
00:38:14:15 – 00:38:26:12
Intervenant 2
Mais tu vois, c’est bête, on en reparle. Je n’avais pas compris dans ce sens là en fait. En gros tu mettais juste par exemple tu filmais en citant ton mur un dans un story, c’est directement toi as 100.
00:38:26:14 – 00:38:27:21
Intervenant 1
Il fallait.
00:38:27:23 – 00:38:28:06
Intervenant 2
Un truc.
00:38:28:06 – 00:38:50:08
Intervenant 1
Vert, il fallait accéder aux filtres d’abord. Donc ça tu. Bah comme tous les filtres, soit tu lui accèdes via via des mots clés, tu pouvais le chercher, soit tu pouvais y accéder via le profil du créateur, soit tu pouvais y accéder par un lien. Donc c’était pratique parce que du coup tu pouvais mettre un lien avec un QRcode sur ton print, sur ton puzzle à côté de ton mur et.
00:38:50:15 – 00:39:10:06
Intervenant 1
Et donc les gens flashs QRcode, ça ouvre Instagram avec ce filtre directement. Oui ok, du coup il pouvait viser avec directement l’appareil photo en stories le truc. Et après si vous avez envie. C’était le double intérêt du truc, c’est qu’ils pouvaient les partager, partager. Donc ça avait un aspect aussi communication qui était intéressant.
00:39:10:08 – 00:39:26:21
Intervenant 2
Je comprends mieux son premier du coup, parce que non seulement intéressant, parce que c’est un nouveau support, mais en plus pour le voir, il faut le faire en story. Donc en fait après ils ont plus qu’à le partager, ça te permet de faire diffuser. Ah oui, donc là c’est vraiment je comprends mieux la perte d’intérêt. Du coup, depuis.
00:39:26:23 – 00:39:28:00
Intervenant 1
Cette appli, aucun.
00:39:28:03 – 00:39:30:18
Intervenant 2
Dommage, mais on vous remercie.
00:39:30:20 – 00:39:42:08
Intervenant 1
Encore dessus. Dans le développement de l’intelligence artificielle plutôt que des aspects communautaires qui est en fait bon à.
00:39:42:10 – 00:40:07:14
Intervenant 2
On a déjà parlé du fait que donc tu aimais bien travailler avec des marques parce que bien le fait que ça soit diversifié en terme de projet. Ouais mais comment tu gères le fait que parfois ton nom soit associé à d’autres marques ? Le fait que tu dois faire de la pub entre guillemets sur les réseaux alors que c’est pas les réseaux sociaux, c’est censé être social et du coup les gens sont un peu une friction quand on fait de la pub entre guillemets sur les réseaux.
00:40:07:16 – 00:40:12:03
Intervenant 1
Alors oui, c’est Simon que tu le fasses comme ça, parce que du coup je vais y répondre.
00:40:12:03 – 00:40:14:00
Intervenant 2
D’une façon différente.
00:40:14:03 – 00:40:41:16
Intervenant 1
Du précédent. On va pas arrêter de parler de ce feu, cet épisode qu’on a pas enregistré avant. Je fais une distinction quand je passe que du coup mon Instagram, comme la plupart des illustrateurs illustratrices, c’est un peu mon portfolio, mais c’est aussi une plateforme pour documenter. J’essaie de le faire de plus en plus, même si ça met pas toujours à l’aise, mais pour documenter ma pratique en tant que créatrice, donc en tant que personne qui a le résultat final.
00:40:41:16 – 00:41:08:22
Intervenant 1
Mais il y a aussi une partie process, eh bien on dessine et Et comme j’utilise cette plateforme comme étant mon portfolio, je fais une distinction entre parler d’un produit parce que j’ai travaillé pour ce produit, parce que j’ai fait quelque chose pour ce produit, ou parler d’un produit en mode influence ça ou je sais pas trop, ou en tout cas que je fais de façon un peu sélectionnée.
00:41:08:24 – 00:41:36:10
Intervenant 1
Il y a des illustratrices ou des artistes qui pour le coup sont full créatrices de contenu en étant leur activité principale. Et ça c’est différent parce que du coup elles vont associer leur pratique créative à de la pub pour un, pour un oui, pour un produit, pour un service, pour, pour une langue. Et ça c’est aussi intéressant. D’ailleurs, quand on parlait des trois catégories selon, il y avait quand il y avait l’édition, la boutique en ligne, la commande.
00:41:36:12 – 00:41:40:05
Intervenant 1
Bah mine de rien qui a son contenu, c’est de plus en plus un truc. Et je parle.
00:41:40:05 – 00:41:49:20
Intervenant 2
De est ce qu’on peut dire que c’est de l’illustration ça ? Dans la partie l’illustration est la partie influence. Moi je bosse des nanas qui font de la boutique en ligne, tu vois pas ?
00:41:49:27 – 00:42:20:18
Intervenant 1
Oui et oui mais elle oui, mais c’est pas forcément leur principale source de revenus. Oui et là on parle du ratio, mais je crois que c’est un peu plus parlant encore dans le domaine du graphisme où j’ai en tête plusieurs créas, alors forcément leurs pseudo me viennent pas là, mais les créateurs de contenu dans le sens où ils vont faire bah des tutos sur photoshop, ils vont montrer comment il faut imposer et à chaque fois c’est pas pour des clients, mais peut être que Adobe va leur demander, va les payer pour montrer comment on fait ça sur Etsy ou je ne sais pas quel festival.
00:42:20:22 – 00:42:37:17
Intervenant 1
Alors demander de créer ou les inviter à un festival et du coup en échange ils vont faire de la création continue. Mais c’est tout ça. Il y a toujours le dénominateur commun d’être lié à leur pratique artistique, que ce soit graphisme ou illustration. Et ça du coup, je trouve ça intéressant parce que c’est une autre façon de pratiquer.
00:42:37:19 – 00:43:07:08
Intervenant 1
C’est juste que tu euh, tu vas pas forcément créer le C’est horrible de dire le produit de ton art parce que ça sonne très commercial, mais c’est pas lié à une commande, mais c’est quand même dans un but de communication. C’est la fille. Ouais, c’est quand même un peu différent en un sens. La création de contenu, c’est aussi une création en tant que telle parce que c’est pas si facile que ça finalement d’arriver à accrocher l’intérêt des gens pour un tutoriel Photoshop ou un truc comme ça.
00:43:07:10 – 00:43:29:24
Intervenant 1
Et puis en plus, ils arrivent à faire un storytelling aussi sur leur journée en tant que créateur et tout. Et de quoi on parlait ? Ah oui ta question du coup, comment est ce que je gère le fait d’associer mon nom à des marques ? Bah moi je fais une distinction entre ça. Est ce que si je parle d’un produit mais par exemple par exemple le puzzle, ben c’est mon illustration qui est dessus, donc je vais en parler parce que bah j’ai créé une illustration pour ce client là.
00:43:29:26 – 00:43:52:04
Intervenant 1
Il s’avère donc vraiment. Puis moi aussi, bah justement, ça me fait plaisir de parler déjà d’un projet sur lequel on a travaillé ensemble et j’ai envie que ça se vende parce que ben ça veut dire que mon travail sera plus diffusé, que le client soit content aussi parce que ça veut dire que ben, des gens viennent acheter parce que c’est mon illustration, c’est c’est que c’est un bon choix finalement, de prestataire.
00:43:52:07 – 00:44:19:05
Intervenant 1
Euh après ça, je ne vais pas le faire systématiquement, je ne vais pas poster sur mes réseaux. Tous les projets que je fais et des clients, c’est pas obligatoire. Je vais poser les projets dont je suis vraiment satisfaite du résultat ou qui correspondent à un type de projet que j’ai envie d’avoir plus dans le futur. Par exemple, il y a plein de choses que je fais, que je poste pas parce que parce que ça, ça me correspond.
00:44:19:05 – 00:44:26:10
Intervenant 1
Mais ça, ça correspond à peut être quelque chose que je faisais beaucoup il y a quelques années, J’ai un peu moins envie de le faire, donc je vais Même si je continue de le faire, je balancerai.
00:44:26:10 – 00:44:26:18
Intervenant 2
Ça en.
00:44:26:18 – 00:44:44:13
Intervenant 1
Avant, du moins, je vais moins pousser maintenant tout de suite je pense. Par exemple de l’édition, j’en faisais plutôt pas mal en 2021 2022. Maintenant, j’ai un peu moins envie d’en faire parce que pour diverses raisons et donc même si je continue d’en faire de temps en temps, je vais pas forcément le mettre en avant sur les réseaux sociaux.
