Créer une fiche produit efficace
Si vous tenez une boutique en ligne, vous savez déjà que créer une fiche produit ne se résume pas à remplir deux champs et cliquer sur “publier”. C’est un véritable levier pour donner envie, rassurer et guider vos visiteurs jusqu’à l’achat. Cette semaine, je vous retrouve pour un épisode entièrement consacré à ce sujet souvent sous-estimé et pourtant décisif dans la performance de votre boutique.
Celles et ceux qui ont déjà optimisé leurs fiches produits l’ont remarqué : des visuels attractifs, une description claire ou un simple avis client peuvent changer énormément de choses. Et si vous débutez encore ou que vous sentez que vos pages produits ne “fonctionnent” pas autant que vous le voudriez, cet épisode devrait vous éclairer. On va passer en revue les éléments essentiels à travailler pour rendre chaque fiche plus engageante, plus agréable et surtout plus efficace.
Écoutez l’épisode pour découvrir :
- Les types de photos indispensables pour donner vie à vos produits
- Les outils simples à activer sur Woocommerce pour fluidifier l’achat
- Les piliers d’une fiche produit claire, cohérente et rassurante
Et bien d’autres points qui feront vraiment la différence.
Dans cet épisode j’ai parlé de :
Bonjour à tous et bienvenue dans Illustration : le podcast, un podcast dédié à tous les artistes passionnés qui rêvent de faire leur place dans le monde de l’illustration. Donc si c’est votre cas, bienvenue à vous. Je m’appelle Élodie, je suis illustratrice et formatrice, et je vis avec mon chien Lennon entre Paris et l’île d’Oléron.
Je me suis lancée en 2010 dans l’illustration et, après avoir travaillé dans l’univers de la mode, de la beauté, de l’édition et j’en passe, en 2017 je me suis donné pour mission d’être un peu comme votre grande sœur pour vous transmettre ce que j’avais appris sur le terrain, notamment grâce à mes agents, pour vous donner les clés, les outils, la confiance qui vous permettront de gagner en visibilité et de faire votre place dans le milieu de l’illustration.
Dans ce podcast, je partage des mini plans d’action applicables immédiatement pour vous aider à développer votre activité et générer plus rapidement des revenus grâce à vos créations. Je partage aussi de la motivation, du soutien et des pistes pour vous aider à vous sentir plus légitime dans votre travail, parce que je sais qu’on en a terriblement besoin quand on est artiste.
Ma devise : on apprend mieux quand le contenu est méthodique et quand le format est beau, un peu comme avec les cahiers de vacances. Et c’est la promesse que je me fais à travers tous mes contenus.
Alors si vous êtes créatif·ve et que vous avez de grands rêves, vous êtes au bon endroit. C’est parti.
Bonjour à tous et à toutes, j’espère que vous allez bien. Moi, c’est Élodie. Bienvenue dans Illustration : le podcast pour un nouvel épisode dans lequel je vais vous parler des fiches produits sur votre boutique en ligne.
Si vous avez une boutique en ligne, j’imagine que vous devez être dans les starting-blocks en ce moment, puisque la saison de Noël a bien commencé dès début novembre. En général, les boutiques commencent à proposer leurs articles de Noël, voire même avant pour certaines enseignes.
Donc si vous êtes concerné·e, aujourd’hui j’avais envie de vous parler de quelque chose qui pourrait vraiment vous permettre de mieux convertir vos visiteurs en clients. Je ne vais pas vous parler de comment promouvoir vos produits, etc., parce que ça, c’est le sujet d’un autre épisode. Mais je vais vous parler de comment éviter de louper des ventes auprès des personnes que vous aurez eu du mal à attirer sur votre boutique.
Et ça, ça va se jouer sur des petits détails dans vos fiches produits. Les fiches produits, c’est vraiment quelque chose qui, quand c’est bien fait, prend du temps, et sur lequel personnellement je me suis souvent fait avoir.
Donc on va parler de ça aujourd’hui : on va voir comment créer des fiches produits qui vont mettre toutes les chances de votre côté pour générer des ventes.
Alors moi, personnellement, si vous me connaissez, j’ai un faible pour WordPress. J’ai créé tous mes sites internet sur WordPress, notamment mon site principal, ma boutique en ligne qui est sur une plateforme à part, mais aussi des sites internet pour mes différents programmes. Donc je commence à être un peu calée sur le sujet.
