
Vous avez l’impression que vous n’en faites jamais assez, même quand vos journées sont bien remplies ?
Vous n’êtes pas seul·e. Et il est peut-être temps de regarder la productivité autrement.
Dans cet épisode, je vous partage 5 nouveaux hacks simples (et doux) qui m’aident à rester concentrée sur l’essentiel, avancer sans culpabiliser et à sortir enfin de cette sensation de stagnation.
Je vous y partage des astuces que j’applique au quotidien, et qui m’ont permis d’alléger ma charge mentale tout en progressant sur mes projets.
✨Écoutez l’épisode pour découvrir :
- Pourquoi le “tout ou rien” est ton pire ennemi
- Comment éviter la fatigue décisionnelle
- Une astuce toute simple pour débloquer une journée compliquée
La productivité, ce n’est pas faire plus. C’est faire mieux… pour vous.
✨Dans cet épisode, j’ai parlé de :
- Livre “La voix du créatif”
- Livre “Atomic habits” (le livre sur les habitudes)
- Episode 125 – Ma nouvelle organisation Time-blocking sur Google Calendar
- Episode 137 – 15 ans d’entrepreneuriat : les 15 choses que j’ai apprises
- Article de blog : Comment être plus productif.ve ? 5 façons d’accroître sa productivité
Transcription générée automatiquement (elle peut être incomplète par rapport à l’épisode).
5 hacks de productivité qui m’aident (enfin) à avancer sans m’épuiser
Pendant longtemps, j’ai cru que la productivité, c’était d’en faire toujours plus. Plus de tâches, plus de projets, plus de résultats. Je pensais que c’était ça, être efficace : cocher un maximum de cases dans ma to-do, remplir mes journées au maximum, et prouver que je “méritais” ma place, mes revenus, ma légitimité.
Je ne sortais pas ça de nulle part. J’ai grandi dans une famille où le travail acharné était une valeur fondatrice. À la campagne, mes grands-parents se levaient tôt, travaillaient dur, et ne comptaient pas leurs heures. Ce modèle-là, je l’ai admiré, imité, jusqu’à en faire une norme intérieure. C’est seulement bien plus tard que j’ai compris à quel point ce modèle pouvait aussi être épuisant, culpabilisant… et inefficace.
La Hustle Culture, cette glorification du “toujours plus”, nous pousse souvent à faire fausse route. On se compare. On se rajoute des obligations. On se met une pression folle pour être visible, présent·e, et performant·e sur tous les fronts. Mais est-ce que cette accumulation nous rapproche vraiment de nos objectifs ? Pas toujours. Voire rarement.
Aujourd’hui, j’ai envie de t’inviter à changer de perspective. À faire un pas de côté. À t’éloigner des injonctions et à revenir à l’essentiel : faire ce qui compte pour toi, sans t’épuiser. Et pour ça, je te propose de découvrir mes 5 hacks de productivité préférés du moment. Des astuces que j’ai mises en place récemment, à un moment où je tournais en rond. Où j’avais mille idées mais plus assez d’énergie pour avancer.
Ces 5 hacks de productivité ne sont pas des recettes miracles. Ce sont des outils simples, concrets, que tu peux tester à ton rythme, sans chercher la perfection. L’idée, c’est de créer de l’espace, de la clarté, et de retrouver un rythme qui te convient vraiment.
Hack #1 – Lâcher le “tout ou rien”
Je crois que c’est celui qui m’a le plus transformée. Pendant la création de ma formation, j’étais dans un mode binaire : soit je consacrais une journée entière au projet, soit je n’y touchais pas du tout. Résultat ? Dès qu’un imprévu s’invitait dans mon planning, je reportais tout. Et plus je reportais, plus je perdais le fil. Émotionnellement, je me détachais du projet. Je perdais en motivation. Et le retard s’accumulait.
Un jour, ma psy m’a dit une phrase toute simple, mais qui m’a percutée : “Le moment parfait n’arrive jamais.” Elle avait raison. J’attendais un alignement idéal (temps, énergie, concentration) qui ne venait pas. Et pendant ce temps-là, rien n’avançait.
J’ai alors décidé de mettre en place une stratégie beaucoup plus douce : l’option B. Si je ne peux pas y consacrer trois heures, est-ce que je peux au moins y passer 20 minutes ? Relire une page ? Écrire une idée ? Ce petit pas, même minuscule, m’aide à rester connectée à mon projet.
Un des 5 hacks de productivité les plus libérateurs pour moi, ça a aussi été de supprimer volontairement certaines tâches de ma to-do. Plutôt que de laisser le destin s’en charger, je prends la décision consciente de ne pas tout faire. Et c’est apaisant.
Hack #2 – Choisir ma propre unité de mesure
Pendant longtemps, j’ai mesuré ma productivité à la journée. Si je n’avais pas avancé aujourd’hui, c’était “une journée perdue”. Mais ce mode de fonctionnement ne correspondait pas à mon rythme. Et j’ai compris qu’il existait d’autres façons de mesurer ses avancées.
J’ai découvert cette idée dans le podcast “La Voix du créatif” : choisir son échelle personnelle. Pour certains, c’est la journée. Pour d’autres, la semaine ou même le mois. Ce qui compte, ce n’est pas l’intensité, mais la régularité.
Aujourd’hui, je fonctionne avec une logique hebdomadaire. Si j’ai publié un contenu, avancé d’un cran sur un projet, ou nourri une idée importante dans la semaine, je considère que j’ai avancé. Et je ressens beaucoup moins de pression quotidienne.