00:44:44:15 – 00:45:11:02
Intervenant 1
Et par contre ouais, tout ce qui crée son contenu où on me demande de produire quelque chose autour de la création, j’ai un fond de me répéter pas mal mais mais concrètement, en fait, il y a moi. Je reçois de plus en plus de briefs où on me demande par exemple va me commander une illustration pour je, c’est pas un tee shirt ou un produit, mais on va aussi me demander de produire du contenu, de me filmer en train de dessiner.
00:45:11:04 – 00:45:30:19
Intervenant 1
C’était de parler de l’image que j’ai faite. Est ce que tout ça c’est un peu une histoire que les marques peuvent aussi utiliser de leur côté pour leurs réseaux sociaux, pour leur site et tout ? Et ça par contre, je fais payer parce que c’est du travail en plus. Déjà tu commandes pas juste l’image en tant que telle, tu commandes aussi.
00:45:30:19 – 00:45:57:10
Intervenant 1
Ben une prestation de donc tu vas t’enregistrer, tu vas te filmer, c’est du temps, c’est simple, tu vas passer plus de temps sur la création, tu vas réfléchir aussi, tu vas faire le montage souvent. Donc ça je fais payer et je fais aussi payer. Si on me demande de pain, si c’est une demande explicite de leur part que je poste et que je parle du projet sur l’heure, sur mes réseaux sociaux à moi, bah en fait c’est du travail de communication, c’est du travail de pub.
00:45:57:10 – 00:46:01:09
Intervenant 1
Donc là aussi je fais payer. Je sais pas si c’est clair la distinction.
00:46:01:10 – 00:46:24:16
Intervenant 2
Ici c’est très clair, mais du coup je pensais plutôt justement à ce genre de projet où on te demande donc ben de faire de l’illustration et en plus de faire un réel ou un des stories ou quoi. Parce que c’est pas forcément un, c’est différent tu vois, parler des coulisses d’un projet et là du coup de faire en plus de la comm, même si tu vas faire en sorte que ça ressemble à ton contenu habituel.
00:46:24:16 – 00:46:37:08
Intervenant 2
Enfin c’est ce que ce que tu en la marque d’ailleurs. Le but c’est que ça ressemble à du contenu qui ne soit pas de la pub, mais qui soit comme de la pub en fait. Et c’est là où moi je suis un peu moins à l’aise personnellement. C’est pour ça que je voulais savoir ton point de vue par rapport à ça.
00:46:37:08 – 00:46:47:10
Intervenant 2
J’ai pas. On me le demande pas souvent, mais là j’ai un projet qui va sortir. On me l’a demandé et ça. Mais qu’est ce que je dis ? C’est un effort ? Je sais pas, tu vois que c’est de la petite chose que je vais dire. Pas facile je.
00:46:47:10 – 00:47:10:01
Intervenant 1
Trouve. C’est une question en fait. Moi comme c’est des. J’ai l’impression que moi ce qu’on me demande beaucoup de bien dessine un peu. Un rire un peu rythmé du process de l’illustration, ça va pas être process en entier. Bien sûr, c’est beaucoup sont, mais comme ça correspond à des choses que je fais déjà moi même personnellement, sur des projets, sur des projets perso, ça me semble pas fait en ce sens puisque c’est des choses que je fais déjà.
00:47:10:01 – 00:47:28:17
Intervenant 1
Donc j’imagine que les gens qui suivent sont aussi intéressés par ça. J’aime bien partager des sketchs aussi, partager un peu, pas. Je suis pas si souvent que ça, mais j’aime bien faire de temps en temps, montrer que derrière une illustration, des fois il y a six autres pistes compagnie Twitter prises et pourquoi c’est intéressant, Pourquoi cela a été pris.
00:47:28:19 – 00:47:48:21
Intervenant 1
Donc je fais ça. Et la raison pour laquelle je fais ça, c’est que moi ça m’intéresse personnellement de voir ça chez les autres aussi. Donc donc j’essaie de le faire aussi en haut, en bas, forcément, ça doit souvent l’intéresser. Et il faut répondre à ce que tu disais là, si tu sais pas quoi dire et tout, peut être toi, pose toi la question de qu’est ce que qu’est ce qui t’intéresse chez les autres sur les contenus des autres ?
00:47:48:21 – 00:47:59:26
Intervenant 1
Pourquoi est ce que tu t’es arrêté sur un ville plutôt qu’un autre et tout ? Et y peut être que tu sais toujours créer une jolie vue quand tu commences à te filmer. Parle face caméra produit genre.
00:47:59:26 – 00:48:01:17
Intervenant 2
Bon alors moi.
00:48:01:19 – 00:48:21:05
Intervenant 1
Surprenant, je trouve ça toujours hyper dur et y en a qui le font super naturellement. Moi pas du tout, Mais en tout cas, plutôt que de partir, qu’est ce que je dis ? Peut être partir ? Qu’est ce que disent les autres ? Comment font les autres ? Qu’est ce qu’ils font ? Que eux rentrent intéressants ? Et pourquoi moi je suis intéressé et peut être que ça peut aider un peu plus concrètement à aborder ce truc là.
00:48:21:09 – 00:48:23:24
Intervenant 1
Parler d’un projet, créer du contenu autour de ça.
00:48:23:27 – 00:48:41:26
Intervenant 2
Mais je trouve que t’as aussi donné un petit peu la réponse, c’est à dire qu’il faut. L’idée, c’est que bien même quand on crée du contenu pour les marques qui nous l’ont demandé, qui est rémunéré parce que ça ressemble à ce que tu fais d’habitude et du coup qu’il y a que ça ne soit pas gênant ni pour nous à créer, ni pour notre audience.
00:48:41:26 – 00:48:42:12
Intervenant 1
Ouais mais.
00:48:42:12 – 00:48:43:14
Intervenant 2
Quand.
00:48:43:16 – 00:49:01:15
Intervenant 1
C’est important de rester à l’aise parce que si tu fais, si tu sens en fait genre tu sens ce genre de truc quand tu fais ça peut être un peu gênant de parler face caméra, mais bon, ça peut être intéressant. Si, mais si tu sens au fond de toi que ça correspond pas du tout à quand on voit ce que tu fais à ta personnalité, je pense que c’est pas quelque chose qu’il faut explorer plus que ça.
00:49:01:15 – 00:49:07:21
Intervenant 1
Tu as déjà tu prends pas plaisir à le faire et en plus effectivement, ça sonne peut être un peu moins authentique.
00:49:07:24 – 00:49:33:00
Intervenant 2
Mais du coup, depuis que je suis devenu vachement plus attends, je savais que ça existait et je suis devenu vachement plus attentif. Tu sais, maintenant que j’ai vu que j’ai eu cette demande. Du coup, je regarde un petit peu comment font les autres et tout, mais il y en a qui sont très doués pour ça. Justement par l’atelier de Sorley, beaucoup de collabs, enfin là à la fin, une collab avec sur un vélo qu’elle a customisé, tu vois avec tout une vidéo arrive ce qui va autour et tout et ça j’ai l’impression.
00:49:33:00 – 00:49:40:23
Intervenant 2
Enfin peut être que je débarque, mais j’ai besoin que ce genre de contenu va de plus en plus demandé par les marques etc.
00:49:40:25 – 00:50:00:09
Intervenant 1
Je pense ouais parce que surtout on a parlé d’intelligence artificielle. C’est là que tu vois que c’est vraiment un vrai humain derrière qui fait ses choix artistiques pour une raison. Il y a une histoire derrière le dessin que tu écris. C’est pas juste. Ouais, un truc qui fait à la va vite, sans trop réfléchir, on en reparle à la conception.
00:50:00:09 – 00:50:18:13
Intervenant 1
On en revient à la conceptualisation aussi. Mais effectivement, le fait d’humaniser, ça va être de plus en plus important. Je ne dis pas qu’il faut que tout le monde commence à penser des photos de soi même sur son compte Instagram, ça correspond pas, mais. Mais ouais, le fait d’humaniser le travail artistique, ça va être important. Tiens.
00:50:18:16 – 00:50:34:23
Intervenant 2
Ouais, c’est vrai. Après, il y a peut être d’autres façons d’humaniser autrement que tu mets que de se mettre en avant. Je sais pas, mais c’est vrai que de se mettre en avant, montrer son visage même si c’est de loin moi, c’est quelque chose que je conseille à mes à mon audience, même si s’il y en a plein qui me disent non, moi c’est hors de question, c’est mon travail avant tout, etc.