Et j’ai aussi ma boutique en ligne qui est créée avec WordPress, avec le plugin WooCommerce, qui est gratuit au passage, je le précise. Donc je vais vous parler de boutique en ligne et de fiches produits avec cette structure en particulier. Mais j’imagine que la plupart de mes conseils devraient s’appliquer à votre boutique en ligne si vous êtes sur une autre plateforme, notamment via des plugins à rajouter, ou grâce à des fonctionnalités qui sont peut-être déjà natives à votre plateforme.
Aujourd’hui, pourquoi je vous parle de fiches produits ? Parce que ça fait vraiment partie des clés pour générer des ventes. Une fiche produit qui est mal conçue, où il n’y a pas assez d’infos, qui n’est pas assez claire, ou qui ne vend pas assez de rêve, peut vraiment vous faire rater des ventes.
Et je vous parle de ça parce qu’en 2021, j’ai commencé à mettre l’accent sur ma boutique en ligne. J’en avais eu une avant sur Big Cartel, mais je ne m’en occupais pas plus que ça. J’ai testé des choses à certains moments, mais rien n’avait vraiment pris. Je faisais des ventes par-ci par-là.
À partir de 2021, j’ai vraiment commencé à mettre de l’emphase sur cette activité. Alors quand je dis “mettre de l’emphase”, c’est dans la mesure du temps que j’avais. Comme vous le savez peut-être, je suis formatrice avant tout aujourd’hui. À l’époque, je faisais encore des commandes pour des pros et, à côté de ça, j’essayais de développer ma boutique en ligne.
À un moment donné, je me suis dit : “Élodie, il faut vraiment que tu le fasses correctement si tu veux développer ta boutique, tu ne peux pas juste travailler une heure par-ci par-là sur ce projet.”
Donc en 2021, j’ai lancé ma première vraie collection sur ma boutique, qui a généré, je crois, à l’époque, une cinquantaine de commandes. Entre temps, j’ai lancé d’autres collections. La collection suivante a généré environ 80 ventes, la collection d’après a généré plus de 100 ventes. Et entre temps, j’ai appris beaucoup de choses sur les fiches produits.
Donc on va parler de tout ça aujourd’hui. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que si on a une boutique depuis pas longtemps, on peut avoir l’impression qu’une fiche produit, après tout, c’est quelque chose d’assez technique qui peut se faire rapidement, la veille pour le lendemain d’un lancement.
Alors qu’en fait, une fiche produit, c’est littéralement le point de départ d’une vente. Donc en termes de visuels, de textes mais aussi de logistique, il faut vraiment que tout soit clair pour convaincre et convertir vos visiteurs en clients rapidement et efficacement.
Moi je sais que pendant longtemps, je me faisais souvent avoir sur le temps que ça prenait de créer une fiche produit. Donc maintenant je le fais en plusieurs fois, pour avoir le temps de bien vérifier mes fiches produits et de ne plus faire d’erreurs.
Parce que c’est vraiment rageant de ne pas faire de ventes simplement parce que vous avez oublié quelque chose dans vos fiches produits. Et tant qu’un client ne vous dit pas : “Il manque telle info” ou “Je ne peux pas mettre le produit dans mon panier”, vous ne savez pas pourquoi ça ne génère pas de ventes.
Sauf que tous les clients ne vont pas forcément vous le dire, donc forcément vous allez rater des ventes. On va voir comment éviter ça.
Premièrement, dans une fiche produit, la chose qui, selon moi, est la plus importante, parce que c’est ce qui va activer le plus d’émotions, ce sont les visuels, donc les photos. Les visuels, c’est vraiment ce qui va activer l’émotion, la nostalgie, la magie.
Donc vraiment, il ne faut pas négliger cette partie. Moi, ce que je fais quand j’ai une collection à préparer, c’est que généralement je prends une demi-journée rien que pour ça.
Mais avant ça, je vais réfléchir en amont et notamment collecter, si je peux, des références de shootings pour vraiment savoir quelle ambiance je veux le jour J de mon shooting. Et aussi essayer de rassembler des props ou d’en acheter : des objets qui vont vous servir dans votre déco. Ça peut être vraiment très simple, un shooting photo.