Parmi les 5 hacks de productivité, celui-ci m’a permis de faire la paix avec les jours “off” ou moins inspirés. Je ne cherche plus à être productive tous les jours. Je cherche à être cohérente sur la durée.
Mon astuce : je définis une seule action-clé par semaine. Par exemple : un article publié, ou une séance de création chaque matin. Une seule. Ça suffit.
Hack #3 – Bloquer une journée “Deep Focus” par mois
L’idée ici, c’est de te créer un vrai cocon de concentration. Une journée entière sans sollicitations extérieures. Pas de mails, pas de réseaux, pas de messages. Juste toi, ton cerveau et une ou deux tâches que tu veux vraiment faire avancer.
Je le fais une fois par mois, et je peux te dire que cette journée a un effet démultiplicateur. C’est souvent ce jour-là que je débloque un projet, que je termine une tâche qui traîne depuis des semaines, ou que je retrouve l’élan sur quelque chose qui me tient à cœur.
Ce hack est devenu l’un des piliers de ma méthode. Je le considère comme sacré. Dès le début du mois, je choisis la date et je la protège dans mon agenda. Je préviens mes proches, je coupe toutes les notifications, et je prépare en amont ce sur quoi je vais travailler.
Parmi les 5 hacks de productivité, c’est probablement celui qui te demande le plus d’organisation… mais c’est aussi celui qui t’apporte le plus de résultats en peu de temps.
Hack #4 – Réduire le nombre de décisions
Tu ne le réalises peut-être pas, mais chaque décision, même minime, consomme de l’énergie mentale. Que vais-je manger ? Quelles tâches dois-je faire aujourd’hui ? Par quoi je commence ? Tout cela épuise notre cerveau, souvent dès le matin.
Alors j’ai décidé de simplifier. D’automatiser ce qui peut l’être. D’avoir des routines claires, des créneaux fixes, des décisions déjà prises.
Par exemple : le jeudi est ma journée “contenu”. Je sais que ce jour-là, je ne réponds pas aux mails, je ne planifie pas de rendez-vous. Je crée. Point. J’ai aussi préparé des tenues prêtes pour la semaine, un menu fixe pour certains jours, et des horaires précis pour les tâches récurrentes.
Ce hack m’a libérée d’une fatigue invisible. Il m’a permis de garder mon énergie pour ce qui compte vraiment : la création, la prise de recul, les décisions importantes.
Si tu veux expérimenter ce quatrième des 5 hacks de productivité, commence petit : choisis un jour de la semaine et attribue-lui une mission fixe. Tu verras, ça change tout.
Hack #5 – Planifier le repos comme une tâche pro
Je termine avec celui-ci parce qu’il est souvent négligé… et pourtant essentiel. Pendant des années, j’ai cru que je devais “mériter” mon repos. Travailler dur d’abord, me reposer ensuite. Et si je n’avais pas tout coché, tant pis pour moi.
Aujourd’hui, j’ai complètement changé de logique. Le repos est une condition de ma productivité. Pas un luxe. Pas une récompense. Une nécessité.
Je le planifie exactement comme une tâche pro. Je bloque des créneaux dans mon agenda pour faire une sieste, lire, me promener, rêver, ne rien faire. Ces créneaux sont non-négociables. Et tu sais quoi ? Même 30 minutes suffisent à relancer la machine.
Et puis il y a cette fameuse loi de Parkinson : une tâche prend toujours le temps qu’on lui donne. Si je bloque 10h pour un projet, je vais souvent m’étaler. Si je sais que j’ai 3h et que j’ai prévu une pause ensuite, je vais aller droit au but.
Planifier du vide, c’est aussi ça, être productif·ve. C’est donner à ton cerveau l’espace pour se reposer, digérer, imaginer.
Ce dernier des 5 hacks de productivité m’aide à ne pas sombrer dans l’épuisement déguisé en efficacité.
En résumé,
Voici donc mes 5 hacks de productivité préférés du moment :
- Lâcher le “tout ou rien” et créer une option B pour rester en lien avec ses projets.
- Choisir son unité de mesure et ne pas juger sa productivité à la journée.
- Bloquer une journée de concentration profonde par mois, pour avancer sans interruption.
- Réduire le nombre de décisions, en automatisant ce qui peut l’être.
- Planifier le repos comme une tâche professionnelle, et le respecter.
Si ton emploi du temps actuel te vide plus qu’il ne te nourrit, il est peut-être temps d’essayer une nouvelle approche. Plus douce. Plus ajustée. Moins dans la performance, plus dans l’essentiel.
Je ne te propose pas d’adopter ces 5 hacks de productivité d’un coup. Ce serait contre-productif. Choisis-en un seul. Celui qui t’attire, ou celui qui te semble le plus facile à mettre en place. Teste-le une semaine. Observe ce que ça change. Puis, seulement si ça te fait du bien, ajoute-en un autre.
La productivité n’est pas une course. C’est une danse. Parfois lente, parfois vive, mais toujours en mouvement. Et tu as parfaitement le droit d’en réinventer le rythme.
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Encore un super podcast d’Élodie, où je découvre le travail de Blachette et son histoire. J’ai beaucoup été rassurée par le côté « il y a des creux » dans son activité d’illustratrice car on idéalise souvent les autres illustrateurs en croyant que c’est toujours plus facile pour les autres et que ça y est maintenant il ou elle gagne plein d’argent 🥰 (en tout cas c’est ce que je croyais 🤣). Et le fait de démarcher pour se dire que ce sera pour dans 6 mois c’est quelque chose que je n’avais pas en tête. Du coup merci pour les infos et conseils. 😻
— Mylelle