00:50:34:23 – 00:50:50:24
Intervenant 2
C’est ça que je pousse en avant. Mais c’est vrai que c’est comme tout à l’heure quand je te disais souviens plus facilement des illustrations que du graphisme, ben on se souviendra plus d’un visage d’une personne parce qu’on aura vu son visage que des dessins. Mais après il y a plein de marqueurs comme ça, de reconnaissance et.
00:50:50:26 – 00:51:08:00
Intervenant 1
En fait tu vois. Oui, je vois encore une fois, je pense, ça dépend vraiment de ce qu’on a envie de faire. Quand il y a plein de personnes qui n’ont pas envie de venir. La prochaine illustratrice chanceuse, celle d’être. Et je pense que les marques, on va être de plus en plus en manque de ça.
00:51:08:01 – 00:51:10:06
Intervenant 2
Mais c’est pas fait pour tout le monde.
00:51:10:06 – 00:51:33:05
Intervenant 1
Ben oui, parce que quand je dis humaniser, pas forcément mettre une photo de son visage, ça peut être ce que oui, montrer le sketch, le process peut être des questions qu’on se pose, des expérimentations, ça montre qu’on n’est pas juste. Oui, on appuie sur un bouton pour faire une image et c’est ton regard.
00:51:33:08 – 00:51:47:05
Intervenant 2
Le fait de oui, de montrer tout des coulisses, c’est la base dans les réseaux sociaux, de façon à ce qui c’est ce qui fonctionne le plus. On suit le parcours d’un artiste. Voilà. Traverser ses problèmes.
00:51:47:07 – 00:52:07:15
Intervenant 1
Et souvent, disons que le mauvais côté de ça, ça peut être aussi. Les gens commencent à commencer enfin à venir te chercher parce que t’as du. T’as une communauté, parce que tu montres ton visage plus que parce que tu viens pour ce que tu fais vraiment. Et ça, je comprends qu’on puisse ne pas être peut être à l’aise avec ça.
00:52:07:15 – 00:52:31:06
Intervenant 1
Moi même je suis pas trop à l’aise des fois contre, ça m’est déjà arrivé que on vienne me chercher pour un projet. En fait, je rencontre des puces, pas pour le côté pour la caution communauté artistique plus que pour vraiment le résultat. Et il en a qui s’en fichent de ça. Autant je pense qu’il faut avoir un peu l’ego accroché à ce niveau là quand on s’en fout un peu du résultat final et qu’on veut juste que tu t’habilles mal ou que.
00:52:31:06 – 00:52:32:22
Intervenant 2
Tu dis bizarre.
00:52:32:24 – 00:52:44:22
Intervenant 1
En fait, quelque part, on achète pas vraiment créativité. Ouais, on achète ton image puisque ta créativité. Je dis pas que c’est le cas pour tout, mais il y a des il y en a. C’est un très bon.
00:52:44:22 – 00:52:46:27
Intervenant 2
Exemple de ça doit exister. Oui, ça existe.
00:52:47:00 – 00:52:58:00
Intervenant 1
Mais il faut être à l’aise avec ça. Il y a choisi et avoir en gros la valeur de ce que ce produit net résumé que par le nombre de like et d’engagement que ça a que ça génère. Ça c’est un.
00:52:58:03 – 00:52:58:15
Intervenant 2
C’est marrant.
00:52:58:15 – 00:53:00:01
Intervenant 1
Tu peux.
00:53:00:03 – 00:53:19:09
Intervenant 2
T’y mettre, c’est ce problème là, j’ai envie de dire en avant parce que tu sais, il y en a plein je pense, qui n’ont pas de communauté, qui n’ont pas de beaucoup d’abonnés, etc. Et qui rêveraient que justement que des marques viennent les contacter. Pas parce qu’ils ont beaucoup d’abonnés, mais parce qu’eux, ils ont réussi à avoir une certaine visibilité et que les marques les ont trouvé l’inverse.
00:53:19:11 – 00:53:33:08
Intervenant 2
Quand ça t’arrive, du coup, que les marques viennent te voir pour justement parce que tu as de la visibilité, tu peux avoir ce questionnement de dire attends, c’est ma créativité ou c’est ma visibilité qui vous intéresse ? Donc on va te servir jamais de cet idéal web.
00:53:33:10 – 00:53:38:00
Intervenant 1
Je pense que ça dépend des personnalités. Il y en a qui sont très à l’aise avec ça et d’autres qui sont vraiment cool.
00:53:38:03 – 00:53:39:06
Intervenant 2
Je pense que c’est bon quand même de.
00:53:39:06 – 00:53:41:06
Intervenant 1
Dire.
00:53:41:09 – 00:53:56:20
Intervenant 2
En tant qu’artiste, de dire voyez que ma visibilité qui vous intéresse, je pense que je pense que personne va être à l’aise avec ça. Ouais bah oui, vas y, ça, ça vient avec le chèque évidemment, mais je pense qu’il y a pas que ça non plus quoi. Quand tu es artiste, t’as envie de.
00:53:56:22 – 00:54:09:20
Intervenant 1
Que ton travail. Ouais ouais, faut être prêt. Si c’est si c’est un truc dans lequel on veut s’engager, il faut être prêt à voir son travail. Résumé de façon assez impersonnelle à des like et à des ouais à l’engagement que ça génère.
00:54:09:20 – 00:54:13:01
Intervenant 2
C’est pas j’avais jamais pensé à ça, tu vois là.
00:54:13:04 – 00:54:35:21
Intervenant 1
Mais on dit ça. Mais il y a plein d’illustrateurs qui sont entre guillemets de petite communauté, ils sont pas trop sur Instagram et qui s’en sortent très bien quand on commande des gens, ils ont pas besoin de s’envisage de relier. Je ne sais pas parce que je suis étonné du nombre de personnes qui pensent vraiment que le nombre de followers Instagram c’est synonyme de plus de commandes et que si t’en as pas, tu peux pas avoir de de commandes.
00:54:35:21 – 00:54:40:01
Intervenant 1
Bah non, je connais plein illustrateur qui jugent très bien en ayant une entre guillemets une petite communauté.
00:54:40:04 – 00:54:57:24
Intervenant 2
Mais tu fais bien d’en parler parce que c’est vrai que j’essaye de le dire souvent mais que là du coup je l’ai pas dit. Si quelqu’un peut tomber sur cet épisode. Effectivement, les réseaux sociaux c’est une façon de communiquer dans son travail, il y en a plein d’autres et le nombre d’abonnés n’est pas égal au nombre de commandes et au chiffre d’affaires.
00:54:57:24 – 00:55:20:17
Intervenant 2
Enfin pas du tout quoi. Moi il y a plein d’illustrateurs que je suis qui sont pas forcément des stars sur Instagram et qui communiquent pas du tout autour d’eux d’ailleurs. Mais par contre ils ont plein de commandes et ils travaillent à la pelle dans le commercial et voilà. Mais ils ont pas besoin de se mettre en avant parce qu’en fait ils travaillent avec des marques qui viennent les chercher pour ce qu’ils font vraiment et pas pour leur influence ou quoi que ce soit justement.
00:55:20:20 – 00:55:40:16
Intervenant 2
Donc d’ailleurs, quand on est illustrateur et qu’on veut pas se mettre en avant et qu’on veut pas enfin on est pas trop fan des réseaux sociaux, je pense que l’illustration commerciale, c’est une des façons les plus simples de commencer à gagner, à générer des revenus, En gagner sa vie quoi. Moi j’ai commencé comme ça et je pense que c’est une des façons les plus simples.
00:55:40:16 – 00:55:48:20
Intervenant 2
Je trouve ça beaucoup plus simple que d’avoir une boutique en ligne puisque quand on a une boutique en ligne, ben justement, il faut au fond mettre un peu plus de sa personne qu’on ne peut pas vraiment.
00:55:48:20 – 00:55:53:23
Intervenant 1
Être connecté tout le temps dessus. C’est sûr que ça peut être un peu fatiguant.
00:55:53:25 – 00:56:12:22
Intervenant 2
Et y a d’ailleurs un truc qu’on s’était dit quand on a enregistré la première fois, c’est quand moi je t’avais parlé de mon audience qui me disait souvent il y avait une espèce de frein par rapport au fait de travailler avec des clients, c’était de travailler pour quelqu’un d’autre et que bien souvent c’est des personnes, des illustrateurs qui débutent.