Il y a des shootings où c’est juste une illustration, par exemple une peinture, posée sur un drap en toile. Ça peut être juste ça. Mais ça peut être aussi beaucoup plus élaboré, avec vraiment un décor de cuisine, un décor de bureau, avec tous les objets qui vont venir compléter votre produit et créer une vraie ambiance.
Donc voilà, selon votre univers, ça va être plus ou moins complexe comme ambiance. Moi, j’aime bien créer des ambiances assez riches. J’aime bien qu’il y ait plein de petits objets, que ce soit assez chargé. Mais encore une fois, tout dépend de votre univers : est-ce que vous avez un univers plutôt minimaliste, plutôt maximaliste ?
En tout cas, c’est important d’y penser en amont, puisque vous pouvez avoir une illustration qui évoque un univers chaleureux, mais si votre photo est sur fond blanc avec une lumière plutôt froide, ça va tomber à l’eau.
Alors qu’à l’inverse, une illustration chaleureuse d’une cheminée, par exemple, qui va être prise en photo dans une ambiance qui correspond à cet univers-là, donc avec peut-être des bougies, des textures, du bois, de la toile, etc., ça va venir vraiment compléter votre illustration et renforcer cette ambiance chaleureuse que vous avez envie de partager et de transmettre à votre audience.
Donc c’est vraiment important, les visuels. Prenez une demi-journée pour faire ce shooting photo. La veille ou quelques jours avant, récoltez tous les objets dont vous allez avoir besoin, histoire de ne pas perdre de temps le jour J.
Certaines personnes font leurs photos à l’iPhone. Personnellement, je les fais à l’appareil photo, avec un reflex et un objectif à grande ouverture (1.8). C’est un peu technique, mais ça vous permet d’avoir un flou d’arrière-plan naturel et “moelleux”, comme on dit, qui est vraiment esthétique. Mais certaines personnes font aussi les photos à l’iPhone et c’est ok : tout dépend, encore une fois, du type de photo que vous avez envie d’avoir pour votre collection.
Moi, par exemple, pour ma collection The Fox and the Hound, qui était une collection d’automne, j’avais recréé une petite ambiance, sur un mètre carré – parce que j’ai un petit appartement. J’avais recréé une ambiance un peu campagnarde avec des champignons tout simples, une boîte en bois, une cagette en bois que j’avais trouvée dans la rue, plusieurs objets, des lumières, des bougies, pour avoir une ambiance assez chaleureuse.
Encore une fois, sur un mètre carré, et ça suffisait pour avoir cette ambiance chaleureuse pour ma collection de papeterie.
Donc c’était des petits objets : il y avait des plannings A4, des blocs-notes A5, des marque-pages… Tout ça était assez petit, donc en fait, sur un mètre carré, sur une table, même dans 23–25 m², j’ai pu créer une ambiance assez sympa pour cette collection.
Et comme j’habite à Paris, ça aussi, c’est un inconvénient quand on est en ville pour trouver un peu de végétation à rajouter dans ses shootings photo. Moi, par exemple, j’utilise beaucoup de lierre, parce que je trouve que le lierre, ça rajoute quelque chose d’assez ancien que j’aime beaucoup. Et en plus de ça, dans mon quartier, on en trouve absolument partout.
Je n’ai aucun scrupule à couper des bouts de lierre quand ça dépasse un peu partout, personne ne va rien vous dire si vous coupez un petit bout de lierre à un endroit où ça sort d’une grille. Limite, vous êtes en train de “nettoyer” les grilles.
Ça, c’est quelque chose que j’aime beaucoup : tout ce qui ressemble à du sapin mais qui n’en est pas vraiment, que vous pouvez trouver soit dans la nature, soit sur des grilles de jardin public. Essayez de faire ça discrètement.
Parfois vous avez aussi des petites boules rouges, donc ça c’est parfait. En gros, pour un shooting de Noël, avec du vert et du rouge, vous avez déjà une ambiance.
Ce que je vous conseille, c’est vraiment d’utiliser des objets que vous avez déjà. Inutile de vous ruiner : prenez des objets que vous avez déjà. Moi je sais que j’ai beaucoup d’objets en bois, notamment des boules de Noël en bois, des choses comme ça que je garde et qui me permettent d’avoir une ambiance intemporelle.
Par rapport à l’ambiance que vous voulez donner, faites aussi attention aux matières, aux textures que vous utilisez. Par exemple, si vous avez du plastique très brillant ou des fausses plantes que vous allez prendre en photo de près parce que votre produit est petit, ça peut donner une impression de “faux”. Ça peut ruiner un shooting, ou en tout cas ruiner l’ambiance que vous voulez créer.
Ça, c’est si vous avez envie de faire vos photos vous-même. Bien entendu, il y a aussi la team mockups.
Donc les mockups, c’est quoi ? C’est tout simplement de fausses photos que vous allez trouver sur le net, parfois acheter, et qui vont représenter, par exemple, un cadre vide dans lequel vous allez pouvoir mettre votre image, pour avoir une image de cadre dans une pièce de salon, par exemple.
Il y a des personnes qui utilisent des mockups. À savoir que des mockups, il y en a des biens et il y en a qui sont vraiment un peu cheap. Donc attention aux mockups que vous utilisez. Moi, personnellement, vous aurez compris que je n’en utilise pas, parce que pour moi c’est important d’avoir mon univers de A à Z.
Au niveau des objets que vous allez utiliser, encore une fois, je vous disais d’utiliser les objets du quotidien que vous avez sans vous ruiner, ou de la végétation. Mais surtout, essayez d’utiliser des objets qui vont dans l’ambiance de votre produit.
Notamment, moi je sais que dans mon cas, il va y avoir des cartes recettes qui vont être photographiées dans une ambiance de cuisine, des blocs-notes qui vont être photographiés dans une ambiance de bureau, etc.
L’idée, c’est de créer des ambiances qui vont avec votre objet. Ça va vraiment permettre à votre audience de se projeter.
Et donc moi, quand je fais des photos, généralement il y a trois types de photos que je crée. Il va y avoir la photo principale : par exemple, pour un bloc-note, je vais faire une photo de face de mon bloc-note, soit sur un fond chargé, avec mon ambiance, soit sur un fond neutre.
Généralement, j’ai les deux, parce que ça permet aux gens de voir à la fois le fond neutre et la mise en ambiance.
Ensuite, on va avoir plusieurs photos de détails : je vais tout simplement zoomer sur certains détails de mon produit.
Et ensuite, je vais essayer d’avoir une photo de mise en situation. Soit je dézoome sur ma scène que j’ai créée et je prends la photo du produit en situation, soit je fais une photo où on voit un être humain : la personne est en train d’écrire dans le bloc-note, ou elle tient la création.
Ce n’est pas une obligation, mais ça permet de créer du lien, ça humanise, et ça permet davantage à vos visiteurs de se projeter avec votre produit.
Ça, c’était pour la partie visuelle.
Maintenant, pour la partie marketing, donc tout ce qui va être le texte : là aussi, au niveau du texte, c’est quelque chose que vous allez devoir travailler un minimum, même si je pense que le marketing, vous le faites plutôt avant, en amont, plutôt qu’une fois que le client est sur votre fiche produit.
Mais dans votre texte, essayez au minimum de ramener cette ambiance que vous avez essayé de créer, notamment en créant votre collection et vos photos.
À ce stade, il va être tentant de créer un texte qui va également amener les gens dans cet univers. Vous savez, je vous dis souvent de travailler en collection parce que ça permet notamment de réfléchir au message et à l’ambiance que vous avez envie d’insuffler.
C’est vraiment hyper important, c’est presque aussi important que vos créations. Donc vraiment, ne passez pas à côté.
Là, je vous parle de textes à mettre dans vos fiches produits, mais ce texte, ce message, vous allez pouvoir le transmettre dans plein d’endroits différents : dans votre communication sur Instagram, en story, à l’oral, en vidéo face cam, en newsletter, etc. Ça va être, si vous voulez, un message global pour votre collection que vous allez pouvoir dispatcher un peu partout.
Et donc, pour votre description de produit, vous allez déjà pouvoir décrire ce que le produit évoque comme sentiment, comme émotion, et à quoi il fait référence.
S’il y a une référence dans votre produit, s’il y a un clin d’œil, n’hésitez pas à le préciser. Les gens peuvent passer à côté, alors que s’ils comprennent tout de suite le clin d’œil et qu’ils y sont sensibles, ça peut déclencher un coup de cœur et une vente.