00:56:12:25 – 00:56:21:05
Intervenant 2
Mais moi je préfère travailler pour moi dans mon coin et vendre sur ma boutique. Et toi, tu avais dit tu vas si tu te lances rapport à ça, Alors du coup, c’est nuancé parce qu’on.
00:56:21:05 – 00:56:41:21
Intervenant 1
A reparlé après on offre caméra et fait que même si on a peut être un peu changé par rapport à ça, je trouve que même en ayant abouti, commence un peu illusoire de dire on travaille que pour soi, parce qu’en fait tu dois quand même, si tu veux, vous sens, tu veux vivre de ta boutique en ligne, il faut le vendre ton travail et du coup, bah forcément, t’es un peu tributaire de ce que les gens aiment.
00:56:41:21 – 00:57:00:13
Intervenant 1
Est ce que les gens aiment parce c’est super si t’arrives directement à amener les gens là où tu veux, mais généralement tu te rends compte que des trucs qu’on pensait qui seraient un succès absolu. J’ai l’impression que tous les gens qui ont une boutique en ligne pourront dire ça à un moment ou un autre, quelque chose que tu vois, un produit.
00:57:00:13 – 00:57:14:10
Intervenant 1
Tu pensais que ce serait un succès absolu. C’est un flop total et au contraire un truc que tu voulais même pas mettre en avant. Bah c’est ce qui se vend le mieux. Parce que pour une raison x ou x, un peu dur de prédire. Donc je trouve ça un peu tributaire des succès et aussi peut être du TER.
00:57:14:10 – 00:57:41:04
Intervenant 1
Ben c’est une boutique en ligne, en illustration forcément. Peut être que tu vas faire des choses à l’approche de Noël qui font sens avec Noël. Peut être vendre des trucs en rapport avec la Saint-Valentin que tout le monde va le faire, mais il n’y a pas que soi même en considération. Il y a plein de considérations extérieures et mine de rien, il faut faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de communication sur sa boutique en ligne pour qu’il y ait des ventes régulières.
00:57:41:06 – 00:58:03:12
Intervenant 1
Et rien qu’en ce sens, ben ouais, tu traites en fait ton travail comme une marque et en ce sens, ouais, c’est. C’est pas que juste dessiner dans son coin, faire un peu ce qu’on veut. Je sais pas où en est une super star de la boutique en ligne et pouvoir vraiment faire un sold out à chaque fois. Quand il y a un produit, il y en a qui font ça, qui font ça très bien.
00:58:03:12 – 00:58:05:04
Intervenant 1
C’est super !
00:58:05:06 – 00:58:23:26
Intervenant 2
Euh ouais, non mais c’est clair mais moi j’aime bien ce point de vue là de se dire parce que j’avais jamais conscientisé ça comme ça. Enfin vu ça comme avant. Je t’en parle de dire même quand on a une boutique en ligne, même quand on dessine ce qu’on n’aime, et bien en fait, on a quand même quelqu’un, on va vendre, on dessine jamais juste pour soi quoi.
00:58:23:26 – 00:58:32:03
Intervenant 2
Voilà, il y a toujours un client et nous on est une marque fort, donc on dessine jamais juste pour soi quoi. En tout cas pour en vivre.
00:58:32:05 – 00:58:54:22
Intervenant 1
Oui voilà. D’ailleurs si c’est ton hobby, si tu peux 100 pour même, pour soi et tout. Mais. Merci. C’est à partir de là où il y a un client, où il y a des acheteurs, que sa boutique en ligne, que soit des commandes qui soient des lecteurs. Si tu fais une vidéo, ouais, il y a toujours un d’autres facteurs que c’est la même session.
00:58:54:25 – 00:59:27:26
Intervenant 2
Est ce que tu peux nous parler de ton projet Color Quotidien qui a été affiché en grand sur Time Square ? Parce que ton post a été et apparaît dans mon feed Instagram et waouh ! Je pense que c’est le genre de projet que tous les illustrateurs ont envie d’avoir pour juste décrire En fait l’illustration. J’essaie de le faire bien, C’est une personne de profil je crois, avec un espèce de manteau et en fait, le manteau, il est animé avec plein de couleurs qui bougent et donc ça a été affiché en grand énorme à Times Square à New York.
00:59:28:00 – 00:59:30:27
Intervenant 2
Donc c’est quand même un projet de rêve. Est ce que tu peux nous parler un peu ?
00:59:30:27 – 00:59:52:22
Intervenant 1
Tu pourrais alors, vu que c’est pas un projet en soi si stimulant. C’est un milieu que j’avais fait il y a peut être un an ou deux ans. Pour moi c’est juste une lubie perso et. Et en fait j’étais. Et là cette année j’ai été approché par Je crois que c’est une galerie défense qui a une galerie qui fait des expositions numériques sur grand écran.
00:59:52:24 – 01:00:12:13
Intervenant 1
Donc si ça peut être sur des ouais, des panneaux LED à thème Square, je crois qu’ils ont aussi une barge à je ne sais plus quel événement artistique à Miami. En gros c’est ça leur truc, c’est qui font des expositions sur des des grands panneaux lumineux et du coup ils avaient cette exposition programmée à New York où ils ont invité jusqu’à une cinquantaine.
01:00:12:16 – 01:00:33:18
Intervenant 1
C’est une centaine. Super. On était vraiment beaucoup. Il n’y a vraiment pas que moi. Une petite cinquantaine centaine de créateurs à faire tes covers sur huit secondes. Donc en gros, pendant huit secondes, t’as un droit d’afficher ce que tu voulais savoir être une œuvre, il y en a, c’est juste une photo statique. On a fait carrément une animation de comme des tout euh.
01:00:33:20 – 01:00:54:11
Intervenant 1
Et moi du coup j’ai choisi cette illustration là parce que ça tombait en même temps que la New York Fashion Week et du coup ça me paraissait pertinent d’avoir cette cette illustration qui était ouais, qui est assez fashion finalement. Mais c’est pas, c’est pas un projet rémunéré ou quoi que ce soit. Avant c’était une expo collective, voilà.
01:00:54:13 – 01:00:54:21
Intervenant 2
Pour.
01:00:54:21 – 01:00:56:05
Intervenant 1
Mettre en place une idée.
01:00:56:07 – 01:01:02:14
Intervenant 2
Pour la faire sans voir son projet, son illustration, comme ça en grand, ça fait toujours quelque chose quand même.
01:01:02:14 – 01:01:28:17
Intervenant 1
Mais ça c’est cool. Surtout que moi je travaille beaucoup numériquement. Donc là c’était du coup une exposition numérique. Mais. Mais moi je suis plus habitué à voir mon travail dans soit sur des média en ligne, soit sur les réseaux, soit sur des imprimés dans des magazines, mais plutôt petit. Du coup. Donc c’était vraiment un des des échecs. J’ai pas du tout l’habitude d’investir mais bon c’est assez cool en 105.
01:01:28:19 – 01:01:36:29
Intervenant 2
Et justement pour avoir cette échelle, j’imagine que c’est un il y a du vecteur quand tu travailles, comment on fait ?
01:01:37:01 – 01:01:54:21
Intervenant 1
Là du coup, c’est un écran. Donc là en fait c’est juste l’écran qui est plus grand, angle et sens, il y avait une dimension minimum, je sais juste laquelle était pas si grande que ça, mais en fait, comme c’est ces écrans Time Square là, ils sont pas du tout destinés à être regardés de super raison, destinés à être regardés de loin.
01:01:54:24 – 01:02:00:09
Intervenant 1
Il n’y a pas trop considération de pixellisation ou tout comme ça. C’est sûr que vu de près, c’est vrai que.
01:02:00:09 – 01:02:00:24
Intervenant 2
C’est pas pour vous.
01:02:00:24 – 01:02:13:09
Intervenant 1
Il reste un écran. C’est différent que si c’était imprimé. Oui effectivement sur des grandes affiches, vu que c’est un peu plus un peu plus clean, mais du coup c’est pas du vecteur, c’est déjà si Photoshop c’est du cubisme.
01:02:13:11 – 01:02:18:23
Intervenant 2
Ce que toi je vois que tu travailles un peu, dont on avait parlé. Je crois que tu fais un peu d’Illustrator quand même.
01:02:18:26 – 01:02:19:16
Intervenant 1
Ouais.
01:02:19:18 – 01:02:20:19
Intervenant 2
Ça dépend.