En tout cas, ce qui est certain, c’est que le texte et le fait de travailler ce texte marketing, c’est tellement important que moi, personnellement, je suis en train de réfléchir au fait de créer un texte marketing pour ma prochaine collection avant même de créer quoi que ce soit.
Parce qu’en plus de ça, quand on écrit ce que nous évoque cette collection, pourquoi on la crée, etc., ça nous permet vraiment de clarifier nos intentions.
Parfois, nos créations viennent du cœur, viennent par instinct, par intuition : on crée des choses un peu spontanément. C’est le pendant de notre côté artiste. Mais ensuite, c’est encore plus fort d’arriver à décrire ce que ça nous évoque, pourquoi on les a créées, etc.
C’est de cette façon qu’on va pouvoir davantage transmettre aux gens. Visuellement, on peut transmettre des choses, mais avec un texte, on va pouvoir transmettre encore plus clairement ce qu’on veut faire passer.
C’est comme si on rajoutait une couche d’émotion. C’est tellement important que, comme je vous le disais, je pense que pour ma prochaine collection je vais commencer par créer un texte marketing, et ensuite créer les illustrations et les produits par rapport à ce que j’ai écrit dans ce texte, pour que tout soit cohérent.
Pour vraiment créer une ligne éditoriale cohérente, tant dans le texte que dans l’illustration.
Ça, c’est personnel, c’est ma façon de travailler. Mais si je vous en parle, c’est parce que pour moi ça a vraiment fonctionné.
Comment je me suis rendue compte que ça avait fonctionné ? Tout simplement parce que mes clientes reprenaient mes mots mot pour mot, reprenaient des phrases que j’avais écrites dans ma communication en me faisant des compliments sur mon travail, en me disant que tel produit leur évoquait ceci ou cela. Et c’étaient exactement les mots que j’avais employés dans ma communication.
Donc je sais que ça a résonné à tel point que ces clients ont acheté sur ma boutique. Pensez-y, pensez à votre texte, ne le négligez pas. C’est important.
Ok, donc ça c’était pour la partie un peu “qui vend du rêve”, mais qui est très importante, surtout quand on est artiste.
Maintenant, on va passer à la partie plus pratique. Je vais notamment vous parler de plusieurs outils que moi j’utilise dans WordPress avec WooCommerce, mais que vous pouvez peut-être retrouver sur d’autres plateformes comme Shopify, etc.
Le premier outil que je trouve intéressant, ce sont les ventes incitatives.
Les ventes incitatives, ça va être tout simplement le fait de rajouter, dans votre fiche produit – c’est quelque chose qu’on peut faire dans WooCommerce – des produits qui sont similaires ou qui peuvent être dans la même ambiance.
Par exemple, moi, sur la fiche produit d’un bloc-note de la collection Pinocchio, je vais pouvoir mettre soit d’autres blocs-notes, soit d’autres produits de la collection Pinocchio.
Et généralement, je mets des produits qui sont soit dans le même ordre de prix, soit plus chers, parce que le but, évidemment, c’est de faire en sorte d’augmenter le panier de vos clients. Donc ça, c’est le premier outil qui est intéressant.
Le deuxième outil à mettre en place, c’est de créer des alertes sur les produits qui sont en rupture de stock.
Dans WooCommerce, il y a un plugin pour ça qui s’appelle Back In Stock Notifier. Ce plugin permet à vos visiteurs de créer une alerte pour être informés d’un retour en stock d’un produit.
C’est très intéressant parce que ça se fait automatiquement : c’est-à-dire que si votre produit est en rupture de stock et que, demain, vous remettez du stock sur votre fiche produit, la personne qui a créé l’alerte va automatiquement recevoir une notification dans sa boîte mail, l’informant que le produit qu’elle désirait vient d’être remis en stock et qu’elle peut y accéder dès maintenant en cliquant sur le lien.
C’est génial et franchement, ça permet de générer des ventes de façon assez efficace.
Moi, j’ai remarqué que c’était d’autant plus efficace quand vous remettez des produits en vente assez rapidement. Si c’est six mois après, les gens peuvent être passés à autre chose, ne plus forcément avoir envie d’acheter votre produit – ce qu’on comprend tout à fait – ou tout simplement avoir mis leur budget ailleurs, surtout si on est en pleine période de Noël et que tout le monde a déjà lancé sa collection. Là, ça peut être un peu moins efficace.
Mais en général, pour ma part, j’ai remarqué que c’était assez efficace.
Et enfin, le troisième outil que j’ai mis tellement de temps à activer… Je m’en veux, mais ça me permet au fur et à mesure de vous partager mes découvertes.
Cette année, donc, j’ai mis en place les avis sur WooCommerce. C’est quelque chose qu’il faut activer sur votre page produit, et ça va permettre à vos clients de laisser un avis sur vos fiches produits.
Mais c’est encore plus intéressant que ça, puisque cet outil va vous permettre d’envoyer automatiquement des emails pour demander leur avis aux personnes qui ont reçu leur commande.
Ça se fait de manière assez automatique, et franchement, ça permet d’avoir des avis “à chaud”, quand les gens viennent de recevoir leur commande. Et c’est souvent le moment où ils sont le plus contents.
Ça vous permet de récolter des avis qui vont notamment vous servir de preuve sociale. C’est-à-dire que les personnes qui vont visiter votre boutique vont être davantage en confiance, parce qu’elles verront que d’autres personnes ont acheté chez vous et ont laissé un avis positif.
C’est vraiment quelque chose qui donne confiance aux gens, surtout quand il s’agit d’une première commande.
Voilà pour les trois outils que, personnellement, j’aime beaucoup et qui permettent vraiment de convertir plus efficacement.
Maintenant, je vais vous expliquer un peu comment je m’y prends pour créer une fiche produit.
Comme je vous disais, maintenant j’essaie de le faire en plusieurs fois, parce que c’est quelque chose sur lequel il faut être concentré. Il y a pas mal de données techniques et je pense que c’est bien de le faire en plusieurs fois pour pouvoir vérifier, surtout si la première fois on est un peu dans le brouillard.
C’est toujours bien de vérifier qu’on ne s’est pas trompé. Donc le faire une première fois “vite fait” et ensuite revenir dessus, vérifier point par point, une fois ou deux, histoire d’être vraiment serein·e le jour de l’ouverture de votre collection.
La première chose, c’est que je crée une fiche produit souvent en partant d’une fiche produit que j’ai déjà créée.
Comme ça, ça m’évite pas mal de réglages. Je parle évidemment d’une fiche produit qui ressemble : par exemple, si je fais un bloc-note A5, je vais repartir d’un bloc-note A5, tout simplement.
Ensuite, la première chose que je fais, c’est de changer le nom et le slug. Le slug, vous savez, c’est le petit mot qui va venir après l’URL de votre site. Je vais changer les catégories, et le prix si besoin. Ça, c’est la première étape de création de ma fiche produit.
La deuxième étape, c’est l’inventaire et le poids.
Ce que je fais avant de créer mes fiches produits, c’est que je conditionne mes produits : je les mets dans une enveloppe, selon ce que j’ai sous la main.
Ça me permet de vérifier la marchandise, de vérifier combien de produits sont vendables, et également le poids, puisque c’est important de peser votre produit pour savoir exactement le poids qu’il fait une fois conditionné, emballé, etc.
La troisième étape, ça va donc être de remplir ma fiche produit avec les différentes données et la description du produit.
Vous allez remplir le nombre d’exemplaires. Moi, j’en enlève toujours un ou deux au cas où il y a un colis qui soit perdu ou au cas où je me serais trompée dans mon inventaire.
Donc suivant le nombre : si j’en ai beaucoup, je vais en enlever deux. Si j’en ai moins, je vais en enlever un. Voilà, histoire d’avoir toujours un peu de marge.
Ensuite, je détermine le nombre minimum avant que la mention “stocks faibles” ne soit affichée. Ça, c’est une option qui existe dans WooCommerce ; c’est peut-être pas le cas partout.
Je vais rentrer le poids, rentrer les dimensions, et rentrer les produits liés – donc ce que je vous disais tout à l’heure pour les ventes incitatives.
La description, ça va être dans l’onglet “Général”. L’inventaire, dans l’onglet “Inventaire”. Et ensuite, dans l’onglet “Expédition”, vous allez devoir rentrer le poids, éventuellement les dimensions, et la classe d’expédition.