01:02:20:21 – 01:02:43:24
Intervenant 1
Mais ça dépend des projets. Quand je sais que ça va être imprimé en très grand, des fois je fais du tore aussi parce que mon style le permet. Je fais beaucoup de dégradés, mais quand même, grosso modo, ça reste quand c’est pas d’ombre, ça reste des aplats avec un peu dégradé dedans. Un est mon outil de prédilection, ça reste quand même pour créer des Photoshop si ça me permet d’avoir des textures que je peux pas trop avoir sur illustrateur.
01:02:43:24 – 01:02:45:03
Intervenant 1
Autrement.
01:02:45:05 – 01:02:58:21
Intervenant 2
Et du coup, pourquoi les deux ? Pourquoi pas juste procréateurs ? Ou pourquoi pas juste Photoshop ? C’est vraiment une question de curiosité, parce que moi je suis pas procréateur et je ne sais pas du tout pourquoi. Ce que l’un peut apporter de plus.
01:02:58:21 – 01:03:31:15
Intervenant 1
Que la procréation. Il y a le côté facilité et on en avait parlé un peu. Je crois que c’est avec toi qu’on avait parlé d’un fait qu’on a enregistré Wheezy. Donc nouveau progrès sur iPad et et donc A. C’est un logiciel qui est super bon dans le sens où il n’y a pas de clavier pour avoir des raccourcis, donc ils ont dû baser tout leur interface sur des systèmes de double tap de swap pour faire des pour faire des choses et et en 100 ch qui ont été super bons pour développer un logiciel qui est très intuitif et très direct.
01:03:31:15 – 01:03:56:07
Intervenant 1
Pas besoin de faire un truc, t’as besoin de zoomer, tu fais ça avec tes doigts en fait, hyper facile à prendre en main et surtout c’est pas cher. Et du coup c’était un peu. L’outil hybride entre eux dessiner mes croquis sur papier et ensuite parce qu’avant je faisais mes croquis sur papier, je l’ai envoyé sur Photoshop et je redessiné au propre sur Photoshop avec une tablette graphique qui n’avait pas d’écran du coup.
01:03:56:10 – 01:04:16:18
Intervenant 1
Mais donc il y avait moins ce côté spontané du dessin sur papier, ce que iPad et Pocket ont permis de retrouver. Donc c’était chouette à ce niveau là. Par contre, je continue à travailler sur Photoshop parce que je trouve déjà ça peu. Enfin, quand c’est des très gros fichiers, c’est plus gérable sur ordi que sur iPad.
01:04:16:20 – 01:04:19:08
Intervenant 2
Photoshop du calque aussi. Donc faut créer.
01:04:19:14 – 01:04:40:00
Intervenant 1
Des progrès peut être assez limités en terme de calques un plus un plus un canvas en plus à toi les grandes moins tu peux avoir de calque dessus. Je crois que ça dépend aussi de la puissance de l’iPad, mais moi j’ai quand même un iPad rose qui est censé être un des iPad qu’on puisse de puissance. Je sais pas trop de quoi ça dépend, mais je le retrouve même assez régulièrement limité en termes de calques.
01:04:40:03 – 01:04:56:21
Intervenant 1
Mon Photoshop me sert à ça. Il y a des textures que je peux avoir plus facilement à Photoshop et aussi je trouve que la gestion des calques et le rangement des calques est plus facile dans Photoshop pour préparer pour l’animation par exemple. Voilà, j’ai un process encore un peu hybride, fascinant.
01:04:56:23 – 01:04:59:10
Intervenant 2
Parce qu’en plus tu fais de l’animation. Dans After Effects.
01:04:59:12 – 01:05:01:12
Intervenant 1
On a fait.
01:05:01:14 – 01:05:05:03
Intervenant 2
En fait qu’une même famille, la famille Adobe du Coréen.
01:05:05:05 – 01:05:24:00
Intervenant 1
C’est bien ça ? Adobe. On voit si c’est pas très accessible à plein d’égards, surtout le prix. Mais ils ont quand même ce super système d’avoir toutes les applications qui se répondent entre elles, de faciliter le travail d’une application et une autre. Donc c’est bien pour ça.
01:05:24:02 – 01:05:46:11
Intervenant 2
Maintenant il y a Affinity, je passe, tu connais ? C’est vraiment des clones d’Adobe en fait, il y a il y a l’équivalent d’Illustrator, de Photoshop et de design. Après je ne sais pas pour l’animation, mais c’est des logiciels de fin. Je dis pas ça parce que on voit qu’on est habitué à travailler avec ces logiciels, mais c’est plutôt pour les personnes qui nous écoutent, C’est des logiciels qui s’achètent une fois et après c’est fini.
01:05:46:14 – 01:05:47:21
Intervenant 2
Donc c’est quand même vachement intéressant.
01:05:47:28 – 01:05:48:08
Intervenant 1
Parce.
01:05:48:08 – 01:05:58:11
Intervenant 2
Que j’ai plus en tête. Mais c’est vrai que moi, si j’avais, si je débutais aujourd’hui, si j’avais entendu parler de ça, tu vois, je l’aurais. Je me serais peut être mis à ça. Parce que vraiment, il y a plein de similitudes avec Photoshop, Writer et tout.
01:05:58:13 – 01:06:10:02
Intervenant 1
Donc j’avoue qu’il n’est pas ouvert du tout, donc je ne sais pas à quel point c’est similaire maintenant. J’ai connu Affinity à l’époque, c’était gratuit en vraiment gratuit donc c’est pas moi, c’est payant à un moment.
01:06:10:05 – 01:06:10:13
Intervenant 2
Niveau.
01:06:10:13 – 01:06:21:12
Intervenant 1
Forest pour rendre plus accessible que tu certaine équivalent qui sont basés sur des abonnements. Parce que là du coup effectivement Affinity tu paies une fois et tu l’as pour toute la vie.
01:06:21:12 – 01:06:28:12
Intervenant 2
Ou un Photoshop. C’était comme ça avant tout, donc c’était comme ça il n’y a pas si longtemps que tout est passé en mode abonnement.
01:06:28:15 – 01:06:50:29
Intervenant 1
Oui, et en même temps Photoshop. Du coup je pense à ma maman. Du coup j’ai dit qu’elle était illustratrice et graphiste à l’époque, elle achetait son logiciel, c’était peut être 300 € juste pour Photoshop. En un sens, l’abonnement ça l’a rendu un peu plus accessible au début. Et surtout bien, t’es pas obligé de racheter 300 balles à chaque fois qu’il y a une mise à jour qui qui arrive au moment.
01:06:51:01 – 01:06:53:08
Intervenant 2
Où t’avais la mise à jour direct.
01:06:53:10 – 01:06:55:22
Intervenant 1
Euh qu’ensuite ? Ah bon, là sur le coup oui.
01:06:55:24 – 01:07:00:27
Intervenant 2
De Ben oui, parce qu’avant justement, acheter le truc. Mais après t’avais cette version là pour toujours.
01:07:01:03 – 01:07:08:28
Intervenant 1
Voilà, c’est exactement ça. C’est aussi intéressant d’avoir les mises à jour à chaque fois, mais oui, ça avance à cher sur sur le long terme.
01:07:09:04 – 01:07:11:10
Intervenant 2
Mais du coup l’offre est cohérente quoi.
01:07:11:12 – 01:07:12:01
Intervenant 1
Ouais et.
01:07:12:01 – 01:07:12:26
Intervenant 2
Intéressant.
01:07:12:28 – 01:07:14:07
Intervenant 1
Mais bon.
01:07:14:10 – 01:07:37:05
Intervenant 2
C’est vrai que moi je fais partie des personnes qui pendant très longtemps quand j’étais à l’école, du coup on se passait le disque, la disquette, sous le bras, sous le manteau et on payait pas. Puis après c’est vrai qu’une fois que j’ai pu me permettre, voilà, je me suis dit c’est tellement plus pratique d’avoir toutes les nouvelles fonctionnalités et puis voilà, c’est un outil que j’utilise tous les jours qui sort bien Photoshop, l’illustrateur, un design.
01:07:37:08 – 01:07:40:15
Intervenant 2
J’utilise beaucoup Dreamweaver aujourd’hui, beaucoup moins maintenant.
01:07:40:17 – 01:07:42:20
Intervenant 1
Ouais, je crois que c’est tombé un peu en dessous de Turin.
01:07:42:20 – 01:08:08:01
Intervenant 2
J’utilisais pas, mais ça m’arrive encore de l’utiliser. Des fois quand je fais du code un peu pour quand je touche un peu aussi assez de mon site, tu vois, c’est bien d’avoir le truc parce que ça affiche un petit peu rangé plutôt que sur une note où c’est tout le bazar. Mais bref. Ouais, les vieux logiciels. J’avais envie de parler aussi avec toi d’un projet que t’as fait récemment, je crois que c’était le projet où t’as illustré un stade de foot.
01:08:08:03 – 01:08:09:23
Intervenant 2
Je sais même plus. C’est football.
01:08:09:26 – 01:08:10:18
Intervenant 1
Terrain de basket, un.
01:08:10:19 – 01:08:33:09
Intervenant 2
Terrain de basket field. Est ce que la personne qui a le ballon de basket parce que on en avait parlé en fait, tu me disais que tu faisais des commandes pro et que tu t’autoriser une ou deux trois dans trois projets par an ? Associatif ou ouais, des projets comme ça. Est ce que tu peux nous parler de ça, nous parler de ce projet en particulier ?
01:08:33:11 – 01:09:05:01
Intervenant 1
Parce que oui, quand même. Alors là du coup, c’est un projet associatif dans le sens où je les ai payés pour ça. Mais ce que tu disais en fait, c’est Et ça, et c’est c’est lié, Quand tu m’as posé la question de comment tu gères d’être associé à des marques, euh, tout ça c’est un peu lié, c’est une, euh, j’ai j’essaye d’avoir une approche, comment dire, Dans la vie de tous les jours, je suis assez engagé et j’essaye d’utiliser mon travail de façon à soutenir des causes qui me tiennent à cœur.
01:09:05:03 – 01:09:21:29
Intervenant 1
Et c’est vrai que du coup, bah en ayant choisi la voie de l’illustration commerciale, c’est pas toujours possible d’être 100 % d’accord avec ses valeurs. J’essaye de le faire mais malheureusement bien des fois pour des considérations d’argent, tout le monde va se permettre de dire non à des projets des fois à genoux, allongé et tu dis oui à des choses.
01:09:21:29 – 01:09:52:04
Intervenant 1
Alors très heureusement pour moi, j’arrive à un moment où je peux de plus en plus dire non aux projets qui sont pas trop alignés avec eux, avec le sens sur ce que je crois. Je ne vais pas bosser comme marque de viande si je suis végétarienne, ce genre de choses. Je dis ça tout le temps, ne juge, ne jugeant aucunement les illustrateurs qui bossent pour MacDo, BD pour plein de marques, c’est pas du tout un pro.
01:09:52:06 – 01:10:16:06
Intervenant 1
Ce que je dis c’est que oui, j’essaie d’amener ma pratique artistique vers quelque chose qui soit assez aligné avec ce que j’essaie de porter dans mon engagement perso et. Et du coup, ce que tu disais, c’est un peu une petite règle que j’essaye de femme de mettre en place chaque année, c’est que malheureusement il y a beaucoup de projets pour des assos qui sont pas ou peu rémunérées.
01:10:16:08 – 01:10:39:25
Intervenant 1
Et en contrepartie les projets qui sont rémunérés sont pas toujours 100 % raccord avec les valeurs. Donc moi là où je trouve mon compte c’est me dire ok, des fois je prends des projets qui sont pour des marques qui sont peut être pas à 100 %. J’essaie d’avoir quand même de choisir quand même mes projets, mais qui sont pas 100 % en raccord et qui sont purement commerciaux.
01:10:39:27 – 01:10:51:19
Intervenant 1
Et en fait, cet argent que je vais pouvoir dégager de ces projets souvent mieux rémunérés, ben ça me permet de passer du temps sur des projets associatifs qui ne le sont pas ou qui ne le sont pas beaucoup.
01:10:51:21 – 01:11:04:25
Intervenant 2
Je t’arrête juste parce que je me souviens en rentrant que tu me disais que ça le fait de travailler pour des projets commerciaux, ça pouvait te fermer des portes à certaines associations. Et à non, il y a des arrivées je crois.
01:11:04:25 – 01:11:14:01
Intervenant 1
Oui oui. Alors souvent je pense pas que ce soit une règle en général parce que heureusement, il y a beaucoup d’associations qui ont conscience que.
01:11:14:03 – 01:11:43:05
Intervenant 1
La plupart de leurs membres sont bénévoles et du coup souvent pas d’énormes budgets pour rémunérer des créatifs ou d’ailleurs. Les annonceurs sont souvent pas et du coup c’est du travail bénévole. Par extension, pour les créatifs aussi. Et beaucoup d’assos sont totalement au courant de ça. Et très clair d’emblée, d’emblée et ils sont réalistes sur le fait que parce que c’est du travail bénévole ou quasiment bénévole, elles vont pas pouvoir se permettre d’être.
01:11:43:07 – 01:11:43:29
Intervenant 2
De faire ça toute.
01:11:43:29 – 01:11:55:27
Intervenant 1
Leur ouais, ou d’avoir des délais hyper short, ou d’avoir ou de demander 1000 allers retours. Alors y en a, il y en a qui se permettent de faire ça, mais ça c’est un autre sujet.
01:11:56:00 – 01:12:17:10
Intervenant 1
La plupart des assos sont lucides sur le fait que ben on a besoin de manger à côté, donc on pourrait peut être pas leur allouer le même temps qu’eux, sauf si c’est du bénévolat justement qui est choisi une par un, on pourra pas allouer sur le même temps qu’eux à des clients qui rémunèrent correctement ou à des tarifs qui nous permettent de vivre et de payer notre feuille.
01:12:17:12 – 01:12:38:06
Intervenant 1
Où est ce que je veux en venir avec ça ? Oui ben c’est arrivé aussi que des assos je pense. Ça m’est déjà arrivé de me retrouver dans le cas d’une asso qui me demande de bosser pour eux, qui me fait travailler. D’ailleurs, s’il y avait déjà des des sketchs qui avaient été commencé et tout, et tout d’un coup ils disent ah bah non, finalement on va pas pouvoir travaille toi parce que tu travailles pour des marques.
01:12:38:08 – 01:12:39:23
Intervenant 2
Le projet était déjà connu.
01:12:39:26 – 01:13:05:27
Intervenant 1
Ouais, le projet était déjà commencé. Malheureusement. Si en fait tu peux avoir sa ligne de conduite, c’est totalement à ton honneur et c’est ok. Par contre, du coup, ça serait bien de regarder un peu les personnes que tu contactes pour voir si pour toi, avant et d’être un peu réaliste. En fait, si rares sont les illustrateurs qui peuvent ne pas, qui pourront faire que du boulot d’asso et et pas du boulot.
01:13:06:00 – 01:13:26:28
Intervenant 1
Bah bosser pour des marques, il y en a sans doute qui le font. Il y en a aussi qui refusent catégoriquement des personnes plus engagées dans les branches, plus radicalement à gauche et ou carrément anarchistes décide que leur art appartient à tout le monde et du coup, ben ils ne l’utilisent que pour des assos. C’est très bien parce que c’est aligné avec leurs valeurs.
01:13:27:00 – 01:13:35:21
Intervenant 1
Mais en fait, réalistement, on vit quand même dans une société capitaliste où il faut gagner de l’argent pour pouvoir manger et ou payer son loyer.
01:13:35:23 – 01:13:42:12
Intervenant 2
À partir du moment où tu veux vivre de ta de ton activité, bah t’es bien obligé de faire des concessions.
01:13:42:12 – 01:13:43:25
Intervenant 1
Et puis voilà. Et bien c’est.
01:13:43:25 – 01:13:44:05
Intervenant 2
Quelque.
01:13:44:05 – 01:14:03:15
Intervenant 1
Part, mais à la manière de la cotisation. Parce que du coup, ces personnes qui utilisent leur arc pour tout le monde et à but bénévole à côté, elles sont vraiment obligés d’avoir un boulot alimentaire. Oui, la plupart du temps. Et ce qui est une autre façon de trouver un concession, des conseils dans notre façon de faire des concessions entre ces valeurs.
01:14:03:15 – 01:14:27:15
Intervenant 1
Perso c’est totalement ok. Ne pas voir que son travail artistique serve à des marques et c’est un tout se défend. Mais je pars du principe que quand tu es une asso avec, tu exige du travail quasiment bénévole de la part d’une profession qui est déjà précarisée. Bah faut quand même faire ouais tu peux pas en fait avoir le beurre et l’argent du beurre et demander est ce que les gens travaillent gratos pour toi ?