La classe d’expédition, c’est un peu plus technique, mais selon le type de produit, certains vont être envoyés automatiquement en lettre, d’autres automatiquement en colis. Et c’est ce qui définit les classes d’expédition.
Je ne vais pas vous expliquer tout ça en détail ici parce que j’explique ça dans mon membership, et que c’est un peu compliqué sans la vidéo.
Mais en tout cas, c’est tellement important que, moi, personnellement, ça m’avait fait rater des ventes, puisque je n’avais pas rentré la bonne classe dans une fiche produit.
Les gens ne pouvaient littéralement pas mettre le produit dans leur panier. Heureusement, on me l’a signalé. J’ai eu du mal à trouver le problème parce que c’était un problème de poids et qu’aucun poids ne correspondait.
Bref, c’est un peu technique, mais c’est hyper important de bien rentrer ces données-là : bien rentrer le poids, bien rentrer les classes, etc.
Ensuite, bien évidemment, il va falloir mettre le prix de votre produit, puis votre description.
Votre description doit à la fois évoquer quelque chose, mais aussi être descriptive : qu’elle explique vraiment ce que le client va recevoir.
Par exemple : “Bloc-note de 100 pages illustré, inspiré de l’univers de Pinocchio”, par exemple.
Ensuite, sur votre fiche produit, ce qui prend beaucoup de temps, ce sont les photos.
Une fois que vous les avez prises, il va falloir les éditer. Moi, je passe par Lightroom, par exemple, pour ajuster un peu les couleurs pour qu’elles soient exactement comme ce que je vois. Ensuite, il va falloir les exporter pour le web via Photoshop, pour avoir des photos légères pour votre site internet.
Et il va y avoir, comme je vous le disais tout à l’heure, une photo principale où l’on voit bien votre produit, peut-être une autre photo sur fond gris, plusieurs photos de détails…
Moi, en général, ça fait cinq ou six photos par fiche produit. Rien que ça, ça prend du temps, vous voyez.
C’est important aussi de renommer ces photos pour le SEO (Search Engine Optimization), c’est-à-dire pour que les moteurs de recherche puissent référencer vos fiches produits, vos photos, et donc vous montrer plus facilement dans les résultats.
Une fois que vous avez ces photos, vous les importez dans votre fiche produit, bien évidemment.
La dernière étape, c’est bien entendu de vérifier.
Vérifiez toutes les informations : le nom, le slug, les catégories – très important pour que vos clients puissent trouver vos produits là où c’est pertinent, en fonction des catégories que vous avez créées. N’oubliez pas le prix aussi.
Ensuite, parcourez votre site pour voir si votre produit apparaît bien sur les différentes pages que vous avez créées, dans les différentes catégories, etc.
Voilà, mes amis, tous mes conseils pour créer des fiches produits qui soient fonctionnelles et surtout efficaces.
Vraiment, le but de cet épisode et de tout ce travail, c’est de faciliter l’achat. Encore une fois, mettez-vous à la place de votre client et dites-vous bien que le moindre frein ou la moindre incertitude pourra vous faire perdre une vente.
Donc essayez d’éviter un maximum les erreurs en anticipant la création de ces fiches produits et en ajoutant, pourquoi pas, les fonctionnalités dont je vous ai parlé pour augmenter la confiance, et donc le panier de vos clients.
Merci de m’avoir écoutée. J’espère que ces quelques conseils vous seront utiles.
Si c’est le cas, n’hésitez pas à les partager avec quelqu’un qui pourrait en avoir besoin. En tout cas, je vous remercie de m’écouter et d’être fidèle chaque semaine à ce podcast.
Pour l’heure, je vous souhaite une très belle journée ou une très belle soirée. Je vous embrasse et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode d’Illustration : le podcast. Prenez bien soin de vous. Bye bye.
SOUTENEZ LE PODCAST
L’avis de la semaine
LE podcast que je ne rate plus
⭐⭐⭐⭐⭐
Merci pour toutes ces informations et la bienveillance que tu dégages. J’écume tout tes contenus depuis le challenge « illustre ta vie ». Tes conseils sont vraiment judicieux et me pousse à croire en ma passion…et en moi.
— Caroline mdg