01:14:27:15 – 01:14:32:13
Intervenant 1
Et en même temps est ce qu’on travaille pas pour des pour des marques qui elles peuvent les rémunérer ?
01:14:32:15 – 01:14:37:19
Intervenant 2
Et puis ça aussi des causes tout le temps comme tu dis, précarisés.
01:14:37:21 – 01:14:42:07
Intervenant 1
Après c’est quand même important que des que des assos oui choisissent.
01:14:42:09 – 01:14:43:20
Intervenant 2
Des profils cohérents.
01:14:43:23 – 01:15:05:01
Intervenant 1
Ouais, ou si. En tout cas il y a une question d’image qui associée à eux. Oui effectivement, comme ils vont pas choisir des sponsors qui sont complètement en désaccord avec eux pour les questions greenwashing et washing, mais je pense que ça, enfin on rejoint, on rejoint le grand sujet de ce qui s’appelle la pureté militante. Et ça c’est quelque chose qui met personne d’accord dans les cercles militants.
01:15:05:03 – 01:15:29:08
Intervenant 1
Ça pourrait être un sujet dans un podcast en tant que tel, et je pense qu’il faut ouais, et c’est existe une pureté absolue de la part de toutes les personnes à qui tu travailles. En tant qu’association. Pas un fructus. J’imagine que toi tu dois être vraiment irréprochable sur plein de choses. Puis c’est aussi un peu euh. Et oui, toi aussi tu fais super, mais c’est quasiment vivre en marge de la société.
01:15:29:11 – 01:15:50:13
Intervenant 1
Bah oui, ça peut éventuellement j’imagine de fermer des portes. Euh moi ça m’est arrivé une ou deux fois que des assos me disent ça et c’est pas non plus la plupart du temps les assos sont bien contente que tu puisses bosser pour elles pour pas très cher.
01:15:50:15 – 01:16:11:06
Intervenant 1
Plutôt que l’inverse. Oui j’imagine Présence et Et voilà. Donc moi c’est un peu ma façon de redonner du temps à des causes qui me sont chères. Parce que je peux me le permettre, parce que à côté, j’ai des projets qui me rémunèrent assez pour pouvoir vivre sans avoir besoin de prendre un boulot alimentaire par exemple.
01:16:11:09 – 01:16:14:12
Intervenant 2
Et du coup, ce projet de.
01:16:14:14 – 01:16:17:19
Intervenant 1
Vie pour vous, ça.
01:16:17:21 – 01:16:21:02
Intervenant 2
Parce que là est vraiment génial et j’ai vraiment envie que tu en parle.
01:16:21:04 – 01:16:50:19
Intervenant 1
Ouais, le projet du terrain de basket. Alors du coup, ça c’est pas un projet pour une asso, c’était pas bénévole déterminé pour ça, peut être moins qu’avec des grandes marques et tout, mais. Mais moi en tout cas, c’était un petit projet qui aligne tout ce que j’aime parce qu’il y avait les considérations esthétiques, y avait le support qui était super, moi que j’avais jamais exploré, je suis loin, bah du street art donc j’avais jamais fait de grand terrain de grand format comme ça.
01:16:50:21 – 01:17:13:15
Intervenant 1
Et. Et la dimension sociale derrière. Parce que ça pourrait peut être, ça peut peut être paraître un peu abstrait, là, quand j’en parle comme ça à vos auditeurs, aux auditrices. En fait, c’était un terrain de basket commanditée par la Ville de Paris qui a été. C’est un appel d’offre réalisé en collaboration avec l’asso Hyper Murs qui est une asso de production d’art dans l’espace jeune.
01:17:13:15 – 01:17:39:28
Intervenant 1
Donc eux ont vraiment cette expertise de reproduire ou de produire des fresques sur des très grands formats. Ils ont vraiment cette expertise du terrain et et donc on a travaillé ensemble sur ce terrain de basket où il y avait une volonté de la ville de Paris de mettre en avant les femmes à cet effet. Ça s’inscrivait dans une espèce de vison sociale à l’approche des J.O.
01:17:39:28 – 01:18:02:24
Intervenant 1
Mais, Mais voilà, c’est ça le but, c’était de mettre en avant les femmes dans le sport. Pour plusieurs raisons. C’est que concrètement, sur les terrains de basket comme ça ont été observées, il y a eu beaucoup moins de femmes qui venaient jouer que d’hommes et que les associations de femmes tenaient à avoir un créneau. Donc on fait ça très concrètement faire de la place aux femmes dans l’espace public.
01:18:02:27 – 01:18:31:11
Intervenant 1
Il y avait aussi bien rendre les femmes visibles dans le sport à niveau pro. Parce que bon, c’est encore aujourd’hui que il y a des grandes différences de rémunération entre les clubs pro féminins et les clubs pro masculins. Il y a des questions de harcèlement. Il y a encore des femmes qui se font harceler sur les réseaux sociaux parce que ben on a décidé qu’elles avaient l’air trop masculines, qu’elles ont un des taux de testostérone qu’une entité a décidé était trop pour.
01:18:31:14 – 01:18:58:06
Intervenant 1
Pour la définition femme femme, c’est toujours dans ce sens là et jamais dans l’autre sens. Donc il y avait cette visibilité là. Et puis il y avait un deuxième sujet, c’est que ce terrain de basket, il était aussi utilisé comme cour de récré par une école qui était juste en face. Donc c’était hyper intéressant parce que toutes ces questions d’inégalités dans l’espace public et dans le sport, elles sont un peu cristallisées dans le dans l’espace de la cour de récréation où je pense que nous, on en vient à toutes les souvenirs de passer notre récré.
01:18:58:11 – 01:19:30:18
Intervenant 1
Je prenais l’exemple de l’élastique sur les gros, pousser sur les côtés de la cour à jouer. Il y a les six. Quand les garçons traduisent passe à jouer au foot et des fois c’est mélangé. On c’est pas une généralité mais souvent quand même. La grande tendance c’est ça et ça se traduit. Ben après on est quand on a grandi et ça se traduit dans ces différences de batailles qui sont harcèlement sexuel, qui vient se juxtaposer à ça aussi quand on grandit mais qui fait qu’on est moins à l’aise de prendre de l’espace.
01:19:30:18 – 01:19:53:29
Intervenant 1
Et donc tout ça pour dire que sur ce terrain, l’idée c’était de montrer que les femmes à leur place et donc on a fait, on a représenté de joueuses de basket professionnelles, de championnes d’ailleurs, parce que elles ont gagné, c’était Marie-Ève Pagès et Alain Jean-Jacques, qui sont deux de joueuses de l’équipe de basket, trois trois de de France et.
01:19:54:02 – 01:20:28:23
Intervenant 1
Et donc représenter ces femmes en énorme permettait de tout. Ça donne la visibilité aux femmes athlètes. Et aussi, très concrètement, il y a des femmes en énorme dans l’espace public pour leur montrer que c’est leur place et qu’elles peuvent prendre de l’espace. Et voilà. Et du coup, il y avait aussi des des éléments graphiques autour, il y avait des monstres qui représentent des têtes, des hydre en fait, qui sont un peu la métaphore de tout ces sujets liés au sexisme qu’on a abordé avant le harcèlement, l’accès, les ressources, ce genre de choses.
01:20:28:24 – 01:20:45:14
Intervenant 1
Donc voilà. Et donc ça a été mené en collaboration avec Hyper Mur, mais aussi avec les maîtresses de l’école, enfin les institutrices femmes qui en ont profité pour faire des ateliers avec les enfants sur la place des femmes dans l’histoire et c’est vraiment super tout ça.
01:20:45:14 – 01:21:02:13
Intervenant 2
Génial ! Vraiment. Je suis contente que tu en ait parlé de ce projet et je mettrai en lien quand je mettrai tout un lien dans la description cet épisode. Mais celui ci est vraiment bien. En plus il y a ton interview, il y a l’interview d’une autre personne aussi qui explique vraiment le projet de fond en comble, donc c’est vachement intéressant ici.
01:21:02:17 – 01:21:12:27
Intervenant 2
Je pense que ça fait avancer aussi les mentalités aussi bien chez les enfants, parce que c’est un projet qui tournait autour des enfants avec les enfants que bah pour les plus grands aussi.
01:21:12:29 – 01:21:30:27
Intervenant 1
Ils ont été super participatifs, c’est trop bien. Et en vrai, on s’attendait à voir un peu du backlash de la part de certaines assos de basket. Et au contraire à Rochefort, c’est parce que c’est le seul endroit qui a fait ça. On était dans un parti de Paris qui quand même peut être un peu plus de gauche, je sais pas mais.
01:21:31:00 – 01:22:01:19
Intervenant 1
Mais ça a été super bien accueilli par les clubs de foot du basket masculin du coin qui trouvaient ça bien que la pratique s’ouvre un peu plus et que eux aussi étaient pour ça. Donc voilà, c’est chouette et. Et les enfants, oui, ont été très pour le coup très participatifs et très ouverts à ça. Mais genre direct, parce que ça faisait suite à toute une série d’ateliers et en tout cas un courant d’éducation que les institutrices de cette école essayaient de mettre en place.
01:22:01:19 – 01:22:23:24
Intervenant 1
Une éducation à mon sexisme et plus égalitaire. Et ça c’est important de le préciser. C’est aussi c’est bien de faire des projets très visuels comme ça, qui rendent bien, mais il y a pas de nulle par un travail de fond avec un travail de fond. Enfin limite moi mon dessin est un support pour cette éducation là plus que l’inverse, ça va être.
01:22:23:26 – 01:22:50:23
Intervenant 2
Un support et une manière aussi de communiquer hyper visuellement sur les réseaux sociaux. Ce projet tout en tout cas derrière IRL. Eh bien c’était très intéressant qu’on en reparle De tous les sujets qu’on avait évoqué la première fois. Est ce que je sais plus si j’avais posé cette question ? Est ce qu’il y a un projet que t’as pas encore réalisé et que tu souhaiterais que tu adoré réaliser ?
01:22:50:25 – 01:23:15:25
Intervenant 1
J’aimerais en faire un écho à ce projet de basket. J’aimerais bien faire un skate park parce que c’est aussi un lieu de cristallisation de beaucoup de d’inégalités, de harcèlement. Ça serait chouette, ouais de faire ça y est. Plus généralement, oui, je crois que tout ce qui est 3D, ça m’intéresse pas mal pour les raisons que j’ai évoquées un peu plus tôt, que je bosse beaucoup digitalement.
01:23:15:25 – 01:23:24:12
Intervenant 1
Du coup, bah c’est assez nouveau pour moi d’explorer des supports dans la vie réelle, à taille peut être échelle humaine qui permettent des interactions.
01:23:24:14 – 01:23:26:09
Intervenant 2
Comme aller à la montée.
01:23:26:12 – 01:23:46:08
Intervenant 1
Non, ça veut de la réalité augmentée, mais je pense plus à des installations peut être. Ouais, des fresques play c’est pas des énormes personnages gonflables. Je pense que je crois que je vais citer leur puissance à Delphine, cette dalle qui a fini sur Instagram, qui la fin des Insta sont en flammes. Deux de ces personnages c’est super je trouve.
01:23:46:08 – 01:24:07:13
Intervenant 1
Et j’ai cité pareille maison tangible qui fait des grandes fresques que les enfants peuvent découvrir et tout passe. Si vous connaissez pas leur travail à tous les deux, c’est vraiment chouette et je pense que j’en viens à explorer des territoires un peu plus passifs comme ça. Peut être que c’est des projections, peut être que c’est des fresques, je ne sais pas, mais ça serait cool.
01:24:07:15 – 01:24:09:25
Intervenant 2
Pour sortir un peu des écrans et être un peu plus dans.
01:24:09:25 – 01:24:15:05
Intervenant 1
La maman dans mon appareil. Et le public interagit pas pareil.
01:24:15:07 – 01:24:30:22
Intervenant 2
Et tu touches une autre cible aussi au moins une fois. J’ai fait du street art une fois dans ma vie et en fait t’avais les passants qui passaient ou des passants qui passaient. Et c’est pas du tout les mêmes personnes qui vont voir ton travail que celles qui sont sur les réseaux quoi. Clairement. Donc c’est intéressant.
01:24:30:25 – 01:24:41:06
Intervenant 1
Quand c’est intéressant de voir comment on travaille, vit dans la rue par exemple, ou dans un espace donné. Ouais.
01:24:41:08 – 01:24:52:19
Intervenant 2
Ouais, c’est chouette que c’est des idées intéressantes. Est ce qu’il y aurait quelque chose d’autre dont tu voudrais nous parler ? Qu’on a peut être pas pensé que j’ai pas pensé à te demander.
01:24:52:22 – 01:25:14:09
Intervenant 1
Ça va pas ? Je te remercie encore une fois pour tout ce que tu fais, parce que c’est pas facile pour quand t’as pas fait une école d’illustration et même sans école d’illustration de ce point, des peintures qu’on n’apprend pas en école du tout, c’est pas facile de se lancer dans ce milieu. Donc je trouve que ce que tu les ressources que tu mets en ligne, tout le contenu que tu mets en ligne va signer, c’est super et c’est bien.
01:25:14:09 – 01:25:19:15
Intervenant 1
Et moi c’est comme ça que j’ai commencé au tout début avec son petit kit de l’illustratrice organisée.
01:25:19:17 – 01:25:21:08
Intervenant 2
Qui est toujours.
01:25:21:10 – 01:25:24:06
Intervenant 1
Là, oui, qui est toujours d’actualité.
01:25:24:08 – 01:25:25:14
Intervenant 2
En 2025.
01:25:25:16 – 01:25:27:13
Intervenant 1
Mais c’est comme ça.
01:25:27:16 – 01:25:43:08
Intervenant 2
Merci à toi. Bah écoute, je te souhaite une bonne continuation et puis au plaisir de te suivre sur les réseaux, de suivre tes différents projets et j’espère que tu auras l’occasion d’imposer ton travail dans le monde réel comme tu le souhaites. Tu crois vraiment dessus tout ça ?
01:25:43:10 – 01:25:44:24
Intervenant 1
Merci beaucoup Élodie.
01:25:44:26 – 01:26:04:15
Intervenant 2
A bientôt. Bye ! J’espère que cette interview vous a plu. En tout cas, moi ce que j’adore dans ces entretiens, c’est que je découvre toujours de nouvelles facettes des illustrateurs et illustratrice que je suis pourtant depuis un certain temps. Et je trouve ça fou ce réflexe de mettre les gens dans des cases alors que nous, artistes, on sait, on est, on fait plein de choses, on est plein de choses à la fois, on et on est multi-facettes.
01:26:04:15 – 01:26:23:14
Intervenant 2
Mais qu’on le veuille ou non, on a toujours tendance à placer les gens qu’on suit sur les réseaux, dans des tiroirs et à passer à côté de beaucoup de choses. Mais c’est humain, On est tous très complexes, mais on a tous besoin de voir les autres simplement. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que Clémence a un univers hyper riche à partager, que ce soit en administration, en graphisme, en direction artistique, à travers tous ces différents projets.
01:26:23:16 – 01:26:38:13
Intervenant 2
Et c’est hyper intéressant de la voir déployer tous ses talents sur ces différents supports. J’ai adoré l’idée de s’autoriser à répondre à un certain nombre de projets sociaux par an pour créer une balance entre les projets bien rémunérés qui nous permettent de vivre de notre activité et d’autres projets qui le sont moins mais qui nous tiennent à cœur.
01:26:38:16 – 01:27:01:09
Intervenant 2
Encore un grand merci à Clémence pour sa disponibilité et qui a notamment accepté de ré enregistrer cet épisode une deuxième fois ainsi avec technique. Merci à toi Clémence en tout cas, moi j’ai adoré notre échange qui aurait pu avoir du durer des heures quoiqu’il a duré des heures mais voilà. Merci du fond du cœur. Merci à vous également de l’avoir regardé ou en tout cas de l’avoir écouté sur mon podcast.
01:27:01:11 – 01:27:10:07
Intervenant 2
Je vous souhaite une très belle journée ou une très belle soirée. Je vous embrasse et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode Le podcast. Prenez soin de vous ! Bye bye !
SOUTENEZ LE PODCAST
L’avis de la semaine
Indispensable pour les créatifs !
⭐⭐⭐⭐⭐
Cela fait maintenant plusieurs années que je suis Ëlodie. Je glane toujours ça et là des informations utiles, et il ne faut pas hésiter à réécouter les podcasts à différentes périodes car on ne prête pas toujours attention aux mêmes choses d’une fois sur l’autre 🤓 En tout cas si vous souhaitez vous lancer dans l’illustration, ou si, comme moi, vous êtes déjà en activité, pensez à consulter régulièrement les contenus d’Ëlodie !
— BB….!